Écho du RAAMM pour la période du 3 au 9 juin
Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 3 au 9 juin 2019.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire
- 1. DERNIER RAPPEL- Convocation à la trente-neuvième assemblée générale annuelle du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain
- 2. Ordre du jour Assemblée générale annuelle du RAAMM
- 3. Cet été le RAAMM accueille une agente de recherche
- 4. Venez nous rencontrer le 6 juin au parc Empire
- 5. Composition du Comité des usagers de l’Institut Nazareth et Louis-Braille 2019-2020
- 6. AUTAL : RAPPEL-Invitation à participer à une rencontre d’échanges et d’informations avec le RTL ainsi que l’AUTAL
- 7. Destination REM Découvrez le deuxième épisode de notre série documentaire
- 8. Il devient aveugle après avoir retrouvé la vue pendant quelques mois.
- 9. L’UQAM crée une rondelle de hockey sonore
- 10. Feel object : impression de plans en 3d
- 11. Lancement de la campagne de sensibilisation des commerces et des services de proximité accessibles à tous, c’est rentable!
- 12. Information en provenance du GAPHRSM : La politique d’accès aux documents et aux services offerts au public pour les personnes handicapées
- 13. Informer et sensibiliser la population à l’égard de la situation des personnes handicapées, 40 ans d’actions et de publications de l’Office des personnes handicapées
- 14. Monique Lefebvre : Le Défi sportif AlterGo mérite une reconnaissance officielle
1. DERNIER RAPPEL- Convocation à la trente-neuvième assemblée générale annuelle du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain
Montréal, le 18 mai 2019
Objet : Convocation à la trente-neuvième assemblée générale annuelle
Madame, Monsieur,
En ma qualité de Président du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM), j’ai le plaisir de vous convoquer à la trente-neuvième assemblée générale annuelle de notre association. Cette assemblée se tiendra le mercredi 12 juin 2019, de 18 h 00 à 21 h 00, à la salle Berthe Rhéaume du RAAMM située au 5225 rue Berri, Montréal, bureau 100, à deux pas du métro Laurier.
À cette assemblée, nous vous présenterons le rapport d’activités et les états financiers pour l’exercice 2018-2019. De plus, vous aurez l’opportunité de vous exprimer sur le plan d’action pour la prochaine année.
Enfin, l’assemblée procèdera à l’élection de trois (3) membres du conseil d’administration du RAAMM ainsi qu’au choix d’un Président pour l’année 2019-2020.
À noter que les administrateurs sortants sont Jean-Marie D’Amour, Anne Jarry et Suzanne Lalumière. Restent en poste pour une année supplémentaire, Serge Boudreau et Tania Roy.
En raison de l’heure de l’assemblée générale, il vous sera possible de souper au RAAMM. En effet, pour les personnes qui le désirent, à compter de 17h00 des boîtes à lunch seront disponibles pour la modique somme de 10$. Cependant, seules les personnes qui auront réservé leurs repas avant le 7 juin pourront obtenir une boîte à lunch.
Nous vous demandons de bien vouloir confirmer votre présence et indiquer dans quel format vous souhaitez obtenir les documents relatifs à cette assemblée, en communiquant avec madame Anna Gluhenicaia, par téléphone au 514-277-4401, poste 111, ou par courriel à [email protected] au plus tard le 5 juin 2019. Les formats disponibles sont : l’imprimé régulier, l’imprimé en gros caractères, le braille, le CD ou la version électronique par courriel. Veuillez prendre note que le jour de l’assemblée, seul l’ordre du jour sera disponible sur place. Vous êtes donc responsables d’apporter les documents que vous jugerez pertinents. Afin de participer à cette réunion et pouvoir vous prononcer, nous vous rappelons qu’il est essentiel d’être membre en règle de notre organisme.
Si vous avez besoin d’assistance à partir de la sortie du métro Laurier, prière de contacter Martine Grenier au (514) 277-4401, poste 115 et laissez vos coordonnées dans la boîte vocale du Service d’Aide Bénévole.
Finalement, prenez note que l’assemblée débute à 18 h 00 et que l’inscription se fera à compter de 16 h 30 et que pour les gens qui viennent en transport adapté l’heure de retour devrait être demandée pour 21 h 00.
Espérant avoir le plaisir de vous rencontrer lors de cette assemblée, recevez, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations cordiales.
Jean-Marie D’Amour, Président
p. j. Ordre du jour
2. Ordre du jour Assemblée générale annuelle du RAAMM
Assemblée générale annuelle
mercredi 12 juin 2019, de 18 h 00 à 21 h 00
Au Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM)
5225, rue Berri, local 100, Montréal (métro Laurier)
Ordre du jour
18 h 00 : 1) Mot de bienvenue, présences, vérification du quorum et ouverture de l’assemblée
18 h 10 : 2) Nomination à la présidence et au secrétariat de l’assemblée
18 h 15 : 3) Adoption de l’ordre du jour
18 h 20 : 4) Adoption du procès-verbal de l’assemblée générale annuelle du 13 juin 2018
18 h 30 : 5) Présentation et adoption du rapport d’activités 2018/2019
19 h 00 : 6) Présentation et adoption des états financiers vérifiés 2018/2019
19 h 10 : 7) Présentation des prévisions budgétaires 2019/2020
19 h 20 : 8) Nomination des auditeurs indépendants pour 2019/2020
19 h 30 : PAUSE
19 h 45 : 9) Affiliation du RAAMM au RAAQ
19 h 50 : 10) Présentation et adoption du plan d’action 2019/2020
20 h 15 : 11) Élections :
11.1) Nomination d’un président, d’un secrétaire et de 2 scrutateurs
11.2) Élection de trois administrateurs
11.3) Élection à la Présidence du RAAMM
20 h 40 : 12) Varia
20 h 55 : 13) Mot de la fin et levée de l’assemblée
3. Cet été le RAAMM accueille une agente de recherche
Bonjour chers membres,
Je suis très heureuse de faire partie de l’équipe du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM).
