Écho du RAAMM pour la période du 11 au 17 décembre
Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 11 au 17 décembre 2017.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire
- 1. Message du Service d’aide bénévole pour la période des fêtes
- 2. Avez-vous envisagé de faire un don au RAAMM?
- 3. Invitation à alerter les responsables de l’élaboration des normes de construction des trottoirs.
- 4. École d’optométrie de l’Université de Montréal : Nouveau programme de Maîtrise en Science de la vision
- 5. Rendre les technologies numériques plus accessibles aux Canadiens handicapés
- 6. Des cartes d’embarquement en braille
- 7. Au travail, comment intégrer un collègue malvoyant?
- 8. Suisse -Concilier au mieux transports publics et mobilité réduite
- 9. Un aventurier aveugle fait le tour du monde, et passe par Israël
- 10. Une étudiante diplômée crée une version originale d’un jouet populaire pour les personnes aveugles.
- 11. En lien avec la Journée internationale des personnes handicapées du 3 décembre, la Ville de Victoriaville a procédé à la remise de son prix Victoriaville ville inclusive.
- 12. 43e Assemblée annuelle des membres d’AlterGo : ensemble, on va plus loin!
1. Message du Service d’aide bénévole pour la période des fêtes
Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain tient à vous informer que le service d’aide bénévole sera fermé durant la période des fêtes, soit du 22 décembre 2017 à compter de 16 h 00 jusqu’au 7 janvier 2018 inclusivement.
Le service reprendra le 8 janvier à partir de 8 h 00.
Pour ceux qui prévoient avoir des besoins d’accompagnement pendant cette période, veuillez adresser vos demandes au service d’aide bénévole au poste 115 avant le lundi 18 décembre 2017, au plus tard à 16 heures.
Nous en profitons pour vous souhaiter un joyeux temps des fêtes et une année 2018 marquée par la santé, le bonheur et la prospérité.
Source : RAAMM, première diffusion 4 décembre 2017
2. Avez-vous envisagé de faire un don au RAAMM?
Bonjour,
C’est le moment de l’année où plusieurs personnes souhaitent faire un don aux organismes qui leur tiennent à cœur tout en bénéficiant d’un crédit d’impôt. Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) vous invite à faire un don pour soutenir sa mission et ses actions.
En action depuis plus de 35 ans pour bâtir une société universellement accessible et inclusive où les personnes ayant une limitation visuelle pourront s’accomplir et s’engager activement au sein de la communauté, le RAAMM mène un travail de longue haleine. De plus, au fil des ans, différents services ont été mis sur pied pour répondre aux besoins de ses membres. Le Centre communautaire Berthe-Rhéaume, le Publiphone et le Service d’aide bénévole contribuent également à leur façon à la participation sociale des membres de l’organisme.
Quel que soit le montant, votre don participe à la réalisation de notre mission.
Il est possible de faire un don par carte de crédit par téléphone en appelant au 514-277-4401, poste 111.
Vous pouvez également faire un don par carte de débit ou par carte de crédit en vous présentant directement à nos bureaux, au plus tard le vendredi 22 décembre à 16h.
Si vous souhaitez faire un don par chèque, vous pouvez nous faire parvenir votre chèque libellé au nom du RAAMM à l’adresse suivante :
5225 rue Berri, bureau 101
Montréal (Québec)
H2J 2S4
Un reçu pour fin d’impôts vous sera envoyé suite à votre don.
Nous vous remercions chaleureusement de votre soutien et nous vous souhaitons de très joyeuses fêtes.
L’équipe du RAAMM, en action pour vous!
3. Invitation à alerter les responsables de l’élaboration des normes de construction des trottoirs.
Cette semaine, nous diffusons un appel à tous de la part de M. Serge Trudeau.
Note : Le RAAMM n’endosse pas nécessairement les propos émis dans ce texte et n’est pas responsable de son exactitude.
Une norme de construction des trottoirs du Bureau des normes du Québec, publié en juillet 2017, et qui omet de tenir compte de la sécurité et de l’accessibilité des piétons.
Invitation à alerter les responsables de l’élaboration des normes de construction des trottoirs.
La prochaine fois que vous ne parviendrez plus trop à savoir si vous êtes toujours sur le trottoir ou sur la chaussée au coin d’une rue, rappelez-vous que la norme actuelle de construction des trottoirs du BNQ permet aux municipalités de construire pareils trottoirs.
La prochaine fois que vous percuterez un lampadaire, une boite de contrôle des feux de circulation, un panneau de signalisation ou une borne fontaine; Rappelez-vous qu’un ingénieur des services des travaux publiques de votre municipalité, une firme de génie civil et un entrepreneur en béton ont réalisés ces travaux conformément aux dispositions de la norme du BNQ concernant les trottoirs.
