Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

Écho du RAAMM pour la période du 26 février au 4 mars

26 février 2018

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 26 février au 4 mars 2018.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Le RAAMM et le RAAAQ vous invitent à une consultation sur les services de réadaptation

Date : vendredi 9 mars 2018 de 9 h 30 à 12 h 00

Centre communautaire Berthe-Rhéaume

5225, rue Berri, salle 100

Animateurs : Martine Grenier, Antoine Perreault

Activité gratuite

 

Dans le cadre d’une consultation du Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ), le RAAMM invite ses membres à une rencontre d’échange sur les situations que vous avez vécues dans votre centre de réadaptation.

Au cours des dernières années, le RAAQ a constaté dans l’ensemble de ses régions administratives que la situation des services de réadaptation semble se détériorer et aimerait avoir une idée globale de la situation.

 

Veuillez vous inscrire auprès d’Anna au 514-277-4401 poste 111 ou par courriel [email protected]

 

Date limite d’inscription : mardi 6 mars

2. Des non-voyants inquiets des virages à droite aux feux rouges

La levée de l’interdit de virage à droite aux feux rouges à certaines intersections du territoire de la Ville de Châteauguay suscite de l’inquiétude, notamment chez des personnes non-voyantes.  L’administration Routhier, qui a pris la décision de retirer des panneaux en place, a toutefois promis une campagne de sensibilisation publique.

Huguette Roussel, une citoyenne non-voyante de Châteauguay, a fait part de ses inquiétudes, lors de la séance du conseil du 19 février, concernant ces changements. «Je considère que la sécurité est amoindrie en ce qui nous concerne. On devrait au moins avoir une campagne de sensibilisation en échange» a-t-elle demandé aux élus.

«On va en avoir», lui a répondu le maire Pierre-Paul Routhier, qui a confirmé la volonté de la Ville de travailler en ce sens. «C’est d’ailleurs ce que nous faisons ce soir en invitant un policier», a-t-il ajouté. La séance s’est en effet amorcée avec une récapitulation du Code de la sécurité routière par le sergent Marc Lefebvre de la police de Châteauguay concernant le virage à droite (voir l’encadré pour les détails).

Il y a une éducation à faire, c’est certain -Marc Lefebvre, sergent.

Le maire a ajouté qu’il demanderait aux policiers d’être plus actifs «par rapport à ça» dans les prochaines semaines. «C’est sûr qu’il y aura des constats d’infractions qui seront émis», a-t-il indiqué.

Maturité des automobilistes 

Rétorquant à certaines critiques émises par des citoyens qui stipulaient que les automobilistes ne respectaient pas les piétons, le maire a dit croire en la «maturité» des Châteauguois. «N’importe où ailleurs, au Canada et aux États-Unis, les gens ont cette maturité-là. Alors pourquoi ça ne serait pas possible ici? C’est sûr que si on continue à s’infantiliser en se donnant nous-même des contraintes, on va rester des petits enfants!» a-t-il exprimé.

Encadré

Les trois choses à faire avant de tourner à droite sur un feu rouge

  1. Immobiliser complètement son véhicule
  2. Valider : vérifier s’il y a un panneau qui restreint totalement ou partiellement la possibilité de tourner à droite sur le feu rouge (par exemple entre 7h et 17h)
  3. Céder le passage : aux autres véhicules, aux piétons et aux cyclistes, ou pour tout autres dangers potentiels.

Amendes prévues

  • Pour un manquement à l’un des trois points du code cités plus haut, l’amende prévue pour un automobiliste est de 170$ en plus de trois points d’inaptitude.
  • Les cyclistes sont soumis aux mêmes règles. En cas d’infraction, ils sont passibles d’une amende de 48$ en plus de trois points d’inaptitude.

Contravention pour les «petits pressés»

  • Les automobilistes qui montrent des signes d’impatience, par exemple en klaxonnant pour forcer l’automobile qui les précède à tourner à droite sur un feu rouge, sont également passibles d’une amende de 170$. « La loi ne nous oblige pas à tourner même si on a la possibilité de le faire. C’est à la discrétion de l’automobiliste, précise le sergent Marc Lefebvre de la police de Châteauguay. Donc si quelqu’un derrière nous s’impatiente, il est passible d’une amende» ajoute-t-il. (Source : Police de Châteauguay)

Article de Patricia Blackburn publié le 2 février 2018

Source : http://www.cybersoleil.com/non-voyants-inquiets-virages-a-droite-aux-feux-rouges/

3. Des élèves sensibilisés à la déficience visuelle

SENSIBILISATION. Dans le cadre de la Semaine québécoise de la canne blanche, qui se déroulait du 4 au 10 février, l’Association des personnes handicapées visuelles de Lanaudière (APHVL) et la Corporation des Enfants de ma rue ont effectué des ateliers de sensibilisation ludiques et pédagogiques dans trois écoles primaires de la région.

«Ce que je retiens, c’est que même si nous sommes non-voyants ou malvoyants, nous pouvons vivre de bons moments, faire du sport et même de la musique», a commenté un étudiant de l’école primaire Sainte-Thérèse à la suite de cette activité de sensibilisation sur la déficience visuelle.

Dans Lanaudière, ce sont plus de 16 000 personnes qui composent avec cette réalité et les difficultés qui s’y rattachent. L’une d’entre elles, Carole Grenier, était présente dans la classe d’Isabelle Fortier pour témoigner de son quotidien. « J’ai commencé à perdre la vision graduellement il y a une trentaine d’années en raison du diabète et j’ai complètement perdu ma vision du côté gauche il y a vingt ans. La vie est belle malgré tout, mais parfois nous avons besoin que d’autres nous prêtent leurs yeux! »

Par une pièce de théâtre mettant en vedette la marionnette Rénaldo, qui est non-voyant depuis sa naissance, Carole Cossette et Manon Landry des Enfants de ma rue ont abordé la différence d’une nouvelle façon. Elles ont démontré comment Rénaldo avait appris à se débrouiller en utilisant ses autres sens.

