Écho du RAAMM pour la période du 29 octobre au 4 novembre 2018
Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 29 octobre au 4 novembre 2018.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire
- 1. Suivi du dossier Guichet automatique de nouvelle génération du Mouvement Desjardins
- 2. Rappel/ Vendredi 2 novembre « On jase technologie » au RAAMM
- 3. Faites un don au RAAMM et courez la chance de gagner une paire de billets pour les Canadiens
- 4. Consultation publique 2018 en accessibilité universelle
- 5. Comment protéger piétons et cyclistes des poids lourds?
- 6. La Jaguar I-Pace devient sonore pour protéger les usagers de la route
- 7. EZ Guit… s’initier à la guitare, à son rythme
- 8. Les enceintes connectées, une aide précieuse pour les aveugles
- 9. Be My Eyes, l’app qui facilite la vie des aveugles et malvoyants
- 10. Pfizer s’associe à Handicap Zéro
- 11. Inde: Maintenant, sentez un tableau, écoutez un film et faites la fête en fauteuil
- 12. Berne-Suisse- Un scanner révolutionne l’observation de la rétine
1. Suivi du dossier Guichet automatique de nouvelle génération du Mouvement Desjardins
Montréal, le 24 octobre 2018
Bonjour à tous,
Par la présente, nous vous informons qu’il vous est maintenant possible d’effectuer un dépôt avec l’assistance vocale dans les nouveaux guichets automatiques de Desjardins.
En effet, le 11 octobre dernier, quelques personnes aveugles et malvoyantes ont effectué des tests d’accessibilité et le tout fonctionnait bien.
À noter, que maintenant il n’y a plus d’enveloppe pour effectuer votre dépôt. Vous n’avez qu’à introduire votre argent et vos chèques dans la fente prévue à cet effet.
De même, vous n’avez plus à inscrire le montant de votre dépôt, le calcul se fait automatiquement.
Par contre, on vous suggère fortement de déposer un seul chèque à la fois puisqu’il arrive que le guichet rejette un chèque et vous ne serez pas en mesure de savoir lequel.
De même, si vous déposez de l’argent, si le billet est trop froissé, il se peut que le guichet ne l’accepte pas.
En fin, sachez, qu’il n’est toujours pas possible d’effectuer un retrait ou un dépôt avec l’assistance vocale si vous ne possédez pas une carte de Desjardins.
On nous informe que ce problème devrait être réglé d’ici la fin décembre.
Pour plus d’information ou pour signaler un problème, communiquez avec Pascale Dussault au 514-277-4401 poste 109 ou par courriel à l’adresse [email protected]
2. Rappel/ Vendredi 2 novembre « On jase technologie » au RAAMM
Les technologies améliorent-elles notre vie? Pouvons-nous les utiliser facilement ? Dans une ambiance décontractée entre membres, le RAAMM vous invite à venir « jaser techno » chaque premier vendredi du mois.
Au programme de ce vendredi 2 novembre :
Première partie, discussion sur quelques applications de base : téléphone, messagerie, calendrier, logiciel de navigation, courriel, etc.
En deuxième partie, Madame Josée Boyer viendra nous faire une présentation sur les médias sociaux, notamment Facebook avec un IPhone.
Venez poser vos questions, échanger et partager vos trucs avec nous.
Pour ceux et celles qui désirent poursuivre la discussion en 5 à 7, il vous sera possible d’apporter votre lunch ou de vous commander un repas. Des boissons gazeuses, de la bière et du vin seront vendus sur place après 17h.
Vous êtes les bienvenus même si vous n’étiez pas des nôtres le mois dernier.
Animatrice : Pascale Dussault
Co-animateur : André Vincent
Coût : gratuit
Date : vendredi 2 novembre, de 14h à17h
Lieu : RAAMM ,5225 rue Berri, bureau 100, Montréal
Date limite d’inscription : mercredi 31 octobre
La participation de 5 personnes minimum est requise pour la tenue de cette activité
Pour vous inscrire communiquez avec Anna Gluhenicaia au 514-277-4401, poste 111, ou par courriel à
3. Faites un don au RAAMM et courez la chance de gagner une paire de billets pour les Canadiens
Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) vous invite à faire un don pour soutenir sa mission et ses actions et, pour vous remercier de votre soutien, vous offre la chance de gagner une paire de billets pour le match des Canadiens contre l’Avalanche du Colorado, le samedi 12 janvier 2019.
Sont admissibles au tirage, les donateurs ayant fait, entre le 1er janvier 2018 et le 1er décembre 2018, un ou plusieurs dons d’un montant cumulatif minimum de 100$.
Le tirage aura lieu le vendredi 14 décembre 2018.
Valeur du prix : 350$
Les billets sont une gracieuseté de Saint-Hubert Machine Shop que le RAAMM remercie pour sa générosité.