La prochaine fois que vous vous retrouverez les deux pieds dans une flaque d’eau au coin d’une rue ou que vous perdrez l’équilibre sur une plaque de glace au coin d’une rue ou face à une entrée privée trop abrupte ou mal drainée , Rappelez-vous que cette norme du BNQ a été élaborée par une majorité de représentants des entrepreneurs du béton et ceux de firmes de génie civil sous la supervision du Bureau des Normes du Québec mais, sans la participation de représentants des piétons, ni des spécialistes de l’ergonomie, ni davantage du principale pourvoyeur du financement de tels travaux , le Ministère des Affaires Municipales.
Si vous voulez alerter certains décideurs concernant les conséquences de telles omissions, il vous suffit de faire suivre cette demande de vérification à chacun des cabinets concernés.
Le Cabinet du secrétariat du Conseil du trésor : [email protected]
Le cabinet du Ministère de l’Économie, de la Science et l’Innovation :
[email protected]
Le Cabinet du Ministère des Affaires Municipales et de l’Organisation du Territoire : [email protected]
– Il vous suffit de Copier et coller chacune des adresses courriels dans un nouveau message.
– Copier et coller ensuite l’objet et le texte ci-bas et commençant par le mot Montréal puis transmettez!
Cette norme de construction des trottoirs du BNQ 1 809 500 ne devrait-elle pas êtes non seulement être révisée par le lobby du béton, les firmes de génie civil et quelques représentants des ingénieurs municipaux mais aussi par des représentants des usagers, des spécialistes de l’ergonomie des espaces publics ainsi que par le principal pourvoyeur de financement auprès des municipalités à savoir, la direction des infrastructures du Marmot.
Cette norme de construction des trottoirs du BNQ 1 809 500 devrait inclure non seulement des renseignements dit informatif mais de véritable disposition concernant la sécurité et l’accessibilité du design des trottoirs.
Ainsi, le cumule de nos actions individuelles pourraient provoquer un doute salutaire au sein des cabinets et amener le BNQ à plus de vigilance en matière de sécurité et d’accessibilité des trottoirs dans chacun de nos milieux de vie.
De la sorte, vous avez la possibilité de lever un drapeau rouge, de signaler aux autorités concernées que vous êtes un utilisateur ou une utilisatrice assidue des trottoirs en toute saisons.
Texte à transmettre :
Montréal, le décembre 2017
Monsieur l’honorable Pierre Arcand
Madame l’honorable Dominique Anglade
Monsieur l’honorable Martin Coiteux
Objet : demande de vérification quant au mode de révision de la norme de construction des trottoirs du BNQ 1 809 500.
Dans le cadre de vos mandats ministériel, vous serait-il possible de vérifier le mode actuel de révision de la norme de construction des trottoirs et bordures en béton, BNQ 1 809 500 du Bureau des normes du Québec sous l’autorité du MISI?
De toute évidence, le mode de révision de cette norme publiée en juillet 2017 a fait exclusivement appel au lobby du béton, soit une majorité de représentants des entrepreneurs du béton et des représentants des firmes de génie conseil avec une participation minoritaire des ingénieurs municipaux, référence liste des membres de ce comité de révision présenté dans le préambule de cette norme.
De la sorte, aucune participation des utilisateurs c’est-à-dire les piétons, aucun représentant des spécialistes de l’ergonomie des espaces urbain et sans aucune participation du principal pourvoyeur de financement des municipalités, à savoir La direction des infrastructures du Ministère des Affaires municipales (MAMOT).
Certes, une consultation publique a eu lieu à la fin du processus mais de toute évidence, aucune des propositions des usagers est parvenues à faire consensus parmi les membres du Comité de révision de la norme de construction des trottoirs.
Cette norme, publié en juillet 2017 contient donc qu’une seule disposition, d’ailleurs imprécise, au sujet de l’accessibilité universelle référence section 12 du document.
De plus, cette dernière ne contient qu’une seule disposition relative à la protection des piétons qui circulent aux abords des chantiers, référence section 16 du document.
Quant aux designs des bateaux-pavés destinés à l’aménagement des trottoirs aux coins des rues et les bateaux de porte destinés à l’aménagement des trottoirs situés face aux entrées privées, ces deux designs sont présentés uniquement en annexes avec la mention, à titre indicatif.
De même, cette norme ne contient aucune disposition visant à limiter l’utilisation des trottoirs comme assise pour servir d’installation du mobilier urbain. Ce document ne fait pas davantage aucune mention de l’existence des emprises publiques pour permettre de limiter l’encombrement des trottoirs.
Pareilles omissions à l’égard de la sécurité et de l’accessibilité n’est-elle pas contraire à l’intérêt publique?
Par conséquent, votre chef de cabinet ne devrait -il pas solliciter une note explicative relatif à la composition actuelle des membres de tel comité de révision des normes de construction des trottoirs du BNQ qui omettent de tenir compte de la sécurité et de l’accessibilité des piétons.
Attribuer maintenant via les municipalités des contrats de construction des trottoirs qui se réfèrent uniquement à la normes BNQ 1 809 500 alors uniquement convenues par les représentants des ingénieurs et des entrepreneurs de l’industrie du béton ne compromet-il pas l’intérêt public?