Les élèves ont d’ailleurs pris part à une activité où ils devaient deviner certains objets en ayant les yeux bandés. Ils ont pu mettre à profit leur sens du toucher et l’ouïe, mais également mettre à l’épreuve leur communication puisqu’ils devaient passer l’objet à leur camarade qui avait aussi un masque sur les yeux.

« C’est important de bien écouter quand nous avons une déficience visuelle. Juste pour traverser la rue, je dois être très attentive au bruit des voitures», a ajouté Mme Grenier. Cette dernière a mentionné que le centre de réhabilitation Le Bouclier l’aidait beaucoup et qu’il lui fournit tout ce dont elle peut avoir besoin pour faciliter sa vie.

Même si les avancées technologiques et réglementaires ont contribué ces dernières années à améliorer la qualité de vie des personnes en situation de handicap visuel, d’importantes barrières existent toujours, freinant leur atteinte de l’égalité.

C’est pourquoi l’APHVL milite en faveur d’aménagements favorisant l’accès pour tous aux lieux publics et à l’information des villes et villages. « Chaque année nous faisons des activités pour sensibiliser la population à la réalité des personnes vivant avec une perte de vision», a expliqué la coordonnatrice de l’Association, Mélanie Boisvert.

Ces ateliers visent aussi à expliquer diverses causes de la perte de vision et à donner des petits trucs afin d’aider les gens qui en sont atteints. Par exemple, les intervenants ont mentionné aux élèves qu’il était important de se présenter et de donner beaucoup d’informations verbales lorsqu’ils veulent aider une personne avec une déficience visuelle

Finalement, les élèves ont pu voir des textes en braille et ont reçu un cahier d’activités mettant en vedette Rénaldo.

Article de Mélissa Blouin publié le 15 février 2018

Source : http://www.laction.com/communaute/2018/2/15/des-eleves-sensibilises-a-la-deficience-visuelle.html

4. Des ascenseurs réclamés plus rapidement dans le métro

La Commission des finances de Montréal demande que toutes les stations de métro soient munies d’ascenseurs d’ici 2028, soit 10 ans avant la fin de l’échéancier de la STM.

«Ils ne peuvent pas prendre autant de temps au 21e siècle», a critiqué le porte-parole de l’opposition en matière de finances Alan DeSousa, qui n’accepte pas l’année 2038 proposée par la STM.

Même son de cloche pour le président de la commission des finances, Richard Deschamps, qui refuse que les personnes à mobilité réduite, mais aussi les personnes âgées et les parents avec des poussettes, patientent encore 20 ans pour un service selon lui essentiel.

Pour atteindre cet objectif, il faudrait selon la commission augmenter les investissements, ce qui permettrait aussi de respecter la promesse de Projet Montréal de rendre toutes les stations accessibles d’ici 2030.

La STM se défend

La STM a déjà une bonne cadence, a soutenu le président du conseil d’administration Philippe Schnobb, lors de la présentation du PTI de la société de transport la semaine dernière.

«On a déjà beaucoup accéléré, il ne faut pas perdre cela de vue. On a fait 10 stations en 50 ans et on va en ajouter 30 en 5-6 ans. Du côté de l’accélération, c’est clair qu’on a fait nos devoirs. S’il y a lieu d’accélérer davantage, on va voir ce qu’il est possible de faire», a-t-il indiqué.

Montréal compte 12 stations universellement accessibles, en plus de la station Bonaventure où des travaux du Réseau de transport métropolitain doivent être complétés.

Des ascenseurs seront aussi en service à la station Honoré-Beaugrand au printemps et à celle Du Collège cet été. Cette année, cinq autres chantiers seront lancés, soit aux stations Jean-Drapeau, Jean-Talon, Berri-UQAM, Viau et Mont-Royal, en plus des travaux à la station Vendôme qui sont déjà amorcés.

Les élus de la commission des finances ont émis lundi un total de 32 recommandations dans le cadre de l’étude du plan triennal d’immobilisations (PTI) présenté par l’administration de Valérie Plante.

Ils exigent entre autres de revoir les coûts du futur centre de gestion animalière, dont le financement est maintenant évalué à 42 millions $.

Article de Sarah Daoust-Braun publié le 12 février 2018

Source : http://www.journaldemontreal.com/2018/02/12/des-ascenseurs-reclames-plus-rapidement-dans-le-metro

5. Les futurs logements et condos devront être accessibles aux handicapés

Vieillissement de la population oblige, le gouvernement du Québec imposera de nouvelles normes de construction aux entrepreneurs. Les futures habitations comprenant plusieurs logements et condos devront être dépourvues d’obstacles pour les personnes à mobilité réduite.

Le Code de construction de la Régie du bâtiment du Québec sera prochainement modifié. Il obligera d’ici un an les constructeurs à rendre « minimalement accessibles » les futurs immeubles de plus de deux étages et comptant plus de huit unités. Environ 34 000 nouveaux logements ou condos prévus d’ici cinq ans devront se conformer à la nouvelle réglementation.

« Au Québec, on est le seul endroit où 100 % de ces nouvelles constructions seront accessibles, comparativement à ailleurs au Canada, où c’est entre 5, 10 ou 15 % », a indiqué en conférence de presse la ministre responsable de la Protection des consommateurs et de l’Habitation, Lise Thériault.

Deux options de construction

Les constructeurs pourront faire le choix entre deux normes.

La première sera de rendre le logement ou le condo « minimalement accessible », c’est-à-dire de rendre le « parcours sans obstacle » pour un fauteuil roulant depuis la porte d’entrée de l’habitation jusqu’à l’intérieur des pièces, de la salle de toilette, à la salle de séjour et à la salle à manger. La salle de toilette devra en plus posséder un lavabo d’une hauteur accessible et un fond de clouage, soit des pièces de bois dissimulées permettant de fixer d’autres pièces telles que des barres d’appui.