Pour les prochaines semaines, mon mandat principal consistera à mettre à votre disposition un guide de ressources et organismes pour personnes handicapées visuelles sur le territoire du Montréal métropolitain. Ce guide sera disponible en ligne sous peu et vous permettra de répondre à vos divers besoins. Je suis ravie de pouvoir vous accompagner dans vos différents projets et activités quotidiennes.
Au plaisir de vous rencontrer,
Sylvia M.
Agente de recherche
4. Venez nous rencontrer le 6 juin au parc Empire
Dans le cadre de la Semaine québécoise des personnes handicapées, la Ville de Longueuil, l’équipe de professionnels en activité physique du CISSS-MO, Parasports Québec et les membres du Comité des partenaires du plan d’action à l’égard des personnes handicapées invitent le grand public à participer à une activité spéciale au parc Empire de Greenfield Park le 6 juin de 13h00 à 16h00.
L’activité a pour objectif principal de faire connaitre ce parc nouvellement aménagé. Les espaces et les surfaces ont été pensés afin d’être accessibles à un plus grand nombre d’utilisateurs. Tout au long de l’après-midi, les participants pourront découvrir avec les kinésiologues les modules d’entrainement, s’initier au basket en fauteuil roulant, participer à une clinique de vélos adaptés et rencontrer les représentants de différentes organisations membres du Comité des Partenaires.
Le RAAMM prendra part à cette activité. Venez nous rencontrer le 6 juin, de 13h à 16h au parc Empire (195 rue Empire, Greenfield Park, J4K 1T9). En cas de pluie les kiosques se tiendront à l’intérieur.
5. Composition du Comité des usagers de l’Institut Nazareth et Louis-Braille 2019-2020
Dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle des usagers de l’INLB, qui s’est tenue mardi, le 28 mai 2019, où
31 usagers étaient présents, Monsieur Alexandre Bellemare
a été élu par acclamation lors de l’élection d’un membre.
Lors de la réunion statutaire qui a suivi l’Assemblée générale, les membres ont approuvé la nomination de deux (2) membres bénévoles au sein du comité, soit Madame Lise Bourassa et, pour une deuxième année, le comité a accepté la nomination de Monsieur Jean-Marie D’Amour.
La liste des membres du Comité des usagers de l’INLB pour l’année 2019-2020 se lit comme suit :
Monsieur Jérôme Plante, président;
Monsieur Simon Dufour Boisvert, vice-président;
Madame Francine Boulet, secrétaire;
Madame Lise Bourassa, trésorière;
Monsieur Alexandre Bellemare, conseiller;
Monsieur Mario Boulet, conseiller;
Monsieur Jean-Marie D’Amour, conseiller;
Madame Catheryne Houde, conseillère;
Monsieur Jean Talbot, conseiller.
Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas à joindre : Madame Mireille Manavella, personne-ressource par téléphone au : 450 463-1710 ou sans frais au : 1-800-361-7063, poste 363, ou par courriel à l’adresse suivante :
Source : Usagers-express, 30 mai 2019
6. AUTAL : RAPPEL-Invitation à participer à une rencontre d’échanges et d’informations avec le RTL ainsi que l’AUTAL
Bonjour chers membres,
Vous êtes cordialement invités à participer à une rencontre d’échanges et d’informations avec le RTL ainsi que l’AUTAL.
- Date : le mercredi 12 juin 2019;
- Endroit : à la salle 101 du Foyer Saint-Antoine situé au 150, rue Grant à Longueuil;
- Accueil : 13 h 30
- Heure de la rencontre : de 14 h à 16 h;
- Coût : gratuit.
La rencontre se déroulera de la façon suivante :
- Accueil : de 13 h 30 à 14 h;
- Présentation des nouveautés concernant le transport adapté par madame Dominique Authier, cheffe du transport adapté et du taxi collectif ainsi que messieurs Sylvain Chassé, superviseur administratif du transport adapté et du taxi collectif et Alejandro Ochoa, superviseur opération du transport adapté et du taxi collectif.
Cette présentation sera suivie d’une période d’échanges et de questions : de 14 h à 14 h 45;
- Pause : de 14 h 45 à 15 h.
Consommation et biscuits servis sur place;
- Présentation de la permanence de l’AUTAL et échanges de divers sujets en lien avec le transport adapté : 15 h à 16 h.