Pour faire un don :
- Par téléphone, par carte de crédit uniquement, en appelant au 514-277-4401, poste 111;
- En personne à nos bureaux (5225, rue Berri, bureau 101), par carte de débit ou de crédit, en argent ou par chèque libellé au nom du RAAMM;
- Par la poste, par chèque libellé au nom du RAAMM envoyé au 5225 rue Berri, bureau 101, Montréal (Québec) H2J 2S4
- En ligne, via la page du RAAMM sur le site Web Canadon au www.canadahelps.org/fr/organismesdebienfaisance/raamm;
Un reçu aux fins d’impôts vous sera envoyé suite à votre don.
Nous vous remercions chaleureusement de votre soutien!
L’équipe du RAAMM, en action pour vous!
À propos du RAAMM
En action depuis plus de 35 ans pour bâtir une société universellement accessible et inclusive où les personnes ayant une limitation visuelle pourront s’accomplir et s’engager activement au sein de la communauté, le RAAMM mène un travail de longue haleine. De plus, au fil des ans, différents services ont été mis sur pied pour répondre aux besoins de ses membres. Les activités de groupe, le Publiphone et le Service d’aide bénévole contribuent également à leur façon à la participation sociale des membres de l’organisme.
4. Consultation publique 2018 en accessibilité universelle
Pour un Montréal plus accessible
La Ville de Montréal reconnaît qu’au cours de sa vie, toute personne est susceptible de connaître des limitations temporaires ou permanentes aux plans moteur, visuel, auditif ou cognitif.
C’est alors que l’environnement peut présenter de nombreuses entraves aux gestes quotidiens, ainsi qu’à la participation sociale et citoyenne. Pour poursuivre ses efforts vers des environnements « sans obstacle », la Ville travaille actuellement à l’élaboration de la version préliminaire du Plan d’action 2019-2020 en accessibilité universelle et souhaite échanger avec la population sur les objectifs et les actions proposés dans ce document
Au début du mois, la Ville de Montréal a annoncé le lancement d’une consultation majeure auprès de la population pour rendre Montréal accessible à tous, du 15 octobre au 30 novembre.
Par la présente, nous vous confirmons que les pages realisonsmtl.ca/accessibilite et makingmtl.ca/accessibility sont désormais en ligne.
Toute l’information sur le processus de consultation, le calendrier des rencontres d’échanges, le plan d’action provisoire et le sondage web s’y trouve.
Pour rejoindre les citoyens de partout à Montréal, six séances de consultation accessibles seront offertes et auront lieu dans les arrondissements de Saint-Laurent, Saint-Léonard, Verdun, Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension et Ville-Marie, ainsi qu’à la Maison des sourds de Montréal.
De plus, vous pouvez compléter un sondage en ligne au sujet de la version préliminaire du Plan d’action 2019-2020 en accessibilité universelle aux liens internet suivants :
Pour le sondage français :
https://fr.surveymonkey.com/r/Accessibilite2
Pour le sondage anglais : https://fr.surveymonkey.com/r/accesibilit
Nous vous invitons à participer en grand nombre à cette consultation et à en faire part à tous.
Aidez-nous à rendre Montréal accessible à tous!
Source : https://www.realisonsmtl.ca/accessibilite?tool=survey_tool&tool_id=navettes#tool_tab
5. Comment protéger piétons et cyclistes des poids lourds?
Article de Pierre-André Normandin publié dans La Presse le 25 octobre 2018
Encourager les poids lourds à ralentir en tournant. Améliorer les passages piétonniers. Dangers du virage à droite au feu rouge. Doutes sur l’efficacité des barres latérales sous les camions. Les principales agences de transport au Canada ont évalué une trentaine de mesures de sécurité afin de protéger piétons et cyclistes face aux véhicules lourds pour en vérifier les limites.
Ralentir en tournant
Pour réduire les risques de collision lors des virages à droite, les conducteurs peuvent être formés à ralentir. C’est le virage que la STM a pris en invitant ses chauffeurs à réduire leur vitesse lorsqu’ils tournent.
«En réduisant la vitesse des autobus de 24 km/h à 13 km/h dans les virages, les piétons demeurent visibles quatre fois plus longtemps, ce qui procure au conducteur un temps de réaction adéquat», peut-on lire.
L’étude souligne toutefois que l’efficacité de la mesure n’a pas encore été démontrée par une étude. Il n’a pas encore été déterminé si les chauffeurs mettent leur formation en application.
Doutes sur les barres latérales
Le rapport exprime des réserves sur l’efficacité des barres latérales sous les camions pour réduire le nombre de morts chez les piétons et les cyclistes. «Il n’y a pas d’indication claire selon laquelle les protections latérales réduiraient le nombre de décès ou de blessures graves», peut-on lire.