Le coût additionnel de cette norme pour un logement serait de 250 $, mais permettrait de répondre à un besoin en cas de problèmes de mobilité.

Lorsqu’on achète notre condo, on va le regarder sur une perspective à plus long terme. […] Je pense que ça va constituer une force de vente. Lise Thériault, ministre responsable de la Protection des consommateurs et de l’Habitation

En vertu de la seconde norme, un entrepreneur pourra rendre les unités d’habitation « adaptables ». Le parcours sans obstacle devra alors s’étendre à la cuisine, à au moins une chambre et à un balcon. Les installations de plomberie devront aussi pouvoir être ajustables. Il en coûterait 550 $ de plus qu’actuellement pour un tel logement.

« Les constructeurs ont de plus en plus de demandes en ce sens avec les baby-boomers », selon le président de la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec, Éric Côté. Il estime que ses membres accueilleront favorablement ces modifications au Code de construction.

« Commencer quelque part »

La mesure vise seulement les immeubles de plus de huit unités, donc rien pour les plus petites habitations ou les maisons. « Il faut commencer quelque part », rétorque la ministre Lise Thériault. Les coûts deviendraient aussi beaucoup plus importants pour adapter toute une maison.

L’Office des personnes handicapées du Québec semblait d’ailleurs satisfait de ces nouvelles normes. Sa directrice générale, Anne Hébert, a souligné les nombreuses revendications sur le manque de logements accessibles dans la province.

Ces nouvelles normes permettent non seulement « d’accéder aux bâtiments », mais aussi « de pouvoir circuler à l’intérieur et vivre à l’intérieur », a résumé Mme Hébert.

Un texte de Mathieu Dion, correspondant parlementaire à Québec publié le 20 février 2018

Source :

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1084956/code-construction-normes-accessibilite-handicapes-logements-condos

6. Accidents: vaste offensive pour une véritable mise en oeuvre de la stratégie « Vision Zéro »

Pour réduire drastiquement le nombre de décès et de blessés graves sur la route.

Une large coalition de groupes et d’individus lance un «appel à l’action» aux élus du Grand Montréal. Ils réclament une mise en oeuvre rapide de la stratégie «Vision Zéro», qui vise à réduire drastiquement le nombre de décès et de blessés graves sur la route.

Les signataires de la déclaration commune souhaitent notamment que les élus s’engagent à «abaisser progressivement les vitesses pratiquées et de limiter le temps d’exposition des usagers vulnérables à la circulation motorisée». Un objectif réalisable grâce à des aménagements physiques qui protègent davantage les piétons et les cyclistes.

«Encore trop d’usagers perdent la vie sur les routes du Québec et une stratégie efficace qui vise à diminuer le nombre de morts et blessés graves ne peut se mener en silo», affirme Marie-Soleil Cloutier, professeure et directrice du Laboratoire piéton et espace urbain (LAPS), un des groupes à l’origine de la déclaration.

Du béton, pas des paroles

La Ville de Montréal a adopté, en principe, la stratégie Vision Zéro. Un rapport à cet effet a produit 30 recommandations, dont certaines ont été adoptées par la Ville en septembre. L’ancienne administration de Denis Coderre a toutefois omis une des plus importantes recommandations, soit celle d’identifier systématiquement des aménagements physiques susceptibles de sécuriser les zones à susceptible de conflits entre les automobilistes, les cyclistes et les piétons.

Depuis l’élection de Valérie Plante et de son parti, les élus de Projet Montréal réitèrent constamment qu’il faut cesser l’habitude de refaire une rue sans en revoir l’aménagement.

«Il faut changer la façon de construire nos rues. Au lieu de mettre l’accent sur le comportement des usagers, il faut faire en sorte que l’environnement lui-même réduise les risques pour les usagers», affirme Christian Savard, directeur général de l’organisme Vivre en ville.

«Il faut ralentir les véhicules et réduire la quantité de véhicules sur les routes. Et il faut des aménagements en faveur des piétons», ajoute Sophie Lanctôt, porte-parole de la Société Logique, un organisme axé sur les aménagements qui favorisent l’accessibilité universelle.

En plus de Vivre en ville, du LAPS et de la Société logique, l’appel à l’action est une initiative de Piétons Québec, du Centre d’écologie urbaine de Montréal et de l’Institut national de la recherche scientifique.

Cédez le passage pour cyclistes

La sortie des soixante organismes et individus survient au lendemain du dépôt du mémoire de la Ville de Montréal, dans le cadre de la refonte du Code de la sécurité routière. La métropole réclame notamment que les cyclistes puissent considérer les panneaux d’arrêt comme des «cédez-le-passage», une pratique surnommée «l’arrêt Idaho».

Cette proposition de l’administration Plante divise les différents signataires contactés par le HuffPost Québec.

«Différentes études ont démontré que l’arrêt Idaho n’est pas dangereux. C’est même plus sécuritaire parce que, s’il faut s’immobiliser à chaque arrêt et mettre un pied à terre, un cycliste est toujours en mode reprise de momentum. Il est plus vulnérable», affirme M. Savard.

Mais la pratique soulève de l’inquiétude au sein de Société Logique.

«Si tout le monde s’inquiétait du plus vulnérable, ce serait correct. Mais ce n’est pas toujours ça qui se passe. Une personne âgée ne va pas nécessairement être sure que le cycliste va s’arrêter», souligne Mme Lanctôt.

La proposition de fermer la voie Camillien-Houde aux automobilistes de transit semble toutefois jouir d’une certaine unanimité. Les différents organismes notent que ce genre de mesure est susceptible de réduire le nombre de kilomètres parcourus en voiture.