Veuillez, s’il vous plaît, confirmer votre présence en communiquant avec madame Julie Surprenant, adjointe administrative, par téléphone au 450 646-2224, ou par courriel à [email protected] au plus tard le 7 juin 2019 avant 16 h 30. Veuillez prendre note que madame Julie Surprenant travaille le mardi, mercredi et jeudi, de 9 h à 16 h 30.
Au plaisir de vous rencontrer!
Martin Morin
Directeur général
Association des usagers du transport adapté de Longueuil 150, rue Grant, bureau 118 Longueuil (Québec) J4H 3H6
Téléphone : 450 646-2224
Courriel : [email protected]
Source : Info-membre AUTAL, 22 mai 2019
7. Destination REM Découvrez le deuxième épisode de notre série documentaire
C’est une spécificité du REM : les 26 stations seront toutes accessibles universellement et équipées d’ascenseurs.
Au-delà des stations, il était donc important de concevoir également les voitures accessibles pour tous : usagers avec des limitations fonctionnelles (motrices ou visuelles), familles avec poussettes, voyageurs avec leurs valises…
Dans ce deuxième épisode de « Destination REM »,
https://www.youtube.com/watch?v=9vWwystahrA
Nous vous proposons de suivre une nouvelle fois les coulisses du projet. Avant l’approbation du design final des voitures, nous avons reproduit une maquette en dimensions réelles et l’avons testée avec des personnes à mobilité réduite, en vue d’adapter des éléments spécifiques et d’assurer cet accès pour tous.
Dans la vidéo, Xavier Allard, Directeur, département de design, Alstom rencontre Marie Turcotte, Directrice générale, Ex aequo et Serge Poulin, Directeur général, RUTA Montréal pour discuter de l’importance de l’accessibilité universelle dans la conception des voitures du REM.
Les sous-titres de la vidéo sont disponibles en français et en anglais sur YouTube.
Source : Valérie Huot
Directrice adjointe
RUTA, Montréal
6363, chemin Hudson, Bureau 152
Montréal, H3S 1M9
Tél. : 514-255-0765
28 mai 2019
8. Il devient aveugle après avoir retrouvé la vue pendant quelques mois.
Un article de TVA Nouvelles publié le 27 mai 2019
Un homme qui avait retrouvé une excellente vision à la suite d’une greffe de la cornée il y a une dizaine d’années est aujourd’hui aveugle, mais il décide malgré tout de prendre les choses avec philosophie.
Michel Jetté avait rendu visite à Denis Lévesque peu de temps après son opération subie en novembre 2008.
Il pouvait à l’époque voir véritablement sa femme et ses enfants pour la première fois. Il se rappelle sa surprise quand il a découvert les détails du visage de son épouse.
Sa vision était tellement bonne qu’il aurait même pu s’initier à la conduite automobile s’il l’avait souhaité.
«C’est certain que quand j’ai eu cette magnifique greffe de cornée en 2008, on ne pouvait pas espérer mieux. Je n’avais jamais espéré une vision parfaite», se rappelle-t-il, à nouveau invité lundi sur le plateau de Denis Lévesque.
«Pendant deux ans, j’ai eu une meilleure vision que je n’avais jamais eue auparavant. Cependant, cette vision a rapidement commencé à péricliter», explique M. Jetté qui n’a jamais cessé de travailler pour l’entreprise qu’il possède avec son épouse.
«La belle vision a duré un total de 22 mois, mais en diminuant tout le temps. C’est le glaucome qui a été le destructeur de ma vision», explique-t-il.
Il ne comprenait pas bien ce qui se passait au départ. Semaine après semaine, son champ de vision diminuait. Il a dû se présenter à l’hôpital à de multiples occasions pour des interventions.
Il ressentait des explosions dans l’œil qu’il compare à des feux d’artifice. Les médecins lui ont expliqué qu’il s’agissait des effets de la pression dans l’œil.
«Le champ de vision est devenu très petit. Et la vision a commencé à se brouiller, mais à se brouiller sérieusement», se rappelle-t-il.
M. Jetté a alors décidé qu’il en avait assez des opérations et il a accepté son sort. Il se déplace maintenant avec une canne, mais continue de mener une vie active.
Comme il avait appris le braille durant son enfance, il a mis à profit ses connaissances pendant sa période de réhabilitation.
Il utilise un ordinateur relié à un système qui lui permet d’entendre les caractères qu’il tape sur son clavier. Il peut donc écrire normalement et même lire des textes sans problème.
«J’ai eu beaucoup de tristesse, j’ai eu de la colère, mais je n’ai jamais déprimé. (…) Être aveugle ce n’est pas un choix. Mais ajouter à la cécité la dépression, pour moi, ç’aurait été deux problèmes. Et j’en avais suffisamment d’un avec la cécité.»
Dans le cadre de sa réhabilitation, M. Jetté a même fait publier un livre, «La ruelle en arrière d’la maison».
Il espère que son exemple pourra inspire d’autres personnes qui font face à la cécité.
9. L’UQAM crée une rondelle de hockey sonore
Article de Jean-Benoit Legault publié dans La Presse le 18 mai 2019
Une rondelle de hockey sonore développée par des chercheurs de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) à l’intention des joueurs non-voyants pourrait révolutionner non seulement ce sport, mais aussi plusieurs autres pratiqués par des athlètes handicapés.
