Écho du RAAMM pour la période du 9 au 15 mai
Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 9 au 15 mai 2022.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
(photo: Navigation web à basse vision avec Gaston )
Sommaire
- 1. « Navigation Web à basse vision avec Gaston » : une capsule vidéo du RAAMM
- 2. « BARBECUE CHEZ JOSÉE & SERGE » : un court documentaire traitant de la déficience visuelle dans le quotidien
- 3. Handicap visuel: les longs délais pour obtenir des services minent l’autonomie
- 4. Le RUTA recrute un∙e agent∙e de recherche et documentation pour l’été 2022
- 5. Transports collectifs- Les nouvelles zones tarifaires
- 6. Le Conseil des arts de Montréal en tournée et Audrey-Anne Bouchard / Au-delà du visuel présentent Camille : le récit
- 7. APPEL DE CANDIDATURES : Programme des Bourses d’études RÉA pour étudiants en situation d’handicap
- 8. Estrie- Faire sa marque comme photographe malgré un handicap visuel
- 9.Trois-Rivières- Le judo idéal pour les malvoyants
- 10. Semaine québécoise des personnes handicapées 2022 : Contribuer à 100 %
Montréal 4 mai 2022– Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain vous présente la capsule « Navigation Web à basse vision avec Gaston », tirée de sa vidéo « Un site Web accessible, c’est bon pour tout le monde ».
Monsieur Gaston Loubier, membre du RAAMM, témoigne de la particularité d’utiliser un logiciel de grossissement d’écran lorsqu’on est malvoyant.
Si le logiciel permet à l’utilisateur de grossir le texte affiché à l’écran, il découpe aussi la page en petites portions. Plus le taux de grossissement est élevé, plus les portions sont petites, et plus la compréhension globale de la page peut être affectée. Le grossissement peut aussi être combiné à une synthèse vocale pour faciliter le lien entre les portions.
« L’inconvénient, c’est que la vision est concentrée sur une petite partie, et ça m’empêche de voir l’ensemble du document ou de la page.» – Gaston Loubier
C’est pour cela qu’une navigation et une organisation des contenus faciles à comprendre aident les personnes malvoyantes à mieux saisir la structure d’une page Web.
Pour mieux comprendre cette réalité, consultez la capsule vidéo :
Une capsule extraite d’une vidéo de sensibilisation sur l’accessibilité du Web
Pour mieux démystifier l’accessibilité du Web, le RAAMM a lancé en novembre dernier la vidéo Un site Web accessible, c’est bon pour tout le monde ! Sa conception a été rendue possible grâce au soutien financier de l’Office des personnes handicapées du Québec.
La vidéo met en vedette des personnes aveugles et malvoyantes qui partagent leurs expériences lorsqu’elles naviguent sur des sites et se heurtent à des obstacles liés à l’inaccessibilité de certaines fonctions interactives. De plus, un expert en matière d’accessibilité Web nous fait découvrir les aspects les plus importants pour rendre les sites accessibles.
Consultez la vidéo complète : https://www.youtube.com/watch?v=wnNxrLtEMwg
Le RAAMM en bref
Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) contribue à bâtir une société universellement accessible et inclusive où les personnes ayant une limitation visuelle peuvent s’accomplir et s’engager activement.
Le RAAMM vise à être le pôle d’influence en accessibilité universelle pour les personnes aveugles et malvoyantes du Montréal métropolitain.
2. « BARBECUE CHEZ JOSÉE & SERGE » : un court documentaire traitant de la déficience visuelle dans le quotidien
Le cinéma documentaire a souvent ce pouvoir de capter l’attention, fasciner et sensibiliser tout en douceur. C’est exactement le tour du chapeau que le court métrage BARBECUE CHEZ JOSÉE ET SERGE accomplit. Réalisée par Alexandre Sarkis et diffusée par Urbania le 30 avril 2022, l’œuvre est déjà encensée de toutes parts.
Le synopsis
Serge est né non-voyant. Ça ne l’a pas empêché de faire de la course automobile ni de maîtriser l’art du barbecue. Josée a perdu la vue. Ça ne l’a pas empêchée d’élever deux enfants ni de cultiver les meilleurs concombres libanais. Dans la chaleur de l’été, le couple discute d’amour, de liberté et de brochettes de poulet sur le grill.
L’origine du projet
Le projet a vu le jour grâce à une collègue de Serge qui a raconté à Alexandre sa grande fascination face à l’aisance et l’autonomie d’un couple sortant de l’ordinaire. Démontrant un vif intérêt, Alexandre Sarkis a discuté avec eux afin d’évaluer leur intérêt à participer à un projet vidéo en collaboration avec Urbania. La chimie s’est installée rapidement et toutes les personnes impliquées se sont investies passionnément dans le projet.