«Quand on prend une décision comme celle-là, on a tendance à surestimer le nombre de voitures qui vont se trouver sur d’autres routes. On oublie que l’offre routière attire le trafic. Quand on réduit l’offre, les gens modifient leurs habitudes de déplacements», affirme M. Savard.

Véronique Fournier, directrice du Centre d’écologie urbaine, estime que les voitures n’ont pas leur place sur le mont Royal.

«Est-ce qu’on enverrait 10 000 voitures sur les Plaines d’Abraham?», lance-t-elle.

Les plaines d’Abraham sont traversées par plusieurs rues, mais leur utilisation comme voie de transit n’est pas optimale à cause des sens uniques.

Article d’Olivier Robichaud publié le 15 février 2018

Source : http://quebec.huffingtonpost.ca/2018/02/15/accidents-vaste-offensive-pour-une-veritable-mise-en-oeuvre-de-la-strategie-vision-zero_a_23362917/

7. AMI lance deux applications pleinement accessibles destinées aux personnes aveugles ou malvoyantes

TORONTO, le 15 févr. 2018 /CNW/ – Accessibilité Média Inc. (AMI) a annoncé aujourd’hui le lancement de deux nouvelles applications accessibles conçues spécifiquement pour les personnes vivant avec une incapacité visuelle.

Les applications d’AMI, offertes pour iOS et tvOS, ont été développées localement par l’entreprise torontoise The Working Group (TWG). Ce projet a nécessité environ six mois de travail et impliqué des semaines de recherches et d’essais avec des membres du public cible d’AMI afin que les applications satisfassent à toutes les exigences requises en matière d’accessibilité.

« L’accessibilité est au cœur de tout ce nous faisons ici, chez AMI, explique Peter Burke, vice-président marketing et communications. Nous savions que l’accessibilité devait être prise en compte dès le départ et l’équipe de TWG s’était engagée à ce que les applications soient testées en profondeur auprès de notre public cible. »

En ce qui a trait à l’accessibilité, ces applications offrent le sous-titrage codé pour tout le contenu, des améliorations d’accessibilité telles que le texte en gras, un affichage à contraste élevé, des tutoriels pratiques qui expliquent toutes les fonctionnalités des applications et, le plus important pour le public de base d’AMI, la vidéodescription intégrée dans toutes les émissions. Les utilisateurs peuvent regarder du contenu AMI original en tout temps (iOS) ou dans le confort de leur foyer (tvOS), ou encore télécharger leurs émissions AMI favorites pour les regarder plus tard.

Les applications d’AMI, offertes en français (AMI-télé) et en anglais (AMI-tv), sont téléchargeables gratuitement à partir de l’App Store d’Apple.

À propos d’AMI
AMI est un organisme multimédia à but non lucratif qui vise à divertir, informer et motiver les Canadiennes et les Canadiens aveugles ou malvoyants. La vision d’AMI, qui exploite trois services de radiodiffusion (AMI-tv et AMI-audio en anglais, et AMI-télé en français), consiste à faire entendre la voix des Canadiennes et des Canadiens en situation de handicap en représentant leurs intérêts, leurs préoccupations et leurs valeurs par le biais de médias accessibles qui reflètent leur réalité. Pour en savoir plus, visitez AMItele.ca et AMI.ca.

SOURCE Accessible Media Inc. (AMI)

Renseignements : Bouba Slim, chef marketing et communications, 438-288-3610, [email protected]

Liens Connexes http://www.accessiblemedia.com

Source : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/ami-lance-deux-applications-pleinement-accessibles-destinees-aux-personnes-aveugles-ou-malvoyantes-674180643.html

8. MyEye 2.0, nouvelle génération de lunettes pour malvoyants

La start-up israélienne OrCam lance sur le marché français son dispositif pour les malvoyants MyEye 2.0. Plusieurs fonctionnalités ont été apportées sur cette nouvelle génération par rapport à MyEye 1.5, présenté au Silmo 2017.

Concrètement, cet appareil est plus compact et léger. Son poids : 22,5 grammes. MyEye 2.0 a la capacité de lire des textes plus petits et un système d’éclairage LED est intégré pour la lecture dans l’obscurité.

Autres nouvelles fonctions importantes : la caméra s’enclenche magnétiquement sur toutes les montures et la mise à jour du logiciel s’effectue automatiquement par Wifi.

MyEye 2.0 est désormais disponible en 12 langues (un mini haut-parleur est inclus) et l’identification des produits en magasin peut s’effectuer grâce au code-barres. Un bouton de commande tactile est également intégré sur la monture pour pouvoir rentrer directement dans le menu.

Selon OrCam, Essilor et des réseaux d’opticiens assure la distribution en France de MyEye 2.0. Son prix : 4 500 euros TTC. Le produit est actuellement en phase de pré-commande. En janvier dernier, ce nouveau dispositif a remporté le prix Las Gadget Standing Award au CES de Las Vegas.

Une nouvelle phase de financement

Pour poursuivre le développement de l’appareil, OrCam vient d’achever une nouvelle phase de financement qui évalue la valeur de la société israélienne à 1 milliard de dollars avant son entrée en bourse.

Un tour de table de 30,4 millions de dollars a été mené par les investisseurs institutionnels israéliens Clal Insurance Enterprises Holdings Ltd. et Meitav Dash Provident Funds and Pension Ltd. La majorité des financeurs actuels d’OrCam ont choisi de participer au dernier appel à projet ainsi qu’aux précédents.

En France, 1,7 million de personnes sont touchées par une déficience visuelle. Parmi elles, 207 000 aveugles. Les chercheurs prévoient que le nombre de personnes atteintes par un trouble de la vue sera multiplié par 2 d’ici 2020.