Votre pouvoir De questionnement auprès de l’exécutif de l’administration publique ainsi que votre pouvoir d’influence au sein de votre caucus et du conseil des ministres ne devrait-il pas vous permettre de soulever un drapeau jaune, de faire en sorte que les instances concernées modifient pareille pratique !
Il ne faut pas considérer les trottoirs comme que simples dalles de béton, il s’agit bien davantage d’ouvrage qui sont facilitateur de la mobilité des citoyens dans chacune de leur communauté.
Un feed-back de vos diverses démarches auprès des instances concernées serait apprécié.
Mes salutations distinguées!
S.V.P. transmettre mes remerciements à chacun des aiguilleurs et des personnes chargées du suivi de cette demande!
Source :
Serge Trudeau [email protected]
4. École d’optométrie de l’Université de Montréal : Nouveau programme de Maîtrise en Science de la vision
C’est avec plaisir que nous vous faisons parvenir l’information portant sur le nouveau programme de Maîtrise en Science de la vision, option Intervention en Déficience Visuelle offert à l’École d’optométrie de l’Université de Montréal.
Rappelons d’abord que dans ce programme, trois concentration/spécialisation sont offertes :
1. Basse vision : spécialisation entourant les stratégies permettant de maximiser l’usage de la vision résiduelle auprès d’une personne fonctionnellement voyante;
2. Réadaptation : spécialisation entourant les stratégies permettant de substituer l’usage de la vision et de maximiser l’usage des autres sens (tactile, sonore, gustatif, olfactif, proprioceptifs);
3. Orientation et Mobilité : spécialisation entourant les stratégies permettant de s’orienter et se déplacer en toute sécurité;
N’hésitez pas à communiquer avec moi pour de plus amples informations.
Anne Jarry (M.Ed. SRDV-CVRT)
Professeure Agrégée
École d’Optométrie
Université de Montréal
514 343-6111 poste 4785
Pour télécharger le dépliant explicatif des programmes de deuxième et troisième cycles en Science de la Vision, option Intervention en déficience visuelle : https://raamm.ekloweb.com/wp-content/uploads/2017/12/Depliant-programme-Science-vision.docx
Pour des informations concernant l’admission :
http://admission.umontreal.ca/programmes/maitrise-en-sciences-de-la-vision/structure-du-programme/
5. Rendre les technologies numériques plus accessibles aux Canadiens handicapés
Le 6 décembre 2017-Ottawa- Grâce à un nouveau programme de 22,3 millions de dollars, les Canadiens handicapés seront plus nombreux à avoir accès aux outils numériques dont ils ont besoin pour participer pleinement à la société et obtenir les emplois bien rémunérés d’aujourd’hui et de demain.
Le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, l’honorable Navdeep Bains, a lancé aujourd’hui le Programme de développement de la technologie accessible, qui cofinancera, au cours des cinq prochaines années, des projets novateurs de mise au point de nouveaux appareils et technologies d’assistance et adaptatifs numériques.
Dans le contexte de l’économie numérique, Internet est un portail clé pour bâtir et entretenir des réseaux professionnels, sociaux, économiques et culturels. Toutefois, de nombreux Canadiens ne parviennent toujours pas à profiter pleinement de ces avantages, non pas par choix, mais parce qu’ils se heurtent à des obstacles majeurs à l’accès aux technologies et à Internet. Ces obstacles sont particulièrement importants pour les personnes handicapées, qui ont déjà plusieurs embûches à leur pleine participation à la main-d’œuvre.
À l’heure actuelle, le soutien accordé à la mise au point et à la distribution de technologies accessibles est insuffisant en regard des besoins des Canadiens handicapés. Au fil du temps, les technologies à grande diffusion deviennent généralement moins coûteuses et facilement disponibles. C’est l’inverse dans le cas des appareils d’assistance et adaptatifs, qui nécessitent des ajustements en fonction des besoins particuliers des personnes qui les utilisent.
Le Programme de développement de la technologie accessible aidera à surmonter ces obstacles, à réduire les coûts de mise au point des technologies d’assistance et adaptatives et à accroître l’employabilité des personnes handicapées. Ces personnes seront ainsi plus autonomes et pourront obtenir les emplois bien rémunérés de la classe moyenne auxquels elles aspirent.
Ce programme s’inscrit dans le Plan pour l’innovation et les compétences du gouvernement du Canada, une stratégie pluriannuelle visant à créer des emplois bien rémunérés pour la classe moyenne.
« Les nouvelles technologies d’assistance et adaptatives aident les personnes handicapées à participer à la main-d’œuvre, mais on constate encore un fossé technologique dans nos collectivités. C’est pour cela que je suis heureux de lancer le Programme de développement de la technologie accessible. Il contribuera à combler cet écart technologique et à donner à tous les Canadiens des chances égales de décrocher les emplois bien rémunérés de la classe moyenne d’aujourd’hui et de demain. L’innovation ne porte ses fruits que lorsque tous les citoyens y participent. » — Le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, l’honorable Navdeep Bains
Faits en bref
- Les technologies d’assistance et adaptatives comprennent les lecteurs d’écran, les claviers adaptés, les afficheurs braille dynamiques ainsi qu’une variété de logiciels et d’applications.