Un court projet qui va loin
Le document est maintenant disponible en ligne et soumis à de nombreux festivals. Il a d’ailleurs été présenté en compétition officielle à la fin du mois de mars dans le cadre du Festival international du court métrage au Saguenay. Les dirigeants du festival Regard ont même personnellement invité Josée, Serge et le réalisateur à présenter le court métrage devant public.
Josée témoigne : « Quelle expérience inoubliable de se retrouver sur scène à présenter notre propre film ! On se sentait comme dans un grand gala. » Elle affirme que la fébrilité était au rendez-vous lorsqu’est venu le temps de s’adresser aux spectateurs. Beaucoup d’applaudissements et de réactions positives !
En bons militants, les deux protagonistes en ont profité pour sensibiliser les dirigeants du festival à l’idée d’implanter de la vidéodescription dans les années futures et ceux-ci ont été très réceptifs à cette demande.
Quelques remerciements et félicitations
Josée et Serge tiennent à remercier l’adorable Pauline Berto d’avoir initier le projet, le créateur aux talents multiples Alexandre Sarkis, plein de générosité et au charisme hors du commun, ainsi que la sublime Mylène Fraser qui a poussé le projet bien plus loin qu’ils ne l’avaient imaginé au départ.
Le RAAMM félicite quant à lui ses membres Josée Boyer et Serge Poulin pour leur sympathique participation à ce court métrage ! Un projet remarquable.
Pour accéder au documentaire de 7 minutes avec vidéodescription :
https://urbania.ca/article/barbecue-chez-josee-serge-videodescription
Pour voir le documentaire sur Youtube:
https://www.youtube.com/watch?v=VitcDI17QJo
3. Handicap visuel: les longs délais pour obtenir des services minent l’autonomie
Un article de Hugo Duchaine publié le 2 mai 2022 dans Le Journal de Montréal
Des Québécois atteints d’une déficience visuelle dénoncent devoir souvent attendre plus d’un an pour rencontrer un optométriste, obtenir une canne blanche ou un logiciel adapté, d’énormes délais qui mettent en jeu leur autonomie.
« Ça génère beaucoup de détresse […]. Si on ne nous fournit pas les bons services au bon moment, on nous garde dans un état de dépendance où tout devient plus compliqué », déplore Laetitia Larabi, travailleuse communautaire au Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ).
Une demande d’accès à l’information auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux révèle que plus de 300 personnes avec une déficience visuelle sont en attente d’une demande de service « hors délais ». Un total de 94 Québécois patientent depuis plus de 400 jours pour un premier appel.
Pointe de l’iceberg
Or, ces données ne sont que la pointe de l’iceberg, selon le RAAQ. Il souligne qu’une demande est dite « respectée » par le ministère si la personne reçoit un appel pour évaluer ses besoins dans les 97 jours pour les cas urgents et 360 jours pour ceux modérés.
Mais les chiffres n’incluent pas le véritable délai d’attente pour ensuite obtenir le service après ce premier appel, ce qui peut prendre encore de longs mois.
Les personnes avec une déficience visuelle comptent sur des centres de réadaptation, notamment pour le suivi avec un optométriste en basse vision. Il y a aussi l’adaptation à son domicile, l’obtention d’une canne blanche ou encore des logiciels adaptés pour l’ordinateur.
Et si plusieurs se résignent à payer pour éviter d’attendre, Mme Larabi souligne qu’ils ont quand même besoin d’aide pour apprivoiser tout nouveau matériel.
En plus d’optométristes qui offrent des heures aux centres de réadaptation, ceux-ci comptent sur des spécialistes en orientation et mobilité et d’autres en réadaptation en déficience visuelle.
Difficile en Gaspésie
Si les délais s’allongent partout au Québec selon le RAAQ, la situation est « gravissime » en Gaspésie, où toutes les MRC Bonaventure, Avignon et Haute-Gaspésie font présentement face à une absence totale de ces professionnels.
Le président de l’Ordre des optométristes du Québec, Éric Poulin, déplore que cette région soit sans optométriste depuis deux ans.
« On crie dans le désert », se désole-t-il.
Une augmentation de la demande avec le vieillissement de la population, jumelée à un manque de relève en optométrie, explique ces délais.
Il ajoute que l’optométrie en basse vision est aussi une spécialité qui nécessite plus d’études et qui est de deux à trois fois moins bien rémunérée que la pratique privée.