Publié le 22 février 2018

Source : http://www.acuite.fr/actualite/produit/129363/myeye-20-nouvelle-generation-de-lunettes-pour-malvoyants

9. France- Arthur Dupuy veut se développer dans les transports en commun

L’entreprise montpelliéraine Arthur Dupuy, spécialisée dans les signatures olfactives, lance le 20 février un programme-pilote sur la ligne de tramway French Tech, en collaboration avec la Métropole montpelliéraine. Objectif : expérimenter une fragrance identifiant la ligne et ainsi s’ouvrir le marché des transports en commun.

Le 20 février, la Métropole montpelliéraine organisait une conférence de presse pour présenter l’expérimentation menée par une entreprise de son territoire, Arthur Dupuy, du nom de son cofondateur, sur une ligne de tramway.

La jeune entreprise, créée en 2015, se dit « spécialisée dans la création de logo olfactif pour traduire une marque, un logo visuel en langage olfactif, par la création d’un parfum identitaire unique représentant les valeurs de la marque ».

Elle vient de lancer un programme-pilote sur la ligne de tramway French Tech, consistant à diffuser un parfum qui permet de « rendre le transport public plus confortable » mais aussi d’identifier la ligne de tramway des autres circulant dans la ville grâce à une fragrance dédiée.

« Il s’agit de mettre en place un nouvel outil de différenciation des lignes, qui sont déjà différenciée par la couleur, en diffusant un parfum identifiable dans les rames, perceptible depuis les quais quand les portes s’ouvrent, explique Arthur Dupuy. Ce dispositif va compléter le visuel pour guider le consommateur, mais aussi aider les malvoyants et non-voyants à se positionner dans l’espace par l’odeur. »

Car à terme, si l’expérimentation est concluante et déployée sur tout le réseau de tramway, l’entreprise proposera quatre fragrances différentes, une par ligne, « en relation directe avec les éléments air, terre, mer et feu ».

Le jeune dirigeant l’affirme, « cela ne coûtera rien au consommateur ». Et seulement « l’équivalent de deux tickets de tramway par rame et par jour, soit 3,20 €, à la Métropole ». Si l’on considère les quelque 87 rames du réseau montpelliérain, le coût se monterait à un peu moins de 300 € par jour, soit un peu plus de 100 000 € par an…

Arthur Dupuy ajoute que l’expérimentation fait l’objet d’une thèse CIFRE, menée par Frédéric Collin, doctorant en psychologie cognitive, sur la thématique « Identité olfactive et transport en tramway : évaluation des effets de la diffusion d’odeurs sur la qualité de vie de l’usager et de la personne en situation de handicap visuel ».

L’entreprise repose sur un partenariat avec Isabelle Parrot (docteur en pharmacie, docteur ès sciences en pharmacochimie, enseignant-chercheur à de l’Université de Montpellier, directrice de la Licence professionnelle Parfums, arômes et cosmétiques), cofondatrice et conseillère scientifique du département R&D de la société Arthur Dupuy.

« Nous avons mis trois ans pour mettre au point notre technologie, déclare Arthur Dupuy. Son originalité réside dans le fait que nous n’utilisons pas de matière liquide. Nous avons transformé le parfum en matière solide, ce qui évite les accidents de liquide qui coule, sans alcool, non inflammable. Demain, nous pourrions l’adapter à l’aviation, pour un jet privé par exemple. Cela nous ouvre des segments. »

Article de Cécile Chaigneau publié le 20 février 2018

Source : http://objectif-languedoc-roussillon.latribune.fr/innovation/innovation-technologique/2018-02-20/arthur-dupuy-veut-se-developper-dans-les-transports-en-commun-769219.html

10. Bretagne- Champs libres : Des visites tactiles pour toucher tous les publics

Depuis 2015, les personnes non voyantes peuvent visiter du bout des doigts 80 objets de l’exposition permanente du Musée de Bretagne aux Champs libres de Rennes : boucles d’oreilles, statuettes, maquettes… Ces répliques – les originaux restent bien sûr derrière les vitrines – permettent aux personnes privées de la vue de découvrir des objets autrement que par une simple description orale.

L’impression 3D a permis de reproduire certaines pièces du musée, numérisées au préalable. Les progrès de ces techniques d’impression permettent désormais d’intégrer du métal dans ces copies, pour se rapprocher davantage des originaux. D’autres œuvres du musée ont été reproduites par un céramiste, certaines pièces ont été trouvées dans de simples brocantes, comme ce lit breton miniaturisé.

« On est dans l’échange permanent pendant ces visites », explique Gwenaëlle Neveu, médiatrice au Musée de Bretagne. Il lui faut ainsi décrire la scénographie de l’exposition, les œuvres elles-mêmes, leurs couleurs… Alors qu’une femme aveugle laisse ses mains glisser sur une maquette de motte castrale, elle la décrit, lui demande : est-ce que tu as vu qu’il y avait une porte, ici ? « Au début, je pensais que c’était un volcan », s’amuse la non-voyante.

L’ACCESSIBILITÉ CONCERNE 40% DE LA POPULATION

Depuis leurs débuts, les Champs Libres prêtent une attention toute particulière aux problèmes d’accessibilité. Cette visite tactile en est un bon exemple, reconnu par le ministère de la Culture. Celui-ci a en effet décerné au musée de Bretagne le prix du patrimoine public pour tous, prix qui doit être remis, en présence de la ministre Françoise Nyssen le 14 mars prochain. « Il a été décerné à l’unanimité », précise le directeur de la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC).

« L’accessibilité concerne un nombre conséquent de personnes », explique Sylvie Ganche, responsable de la mission accessibilité aux Champs Libres. En plus de personnes en situation de handicap permanent s’ajoutent les personnes âgées, malades, ou qui ont des difficultés temporaires, à cause d’un accident par exemple. « Au total, ça représente 40% de notre population », poursuit-elle.