Au fil des ans, les hockeyeurs non-voyants ont utilisé tout d’abord une boîte de jus de tomate, puis un contenant d’acier rempli de billes. Tout va bien quand cette rondelle improvisée fait du bruit en se déplaçant, mais ça se complique quand elle s’immobilise et devient silencieuse ; les joueurs ont alors plus de difficultés à la repérer.
« Et évidemment, recevoir une rondelle d’acier dans le front, ça fait mal, a lancé en riant Steve Vezeau, un des responsables du projet. Ça fait partie des motivations du projet. »
C’est Gilles Ouellet, un employé de l’UQAM qui est membre du club de hockey sonore les Hiboux de Montréal, qui a eu l’idée de mettre à profit l’expertise de ses collègues pour développer une rondelle un peu plus moderne et efficace.
Après trois ans d’efforts, l’équipe formée de M. Vezeau, de l’École de design ; de Mounir Boukadoum, du département d’informatique ; de Frédéric Nabki, qui enseigne le génie électrique à l’ÉTS ; de M. Ouellet et de François Beauregard, lui aussi un joueur des Hiboux, a accouché d’un prototype prometteur, la BIPeR.
Multiples défis
Ils ont toutefois dû relever de multiples défis pour en arriver là.
« On prévoyait six à huit mois au départ, a admis Steve Vezeau. On a découvert que c’est un milieu très hostile. Il y a la question des impacts, mais à ça s’ajoutent le froid et l’humidité. »
Les essais de certains prototypes n’ont duré que quelques minutes. Certaines résines n’avaient jamais été testées sur la glace et personne ne savait si elles seraient en mesure de résister à une douzaine de coups continus dans un délai très court.
La BIPeR est composée d’une coquille extérieure en plastique qui absorbe les chocs. On retrouve à l’intérieur un module électronique qui contient un circuit imprimé muni de différents capteurs qui permettent d’analyser le comportement de la rondelle, où elle se trouve dans l’espace et à quelle vitesse elle va, et de transmettre l’info par le biais d’un avertisseur sonore. Le tout est alimenté par une pile.
« On a travaillé très fort pour développer la forme, les parois, le matériau pour pouvoir jouer sur une patinoire à-12 degrés. Il a fallu beaucoup de travail pour déboguer cet aspect-là », a dit M. Vezeau.
La BIPeR a maintenant fait ses preuves. À une certaine époque, les joueurs pouvaient utiliser jusqu’à cinq boîtes de jus de tomate par match. La rondelle d’acier, elle, pouvait durer un ou deux matchs tout au plus, mais très souvent quand les matchs étaient assez intenses, on pouvait en démolir jusqu’à trois chaque soir.
En comparaison, la nouvelle rondelle dure environ trois matchs en nombre d’heures.
« Les premiers tests n’ont pas été faciles, a raconté Gilles Ouellet. On trouvait parfois que le bruit n’était pas assez fort. Mais lors des derniers tests, les joueurs ont trouvé ça très pertinent. Le dernier son qu’on a essayé ressemblait plus à un chant d’oiseau, et c’est celui qui était le mieux perçu.
«Ça va rendre le jeu encore plus rapide et intéressant, a-t-il ajouté. Ça va […] permettre aux joueurs de la récupérer plus rapidement. Et comme la rondelle fera du bruit en étant dans les airs, on pense que ça va aider les gardiens à faire plus d’arrêts. »
Il est ainsi possible d’ajuster l’intensité sonore de la rondelle en fonction de la taille de l’aréna et de la foule, pour toujours permettre aux joueurs de l’entendre. Le prochain prototype sera capable d’atteindre 120 décibels, soit l’équivalent d’une scie à chaîne ou d’un coup de tonnerre, à mi-chemin entre un concert rock et un avion militaire qui décolle d’un porte-avions.
Application dans d’autres sports
L’arrivée de la BIPeR pourrait dynamiser un sport qui est déjà en pleine expansion.
On compterait environ 400 joueurs en Amérique du Nord. Il y a trois grands clubs au Canada – à Montréal, Toronto et Vancouver – tandis qu’aux États-Unis, une douzaine d’équipes ont été mises sur pied seulement depuis quelques années.
Ultimement, ceux qui le pratiquent espèrent en faire un sport paralympique.
« Les États-Unis veulent organiser une première Coupe des nations en mai prochain, avec quatre pays, a dit Gilles Ouellet. Il y a déjà une équipe en Finlande et des joueurs un peu partout en Europe. Quand on aura une rondelle efficace, on pourra l’exporter et ça pourra contribuer à la popularité du sport et à standardiser le sport. »
Et le hockey n’est probablement qu’un début.
« La technologie électronique a été développée pour le hockey parce que c’est de là que venait la demande, mais elle peut être exportée vers d’autres sports pour handicapés visuels, que ce soit le baseball, le softball, le soccer, a expliqué Steve Vezeau. Le module électronique est relativement petit et pourrait se mettre dans un ballon de soccer, par exemple. Et on a travaillé fort pour qu’il puisse supporter les impacts. »
Les inventeurs de la BIPeR cherchent maintenant un partenaire qui serait intéressé par le potentiel commercial de la rondelle pour la produire à grande échelle. USA Hockey a financé une petite partie du prototype, mais Les Hiboux sont un OSBL et n’ont donc pas beaucoup de moyens.