Selon lui, le modèle québécois des centres de réadaptation pour aider les non-voyants est « encensé dans le monde », mais il tombe en ruines par manque d’investissements du gouvernement.
« Il a besoin d’amour à court terme », plaide-t-il.
Le Centre intégré de santé et des services sociaux de la Gaspésie soutient que des services sont offerts de « façon ponctuelle ». Pour sa part, le ministère soutient que les délais moyens sont respectés, se fiant seulement au premier appel.
PLUS D’UN AN À ATTENDRE UNE CANNE BLANCHE
Une aînée de Trois-Rivières qui dépend de services de réadaptation pour garder son autonomie s’est résignée à payer ses lentilles et attend depuis un an une canne munie d’un pic à glace.
« Ça n’a plus d’allure », tonne Colette Coutu, 79 ans, qui souffre d’une maladie dégénérative lui faisant graduellement perdre la vue.
Elle n’a plus du tout de champ de vision et ne peut plus lire. Mais elle compte sur l’aide d’un logiciel adapté lisant à haute voix ses courriels, par exemple.
Les longs délais auxquels elle se bute nuisent à son quotidien. La dame se rappelle qu’en 2012, elle avait obtenu une canne blanche en trois jours. Mais depuis la réforme Barrette qui a centralisé les services, la situation se détériore, dit-elle.
Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ) souligne que chaque demande nécessite une nouvelle ouverture de dossier, créant beaucoup de bureaucratie.
Quand Mme Coutu a demandé un rendez-vous avec l’optométriste en 2020, car sa vision diminuait, on lui a répondu que ça irait en 2022. Elle a donc déboursé un peu plus de 300 $ pour de nouvelles lentilles au privé, car ses yeux lui faisaient mal.
Pas ce qu’elle avait demandé
Infirmière à la retraite, elle en a les moyens, dit-elle. Mais beaucoup de gens avec un handicap visuel ne travaillent pas, précise-t-elle.
En janvier 2021, Mme Coutu a demandé une canne munie d’un pic à glace, pour se sentir plus en sécurité l’hiver. Presque un an plus tard, en décembre 2021, elle a reçu un bâton de marche.
Après l’avoir essayé l’hiver dernier, elle ne sent pas à l’aise avec celui-ci. Elle a redemandé une canne et compte installer elle-même le pic à glace. Mais elle attend toujours.
Repères perdus
En novembre 2021, sa vision a chuté énormément, la rendant presque aveugle. Déprimée et craintive, Mme Coutu avait perdu tous ses repères. Elle voulait voir une psychologue au centre de réadaptation. Elle a été rappelée en février 2022.
« J’avais eu le temps de me réadapter et de refaire mes repères », dit-elle.
Travailleuse communautaire au RAAQ, Laetitia Larabi soutient que les personnes avec une déficience visuelle peuvent mener une vie autonome avec de bons services. Mais elle estime qu’avec les délais actuels, le système de la santé compte surtout sur la présence des proches.
LA SITUATION EN BREF (Source : Ministère de la Santé et des Services sociaux)
- 205920 personnes vivent avec une limitation visuelle au Québec
- 1476 optométristes qui facturent à la Régie de l’assurance maladie du Québec pour des services assurés
- 339 demandes avec des délais non respectés en 2020-2021
Source : https://www.journaldemontreal.com/2022/05/02/yeux-longs-delais-qui-minent-lautonomie
4. Le RUTA recrute un∙e agent∙e de recherche et documentation pour l’été 2022
Le Regroupement des usagers du transport adapté et accessible de l’île de Montréal recrute un∙e agent∙e de recherche et documentation pour agrandir son équipe durant la période estivale! Le RUTA Montréal est un organisme communautaire se consacrant à la promotion et à la défense des droits des usagers des transports collectifs montréalais en situation de handicap. Il lutte pour l’accessibilité universelle des réseaux de transport adapté et régulier.
La personne embauchée aura comme mandat principal de réaliser une série de capsules vidéo faisant le portrait de militant∙e∙s du RUTA Montréal dans le cadre des 40 ans de l’organisme. Ces capsules participeront à la mobilisation des membres en mettant en lumière les luttes menées au fil des ans et les gains obtenus.
Sous la responsabilité de l’équipe de direction, l’agent∙e de recherche et documentation devra :
- Entrer et classer les informations concernant les plaintes relatives au transport adapté et régulier dans la nouvelle base de données du RUTA Montréal;
- Identifier les motifs de plaintes récurrents et classer les enjeux par ordre d’importance;
- Rédiger un guide d’entrevue en tenant compte de la priorisation des enjeux établie;
- Contacter d’anciens militants pour leur présenter le volet « entrevue » du projet d’historique, et réaliser les entrevues en personne;
- Créer des capsules ayant vocation à informer nos membres, nos partenaires et le grand public sur les luttes du RUTA Montréal;
- Soutenir les autres membres de l’équipe ponctuellement.