- Les entreprises du secteur privé, les organismes à but non lucratif et les instituts de recherche peuvent soumettre une demande dans le cadre de ce programme.
Source : Karl W. Sasseville
Attaché de presse
Cabinet du ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique
343-291-2500
Publié le 6 décembre 2017
Source :
6. Des cartes d’embarquement en braille
Turkish Airlines a conçu une nouvelle solution au profit des passagers malvoyants. Le nouveau service lancé par la compagnie aérienne permettra aux passagers concernés de recevoir une carte d’embarquement en Braille au comptoir d’enregistrement situé au terminal des départs internationaux de l’aéroport Atatürk à Istanbul.
La compagnie aérienne a inclus son personnel ayant une déficience visuelle dans le processus de recherche et de développement du projet afin de concevoir une carte d’embarquement en relief qui réponde de façon efficace à tous les besoins des passagers concernés. Grâce à ce nouveau service, les informations les plus importantes pour les voyageurs tels que le code de réservation, le numéro de vol, la date et l’heure du vol, les destinations de départ et d’arrivée, les numéros de porte et de siège figureront en Braille sur la carte d’embarquement. L’aéroport Atatürk d’Istanbul sera l’aéroport pilote du projet et, dans un avenir proche, la nouvelle solution sera également proposée aux passagers malvoyants dans d’autres aéroports.
Les innovations lancées au sein du projet « barrier-free travel experience » à l’encontre des voyageurs malvoyants ne se limitent pas à la carte d’embarquement en Braille. La compagnie aérienne a déjà intégré une option d’audio description pour les films et les informations liées à la sécurité au sein du système de divertissement en vol. En outre, plus d’une centaine d’agents de bord et d’employés au sol de la compagnie ont été formés à la langue des signes afin de faciliter l’expérience de voyage des passagers malentendants.
Publié le 6 décembre 2017
7. Au travail, comment intégrer un collègue malvoyant?
France-L ’Union nationale des aveugles et déficients visuels prévoit des opérations de sensibilisation pour les équipes qui accueillent des personnes atteintes de ce handicap.
Leonardo Penagos Marin n’a jamais vu. Mais le regard de certains collègues lui pèse, au point d’aller au travail à reculons. “Quand je ne mets pas mes prothèses oculaires, qui donne à mon visage un aspect plus agréable, sans quoi j’ai les yeux semi fermés, certains collègues me saluent. Quand je ne les mets pas et que je croise ces mêmes personnes, certaines ne me disent pas bonjour. C’est un manque de respect”, peste ce conseiller clientèle chez Cofinoga. Pourtant, cela fait vingt ans qu’il travaille au sein de l’organisme de crédit.
Des maladresses souvent liées à un malaise, voire à une méconnaissance du handicap. C’est pourquoi l’Union nationale des aveugles et déficients visuels (Unadev) a missionné l’entreprise d’insertion “EI presta” pour qu’elle sensibilise DRH, managers et collègues à l’arrivée d’un salarié mal ou non voyant dans les équipes.
Elle leur explique la différence justement, entre les non-voyants, qui représentent seulement 12% de l’ensemble des personnes atteintes de déficiences visuelles, et les malvoyants. Et comment les aider. L’association Aveugles de France a aussi publié un mode d’emploi à leur intention. Voici quelques recommandations.
1- Ne pas privilégier forcément le toucher
“Certains ont le réflexe d’interpeller les personnes non ou mal voyantes en leur tapant sur l’épaule, ce qui peut être mal vécu, à force. Nous expliquons que mieux vaut s’adresser à eux verbalement, comme n’importe quelle collègue”, indique Christelle Diop, coordinatrice RH d’EI Presta. Sans parler plus fort pour autant.
2- Apprendre à donner le bras
Elle montre aussi comment les aider à se déplacer. “A nous de plier le bras, la personne déficiente visuelle se met un peu en retrait à l’arrière et nous attrape le coude. Ainsi, quand on se déplace, s’il y a une petite marche, derrière, elle intègre l’abaissement de notre corps et adapte son déplacement”, décrit Christelle Diop.
3- Se mettre à leur place
D’ailleurs, les collègues chaussent des lunettes noires pour se rendre compte de la difficulté à se repérer. Lors de ses interventions en entreprises, elle pratique aussi des jeux classiques de découverte des saveurs “à l’aveugle” et autres tests sensitifs.
4- Se rendre compte de leurs atouts
“Les personnes déficientes visuelles surcompensent, car elles font beaucoup plus travailler la mémoire et leur audition. Nous mettons en avant les aptitudes qu’elles développent”, indique la coordinatrice. Car des managers n’osent pas leur confier certaines tâches de peur qu’elles oublient ou n’y parviennent pas. Le but de la sensibilisation est justement de répondre à leurs peurs et questions fréquentes telles que: va-t-il y arriver? Va-t-il falloir que je fasse tout à sa place?”, témoigne Christelle Diop.