La rondelle BIPeR a récemment obtenu le premier prix du Défi en innovation sociale, qui est remis par la société de la valorisation de la recherche universitaire Aligo Innovation. Ce prix s’accompagne d’une bourse de 10 000 $.
10. Feel object : impression de plans en 3d
Chronique innovation présentée par Patrick Lonchampt le 27 mai 2019 sur rsf.fr
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Patrick Lonchampt nous présente un outil original : une technologie d’impression 3D pour aider les non-voyants à se repérer dans les bâtiments.
VHaut du formulaire
Vous avez décidé de nous faire découvrir un outil tout à fait original à destination des personnes aveugles et qui émane de la technologie de l’impression 3d. C’est un outil qui va permettre aux non-voyants de se diriger dans n’importe quel bâtiment qui leur est inconnu :
Il s’agit d’un projet de plan imprimé en 3D que l’on doit à la start-up feel object afin d’améliorer l’accessibilité des lieux publics aux personnes malvoyantes et ainsi les aider à trouver leurs marques dans un sens environnement qu’ils ne connaissent pas.
Comment est-ce que cela fonctionne ?
Les plans que propose la société feel object intègrent des symboles relativement intuitifs pour se repérer dans l’environnement du lieu public inconnu comme par exemple des cloisons, des escaliers et qui sont réalisables soit à la taille d’une carte que l’on peut afficher par exemple dans le hall du bâtiment, ou dans un format plus portable. Cette carte peut être associée à un boîtier électronique qui va permettre en appuyant sur certains de ces symboles de déclencher un dispositif d’information sonore et c’est ce petit appareil qu’ils ont déployé sous le nom de virtuose.
Quels sont les publics concernés par cette innovation ?
Alors en premier lieu ce sont les entreprises, mais aussi les musées, les bâtiments publics, les lieux d’hébergement qui peuvent être intéressés par le déploiement de virtuose. Un exemple dans une entreprise qui va accueillir un nouveau collaborateur ou des personnes aveugles. Virtuose va leur permettre d’appréhender l’espace, ou de se rendre à une réunion dans ce même bâtiment. Pour les musées on y voit tout l’intérêt : permettre à un visiteur non voyant de se rendre dans chacune des salles et en appuyant sur l’un des symboles d’avoir la description des toiles ou des objets qui sont exposés.
Il y a aussi de nombreux avantages tant pour les structures que pour les personnes non-voyantes
Ce petit appareil développe tout un tas de possibilités qui va permettre aux lieux publics et biens de se conformer d’abord à la loi accessibilité. Cela va aussi leur permettre de promouvoir l’équité entre les salariés les visiteurs. Une innovation qui permettra également de renforcer la capacité d’autonomie des personnes malvoyantes.
Mais aussi n’oublions pas la capacité pour les personnes aveugles particulièrement dans le domaine touristique d’accéder à la culture
Car n’oublions pas qu’à chaque fois qu’elle rentre dans un lieu inconnu c’est un peu comme si nous rentrions dans un espace complètement plongé dans le noir. Et contrairement à ce que dit la chanson du grand philosophe Johnny “noir n’est plus noir” désormais il y a de l’espoir.
Source : https://rcf.fr/la-matinale/feel-object-impression-de-plans-en-3d
11. Lancement de la campagne de sensibilisation des commerces et des services de proximité accessibles à tous, c’est rentable!
Longueuil le 3 juin 2019. – Dans le cadre de la Semaine québécoise des personnes handicapées qui se tient du 1er au 7 juin 2019, le Groupement des associations de personnes handicapées de la Rive-Sud de Montréal (GAPHRSM) est heureux de faire le lancement de sa campagne virale de sensibilisation.
Sous le thème « Des commerces et des services de proximité accessibles à tous, c’est rentable! », cette campagne vise notamment à rejoindre les commerçants afin qu’ils soient sensibles à l’importance d’améliorer l’accessibilité aux services offerts à la population.
Étant un facteur premier d’autonomie, d’inclusion et de participation sociale, l’accessibilité aux installations et aux équipements adaptés est indispensable aux personnes handicapées. Selon un rapport produit en 2015 par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, l’accessibilité des commerces est rentable pour tous puisque c’est aussi investir dans le développement social.
C’est permettre à un plus grand nombre de personnes d’accéder librement aux services, c’est travailler pour la croissance économique et sociale. L’accessibilité pour tous interpelle les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées en perte d’autonomie, les parents se déplaçant avec de jeunes enfants, les femmes enceintes, les livreurs et les personnes ayant une incapacité temporaire.
Tout au long de cette semaine thématique, le GAPHRSM invite la population à consulter sa page Facebook et celles de ses organismes membres qui verront à rendre disponible une série d’actions collectives visant à promouvoir l’importance de l’accessibilité des commerces et des services de proximité à la population.
Source :
Pauline Couture
450 923-1548
Facebook Gaphrsm Gaphrsm
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À propos du GAPHRSM
Le GAPHRSM est un organisme régional voué à la défense collective des droits et à la promotion des intérêts des personnes handicapées et de leur famille. Nous comptons actuellement vingt-neuf (29) associations membres représentant toutes déficiences.