Profil et compétences recherchées :
- Formation post-secondaire en cours ou complétée dans une discipline pertinente (sciences sociales, communication, journalisme, cinéma, etc.);
- Intérêt envers la défense collective des droits des personnes en situation de handicap;
- Sens de l’organisation et de l’initiative;
- Excellente capacité de communication à l’oral et à l’écrit;
- Formation ou expérience en captation et montage vidéo (un atout).
Exigences spécifiques à la subvention Emploi Été Canada 2021 :
- Être âgé de 15 à 30 ans (inclusivement) au début de l’emploi;
- Avoir la citoyenneté canadienne, la résidence permanente, ou être une personne à laquelle on a accordé une protection en tant que réfugiée en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés;
- Avoir légalement le droit de travailler selon les lois et les règlements provinciaux et territoriaux pertinents.
Conditions d’emploi :
- Salaire : 456$/semaine;
- Durée : 12 semaines;
- Lieu de travail : 6363 Chemin Hudson, à Côte-des-Neiges; possibilité de télétravail en fonction des tâches assignées;
- Entrée en fonction : fin mai 2022 (date flexible).
À compétences équivalentes, la priorité sera accordée à la candidature d’une personne en situation de handicap. Veuillez noter que seules les personnes retenues aux fins d’entrevue seront contactées.
Les personnes intéressées sont invitées à faire parvenir leur curriculum vitae ainsi qu’une courte lettre de présentation au plus tard le 20 mai 2022 à l’adresse [email protected], en format WORD et PDF. Nous nous réservons toutefois le droit de contacter les personnes dont la candidature a été retenue pour une entrevue avant le 20 mai.
5. Transports collectifs- Les nouvelles zones tarifaires
Article tiré de l’infolettre, Info-client. Réalisation et édition : Réseau de transport de Longueuil (RTL) , avril 2022
L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) a la responsabilité d’établir les tarifs des transports collectifs sur son territoire. Elle a débuté le 1er juillet 2021 la mise en place d’une refonte de la tarification sur l’ensemble de son territoire.
La refonte tarifaire s’étend sur plusieurs années et la deuxième phase est prévue en juillet prochain. Afin de vous aider à mieux comprendre les changements à venir, au cours des prochaines semaines, nous vous acheminerons quelques infolettres.
Les nouvelles zones tarifaires
La première phase de la refonte comprenait notamment le lancement de nouvelles zones tarifaires.
Désormais, il n’existe que quatre zones tarifaires qui sont composées des territoires suivants :
- Zone A : Toute l’Île de Montréal
- Zone B : L’Agglomération de Longueuil et la Ville de Laval
- Zone C : La couronne sud et la couronne nord (toutes les villes qui font partie du territoire de l’ARTM mais qui n’appartiennent pas aux zones A et B)
- Zone D : Hors territoire de l’ARTM (non desservi par le RTL)
Voici la liste des villes incluses dans la zone C pour la couronne sud :
- Beauharnois
- Beloeil
- Candiac
- Carignan
- Contrecœurs
- Delson
- Hudson
- Kahnawake
- L’Île-Perrot
- La Prairie
- Léry
- McMasterville
- Mercier
- Mont Saint-Hilaire
- Notre-Dame-de-l’Île-Perrot
- Otterburn Park
- Pincourt
- Richelieu
- Saint-Amable
- Saint-Constant
- Sainte-Catherine
- Saint-Basile-le-Grand
- Sainte-Julie
- Saint-Jean-Baptiste
- Saint-Lazare
- Saint-Philippe
- Terrasse-Vaudreuil
- Saint-Mathias-sur-Richelieu
- Saint-Mathieu-de-Beloeil
- Varennes
- Vaudreuil-Dorion
- Vaudreuil-sur-le-Lac
- Verchères
Voici la liste des villes incluses dans la zone C pour la couronne nord :
- Blainville
- Boisbriand
- Bois-des-Filion
- Charlemagne
- Deux-Montagnes
- L’Assomption
- Lorraine
- Mascouche
- Mirabel
- Pointe-Calumet
- Repentigny
- Rosemère
- Sainte-Anne-des-Plaines
- Sainte-Marthe-sur-le-Lac
- Sainte-Thérèse
- Saint-Eustache
- Saint-Jérôme
- Saint-Joseph-du-Lac
- Saint-Sulpice
- Terrebonne
Voici la liste des villes incluses dans la zone D non desservies par le RTL :
- L’Épiphanie
- Marieville
- Pointe-Fortune
- Rigaud
- Saint-Clet
- Sainte-Marthe
- Très-Saint-Rédempteur
- Saint-Antoine-sur-Richelieu
- Saint-Marc-sur-Richelieu
- Rougemont
- Saint-Césaire
- Sainte-Angèle-de-Monnoir
- Sainte-Justine-de-Newton
Vous recevrez prochainement une autre infolettre décrivant les titres applicables pour chacune des zones.