5- Au manager de montrer l’exemple
D’ailleurs, le rôle de l’encadrant est primordial. “Parfois, on vous embauche puis on ne s’occupe pas de vous, regrette Leornado Penagos Marin. Quand votre manager s’implique, c’est bête mais les collègues l’imitent et cela se passe mieux.” A lui d’être locomotive.
Publié le 5 décembre 2017 par Rozenn Le Saint
Source : http://www.bfmtv.com/sante/au-travail-comment-integrer-un-collegue-mal-voyant-1317137.html
8. Suisse -Concilier au mieux transports publics et mobilité réduite
Environ 260 collaborateurs des Transports publics neuchâtelois ont suivi une formation pour mieux prendre en charge les personnes à mobilité réduite ou malvoyantes. L’occasion de cerner les difficultés propres à ce type de voyageurs
Accueillir de la manière la plus optimale possible les voyageurs qui présentent une mobilité réduite. Les conducteurs des Transports publics neuchâtelois (TransN) ont bénéficié d’une sensibilisation à la situation des personnes en chaise roulante ou malvoyantes qui prennent le bus. Depuis 2012, cette formation a été dispensée à La Chaux-de-Fonds, au Val-de-Ruz et au Val-de-Travers. Un mois de formation sur Neuchâtel s’achève ce vendredi. Au total, environ 260 collaborateurs auront eu droit à cette sensibilisation par groupe de quatre.
Alain Friedrich, formateur au sein de Forum handicap et lui-même en chaise roulante, a décrit le scénario idéal d’une prise en charge d’un voyageur comme lui. Le chauffeur doit veiller à la distance entre le véhicule et le trottoir pour installer au mieux la rampe d’accès, qui doit toujours être mise en place de l’extérieur pour éviter qu’elle ne claque devant le nez du voyageur. La personne en chaise roulante, aidée par le chauffeur, doit toujours être sécurisée. La montée se fait donc dos à la route et la descente de même. Un emplacement est réservé aux chaises roulantes dans les bus.
Lors de la formation de ce vendredi au dépôt des TransN, l’arrêt de bus de l’hôpital Pourtalès en direction de Marin a par exemple essuyé passablement de critiques. Le mur qui est très proche de la route laisse peu de marge de manœuvre pour le maniement d’une chaise roulante.
Alain Friedrich a par ailleurs rappelé que les trois priorités de l’entreprise TransN étaient la sécurité, le confort et l’horaire, en appuyant bien sur le fait que l’horaire arrive en troisième position. Lui-même a essuyé des remarques désobligeantes d’autres utilisateurs un peu trop pressés du genre : « Vous pouvez prendre le bus suivant, vous ne travaillez pas ».
La communication pour pallier une vue déficiente
Muriel Banon de Forum Handicap a quant à elle sensibilisé les chauffeurs à la situation des malvoyants et des aveugles. « Je vis en permanence dans le brouillard », dit-elle, « et le soleil, qui m’éblouit, est mon ennemi ». Cette malvoyante, habituée de la ligne de bus 107, a rappelé l’importance d’une bonne communication à l’égard de voyageurs comme elle. Les personnes à basse vision veulent être sûres d’être montées dans le bon bus. Les chauffeurs ne doivent dès lors pas hésiter à demander à ces passagers quelle est leur destination, sans crainte de s’immiscer dans leur vie privée.
Les annonces sonores des arrêts de bus sont par ailleurs une grande avancée pour ce type de personnes. Autre développement récent : les carrés d’éveil à disposition des malvoyants mais aussi des personnes âgées. Le conducteur doit dans la mesure du possible arrêter la première porte de son véhicule à la hauteur de ces lignes blanches pour faciliter la montée des passagers.
Alain Friedrich a insisté sur le fait que cette situation touchait en effet aussi le troisième âge. « De plus en plus de personnes âgées prennent les transports publics avec un déambulateur par exemple », dit-il. Les poussettes sont aussi un élément qui peut réduire la mobilité des voyageurs.
Les quatre conducteurs présents vendredi ont dû se glisser dans la peau d’une personne en chaise roulante et d’une personne malvoyante. Cette sensibilisation leur a permis de mieux réaliser les difficultés auxquelles sont confrontés ces voyageurs et d’affiner leur pratique pour l’avenir. Cette formation deviendra obligatoire au sein de TransN d’ici l’année prochaine.
De nouvelles rames pour le Littorail en 2019
En 2023, tous les transports publics devront être accessibles aux personnes à mobilité réduite en Suisse, selon des exigences légales ; un délai qui sera difficilement tenable, selon Alain Friedrich. Sur sol neuchâtelois, l’un des points noirs du côté de TransN reste le Littorail, inaccessible aux personnes en chaise roulante de par les marches qu’il faut gravir pour y monter. De nouvelles rames ont été commandées et devraient arriver à l’horizon 2019, explique la chargée de communication de TransN Aline Odot. À ce jour, 13 trolleybus ont encore un plancher haut sur les 173 véhicules que compte la flotte des Transports publics neuchâtelois.