En fait, les auteurs écrivent que ces protections pourraient même nuire aux efforts de sauvetage quand une victime se trouve coincée sous les roues d’un poids lourd. Ils notent de plus que des piétons continuent à glisser sous les roues d’autobus alors que ceux-ci sont équipés de telles barres.
L’étude ajoute également que cette mesure a un intérêt limité puisque les trois quarts des collisions mortelles de camions lourds avec des piétons et cyclistes surviennent à l’avant des véhicules. Les collisions latérales représenteraient seulement 22% des accidents mortels.
Il reste que certaines études en Europe évoquent une baisse de 6% des morts chez les piétons et de 13% chez les cyclistes. Le rapport canadien estime que le lien avec les protections latérales n’est pas clair, car d’autres facteurs ont pu jouer.
Interdire le virage à droite au feu rouge
L’étude s’est intéressée à l’interdiction du virage à droite au feu rouge (VDFR). «Une étude canadienne a révélé une augmentation importante du traumatisme chez les piétons et les cyclistes après l’introduction du VDFR à des carrefours à feux», peut-on lire. Dans quatre régions du pays où la mesure a été introduite, les autorités ont constaté une augmentation des collisions de 43% à 107%.
«Une analyse des rapports de police suggère que les conducteurs s’arrêtent à un feu rouge, regardent à gauche pour une ouverture dans la circulation et qu’ils ne réussissent pas à voir les piétons et les cyclistes qui arrivent sur leur droite alors qu’ils tournent», résume l’étude.
Aux Pays-Bas, de 30 à 40 cyclistes sont tués chaque année par un camion faisant un virage à droite.
Sécuriser les passages aux intersections
Plusieurs des mesures étudiées dans le rapport touchent la sécurité des intersections, où surviennent près de la moitié des morts de piétons. Les auteurs avancent que des améliorations à leur conception pourraient ainsi réduire le nombre de morts. Les auteurs se sont ainsi intéressés aux passages pour piétons en toutes directions durant lesquels la circulation automobile est immobilisée.
Aux États-Unis, une étude a noté une baisse du tiers des collisions avec piétons après l’introduction de cette mesure. Cet aménagement allonge toutefois les délais tant pour les véhicules que pour les piétons. Autre écueil, la mesure peut être mal comprise, car de nombreux piétons traversent lorsque le feu est au vert.
Accorder un délai aux piétons
Les délais accordés aux piétons pour traverser les intersections peuvent aussi être revus. Accorder un délai de trois à six secondes aux piétons pour s’engager améliore leur visibilité, ce qui évite un conflit sur le «cédez-le-passage». Les auteurs notent qu’une telle mesure peut être particulièrement utile lorsque la voie à traverser est large.
Cette mesure n’est pas infaillible, comme l’a souligné un accident survenu à Montréal. Le conducteur d’un camion était passé en toute sécurité à côté d’un groupe de piétons engagé, mais en avait heurté un autre qui courait pour traverser la même intersection.
Plus de temps, moins de distance
La durée des passages piétons peut aussi être allongée. Au Canada, la norme pour la durée des passages est de 1,2 m par seconde. Pour aider les piétons plus âgés, il peut être favorable de réduire la vitesse à 1 m par seconde. En Suède, la vitesse peut être ajustée à 0,67 m par seconde, souligne l’étude.
À l’inverse, les auteurs soulignent qu’il peut être souhaitable de réduire la largeur des rues et d’aménager des aires de protection au milieu de la chaussée. Pour y arriver, il est possible de construire des saillies de trottoir aux intersections. Les auteurs soulignent que ces aménagements rendent la conduite difficile pour les conducteurs de poids lourds, ce qui limite les livraisons.
Grosses préoccupations, faible risque
Les auteurs du rapport écrivent à plusieurs reprises que les préoccupations sur le danger posé par les poids lourds aux piétons et cyclistes sont plus grandes que le risque réel. Ils soulignent que les camions provoquent une faible proportion des accidents mortels.
En effet, les trois quarts des piétons morts sur les routes du Québec ont été percutés par des automobiles. Il reste que les camions lourds et autobus sont toutefois surreprésentés dans les accidents mortels, soit 17% et 5% des morts, souligne la Société d’assurance automobile du Québec.
Initiative pancanadienne
Devant les préoccupations sur le danger des véhicules lourds pour les piétons et les cyclistes, le Conseil des ministres responsables des transports a décidé en septembre 2016 d’examiner les différentes mesures de protection existantes. Cette vaste étude a été menée sous la direction de Transports Canada et le ministère des Transports de l’Alberta. Des responsables de plusieurs provinces, notamment le Québec, ont contribué aux travaux. Le rapport sommaire récemment rendu public ne formule pas de recommandation formelle, mais fait le point sur la recherche à chacun.
6. La Jaguar I-Pace devient sonore pour protéger les usagers de la route
Article de publié le 23 octobre 2018 par Business News
En l’absence de bruit de moteur, la Jaguar I-Pace électrique avait besoin d’avertir les non-voyants et autres personnes vulnérables de son approche à faible vitesse.