12. Information en provenance du GAPHRSM : La politique d’accès aux documents et aux services offerts au public pour les personnes handicapées
Chers membres,
Adoptée en 2006, la politique gouvernementale l’accès aux documents et aux services offerts au public pour les personnes handicapées a pour but de mettre en place les conditions qui permettent aux personnes handicapées d’avoir accès, en toute égalité, aux services et aux documents offerts au public.
Pour en savoir davantage sur cette politique visionnez la vidéo en suivant ce lien : https://youtu.be/MMza1kY5vYQ ou la transcription textuelle à la fin de ce communiqué.
Les organisations assujetties à cette politique sont les ministères, les organismes publics ainsi que les établissements du réseau de la santé et des services sociaux.
Les organisations assujetties à la politique doivent prendre les mesures nécessaires pour que les personnes handicapées aient accès aux documents et aux services offerts au public. Par ailleurs, aucun frais ne peut être exigé lors de l’adaptation de documents ou d’un service ou pour la mise en œuvre d’une mesure d’accommodement.
Sachez que l’obligation d’accommodement et l’obligation de vous offrir un service d’assistance s’appliquent aussi aux municipalités en vertu de la chartre des droits et libertés.
Malgré la possibilité de porter plainte, rares sont ceux qui déposent une plainte quand une personne n’obtient pas un accommodement, c’est pourquoi je me permets de vous rappeler cette politique et les droits qui y sont énoncés.
L’OPHQ a évalué la mise en œuvre de la politique (2010-17), je vous joins également le résumé du rapport, si vous voulez la version longue rendez-vous sur le site de l’OPHQ.
Transcription textuelle : Vidéo de présentation de la politique L’accès aux documents et aux services offerts au public pour les personnes handicapées
[Logo du Gouvernement du Québec.]
Adoptée en 2006, la politique gouvernementale L’accès aux documents et aux services offerts au public pour les personnes handicapées a pour but de mettre en place les conditions qui permettent aux personnes handicapées d’avoir accès, en toute égalité, aux services et aux documents offerts au public.
[Pictogrammes représentant un agent de service à la clientèle, un formulaire, un livre ouvert, un arobas et un stéthoscope.]
[Titre : Les organisations assujetties.]
Les organisations assujetties à cette politique sont les ministères, les organismes publics ainsi que les établissements du réseau de la santé et des services sociaux.
[Titre : Des mesures concrètes. Qui peut demander quoi et comment?]
[Pour assurer l’accès aux documents.]
Si vous êtes une personne handicapée, vous pouvez demander qu’un document ou un service généralement offert au public soit adapté selon vos besoins.
Lorsqu’il s’agit d’une demande d’accès à un document offert au public, le ministère ou l’organisme public concerné doit vous le fournir en format adapté de votre choix. Que ce soit en format audio, en braille, en document vidéo en langue des signes québécoise (LSQ), en communication écrite simplifiée ou dans tous autres formats adaptés.
L’adaptation de documents nécessite parfois certains délais. C’est pourquoi l’organisation doit, dans certains cas, disposer d’un peu de temps afin d’offrir le document ou le service dans le format souhaité ou son équivalent. Si vous avez besoin d’un document rapidement, vous devez le souligner à l’organisme, qui s’assurera que vous puissiez avoir accès à l’information demandée.
[Pour assurer l’accès aux services.]
Si vous faites une demande d’accès à un service destiné au public, un ministère ou un organisme public est dans l’obligation de vous offrir un service d’assistance. Il peut s’agir, par exemple, d’aide pour remplir un formulaire ou bien un questionnaire administratif. Vous pouvez également être accompagné d’une personne de votre choix lorsque c’est nécessaire pour obtenir l’information ou le service requis.
Le ministère ou l’organisme public à qui vous en faites la demande se trouve dans l’obligation de répondre à votre demande, dans la mesure du possible. Par ailleurs, on ne peut vous demander de payer pour le coût d’adaptation du document ou du service que vous avez réclamé.
De plus, les locaux où sont offerts les services destinés au public doivent vous être physiquement accessibles. S’ils ne le sont pas, des moyens alternatifs doivent être mis en place en respectant vos choix.
[Assistance d’un interprète.]
Également, pour les personnes ayant une incapacité auditive, lorsqu’une organisation assujettie à la politique sur l’accès offre des services directement à la population ou est le principal responsable de l’activité, c’est à cette dernière de s’assurer de l’assistance d’interprètes qualifiés, lorsque requis. Il pourrait s’agir d’interprètes gestuels, oralistes ou autres. Vous devez toutefois en faire la demande à l’avance.
Il faut préciser que si votre choix ne peut être satisfait par l’organisation assujettie, celle-ci doit faire la démonstration que cela lui imposerait un fardeau excessif c’est-à-dire, que ce serait déraisonnable ou irréaliste en raison de coûts exorbitants ou d’une autre justification. Elle doit alors s’efforcer de vous offrir un autre accommodement et doit communiquer avec vous afin de convenir d’une solution. Si vous estimez que l’organisation ne s’est pas conformée à son obligation d’accommodement, vous pouvez porter plainte auprès du responsable du traitement des plaintes de l’organisation, du Protecteur du citoyen ou de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
[Conclusion.]