Publié le 24 novembre 2017
Source :
9. Un aventurier aveugle fait le tour du monde, et passe par Israël
Le globe-trotteur britannique ‘Tony the Traveller’ a visité la Vieille Ville de Jérusalem et le mur Occidental, et affirme adorer découvrir de nouveaux endroits
Un randonneur britannique, aveugle et malentendant, a l’intention de visiter tous les pays du monde. Il peut désormais cocher Israël dans sa liste.
Tony the Traveller, comme il aime se présenter, s’appelle en réalité Tony Giles. Agé de 39 ans, il est arrivé dans l’État hébreu en novembre. Il s’agit du 124e pays qu’il visite. Il dit s’être déjà rendu sur les sept continents et avoir traversé le cercle arctique.
Durant son voyage, Giles s’est rendu dans la Vieille Ville de Jérusalem, notamment à la Porte de Damas, et au mur Occidental, qui, a-t-il dit, l’intéresse « d’un point de vue historique et spirituel ».
« Je voyage seul parce que c’est le plus grand défi que je peux relever, et en voyageant seul, je peux interagir avec davantage de personnes », a-t-il déclaré à la BBC depuis Israël.
« Si je voyage avec quelqu’un, et notamment avec quelqu’un de voyant, il ferait tout le travail, toute la visite, et je ne pourrais pas toucher autant de choses et trouver autant de choses que si je le faisais par moi-même. »
Giles a ajouté que les circonstances uniques imposent une bonne dose de patience. « Vous vous perdez souvent. C’est difficile de chercher quelque chose de précis quand on ne voit pas. »
Mais il semblerait que ce qui l’intéresse principalement, c’est de rencontrer d’autres personnes.
« Dix personnes peuvent passer devant, et une finira par s’arrêter. ‘Vous êtes perdus, vous avez besoin d’aide ?’ Et ensuite, vous pouvez échanger avec eux. C’est comme ça que ça marche. »
Article publié le 4 décembre 2017
Source
http://fr.timesofisrael.com/un-aventurier-aveugle-fait-le-tour-du-monde-et-passe-par-israel/
10. Une étudiante diplômée crée une version originale d’un jouet populaire pour les personnes aveugles.
Kristen Sharpless est une étudiante diplômée et une importante contributrice de Reddit, le populaire forum du net. D’ordinaire, elle passe son temps à y poster de nombreux messages. Plus tôt cette semaine, l’un d’entre eux a rapidement fait la une.
Kristen a posté la photo d’une creation personnelle originale sur r/pics, une sous-section du forum pour le partage d’images. Elle avait reçu comme projet de recherche pour son cours d’Introduction à la Thérapie de Réadaptation de la Vision à l’université du Massachusetts de créer un jeu que les personnes aveugles peuvent apprécier. Kristen a eu l’idée d’adapter un Rubik’s cube.
En utilisant des matériaux qu’elle a achetés dans un magasin local, elle a collé des boutons et du velcro de manière uniforme sur des couleurs correspondantes. Elle a créé des textures uniques que les personnes aveugles peuvent utiliser pour résoudre le casse-tête.
Le processus entier de fabrication lui aurait pris seulement 10 minutes.
« Je voulais partager quelque chose qui est bon marché et facile à faire pour que les gens qui travaillent avec les aveugles ou qui en ont dans leur entourage puissent reproduire le jouet s’ils le veulent », a expliqué Kristen à Mashable.
Partageant le post sur Reddit, le nombre de vues pour l’image de Kristen a rapidement explosé, la projetant ainsi en première page du site. Actuellement, elle a reçu plus de 81 000 likes. Tout en étant surprise par tant d’engouement, Kristen était heureuse qu’un si grand nombre de personnes aient vu sa creation.
« J’ai vraiment aimé l’attention que cela a provoquée et le fait que je pouvais faire prendre conscience aux autres que tout le monde est potentiellement capable des adaptations. Même la personne la moins créative du monde (moi) est capable d’inventer quelque chose qui peut vraiment être utile à une autre personne », a déclaré Kristen.
La réponse au message de Kristen a été extrêmement positive, avec beaucoup de commentaires sur l’intelligence de sa création. Il y avait même un certain nombre de commentaires partageant des histoires personnelles et exprimant des remerciements pour l’invention d’un objet que tout le monde peut apprécier.
Alors que quelques personnes ont fait remarquer qu’une version du célèbre puzzle pour les aveugles avait déjà été créée auparavant, Kristen a dit qu’elle n’y accordait pas beaucoup d’importance et que la première pensée qui lui était venue était simplement de créer quelque chose de divertissant pour une amie à elle.
« Quand j’ai vu le Rubik’s Cube, j’étais ravie car j’ai su immédiatement ce qu’il fallait en faire », a-t-elle dit. « J’avais en tête ma meilleure amie (elle n’est pas aveugle, elle aime juste les jeux), alors j’ai pensé que j’allais rendre le jouet tactile et lui bander les yeux pour qu’elle l’essaie! »
Ayant travaillé avec des personnes sourdes et aveugles, Kristen a commenté qu’elle était incroyablement heureuse que tant de gens aient aimé sa création. Elle a hâte de voir quelles autres idées elle pourra trouver dans le futur.