Derrière cette proportion, les situations varient. Une personne qui a eu un accident de ski n’aura pas les mêmes besoins qu’une personne âgée, ou qu’une personne non-voyante. Alors le musée propose des aménagements. Depuis leur conception, les Champs Libres ont ainsi pris en compte ces critères, pour rendre accessible l’intégralité du bâtiment, par exemple. Un travail en amont, qui anticipait déjà la loi handicap de 2005, qui rend obligatoire l’accessibilité pour tous dans les établissements recevant du public. En plus de ces questions d’accès, les Champs Libres proposent par exemple des visuels amplifiés, pour faciliter la lecture, des boucles magnétiques pour les personnes malentendantes.

AU-DELÀ DES AMÉNAGEMENTS, TOUCHER LES PUBLICS

« Il faut travailler avec tous les collègues, pour que cela fasse partie de leur culture », continue Sylvie Ganche. Et même au-delà des collègues. Certains architectes ne sont pas toujours au courant des dernières normes d’accès, et à chaque nouvelle exposition, la scénographie doit intégrer la question de l’accessibilité. « Par exemple, pour l’éclairage des œuvres exposées, il faut qu’il soit suffisamment fort pour que les personnes malvoyantes puissent bien voir, mais s’il l’est trop il risque d’abimer l’œuvre elle-même », détaille la responsable de la mission accessibilité.

Reste que l’offre d’aménagements elle-même est loin d’être suffisante pour faire venir ces publics. Sylvie Ganche se rappelle ainsi avoir été consultée pour un musée breton, qui était déçu que peu de personnes non-voyantes ne viennent. « La seule communication qu’ils aient faite, déplore-t-elle, c’est un article de Ouest-France… » À l’inverse, argumente-t-elle, les Champs Libres ont mis en place une page Facebook dédiée aux personnes malentendantes, et envoie par courrier une lettre d’information mensuelle aux malvoyants ou non-voyants. Au total, ce sont 30 lettres en gros caractères et 19 autres écrites en braille qui sont envoyées chaque mois.

Mais l’exclusion est aussi sociale. « De nombreux publics ne se considèrent comme pas assez aptes, pas assez intelligents pour venir », explique Sylvie Ganche. En cause selon elle, un taux de diplôme inférieur à la moyenne, à cause des obstacles posés par le handicap pendant les études. « Seulement 21 % des personnes reconnues handicapées sont titulaires d’un diplôme du supérieur, soit une part presque deux fois moins élevée que la moyenne », notait le ministère du Travail en 2015.

UN ENGAGEMENT FORT

Pour pallier à cette absence de légitimité ressentie, le Musée de Bretagne travaille avec les associations de personnes en situation de handicap. Ainsi, le parcours tactile du Musée de Bretagne a été co-construit avec des personnes non-voyantes. « Pendant 18 mois, ils nous ont accompagnés bénévolement », explique la directrice du musée. Chaque semaine, entre six et dix personnes ont donc sélectionné les objets de l’exposition qui pourraient être reproduits. Un engagement fort qui leur permet de s’approprier davantage l’exposition.

Cette volonté de rendre la culture accessible à tous représente aussi un coût, et cela d’autant plus que l’accessibilité représente un marché économique très centré sur Paris. Pour répartir cette charge, le musée s’est donc engagé dans un plan de financement pluriannuel, avec 45 000 euros sur trois ans. Ouverte depuis plus de deux ans, cette visite tactile n’est qu’un début, et doit s’accompagner du développement des vidéos en langue des signes, ou des livrets « faciles à lire ou à comprendre », pour les personnes souffrant de déficience mentale. La dotation de 30 000 euros qui accompagne le prix Patrimoine pour tous devrait permettre la poursuite de ces efforts.

Alain Amet – Musée de Bretagne CC BY SA

Le Musée de Bretagne vient de se voir décerner le prix « Patrimoine pour tous», sous la présidence de la Ministre de la Culture, Françoise Nyssen, et en présence de membres d’associations agissant en faveur de l’intégration des personnes en situation de handicap.
Ce prix récompense le travail accompli par le  Musée de Bretagne en matière d’accessibilité et salue la démarche de co-construction adoptée pour la création d’une offre et d’outils de médiation adaptés.

Le Musée propose une offre adaptée aux personnes en situation de handicap, enfants ou adultes, afin de leur rendre accessible ses collections. Il a reçu le label Tourisme et Handicap pour les handicaps mental, auditif et moteur.

Le musée est totalement accessible aux personnes à mobilité réduite (espaces d’exposition permanente et temporaire, salles d’activités, accueil, boutique, centre de documentation, toilettes). Dans le parcours de visite, des bancs sont répartis au sein des espaces et des cannes-sièges sont à disposition à l’accueil.

Lors des visites de groupes, pour des raisons de confort, le nombre de visiteurs en fauteuil roulant est limité à 7 personnes.

Personnes aveugles et malvoyantes

Des livrets reprenant les textes des expositions temporaires en gros caractères ou en braille sont empruntables à l’entrée des expositions.

Une visite descriptive ou tactile est proposée aux individuels, dans les collections permanentes ou les expositions temporaires, tous les deux mois. Ces visites ouvertes à tous, sont particulièrement adaptées au public aveugle ou malvoyant.

Pour des questions de confort et de sécurité, il est recommandé aux personnes aveugles et malvoyantes de venir accompagné(e)s. Les chiens guides sont autorisés.

Personnes sourdes et malentendantes
L’accueil du musée est équipé d’une boucle magnétique. Les films des expositions temporaires sont sous-titrés. Des livrets reprenant les textes des films de l’exposition permanente sont empruntables à l’accueil du musée.

Pour les personnes appareillées, des visites amplifiées sont organisées.

Pour les personnes sourdes signantes, des visites des expositions temporaires sont traduites par un interprète en LSF.