Rappelons, en terminant, que les organisations assujetties à la politique doivent prendre les mesures nécessaires pour que les personnes handicapées aient accès aux documents et aux services offerts au public. Par ailleurs, aucun frais ne peut être exigé lors de l’adaptation de documents ou d’un service ou pour la mise en œuvre d’une mesure d’accommodement.
Pour en savoir plus sur la politique L’accès aux documents et aux services offerts au public pour les personnes handicapées et obtenir l’encart à ce sujet, nous vous invitons à consulter le site Web de l’Office des personnes handicapées du Québec dont l’adresse est affichée au bas de l’écran.
[Signature gouvernementale : Ensemble, on fait avancer le Québec.]
[OPHQ.GOUV.QC.CA.]
[Logo du Gouvernement du Québec.]
Source :
Pauline Couture, Directrice Générale
GAPHRSM
1400 Boulevard Edouard, suite 113
Longueuil, Qc J4T 3T2
Téléphone : (450) 923-1548
Télécopieur : (450) 923-2124
Courriel : [email protected]
Site web: http://www.gaphrsm.ca
13. Informer et sensibiliser la population à l’égard de la situation des personnes handicapées, 40 ans d’actions et de publications de l’Office des personnes handicapées
Tiré du cyberbulletin Express-O Volume 13 – numéro 3 – Spécial SQPH 2019
Nous soulignons dans cette édition le début des activités entourant la Semaine québécoise des personnes handicapées (Semaine). Savez-vous que cette semaine existe depuis 1996? En effet, sous l’initiative de l’Office, avec la contribution de divers partenaires, la première édition de la Semaine s’est tenue du 2 au 8 décembre 1996. Dès sa première année, son objectif était de sensibiliser la population québécoise à certains enjeux concernant la participation sociale des personnes handicapées.
Durant les premières éditions, les activités de sensibilisation se sont déroulées au cours de la première semaine de décembre. En réponse aux demandes reçues visant à reporter la Semaine à une autre période de l’année, elle se tient, depuis l’édition de 2000, du 1er au 7 juin de chaque année. Cet événement s’accompagne d’une large diffusion de divers moyens de promotion et de sensibilisation, dont des affiches, des feuillets, des publicités et plus récemment des vidéos diffusées sur le Web et sur les médias sociaux. Or, le travail de sensibilisation de l’Office avait débuté bien avant la première Semaine.
En effet, il faut remonter dès la création de l’Office pour comprendre l’ampleur du travail d’information et de sensibilisation réalisé au cours des quarante dernières années. Ce rôle d’information découlait d’un constat fait lors des consultations ayant mené à l’adoption de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées. Plusieurs observateurs et observatrices avaient noté à l’époque le manque de connaissance de la population sur la situation des personnes handicapées ainsi que les préjugés pouvant résulter d’une telle méconnaissance. Un mandat avait dès lors été donné à l’Office de sensibiliser le grand public aux divers aspects des conditions de vie des personnes handicapées. Un service de l’information fut créé à cette fin en 1979. Celui-ci avait entre autres en charge la production de la revue l’Intégration, dont le premier numéro fut publié en 1980, ainsi que l’organisation et la tenue des premières campagnes d’information et de sensibilisation. C’est dans le cadre de ce mandat que l’Office a produit et a diffusé son premier film, en 1980, intitulé « Handicapés sans handicap ».
L’Office fut aussi très actif lors de l’Année internationale des personnes handicapées de 1981, informant la population plus particulièrement sur les droits des personnes handicapées et sur l’importance de favoriser leur pleine participation à la société. L’Office a publié aussi durant cette période, des dépliants et des bulletins sur différents enjeux concernant les personnes handicapées, notamment dans le cadre de la Décennie des personnes handicapées, qui a eu lieu entre 1983 et 1992.
D’autres activités spécifiques d’information seront menées en lien avec la publication de la proposition de la politique d’ensemble À part…égale! en 1984. L’Office développa différents outils pour mieux la faire connaître et fut présent sur la scène publique et médiatique afin de mettre en lumière la situation des personnes handicapées et les orientations retenues pour améliorer leurs possibilités de participer à la société. C’est à cette période également qu’a été produite la vidéo À part…égale, primée dès sa sortie.
Le saviez-vous ?
En plus du prix reçu pour la vidéo À part…égale, l’Office a également reçu des distinctions pour deux autres de ses productions audiovisuelles. En effet, le film En passant par Mascouche, de 1982, a reçu le Premier Prix au Festival de l’Association pour le développement de l’audiovisuel et de la technologie en éducation. La Grande Sortie, film qui retraçait l’histoire du mouvement social ayant mené aux changements de la situation des personnes handicapées et qui visait à sensibiliser le grand public à la nécessité et aux moyens de l’intégration sociale, a reçu pour sa part deux distinctions : la médaille de bronze dans la catégorie Affaires sociales au 27e International film and T.V. Festival of New York ainsi que le premier prix dans la catégorie État du Festival de l’audio-visuel québécois. Ce film fut également présenté à l’American Film Festival de Los Angeles en juin 1985.