« J’ai passé toute ma carrière éducative et professionnelle dans la communauté des sourds-aveugles », a déclaré Kristen. « J’aimerais avoir l’opportunité de leur rendre la pareille. Ils m’ont tant donné. »
Article publié le 2 décembre 2017
11. En lien avec la Journée internationale des personnes handicapées du 3 décembre, la Ville de Victoriaville a procédé à la remise de son prix Victoriaville ville inclusive.
Cette reconnaissance vise à souligner, de façon concrète, les efforts qu’un organisme ou une entreprise publique ou privée a réalisés dans l’aménagement de ses locaux et dans son offre de service afin d’en faciliter l’accès et l’utilisation pour les personnes en situation de handicap.
Cette distinction annuelle est décernée par le Comité consultatif de la politique d’accessibilité universelle (CCPAU) sur recommandation et réception de mises en candidature provenant des organismes et établissements œuvrant auprès des clientèles ayant des incapacités.
Cétal décroche le prix d’excellence
Pour cette onzième édition, le CCPAU a choisi de remettre son prix d’excellence à l’entreprise Cétal pour son engagement exceptionnel à l’intégration à l’emploi de personnes en situation de handicap au sein de son entreprise nouvellement installée dans le parc industriel P.A. Poirier à Victoriaville. Leurs pratiques exemplaires misant sur les capacités et le développement du plein potentiel des individus s’inscrivent véritablement dans les principes du développement durable.
Mentions spéciales pour cinq entreprises et organismes
D’autres candidatures se sont également démarquées et le Comité a tenu à souligner leurs initiatives. Ainsi, cinq mentions spéciales sont décernées cette année :
Diffusion Momentum pour la bonification remarquable de l’accessibilité de ses installations, l’application du programme provincial de la vignette d’accompagnement touristique et de loisir ainsi que la qualité de l’accueil offert aux personnes en situation de handicap. Un apport indéniable pour soutenir l’accès à la culture et la participation sociale dans notre collectivité.
L’Association des traumatisés crânio-cérébraux Mauricie Centre-du-Québec pour souligner les 20 ans d’existence du point de service de Victoriaville et la desserte admirable d’une grande variété d’activités et de services pour la clientèle ayant eu un traumatisme crânien. Un acteur-clé de sensibilisation, d’intégration et d’intervention sur notre territoire.
Signé Garneau pour son engagement remarquable auprès de la clientèle en déficience intellectuelle par l’animation d’un atelier et le don de matériaux permettant de cultiver un potager pendant la saison estivale. Les adolescents du camp de jour sont ressortis grandis de cette expérience leur permettant de cultiver avec effort et patience des légumes, mais aussi de belles leçons de vie.
Orthonomie Plus pour son partenariat exceptionnel avec la Ville de Victoriaville afin de soutenir la sensibilisation et la formation du personnel municipal et d’intervenants ainsi que l’adaptation des services de l’animation estivale par le prêt d’équipements spécialisés. Un bel exemple de maillage profitable entre le milieu économique et le développement social de notre collectivité.
L’Association des urbanistes et aménagistes municipaux du Québec afin de souligner son ouverture exemplaire à l’intégration dans sa programmation d’une activité de sensibilisation aux situations de handicap pour tous ses participants dans le cadre de leur journée d’étude tenue à Victoriaville. Une belle façon d’outiller des professionnels à l’identification d’obstacles leur permettant de développer des pratiques inclusives dans l’ensemble du Québec
La Ville de Victoriaville et le CCPAU désirent transmettre leurs félicitations aux récipiendaires. Ces actions du milieu favorisent l’élimination des obstacles et facilitent ainsi l’intégration et la participation sociale de l’ensemble de la population. Merci de contribuer à l’émergence d’une municipalité inclusive!
Publié 5 décembre 2017
Source : http://www.lanouvelle.net/cetal-decoree-prix-dexcellence/
12. 43e Assemblée annuelle des membres d’AlterGo : ensemble, on va plus loin!
Plus de 70 représentants des organismes membres et des partenaires assistaient, le 22 novembre dernier, à la 43e assemblée annuelle des membres d’AlterGo. L’événement est l’occasion pour AlterGo de rendre compte du bilan annuel et de remettre ses les Prix Reconnaissance. Pour les participants, il s’agit d’un moment privilégié pour échanger, créer des liens et même d’établir de nouveaux partenariats.
AlterGo, Formation AlterGo, Défi sportif AlterGo : trio solide et novateur
Mme Élise Blais, présidente du conseil d’administration, M. Tristan Menard, trésorier, Mme Monique Lefebvre, directrice générale d’AlterGo et M. Maxime Gagnon, directeur général adjoint se sont succédés au micro pour présenter les faits saillants de l’année.