Pour plus d’informations
Pour toute question, veuillez contacter le Centre relation et information clientèle au 450-670-2992 (sélectionnez le menu 2).
Il est possible de recevoir une version accessible des communications du transport adapté en vous inscrivant aux envois courriel. Vous n’avez qu’à faire enregistrer une adresse de messagerie électronique à votre dossier client. Faites-en la demande à un agent lors d’un appel au centre de réservation en composant le 450-670-2992 (sélectionnez le menu 1, ensuite l’option 1).
Source : Réseau de transport de Longueuil (RTL)
6. Le Conseil des arts de Montréal en tournée et Audrey-Anne Bouchard / Au-delà du visuel présentent Camille : le récit
Version revisitée du spectacle immersif et multisensoriel Camille : un rendez-vous au-delà du visuel.
Camille : le récit est un spectacle interdisciplinaire et immersif qui n’implique pas la vue du spectateur. Dans cette version revisitée de l’oeuvre Camille : un rendez-vous au-delà du visuel, le spectateur est invité à s’asseoir au coeur d’une histoire multisensorielle qui raconte une peine d’amitié.
En clôture de sa tournée montréalaise, le spectacle sera présenté les 19 et 20 mai prochains à la maison de la culture Notre-Dame de Grâce.
Pour réserver votre place, appelez au 514 872-0777.
Description du spectacle
Après le départ de Camille, Pierre apprivoise l’absence de son amie qu’il se remémore à travers des mouvements, des odeurs et des sons. Le public accompagne le protagoniste dans une série de tableaux réalistes ou abstraits qui mettent en lumière ses émotions et son cheminement alors qu’il est confronté à la difficulté de créer des liens avec de nouvelles personnes. L’ouvre est accessible à des personnes vivant en situation de handicap visuel comme à tout public de 12 ans et plus. À noter que les spectateurs voyants et semi-voyants devront porter un bandeau sur leurs yeux du début à la fin de la représentation.
Déroulement de l’expérience
À votre arrivée au théâtre, une personne sera présente pour vous accueillir et vous guider. Vous n’aurez donc pas besoin de votre chien guide ou de votre canne pendant le spectacle. Si toutefois vous devez vous rendre au théâtre avec votre chien, un espace sécuritaire et agréable sera prévu pour votre animal de compagnie tout près de vous, dans la salle de représentation. L’expérience complète est d’une durée de 90 minutes. Veuillez noter que les mesures sanitaires liées à la COVID-19 et mises en place par la santé publique seront respectées tout au long de l’expérience.
Les dates de représentation sont les suivantes :
Le jeudi 19 mai à 19 heures 30
Le vendredi 20 mai à 15h heures
Le vendredi 20 mai à 19h heures 30
Le spectacle est présenté à la Maison de la culture Notre-Dame de Grâce située au 6400, avenue de Monkland, Montréal (Québec) H2K 1W7
Pour réserver, contactez la billetterie au 514 872-0777.
Si vous avez un chien-guide ou un animal d’assistance, que vous utilisez des aides à la mobilité ou que vous avez tout autre besoin particulier, nous vous prions d’en informer la billetterie au préalable lors de votre réservation. Cette information nous permettra de bien nous préparer pour assurer votre confort et celui de votre animal.
Pour plus d’informations, visitez le site web du spectacle accessible à l’adresse suivante : https://www.audeladuvisuel.com/.
7. APPEL DE CANDIDATURES : Programme des Bourses d’études RÉA pour étudiants en situation d’handicap
La Fondation RÉA et ses partenaires sont fiers de lancer la deuxième édition du programme de bourses d’études destinées aux gens handicapés.
Les bourses servent à appuyer financièrement les étudiants ayant un handicap sensoriel, langage ou moteur, pour l’achat de livres et manuels scolaires, des frais complémentaires ou accessoires de l’établissement, l’hébergement, l’épicerie ou dépenses récurrentes (électricité, internet, etc.).
Les programmes d’études admissibles sont:
- Formation professionnelle (DEP);
- Collégiale (AEC – DEC);
- Universitaire, premier cycle (certificat ou baccalauréat);
- Universitaire, deuxième cycle (DESSS et maîtrise).