Jaguar a développé un système d’alerte sonore spécifique pour son premier véhicule électrique : l’Audible Vehicle Alert System (Avas) qui répond à toutes les réglementations internationales. Les ingénieurs de Jaguar ont développé un son qui peut être entendu jusqu’à 20km/h et qui dépasse les 56dB(A) exigés par la future loi européenne – la plus stricte du monde – pour tous les véhicules électriques à partir de juillet 2019.
Le son de la I-Pace a été notamment testé par les membres de ‘Guide Dogs for the Blind’, la première association caritative du R.U. pour les personnes atteintes de déficience visuelle. Ces tests marquent également le début d’une relation continue entre les deux organisations.
«L’absence du bruit habituel du moteur sur les véhicules électriques pose un problème aux piétons vulnérables tels que les personnes atteintes de cécité, particulièrement à faible vitesse en ville ou dans les parkings. Nous avons développé le système AVAS de la I-PACE pour garantir la sécurité de tous les usagers de la route. En tant que principale organisation caritative en aide aux personnes atteintes de déficience visuelle, nous sommes fiers d’être soutenus par ‘Guide Dogs’ pour nous assurer que nos tests soient effectués par les gens principalement concernés», a expliqué Iain Suffield, Jaguar NVH Technical Specialist (bruit, vibration et rugosit).
Les ingénieurs de Jaguar ont travaillé durant quatre ans à développer un son qui soit audible mais discret et qui ne s’entende pas dans l’habitacle. Les premiers essais, qui s’inspiraient du son d’un vaisseau spatial de science-fiction, ont dû être abandonnés parce que les piétons réagissaient à l’approche du véhicule en regardant le ciel plutôt que la route.
Les différents sons ont été testés dans plusieurs environnements, notamment en chambre anéchoïque, et dans des conditions urbaines avant d’opter pour la sonorité de la I-Pace. Le son, émis par un haut-parleur situé derrière la calandre, est audible dans toutes les directions.
La tonalité et le volume de l’alerte montent avec la vitesse de la voiture ; un son supplémentaire indique que le véhicule recule. Le système AVAS n’est pas nécessaire à plus grande vitesse car les bruits d’air et des pneumatiques sont suffisants pour prévenir les piétons qu’une voiture zéro-émission approche.
«Guide Dogs s’est battu pour rendre obligatoire la présence de générateurs de son sur les véhicules silencieux, y compris à l’arrêt à un passage pour piétons. Nous félicitons Jaguar d’être le premier constructeur à lancer un véhicule électrique respectant les futures normes avant leur mise en place et nous avons hâte de continuer à travailler avec la marque à l’avenir», a indiqué John Welsman, Policy Business Partner (déplacements et mobilité) de ‘Guide‘.
Jaguar a dévoilé cette année la I-Pace, son premier véhicule 100% électrique capable d’offrir des performances de sportive, l’intelligence artificielle de dernière génération et la polyvalence d’un SUV.
Dotée d’une batterie lithium-ion de 90kWh, de deux moteurs électriques conçus par Jaguar et d’une structure aluminium spécifique, la I-Pace couvre le 0-100 km/h en 4,8 secondes et offre une autonomie pouvant atteindre 470 km (WLTP).
D’après : https://youtu.be/13JwfssNI3I
7. EZ Guit… s’initier à la guitare, à son rythme
Article d’Ali Dostie publié sur le Courrier du Sud le 24 octobre 2018
ACCESSIBILITÉ. L’entreprise d’économie sociale à but non lucratif BrailleTAB Technologie tire profit de son expérience depuis le lancement, l’an dernier, d’une première bibliothèque de partitions de guitare en braille et lance EzGuit, un outil didactique en ligne pour s’initier à la guitare, à son rythme.
Disponible sur la plateforme web ezguit.com/ la formation de 10 cours en ligne s’adresse particulièrement aux apprentis guitaristes qui ont des difficultés d’apprentissage, une vision partielle ou une cécité, ou qui souhaitent simplement apprendre à un rythme mieux adapté.
C’est en offrant des ateliers afin de faire connaître les partitions en braille, entre autres auprès de l’Institut national canadien des aveugles et la Fondation des aveugles, que le musicien Jean-Pierre Lessard et son équipe en sont venus à un constat.
«On s’est aperçu que l’approche pédagogique plus décortiquée, où on prenait simplement plus de temps avec chaque élève, convient beaucoup plus à ceux qui ont, par exemple, des troubles de l’apprentissage. Ils apprennent mieux», explique-t-il.
De là est née l’idée de concevoir des cours sur vidéo où les exercices sont bien montrés, les mouvements décortiqués. Des partitions en braille et en caractère agrandis sont aussi disponibles.