L’Office participera aussi aux efforts de sensibilisation et de communication de la Semaine nationale pour l’intégration des personnes handicapées. Celle-ci, chapeautée par le gouvernement fédéral, s’est tenue entre 1988 et 1995, soit avant l’avènement de la Semaine, créée spécifiquement pour le Québec par l’Office.
L’Office a poursuivi son travail de sensibilisation et d’information dans les années 2000, notamment pour expliquer les défis toujours existants pour les personnes handicapées et leur famille. Deux moments plus particuliers sont à souligner, soit celui en lien avec l’adoption de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale de 2004 et celui relatif aux travaux entourant l’élaboration et l’adoption de la politique gouvernementale À part entière en 2009.
Durant les dernières années, afin de rejoindre une plus grande partie de la population, l’Office a son site Web et a mis en ligne sa page Facebook ainsi que sa chaîne YouTube. Il a également décidé de développer des campagnes ciblées de sensibilisation, la première ayant été consacrée à la réussite éducative des élèves handicapés.
Les mentalités ont évolué depuis 1978. Beaucoup de préjugés sont tombés et il y a une ouverture plus grande à la participation sociale des personnes handicapées. Il reste encore des tabous, des idées préconçues qu’il faut renverser. C’est pourquoi l’Office poursuit son travail d’information et de sensibilisation auprès de la population afin de mieux faire connaître le potentiel des personnes handicapées et les conditions à mettre en place pour favoriser leur participation à la vie en société. Prochainement, il sensibilisera aussi les employeurs du Québec au potentiel des personnes handicapées à intégrer et à maintenir un emploi via une vaste campagne de sensibilisation et d’information. Et bien entendu, il maintiendra ses activités grand public dans le cadre des prochaines éditions de la Semaine, comme cette année!
14. Monique Lefebvre : Le Défi sportif AlterGo mérite une reconnaissance officielle
Diffusé par AlterGo le 28 mai 2019
Cette année marque la fin de mes 38 années comme directrice générale chez AlterGo. À la veille de quitter je tiens, à titre de fondatrice du Défi sportif AlterGo, à plaider de nouveau en faveur d’une reconnaissance du droit effectif de tous à la pratique sportive, comme je l’ai fait le 8 mai dernier, en recevant le prix Hommage Jacques-Beauchamp décerné par SPORTSQUÉBEC.
Je suis extrêmement fière de l’essor inespéré qu’a connu l’événement. À sa première édition en 1984, le Défi sportif des athlètes handicapés comptait quelques 720 participants. Aujourd’hui, le Défi sportif AlterGo constitue le plus grand événement multisport au Canada. Le 36e, qui avait lieu du 26 avril au 5 mai dernier, réunissait plus de 8 000 athlètes de tout type de déficiences provenant de 26 pays dans une quinzaine de sports.
Depuis ses débuts, ce rassemblement unique au monde met de l’avant les capacités des personnes ayant une limitation fonctionnelle et vise à changer les perceptions à leur endroit. Plus qu’un événement, le Défi sportif AlterGo est devenu un créateur d’accessibilité universelle qui, conjointement avec les partenaires, imagine sans cesse de nouvelles façons de faire pour aider des jeunes dits différents à trouver et prendre leur place dans le sport.
Cependant, je suis déçue de constater que le Québec est encore la seule province canadienne à offrir un tel événement sportif d’envergure où la relève côtoie l’élite. Avouons-le, le Défi sportif AlterGo est encore un secret trop bien gardé. Pourquoi? Peut-être parce que la différence fait encore peur, suscite la gêne, créé des malaises et requiert des efforts pour que la pratique sportive ne soit pas un parcours du combattant.
Au Québec, on reconnaît aux personnes en situation de handicap les mêmes droits que tous les citoyens. Pourtant, ces personnes ne peuvent exercer bon nombre de leurs droits, notamment, en sport, loisir et plein-air. Après 36 ans, le Défi sportif n’a pas encore de « reconnaissance officielle » du gouvernement du Québec, ni de la Ville de Montréal. Si on donnait à l’organisation un statut, un appui qui la sort de la précarité, l’équipe du Défi sportif AlterGo et le monde du sport feront encore plus et encore mieux. Reconnaître le citoyen en situation de handicap comme son égal; voilà l’objectif à atteindre!
Ainsi donc, alors que le temps est venu de me retirer, je tiens à remercier les membres d’AlterGo qui nous ont toujours apporté leur confiance et tous les partenaires, les bénévoles, les athlètes avec lesquels j’ai collaboré. Nous aurons sans nul doute la chance de nous recroiser lors des prochaines éditions. Je peux quitter la direction et les responsabilités qu’elle incombe, mais pas quitter la famille du Défi sportif AlterGo.
Je passe avec confiance le flambeau à Maxime Gagnon, un rassembleur, un homme innovateur qui a fait beaucoup pour AlterGo et pour le Défi sportif AlterGo et ce, depuis 24 ans. Il possède toute la détermination nécessaire pour faire progresser cette organisation, créatrice d’accessibilité universelle, en plus d’être appuyé par une équipe hors pair au conseil d’administration.
Au revoir!
Monique Lefebvre, C.S.M.
Fondatrice du défi sportif AlterGo et ancienne directrice générale d’AlterGo