L’année a été particulièrement marquée par l’adoption d’un nouveau schéma de transformation sociale (STS). Mais d’autres réalisations méritent également d’être soulignées, notamment :
- La collaboration avec le CHU Sainte-Justine et le Centre de réadaptation Marie-Enfant dans le cadre du projet de Technopôle en réadaptation pédiatrique;
- La participation d’AlterGo aux travaux du Comité stratégique des Signes vitaux de la Fondation du Grand Montréal pour que l’édition 2017 des Signes vitaux soit plus inclusive et tienne compte de la réalité des enfants ayant une limitation fonctionnelle;
- L’augmentation du nombre de formations et d’activités de sensibilisation offertes par Formation AlterGo;
- La publication du guide «Ma municipalité accessible»
- L’accueil d’un nombre record d’athlètes au 34e Défi sportif AlterGo, et ce, sans augmenter le budget de l’événement;
- Le succès du 5e Colloque Choisir de Gagner qui a réuni 130 participants;
- L’obtention d’un mandat pour l’organisation d’une première compétition internationale en dehors du Défi sportif AlterGo annuel;
- Le renouvellement et la signature de nouvelles ententes triennales avec des bailleurs de fonds importants.
Pour en apprendre davantage sur le bilan de l’année des trois composantes d’AlterGo, consultez le rapport annuel.
Schéma de transformation sociale : la table est mise!
En août 2017, le conseil d’administration adoptait un schéma de transformation sociale (STS). Ayant pour objectif ultime de faire en sorte que « l’accessibilité universelle soit », ce schéma détermine la démarche d’innovation sociale d’AlterGo pour la période 2017-2023.
La directrice générale, Mme Monique Lefebvre, assistée de Mme Elsa Lavigne, directrice de l’accessibilité universelle, a présenté le STS aux gens présents. Expliqué très sommairement, AlterGo veut, avec le STS, travailler en synergie avec les acteurs sociaux afin que ceux-ci connaissent et comprennent l’accessibilité universelle, y contribuent et deviennent des porteurs du dossier. Les plans d’action découlant du STS viseront trois publics cibles : les organisations, les élus des différents paliers de gouvernement et le grand public.
Le STS a suscité l’intérêt des organismes membres et des partenaires présents à l’assemblée. Œuvrant tous afin de favoriser l’inclusion sociale des personnes ayant une limitation fonctionnelle, l’objectif ultime du STS rallie tous les acteurs.
Une rencontre d’information aura lieu au premier trimestre de l’année 2018 pour permettre aux membres et partenaires de s’approprier le STS et envisager comment leur organisation peut y contribuer.
Nouveau mandat pour le conseil d’administration
L’Assemblée annuelle des membres d’AlterGo marque également l’élection des membres du conseil d’administration pour la prochaine année. Six postes étaient en élection et les six candidats ont été élus par acclamation.
Pour l’exercice 2017-2018, le conseil d’administration est formé de : Jacques Vincent, Sophie Perreault, Claude Lefrançois, Isabelle Côté, François Lamarre, Tristan Menard, Anna Luu-Nguyen, Guylaine Cataford, Serge Leblanc, Élise Blais et Diane Côté (absente sur la photo).
Hommage aux porteurs de l’accessibilité universelle!
Au-delà du bilan des réalisations, l’assemblée annuelle des membres est également le moment où AlterGo remet les Prix Reconnaissance.
Cette année, 8 organismes membres ont reçu le Prix Célébration qui souligne un anniversaire important, soit le changement de dizaine! Félicitations à :
- L’Association québécoise de voile adaptée (20 ans);
- L’Équipe programme de loisirs (ERDP) (20 ans);
- Les Amis de l’Est pour la déficience intellectuelle 20 ans);
- La Société canadienne de la sclérose en plaques – section Montréal (20 ans);
- Viomax (20 ans);
- L’Association québécoise des traumatisés crâniens (30 ans);
- Le Club de gymnastique artistique Gadbois (40 ans)
- Le Centre de réadaptation Marie-Enfant (80 ans).
C’est avec brio que Mme Isabelle Côté, membre du conseil d’administration, a animé la cérémonie de remise des Prix Reconnaissance.
L’association de développement des arts martiaux adaptés (ADAMA) a reçu le Prix Innovation Guy Langlois. M. Guy Langlois lui-même a honoré AlterGo de sa présence afin de décerner le prix.
Libre et Sauvage s’est vu décerner le Prix Création Mon Rêve.Ce prix a été remis par M. Xing Wenjian, Vice-consul général de Chine, Mme Gina Tremblay, chef de division – Programmation et diffusion, du service de la culture de la ville de Montréal et Mme Élise Blais, présidente d’AlterGo.
Finalement, AlterGo a profité de l’événement pour décerner le titre de membres honoraires à 4 personnes exceptionnelles qui ont grandement contribué à l’avancement de l’accessibilité universelle et à la reconnaissance du potentiel des personnes ayant une limitation fonctionnelle. Félicitations à M. Sylvain Gamache, Mme Lyne Poitras, M. Jean-Marie Lapointe et Mme Chantal Petitclerc.
Publié le 28 Novembre, 2017