Une approche qui se distingue de ce que l’on retrouve du côté des cours privés, et surtout de toutes les «pseudo-formations» que l’on peut retrouver sur YouTube, croit M. Lessard.
«On va se le dire, sur YouTube, il y a pas mal de <@Ri>junk<@$p>! lance-t-il. Il n’y a qu’un léger pourcentage de ce qu’on y retrouve qui est bon. Et il faut le trouver! Puis souvent, c’est très rapide.»
Malgré le rythme plus lent de EzGuit, l’élève apprend une chanson dès le premier cours. «C’est axé sur la pratique. Il faut que ce soit l’fun!», souligne Jean-Pierre Lessard.
Dans les écoles
Jean-Pierre Lessard espère qu’EZGuit suscitera l’intérêt tant des maisons de jeunes que des écoles ou du milieu parascolaire. Il compte d’ailleurs approcher quelques établissements scolaires de la région.
EZGuit pourrait notamment fournir à une institution un certain nombre d’accès à usage illimité pendant un an.
Quant à savoir si d’autres formations s’ajouteront sur le site, la demande commandera l’offre. BrailleTAB songe déjà à des formations en anglais.
Traverser l’océan
Depuis le lancement de la bibliothèque de partitions (tablatures) en braille – un concept unique au monde – l’an dernier, un long chemin a été parcouru.
Un Français non-voyant a même contacté l’entreprise d’économie sociale afin de savoir s’il était possible de se rendre dans les locaux de BrailleTAB pour suivre une semaine intensive de formation à la guitare.
«Il avait approché d’autres écoles en France et demandait si on pouvait lui apprendre la guitare. C’était toujours nébuleux. Alors il est venu jusqu’ici, avec son chien-guide, pour apprendre la guitare. Ça me dépasse!»
Jean-Pierre Lessard se réjouit également de constater à quel point le code inventé pour traduire les tablatures en braille est facile à intégrer pour les non-voyants. Les partitions téléchargées peuvent être lues sur un écran au moyen d’un afficheur braille ou imprimées sur papier braille.
«C’est même plus facile que ce que l’on pensait. Après 10 à 15 minutes, les gens comprennent le système.»
La bibliothèque BrailleTAB compte maintenant environ une soixantaine de chansons et exercices de base, disponibles gratuitement sur le web.
Source :
https://www.lecourrierdusud.ca/ez-guit-sinitier-a-la-guitare-a-son-rythme/
8. Les enceintes connectées, une aide précieuse pour les aveugles
Publié le 13 octobre 2018 par Emily Turrettini
Tout comme les téléphones mobiles et les SMS ont changé la vie des sourds et des malentendants, les enceintes intelligentes aux États-Unis et au Canada ont déjà facilité le quotidien des malvoyants et des aveugles, leur permettant d’avoir accès à toutes sortes d’informations et de services grâce aux commandes vocales.
Bien que ces enceintes commencent à apparaitre sur le marché français et suisse, ils ne sont pas encore aussi performants qu’en Amérique du Nord où ils ont trois ans d’avance. Surtout ils ne peuvent pas encore passer des coups de fil ou envoyer des mails parce que leurs fabricants n’ont pas encore conclu de partenariat avec les télécoms. Mais cela viendra.
Pour vous donner une idée, voici le témoignage d’un père de famille américain et aveugle qui décrit ses cinq usages préférés pour l’enceinte Google Home. Des fonctions que vous connaissez déjà, qui ce sont probablement même les vôtres, mais dont l’utilité a encore plus de sens pour un malvoyant.
1. Quand il ne sait plus où il a posé son téléphone, il peut demander à Google Home de le trouver. L’assistante virtuelle le fait sonner pour qu’il le repère.
2. Il peut faire jouer de la musique.
3. Il peut se renseigner sur les heures d’ouverture d’un magasin, demander à l’assistante d’appeler la pharmacie la plus proche ou une personne qui se trouve dans ses contacts – sans devoir composer le numéro lui-même.
4. Tous les matins après avoir dit «Hey Google Good morning!», l’assistante virtuelle lui donne la température, les prévisions météo pour la journée et les titres de l’actualité.
5. La fonction broadcast lui permet de transmettre un message comme “A table!” à ses enfants, qui ont chacun une enceinte mini dans leur chambre.
Il peut encore consulter sa boite mail et envoyer des messages, consulter son agenda, connaître l’horaire du bus ou l’état du trafic et poser n’importe quelle question. Il peut écouter un audiobook, gérer un thermostat ou un interrupteur.
Selon encore un autre témoignage dans le journal The Atlantic: «Les enceintes connectées font quelque chose d’encore plus fondamental : ils permettent aux aveugles et aux malvoyants de communiquer d’une manière contemporaine et de s’engager avec les technologies innovantes du moment.» Comme tout le monde.