Personnes déficientes intellectuelles et psychiques
Les groupes de personnes en situation de handicap intellectuel ou psychique sont accueillis par un médiateur du musée qui adapte son discours aux participants. La visite est basée sur l’échange et la découverte.

Article publié le 13 février 2018 par Yves Souben

Source :

http://www.unidivers.fr/champs-libres-musee-bretagne-visites-tactiles/

11. Rennes-France- Aveugles, ils créent le Marius de l’audiodescription

Cinéma. La Rennaise Sylvie Ganche, aveugle, va régulièrement au cinéma. Elle a eu l’idée de lancer un prix de la meilleure audiodescription, en marge des César

« Ça m’est venu une nuit d’insomnie. On a des idées qu’on n’oserait pas avoir le jour… » sourit Sylvie Ganche. Son idée: créer un Marius de l’audiodescription.

Cinéphile, Sylvie Ganche a perdu totalement la vue quand elle avait 18ans, victime d’un glaucome congénital. « Tant que je voyais encore un peu, j’en ai profité au maximum pour voir des films. Après, c’était plus difficile d’autant que dans les années 2000, l’audiodescription n’en était qu’à ses balbutiements. »

Une question de dosage

Depuis la technique a évolué, des cinémas se sont équipés, souvent aidés par le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée), ont acheté des casques. Les productions ont fait des efforts, notamment les chaînes de télévision qui ont des obligations en matière d’accessibilité. Mais il reste encore du chemin à parcourir. « À Rennes, on est gâtés. Chaque semaine, parmi les films projetés, certains le sont en audiodescription, ce n’est pas le cas dans toutes les villes. Après, il faut avoir l’information et parfois le transport pour s’y rendre. »

Aujourd’hui encore tous les films ne sont pas audiodécrits. Et quand ils le sont, ils ne passent pas forcément partout. « Et puis la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Dans une bonne audiodescription, il faut que dans le commentaire qu’on entend au casque, on nous décrive l’action, l’expression des visages, l’attitude, mais aussi la physionomie des personnages, leur âge, leur style vestimentaire. »

Mais tout est question de dosage. « Si on nous en dit trop, on risque de se perdre. Il nous faut l’essentiel et que ces commentaires s’intercalent astucieusement entre les dialogues, sans interprétation. Une bonne audiodescription ne doit pas se remarquer. » Parfois ça tombe à plat, « quand on entend la salle rire et pas nous, c’est extrêmement frustrant ! »

Lancer ce Marius, seule, c’était difficile, alors Sylvie Ganche en a parlé au groupe de travail auquel elle appartient au sein de la Confédération française pour la promotion sociale des aveugles et amblyopes.

Elle a soumis l’idée en novembre. Tout s’est monté très vite, bénévolement et avec les moyens du bord. « On a composé un jury de soixante-cinq personnes aveugles ou malvoyantes, âgées de 23 à 79 ans, réparties dans la France entière. »

Le Marius de l’audiodescription sera remis le 28février à Paris dans les locaux du CNC, à l’un des sept films sélectionnés par l’académie des César comme 120 battements par minute, Au revoir là-haut, Barbara, le Brio, Patients, Petit Paysan et Le sens de la fête. « C’est une première, notre souhait est que ça devienne ensuite un César technique. »

 

Publié le 22 février 2018 par Agnès Le Morvan

 

Source : http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-aveugles-ils-creent-le-marius-de-l-audiodescription-5582267

12. Sorties en famille à Paris : on a testé l’escape game « Dans le noir »

Dans le IIe arrondissement, un nouveau concept rassemble des créateurs innovants. On a testé « Dans le noir », une expérience à tester avec un bandeau sur les yeux. Sacrément déstabilisant !

Le principe d’un escape game est de sortir en équipe d’une pièce en une heure, en résolvant des énigmes alliant observation, calculs, rapidité, fouille. La région parisienne compte environ 200 salles de ce genre et Escape Lab vient de franchir un palier supplémentaire en ouvrant le premier complexe de créateurs indépendants. Dans un immeuble d’anciens bureaux du IIe arrondissement, cinq concurrents sont devenus partenaires, pour créer des escape games variés.

Nous avons testé « Dans le noir », première salle du genre à Paris. Elle a été conçue à Lyon par Imaginarium, qui vient de déplacer sa « room » dans la capitale. « Une association de non-voyants a conseillé le créateur : elle est présentée comme une expérience insolite, sensorielle, dans laquelle il faut s’adapter », explique Matt Lemercier, cofondateur d’Escape Lab.

Cet escape se joue – c’est rare – à quatre joueurs maximum, contre six en général. En choisissant ce jeu, notre équipe de trois se doute qu’elle ne cogitera pas en calculs et observation. Seul le toucher importe, l’odorat n’est pas sollicité. Notre mission : sauver l’arbre de la vie qui se meurt, dans une salle de 13 m² environ, plongée dans le noir le plus complet. Avant d’entrer, on choisit un bandeau renard, blaireau, hérisson ou écureuil à plaquer sur les yeux.

Une fois enfermés, nous voici à progresser à l’aveugle. Très vite, ma tête touche des chaînes au bout desquelles pendent des clés. Je me cogne gentiment contre des totems en bois, tandis qu’Alice, 20 ans, se rentre une écharde dans un doigt. Je longe les murs avec les mains, sentant la canisse sous les doigts.

Au fil de notre lente progression, la voix de l’arbre nous interpelle, tremblotante comme celle du père Fouras dans Fort Boyard. Elle nous guide, conseille, encourage. Puis soupire, gémit. L’arbre se meurt, on piétine dans notre avancée. « Que les humains sont désorganisés ! », commentent les branchages. « Bon, tu peux te taire, c’est stressant, allez vite vite… », lâche Alice, accroupie à chercher au sol les éléments manquants.