Les candidats ont jusqu’au 15 mai 2022 pour soumettre leur dossier.
Pour soumettre votre dossier via le formulaire en ligne, cliquez ici
Il est également possible d’envoyer votre formulaire à [email protected]
Pour connaître toutes les informations concernant le programme, cliquez ici
Nous joindre
Fondation Réa
6300, avenue de darlington
Montréal (Québec) h3s 2j4
- 514 340-2707
- [email protected]
Source :
AlterGo, 5 mai 2022 altergo.ca
8. Estrie- Faire sa marque comme photographe malgré un handicap visuel
Un article de Radio-Canada, Ici Estrie, publié le 24 avril 2022
Les yeux de Pierre Vignau sont grandement affectés par plusieurs maladies. Malgré sa vue affaiblie, le Sherbrookois croque non seulement dans la vie, mais il est animé d’un profond désir de capter toute cette vie qui se déroule devant lui sur pellicule. Portrait d’un artiste hors du commun.
« J’ai commencé la photographie quand j’étais au cégep, un peu par accident. On devait faire un reportage où on devait parler des chauves-souris. J’ai photographié des photos d’un livre et quand on a projeté ça sur grand écran, je me suis rendu compte que je voyais des affaires dans la photo que je n’avais pas vues dans le livre. »
« Mes yeux ne fonctionnent vraiment pas bien. Je suis né avec ça, alors je n’ai pas d’autres références. J’ai à peu près tout ce qui existe au niveau de la vision. Ce que ça fait, c’est que mes images sont floues. Quand je regarde quelque chose, par exemple, quand je prends une photo de quelqu’un sur la rue, je ne sais pas si elle me regarde. Je sais qu’elle a la tête tournée vers moi, mais je ne vois pas si elle sourit. Je vais le découvrir au moment où j’allume la photo sur mon écran. »
« Cet œil-là [le droit], à cause du strabisme, mon cerveau lui a dit d’arrêter de voir. Il voit donc à 20 %. L’autre œil voit à 80 %. C’est pour ne pas voir double que c’est comme ça. Le cerveau s’adapte comme une machine. Il dit : “Tu vas capoter si tu vois double toute ta vie!” Il baisse donc le niveau d’un oeil pour que l’image rentre complètement dans l’autre oeil. C’est pour ça que j’ai toujours la tête un peu tournée quand je parle aux gens. »
Au fil des années, j’ai découvert la photographie de rue. C’est drôle, parce qu’à Venise, où je suis allé, ce sont des rues pas d’autos. C’est une ville qui est très, très photographic friendly. C’est très photogénique et les gens sont faciles à prendre [en photo]. J’ai beaucoup aimé faire de la photo de rue là-bas parce que, rendu chez moi, je découvrais des choses que je n’avais pas vues.
« Je suis très autodidacte. J’aime bien YouTube. Ça prend du temps, mais je ne suis pas pressé. »— Une citation de Pierre Vignau, photographe
« Au début, en photographie, la plupart des gens qui s’y mettent sérieusement vont te demander : “C’est quoi, le truc? C’est quoi, ton objectif? C’est quoi, ton réglage? C’est quoi, ton appareil?” Un moment donné, tu te rends compte que ce n’est pas important. Tu maîtrises ta technique et après, tu t’en vas dans le portrait ou dans la photo de rue ou dans le paysage. C’est la même quincaillerie au bout. C’est la même connaissance de base. »
« Quelqu’un qui a un handicap, il doit essayer. Il faut se faire confiance. C’est un peu ça mon petit message philosophique. »— Une citation de Pierre Vignau, photographe
9.Trois-Rivières- Le judo idéal pour les malvoyants
Un article de J. Cossette publié le 5 mai 2022 sur lhebdojournal.com
L’offre sportive est beaucoup moins grande chez les enfants malvoyants, mais à Trois-Rivières, le Club de judo Seikidokan a pris la décision d’aller de l’avant en ouvrant ses portes à une activité d’initiation pour les jeunes de 5 à 8 ans vivant avec un handicap visuel. Déjà membre du club depuis deux ans, Éliam Moreau fut une véritable inspiration pour deux autres jeunes athlètes, dont Lucas Lord-Bédard.
« Ça fait maintenant deux ans que je fais du judo, lance Liam, âgé de 6 ans. J’adore faire des prises avec les autres, surtout la prise du divan (Gesa Gatame). Ce qui est le plus dur, c’est la crevette (pour échapper à une prise). Je suis content d’avoir découvert ce sport et je veux en faire longtemps, longtemps, même full longtemps. »
Éliam ne pratiquait pas vraiment d’activité sportive avant de découvrir sa nouvelle passion, outre les cours d’éducation physique à son école.