Liens utiles:
Mes premiers échanges avec l’assistante virtuelle de Google Home
Sous le charme de l’assistante virtuelle de Google
9. Be My Eyes, l’app qui facilite la vie des aveugles et malvoyants
Article de publié par geekzone.fr le 18 octobre 2018
Disponible depuis 2015 sur iOS et 2017 sur Android, Be My Eyes est une app basée sur une idée aussi simple que puissante : exploiter les capacités de nos smartphones pour aider les personnes aveugles ou malvoyantes dans leur vie de tous les jours. Comment ? En les connectant facilement avec des volontaires voyants.
Commençons par expliquer pourquoi nous parlons de cette app en 2018 : si nous avons réussi à passer à côté pendant 3 ans, on se dit que vous aussi. Et vu l’impact qu’elle peut avoir dans la vie de certaines personnes, il était plus que temps d’en parler.
Be My Eyes part d’une idée toute simple : les malvoyants et aveugles se sont rapidement emparés de l’iPhone pour contourner leur handicap. Trois éléments clés font du produit Apple un outil incroyable pour eux. VoiceOver (qui lit les commandes à l’écran), FaceTime et Siri. Le combo Siri / FaceTime est particulièrement efficace puisqu’il permet d’appeler facilement quelqu’un en vidéo, pour lui demander par exemple de vous lire le montant de votre facture d’électricité, le temps de cuisson indiqué sur l’emballage de votre plat préparé, etc. Problème : vous devez avoir quelqu’un à appeler et cette personne peut ne pas répondre.
Trois ans de gestation
Les limitations de ce combo Siri / FaceTime, et le poids d’avoir à demander de l’aide à des amis en permanence, le danois Hans Jorgen Wiberg les connaît bien. Il a commencé à perdre la vue à 25 ans et un ami aveugle utilisait son iPhone de cette manière dès qu’Apple a sorti ces technologies. L’idée d’une application pour simplifier tout ça germe, mais c’est sa rencontre avec le jeune entrepreneur Christian Erfurt dans un évènement dédié aux startups qui fut l’étincelle qui donna vie au projet Be My Eyes.
Le principe de cette app est simplissime, sa mise en oeuvre beaucoup moins. Mettre en relation vidéo des voyants et non-voyants le plus simplement possible, rapidement, avec une sécurité maximale pour tout le monde, est loin d’être aussi évident que certains pourraient le croire. Mais pour une fois, on utilise ces bijoux de technologie que sont les smartphones pour autre chose que filmer son chat ou prendre un selfie de plus à la gloire de son ego.
Après un démarrage impressionnant (10 000 volontaires et 1 100 demandeurs d’aide inscrits en 24h, et une attente d’environ une à deux minutes pour avoir de l’aide), BME affichait déjà en 2017 plus de 600 000 volontaires pour aider 45 000 personnes, souvent en moins de 20 secondes. À l’heure où j’écris ces lignes, plus de 1,6 million d’utilisateurs volontaires sont inscrits sur l’app, pour moins de 100 000 aveugles / malvoyants. Le ratio est tel que certains volontaires ne seront peut-être jamais sollicités, ou plusieurs semaines après leur inscription. Ce n’est évidemment pas une raison pour ne pas participer ! Mais le but de cette news est surtout de faire passer le mot aux personnes qui pourraient avoir besoin de cette app.
Un portage Android important pour la démocratisation de l’app
Comme le rappelle Hans Jorgen Wiberg, 90% des personnes aveugles ou malvoyantes sont dans les pays en voie de développement, où l’iPhone est beaucoup moins présent. Cette version Android était donc cruciale mais nécessitait un développement à part, et leurs ressources sont limitées. La société s’est lancée avec une aide de 300 000 euros de la Velux Fondation (un fond danois), et tout est gratuit pour les utilisateurs et volontaires. Il a donc fallu trouver un moyen de pérenniser la société, et cela passera par une offre aux professionnels.
Une option va en effet être rajoutée pour mettre en contact les utilisateurs avec des sociétés commerciales, qui paieront pour être listées sur l’app, avec un service adapté.
Be My Eyes n’est pas la seule application du marché pour aider aveugles et malvoyants (on peut aussi citer BeSpecular par exemple), mais elle est certainement la plus efficace et la plus gratifiante pour les volontaires. Précisons que BME enregistre les interactions pour éviter les abus (aucun n’a été détecté depuis 2015), mais aussi pour connaître les usages et améliorer l’app. Le cas préféré du fondateur ? Cette jeune femme aveugle qui a utilisé l’app pour connaître le résultat de son test de grossesse sans avoir à le dévoiler à des amis. Comme quoi, à une époque où les smartphones sont accusés de tous les maux par certains, il est bon de se rappeler que la technologie bien utilisée, c’est un peu magique.