Nous n’avons aucune idée du temps qui s’écoule. On se partage les tâches quand les soupirs du mourant se font plus rapprochés. Je cherche des indices sur les murs. Paul, 22 ans, s’attache à résoudre l’énigme et atteint la dernière pièce. Trop tard. Le dernier élément reste introuvable. A la fin du jeu, interdiction de voir la pièce à la lumière.

Cette expérience sensorielle requiert communication et sens du toucher pour sauver le vieil arbre. Un espace original qui rappelle combien on perd le sens de l’orientation dans le noir. Si la tête vous tourne, vous pouvez toujours retirer le bandeau pour fixer une diode le temps de retrouver l’équilibre.

Article de Valentine Rousseau publié le 20 février 2018

Source : http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/sortir-region-parisienne/sorties-en-famille-a-paris-on-a-teste-l-escape-game-dans-le-noir-20-02-2018-7569564.php

 

13. La technologie des voitures autonomes a fait d’énormes progrès, mais elle n’est pas encore parfaite

L’entreprise Uber teste actuellement des voitures autonomes avec chauffeur à Pittsburgh, en Pennsylvanie.

Ryan Schiffour est assis huit heures par jour derrière le volant.

Il circule dans les rues du centre-ville à bord d’une Volvo XC90 afin d’accumuler des données qui permettent aux ingénieurs d’améliorer la technologie.

« La progression que nous avons faite depuis un an est exceptionnelle. Auparavant, dans les voitures Ford Fusion, on pouvait sentir que c’était un ordinateur qui contrôlait l’auto. Les virages étaient serrés. C’est beaucoup plus naturel maintenant », explique-t-il.

Au cours d’un parcours d’environ une heure effectué avec le chauffeur d’Uber il y a deux semaines, le conducteur a dû intervenir à quatre reprises afin de reprendre les commandes de la voiture. Le logiciel demandait de l’aide humaine, car il ne savait plus où aller.

En quelques secondes, M. Schiffour reprogrammait le logiciel avec les bonnes informations et l’auto repartait d’elle-même.

Caméras sur le toit

Malgré ces quelques pépins, la réaction de la voiture est étonnante. Les nombreuses caméras installées sur le toit détectent les feux de circulation et les obstacles sur la route. Le véhicule s’est arrêté chaque fois qu’une lumière verte tournait au jaune.

À un certain moment, la voiture s’est immobilisée avant même que nous apercevions qu’un autre véhicule reculait d’un stationnement. Un signe que l’ordinateur peut réagir plus rapidement que l’œil humain.

Dernière ligne droite

Les géants de l’industrie automobile sont dans la dernière ligne droite avant d’offrir un véhicule 100 % autonome.

La chef de produit principale chez Uber à Pittsburgh, Emily Duff Bartel, est consciente que le déploiement à grande échelle de cette technologie nécessitera une acceptabilité sociale. Plusieurs citoyens sont encore sceptiques.

« Même si ça progresse, nous sommes encore tôt dans ce que nous faisons. Notre principale priorité en ce moment est la sécurité du logiciel », dit-elle.

Pittsburgh joue un rôle important dans le développement de la technologie des voitures autonomes. Quatre compagnies y mènent actuellement des tests, dont Argo AI et Aurora.

Laboratoire intéressant

L’intérêt envers cette ville de la Pennsylvanie qui compte notamment 446 ponts n’est pas un hasard.

« Celui qui a imaginé cette ville devrait avoir honte. Ça ne fait pas de sens à l’occasion. Mais les nombreuses courbes, les ponts et le climat pluvieux en font un laboratoire intéressant », admet Ryan Schiffour.

À ce chapitre, Montréal avec ses quatre saisons, ses ponts et ses nids-de-poule pourraient aussi devenir un laboratoire.

 

Films et WI-Fi pendant que la voiture se conduit toute seule

Les constructeurs automobiles planchent déjà sur des systèmes de divertissement à bord des véhicules autonomes en prévision du jour où ils se laisseront conduire par un logiciel.

Ford a déposé un brevet afin d’équiper ses voitures d’un écran de projection pour le visionnement de films.

Intel fait équipe avec Warner Bros pour offrir du contenu multimédia à l’intérieur des automobiles, à l’aide notamment d’une connexion internet wi-fi.

Étalement urbain

L’intégration à grande échelle des voitures autonomes devrait modifier considérablement la manière dont les villes se développent, favorisant l’étalement urbain.

Article de Simon-Pier Ouellet publié le 14 février 2018

Avec TVA Gatineau

Source : http://www.journaldemontreal.com/2018/02/14/lhumain-toujours-indispensable

 

14. Conférence aux voyageurs en situation de handicap

Pour profiter pleinement d’un voyage, il est important d’être bien préparé. Nous sommes alors exposés à faire face à plus d’obstacles que dans notre quotidien, et parfois nous avons davantage besoin d’aide. Les difficultés et les surprises peuvent faire partie de tout voyage et constituent d’excellentes histoires à raconter au retour… Néanmoins, une préparation minutieuse ainsi qu’une bonne connaissance de ses droits et des services offerts sont des conditions essentielles pour éviter de nombreux désagréments et faire de beaux voyages!

La conférence-voyage « Des vacances accessibles » au Québec et ailleurs dans le monde” offerte par Isabelle Ducharme démystifie plusieurs mythes et proposent des trucs et astuces pour des voyages adaptés!

Date : Mardi le 13 mars

Heure : 13h30 à 15h30

Lieu : CMR St-Hubert

5300 chemin de Chambly

Salle : St-Hyacinthe

GRATUIT

 

Vous devez donner votre nom avant le 6 mars au Comité des usagers :

1-888-815-6883 ou 450-676-7447 # 2555

Source : CENTRE MONTÉRÉGIEN DE RÉADAPTATION – SAINT-HUBERT