« Il est jeune et il doit dépenser son énergie, alors on est venu l’essayer et ç’a tout de suite cliqué, lance pour sa part le paternel, qui lui aussi est tombé en amour avec le sport. Ça lui permet de dépenser de l’énergie sans se blesser aussi. Ce qui était difficile, ce n’était pas de s’adapter, mais d’adapter le cours à la personne malvoyante. Lorsque l’exercice est démontré devant, c’est facile à comprendre, mais l’expliquer avec des mots pour Éliam, pour comprendre comment le faire, c’est une autre histoire. Par contre, on s’est habitué assez rapidement. »
Éliam est malvoyant de naissance. Il possède plus ou moins 5% de vision.
« C’est excellent pour tout ce qui niveau sensoriel, en plus de faire des déplacements et d’apprendre à tomber sans se blesser », ajoute papa.
Tel que mentionné plus tôt, le jeune trifluvien a également inspiré deux autres jeunes adeptes malvoyants à essayer le judo, ce qui n’est pas peu dire comme accomplissement.
« Éliam ne s’en rend peut-être pas compte comme nous, mais c’est gratifiant de voir qu’il a inspiré quelqu’un d’autre à essayer le sport que lui pratique. Il y en a même un qui va participer à une compétition à Drummondville. L’an prochain, il va peut-être rejoindre les cours réguliers plutôt que le cours parent-enfant », ajoute le père.
« Lorsque Éliam va rejoindre les cours réguliers, ça va être une autre dynamique pour lui plutôt que de s’entraîner avec son père », renchérit le président du Club de judo Seikidokan, Jean-François Piché. « Ça aide vraiment au développement de l’athlète également. Outre tout l’aspect social parce qu’on devient vraiment une famille ici avec les autres athlètes et les autres parents, le judo permet de développer certains aspects de la motricité, dont l’équilibre et le mouvement. Nos athlètes travaillent aussi l’anticipation et l’art de tomber sans se blesser. »
Suivre les traces d’Éliam…
Lucas Lord-Bédard est tout nouveau sur le tatami trifluvien, lui qui soufflera bientôt ses dixièmes chandelles.
« Ça fait un mois et demi que je pratique le judo. J’avais vu le reportage à la télévision qui annonçait qu’il y aurait des portes ouvertes au club de judo pour les malvoyants. Je ne faisais pas d’autres sports et j’avais essayé le baseball, mais il n’y en a plus maintenant », confie-t-il, tout sourire.
« J’aime tout du judo. Si je vois quelqu’un faire une manœuvre que je ne peux pas faire, je vais quand même essayer de la faire, un peu comme lui. Ç’a été facile de rentrer dans les cours puisqu’on m’a bien accueilli. Le judo, ce n’est pas que l’importance de voir, car le toucher aussi est très important. »
Lorsque Lucas a signalé son intérêt pour le judo, ses parents n’ont pas hésité à lui faire essayer le sport.
« On a décidé de prendre contact avec le club ici et ils nous ont dit de venir. Il a tout de suite aimé ça et maintenant, on vient les lundi et mercredi, explique Richard Bédard, le paternel. On est très fier parce que ça lui permet de bouger. Tout ce qui n’est pas sport de ballon ou de frisbee, Lucas avait de la difficulté à le pratiquer parce qu’il possède une vision 1/12 alors ce qu’on voit à 120 pieds, lui il faudrait que ce soit à 10 pieds. Il voit les objets qui viennent vers lui, mais à la dernière seconde. Bref, avec sa vision diminuée, ils ne voient pas bien les objets en mouvement. »
« On va toujours l’encourager là-dedans, ajoute sa maman, Nancy Lord. S’il aime encore ça rendu là, il y a même une option sport-études au secondaire qui serait disponible pour lui. De plus, Lucas veut être identifié au même type que les autres enfants, et non à part. Et ici, c’est ce que le club offre. »
De son côté, le président du club est catégorique: son club est ouvert à tout le monde, sans limitation précise.