Liens :
Source : https://www.geekzone.fr/2018/10/18/be-my-eyes-app-qui-facilite-la-vie-des-aveugles-et-malvoyants/
10. Pfizer s’associe à Handicap Zéro
Publié le 4 octobre 2018 sur Silvereco.fr
Selon un sondage Pfizer / AplusA de juillet 2018, 62 % des personnes âgées de plus de 55 ans ont peur de vieillir. Leur plus grosse inquiétude : la dégénérescence des facultés cognitives. Cette étude, disponible en téléchargement ici, révèle également que pour vieillir en bonne santé, 66 % des personnes interrogées comptent sur leur médecin.
Pour faire face à cette exigence du bien-vieillir, quelles sont les adaptations nécessaires pour notre société, le système de santé, les professionnels de santé ? Comment proposer une prise en charge adéquate et mieux adaptée ? Pfizer s’est penché sur ces questions en lançant plusieurs initiatives en faveur du bien-vieillir.
Handicap Zero : le droit à l’information des personnes aveugles et malvoyantes
Plus de 60 % des patients âgés de plus de 60 ans sont déficients visuels. La cataracte, qui apparait le plus souvent après 60 ans, est impliquée dans un quart des causes de malvoyance. Pfizer a souhaité s’associer à Handicap Zéro, association qui oeuvre depuis plus de 30 ans pour l’autonomie et pour le droit à l’information des personnes aveugles et malvoyantes en France afin que les personnes qui rencontrent ces difficultés aient accès aux mêmes informations que les personnes voyantes.
Au travers de ce partenariat, Pfizer s’engage à mettre à disposition une partie des notices de ses médicaments sur le site de l’association Handicap Zéro. L’objectif étant de continuer à accompagner les patients âgés, de contribuer à diminuer les mésusages médicamenteux mais aussi d’améliorer leur confort visuel des patients.
11. Inde: Maintenant, sentez un tableau, écoutez un film et faites la fête en fauteuil
Publié le 8 octobre 2018 par teles-relay.com
La galerie Anubhav du Musée national porte à l’entrée un panneau inhabituel: «Veuillez toucher à tous les objets exposés». Au lieu de les enfermer derrière des vitrines, des artefacts historiques y sont exposés, avec des pancartes en braille.
Les 22 pièces de cette galerie tactile sont des répliques – allant de la célèbre statue de la fille dansante Harappa aux boucliers métalliques de Bikaner et même deux miniatures avec estampage. Les visiteurs malvoyants sont invités à toucher les œuvres pendant qu’un guide audio spécial les décrit de manière évocatrice.
Rige Shiba, conservatrice adjointe du musée, explique que des aides tactiles, des séances de narration et des visites sont également organisées dans d’autres expositions et galeries du musée.
Le cinéma à portée de main
Il n’ya pas que les musées, même le monde du cinéma s’ouvre aux personnes handicapées. En juillet, Ranbir Kapoor-starrer Sanju est devenu le premier film indien dans les salles à être accessible aux aveugles grâce à une nouvelle application de description audio appelée XL Cinema, téléchargée 35 000 fois jusqu’à présent. «Les audio-descriptions expliquent tout ce qui ne peut pas être compris simplement en entendant les dialogues ou le son», a déclaré le fondateur, Kunaal Raj.
L’application a collaboré avec l’ONG basée à Delhi, Saksham, qui a travaillé sur la piste de description audio de Sanju, Sholay et sur quelque 26 films, dont beaucoup avec des sous-titres pour malentendants. La fondatrice, Rummi K Seth, a déclaré: «L’éducation est importante, mais le divertissement aussi. Les malvoyants ont besoin d’une avenue.
Ressentez l’art
La Delhi Art Gallery (DAG), qui est présente à Mumbai et dans la capitale, organise des visites guidées qui invoquent les sens de l’odorat et du son, en plus de se toucher à l’aide de techniques telles que l’impression 3D. On a demandé aux visiteurs de sentir de vraies fleurs de mogra pour évoquer un tableau de Laxman Pai représentant une femme portant un collier de mogra ou d’écouter les percussions jouées par les musiciens de Santhal pour un tableau de Jamini Roy représentant des danseurs de Santhal.
L’architecte du patrimoine, Siddhant Shah, qui dirige l’initiative DAG, appelle Abhas, affirme que, si les représentations tactiles de sculptures sont plus faciles, il peut être particulièrement difficile de recréer des peintures. «Nous voulons montrer ce qu’il y a dans la peinture. Ainsi, pour les œuvres abstraites, nous nous concentrons sur différentes textures.» En 2015, Shah a commencé sa consultation, Access for All, avec sa mère, Anisha, qui présente une déficience visuelle partielle. Il a travaillé avec des musées, des monuments, des galeries d’art et des festivals culturels. Il dit que l’accessibilité devrait être considérée à la fois physique et intellectuelle. « Beaucoup nous disent: » notre musée est accessible parce que nous avons une rampe « , dit-il. «Nous voulons contester l’idée selon laquelle l’accessibilité ne concerne que la construction de rampes. Nous commençons donc souvent par des exercices de simulation dans lesquels nous plaçons un conservateur dans un fauteuil roulant ou avec un bandeau sur les yeux et lui demandons de tester l’accès de son musée.» Modèles 3D L’agence de voyage Delhibased Planet Abled utilise également plusieurs bâtiments pour donner aux visiteurs malvoyants une idée des monuments qu’ils visitent.