« Le judo est un sport de contact, mais sans coup. C’est un sport de touché, avec des prises, alors une personne malvoyante a la sensation au touché. Ce sont les autres sens qui sont prédominants dans un sport comme celui-là », explique-t-il. « On a commencé avec un enfant et nous sommes rendus à trois. On n’a pas de limite! Si on peut donner la chance à des jeunes à découvrir une nouvelle passion, on va le faire. »
« On a vu une nette amélioration et une évolution dans nos jeunes depuis leur arrivée. Ils vont avoir les mêmes grades que nos autres jeunes également. Ce n’est pas parce qu’ils ont un handicap visuel qu’ils seront traités différemment. Pour moi, ce n’est pas vraiment un handicap non plus parce qu’ils ont des facultés qui vont nous aider. Leur vision est différente de la nôtre, mais par contre, si on regarde la situation, ils vont nous en apprendre comme on va leur en apprendre. C’est un partage de connaissances », conclut-il.
Pour toutes informations à propos du club trifluvien: https://www.judotroisrivieres.com/ .
Source : https://www.lhebdojournal.com/sports/le-judo-ideal-pour-les-malvoyants/
10. Semaine québécoise des personnes handicapées 2022 : Contribuer à 100 %
La Semaine québécoise des personnes handicapées se déroule chaque année du 1er au 7 juin.
Pour l’édition 2022, nous pouvons compter sur l’implication de Rosalie Taillefer-Simard à titre de porte-parole. Elle vous invite à vous joindre à nous pour souligner cette nouvelle édition.
La Semaine, c’est l’occasion de partager les bons coups que vous avez réalisés. Qu’ils soient individuels ou collectifs, ils comptent plus que vous ne l’imaginez. Ils pourraient même devenir une source d’inspiration autour de vous.
Un geste à la fois
Réfléchissez : de simples gestes sont assurément à votre portée. Parfois, il s’agit simplement d’agir avec respect, ouverture et compréhension. Non seulement du 1er au 7 juin. Chacun peut faire sa part pour vivre dans un Québec plus inclusif.
Parce qu’encore aujourd’hui, il faut continuer d’agir. C’est pourquoi la Semaine met également en lumière les obstacles et les défis présents.
D’ailleurs, la pandémie a engendré un lot de difficultés. En plus de l’isolement vécu, certaines situations se sont compliquées pour les personnes handicapées, notamment l’accès :
- Aux services essentiels;
- À l’information en lien avec leur situation particulière;
- Aux activités socioprofessionnelles.
De tels bouleversements peuvent avoir un grand impact pour plusieurs de ces personnes.
Qui sont ces personnes handicapées?
Lorsqu’on pense à une personne handicapée, on peut imaginer :
- Agathe, qui a une déficience intellectuelle;
- Jean, 33 ans, qui a un trouble grave de santé mentale;
- Mélissa, ayant une incapacité auditive;
- Charlie, qui a un trouble du spectre de l’autisme et qui se déplace avec son chien d’assistance;
- Caroline, une jeune adulte de 24 ans ayant une paralysie cérébrale depuis la naissance;
- Benoît, qui a une incapacité visuelle;
- Lise, 45 ans, ayant un trouble de langage.
Plus d’un million de personnes ont une incapacité. Cela représente 16 % de la population québécoise de 15 ans et plus, selon l’Enquête canadienne sur l’incapacité de 2017.
Une personne handicapée, c’est une personne qui a une incapacité significative et persistante. Cette incapacité la rend susceptible de rencontrer des obstacles dans la réalisation de ses activités quotidiennes.
Reconnaissez la place qui lui revient pour qu’elle développe ses capacités, qu’elle soit autonome et qu’elle participe pleinement à la vie en société.
Améliorer la participation sociale des personnes handicapées
La participation sociale des personnes handicapées peut prendre différentes formes, par exemple :
- Une dame a une incapacité visuelle. Elle va travailler en toute sécurité parce que le feu de circulation qu’elle utilise pour traverser la rue émet un signal sonore;
- Un jeune homme a une déficience intellectuelle. Il prend l’autobus seul pour aller à l’école parce que le chauffeur lui indique quand descendre;
- Une personne aînée qui se déplace en fauteuil roulant fait ses courses au commerce du coin parce qu’il y a une entrée accessible.
Ouvrons-nous à la différence et laissons-les contribuer à 100 % de leurs capacités
Dans bien des situations, les personnes handicapées pourraient accomplir la même activité qu’une personne sans incapacité. Il faut alors que les obstacles aient été éliminés.
C’est ici que votre implication est essentielle.
Vous pouvez contribuer à faire tomber ces obstacles. Saisissez toutes les occasions qui se présentent. Ne sous-estimez pas votre rôle. Votre ouverture et vos actions peuvent aider une personne :
- À s’impliquer dans la société;
- À être autonome;
- À prendre sa place;
- À se sentir bien.
Une société plus inclusive, c’est ce que nous souhaitons.
Source : https://www.ophq.gouv.qc.ca/evenements/semaine-quebecoise-des-personnes-handicapees.html