Se socialiser
Pour ce qui est d’aller en boîte de nuit, c’est une tâche ardue pour toute personne handicapée. Les problèmes vont du lieu trop sombre à l’absence de toilettes accessibles. Mais Inclov, une plateforme de rapprochement pour les personnes handicapées, a fait des rencontres nocturnes une activité courante. «L’accessibilité ne doit pas uniquement être vue du point de vue des services sociaux», déclare le cofondateur Shankar Srinivasan, qui a organisé le premier parti accessible au Kitty Su de Delhi. «Lorsque vous rendez un lieu accessible, vous l’ouvrez à un nouvel ensemble de personnes. Cela a également un sens économique.
Shagun Pathak, une analyste de Ghaziabad ayant une déficience orthopédique, admet qu’elle craignait pour sa première visite à Kitty Su. «Je n’étais jamais allé dans une discothèque auparavant», dit Pathak. «Mais j’ai vu que même le DJ était sur un fauteuil roulant. Nous avons dansé et nous nous sommes tellement amusés que nous avons fini par partir à 1 heure du matin. »L’équipe Inclov veille à ce que les sites soient accessibles, le personnel sensibilisé à l’avance et à la présence d’interprètes de la langue de signalisation lors de la rencontre.
Atteint de polio pendant son enfance, Manish Raj, basé à Gurugram, est un habitué des meetings de Inclov. «Un peu plus tôt, je me rendais dans un centre commercial ou dans un film, mais avec mon aide», dit-il. « Maintenant, j’ai un groupe d’amis que je rencontre dans des hôtels, des restaurants ou des clubs. »
Les rencontres bimensuelles ont eu lieu dans 14 villes jusqu’à présent, mais Srinivasan affirme que leur objectif est d’en atteindre beaucoup plus. « Même deux fois par mois, cela ne semble pas suffisant », dit-il.
Cet article est apparu en premier (en Anglais) sur THE TIMES OF INDIA
12. Berne-Suisse- Un scanner révolutionne l’observation de la rétine
Publié le 9 octobre 2018 par Le Matin
Un microscope laser compact développé par la Haute école spécialisée bernoise (BFH) permet pour la première fois une surveillance continue de la rétine, même au domicile du patient. Il ouvre de nouvelles perspectives pour le traitement de maladies des yeux largement répandues, qui peuvent conduire à la cécité si elles ne sont pas soignées.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge et d’autres maladies avec rétention d’eau dans la rétine centrale font partie des affections oculaires les plus fréquentes. Les personnes âgées sont particulièrement touchées.
Le dépistage précoce des modifications pathologiques de la rétine, garanti par de fréquents examens – parfois mensuels – dans des institutions médicalisées spécialisées, est déterminant pour le succès d’un traitement. Les contrôles sont une charge pour les patients; ils impliquent en outre des frais et des pertes de temps considérables. Un groupe de recherche de la BFH a cherché une alternative et développé en collaboration avec l’entreprise bernoise Mimo AG un microscope laser compact et auto-mesurant. Il permet une surveillance continue de la rétine centrale du patient à la maison ou n’importe où.
Ce tomographe en cohérence optique portable a la taille d’une machine à café. Il est utilisable de manière intuitive même par les patients âgés. Après avoir placé la tête sur un support ergonomique, l’appareil effectue en peu de temps et de manière automatique un balayage de la rétine.
Analyse fiable
Les images 3D fournies contiennent moins d’informations que celles des dispositifs cliniques, mais suffisamment pour obtenir des données fiables, comme l’a montré une étude menée sur 31 patients. L’analyse entièrement automatique de nombreux scans permet des diagnostics meilleurs que les contrôles effectués à intervalles plus grands, écrit la BFH mardi dans un communiqué.
En outre, l’appareil est capable de transmettre automatiquement les résultats de l’analyse à n’importe quel appareil final. Médecin et patient sont ainsi immédiatement avertis de tout résultat suspect. La validation clinique de ce dispositif est en cours.
Outre la BFH, les cliniques ophtalmologiques des universités de Bâle et Zurich, ainsi que le Royal Moorfields Eye Hospital de Londres ont participé au développement de ce système de surveillance. Ces travaux ont fait l’objet d’une publication dans la revue Translational Vision Science & Technology. (ats/nxp)
Source : https://www.lematin.ch/sante/sciences/scanner-revolution-observation-retine/story/12689624