Écho du RAAMM pour la période du 25 au 31 mars
Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 25 au 31 mars 2019.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire
- 1. RAAMM Offre d’emploi : Agent-e de développement et de communication
- 2. Stratégie de développement de 12 000 logements sociaux et abordables – La Ville de Montréal collabore au développement de logements sociaux destinés à des personnes ayant une déficience visuelle dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve
- 3. CRIR-INLB -Un projet dans la mire : Exploration des effets d’un programme d’entraînement à la vision excentrique sur la lecture et la stabilité de la fixation
- 4. CANA recherche personnes vivant avec une déficience visuelle ou un trouble développemental du langage (dysphasie) pour participer à un projet pilote
- 5. BrailleTab : Apprendre à jouer de la guitare avec du matériel adapté
- 6. Google présente Lookout : une application pour aider les malvoyants à identifier les objets
- 7. Association Valentin Haüy : 130 ans et quelques tourments
- 8. Acte européen de l’accessibilité : c’est voté
- 9. Aveugle, il termine un semi-marathon de New-York guidé par ses chiens
- 10. Verdun lance un appel de candidatures pour les comités accessibilité universelle et mobilité active jusqu’au 29 mars 2019
- 11. Publication du Guide des mesures fiscales provinciales et fédérales à l’intention des personnes handicapées, de leur famille et de leurs proches – Année d’imposition 2018
- 12. Rejoignez les ateliers de théâtre « TOUS EN SCÈNE » composés de personnes avec et sans handicap !
1. RAAMM Offre d’emploi : Agent-e de développement et de communication
Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) est à la recherche d’un-e agent-e de développement et de communication pour la poursuite du travail entamé dans le cadre du projet « Changement social pour un Web accessible ».
Description du mandat
Sous l’autorité de la direction générale, le titulaire du poste aura pour mandat de :
- Valider, entrer et maintenir à jour dans la base de données les informations sur les résultats des évaluations;
- Contacter et rencontrer des concepteurs et responsables de sites Web pour les sensibiliser aux problèmes d’accessibilité rencontrés sur leur site et effectuer les suivis nécessaires;
- Préparer une démonstration à l’intention des responsables de sites Web, concepteurs/développeurs et gestionnaires de sites Web;
- Participer à la conception de matériel éducatif et de sensibilisation pour les concepteurs et responsables de sites Web;
- Assurer les liens entre le RAAMM et les membres, les partenaires, le public et toutes autres parties prenantes sur le dossier de l’accessibilité du Web;
- Établir des liens avec d’autres organismes de personnes handicapées afin de mettre en lumière l’importance de l’accessibilité du Web et d’en faire une priorité collective;
- Poursuivre en collaboration avec le Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ) le travail de promotion, sensibilisation et revendication auprès du gouvernement, de même que les démarches juridiques pour l’amélioration de l’accessibilité du Web;
- Poursuivre en collaboration avec le RAAQ les démarches auprès des instances pertinentes pour l’intégration des principes d’accessibilité du Web dans la formation des webmestres;
- Contribuer à donner de la visibilité à la question de l’accessibilité du Web et à l’intégration des principes d’accessibilité du Web dans la formation des webmestres;
- Participer aux recherches de financement pour pouvoir augmenter nos moyens d’action en matière d’accessibilité du Web;
- Rédiger tout document utile à l’exercice du mandat et veiller à son accessibilité;
- Exercer une vigie sur les facteurs qui peuvent avoir un impact sur les objectifs et la réalisation du mandat et se tenir informé des nouveaux développements en matière d’accessibilité du Web (ex.: médias sociaux, médias, réseaux informels, Internet, etc.);
- Effectuer toutes autres tâches demandées par la direction qui assurent l’avancement du dossier.
Exigences
- Diplôme d’études collégiales ou universitaire en communication ou toute autre combinaison d’études et d’expérience pertinente;
- Excellentes habiletés de rédaction et de communication en français, tant à l’oral qu’à l’écrit;
- Habileté dans les relations interpersonnelles;
- Bonne capacité de vulgarisation;
- Polyvalence, esprit d’analyse et excellent sens de l’organisation;
- Autonomie et initiative;
- Bonne connaissance des logiciels Word, Excel, PowerPoint;
- Expérience dans la production d’outils de communication et de sensibilisation;
- Capacité de communiquer en anglais parlé et écrit;
- Connaissance des logiciels de grossissement (ZoomText et des logiciels de revue d’écran (JAWS, NVDA et VoiceOver) (un atout);
- Connaissance des principes, des règles et des techniques de l’accessibilité du Web (un atout);
- Connaissance du milieu de la déficience visuelle (un atout).
Conditions de travail
- Contrat d’une durée d’un (1) an avec possibilité de prolongation
- Poste à temps complet de 35 heures/semaine
- Entrée en fonction : 15 avril 2019
- Salaire de 17$/heure
- Horaire régulier de 8h30 à 16h30, du lundi au vendredi
- Travail occasionnel de soir et de fin de semaine
Les personnes désirant soumettre leur candidature doivent adresser leur CV et une lettre de motivation au Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal Métropolitain (RAAMM), en format Word, par courriel à : [email protected] avant le mardi 2 avril 2019, 17 h.
Seules les candidatures retenues pour une entrevue recevront une réponse.
À compétences égales, la candidature d’une personne ayant une déficience visuelle sera privilégiée.
2. Stratégie de développement de 12 000 logements sociaux et abordables – La Ville de Montréal collabore au développement de logements sociaux destinés à des personnes ayant une déficience visuelle dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve
Communiqué de la Ville de Montréal – Cabinet de la mairesse et du comité exécutif
MONTRÉAL, le 20 mars 2019 /CNW Telbec/ – La responsable de l’habitation, de la gestion et de la planification immobilière et de la diversité montréalaise au comité exécutif, Mme Magda Popeanu, et le maire de l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, M. Pierre Lessard-Blais, sont heureux d’annoncer la participation de la Ville de Montréal dans le développement de logements sociaux destinés à des personnes ayant une déficience visuelle dans l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve.
« L’habitation est une priorité pour notre administration. Nous travaillons sans relâche afin d’offrir des conditions de logements décentes et développer des logements sains, abordables et sécuritaires pour tous les Montréalaises et Montréalais. C’est important pour nous d’offrir notre soutien à ce projet qui permettra d’offrir un chez soi adapté à leurs besoins à des dizaines de personnes », a lancé Mme Popeanu.
Le projet, appuyé dans son développement par le Groupe de ressources techniques Atelier Habitation Montréal, est financé en partie par le programme AccèsLogis Québec de la Société d’habitation du Québec. Afin d’assurer la réalisation de ce projet de logements sociaux, la Ville de Montréal a approuvé une subvention exceptionnelle d’un montant maximum de 1 013 000$ pour compléter le montage financier. Une portion de ce montant provient du fonds de contribution à la Stratégie d’inclusion de logements sociaux de l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve.
« Ce projet sera le quatrième édifice de la Fondation des aveugles du Québec dans notre arrondissement, menant à presque 100 logements adaptés à des personnes ayant une déficience visuelle sur notre territoire. Nous sommes fiers de pouvoir soutenir l’organisme et favoriser le développement de logements abordables qui seront adéquats, accessibles, sécuritaires et conviviaux pour l’ensemble des Montréalais et Montréalaises », a déclaré M. Lessard-Blais.
3. CRIR-INLB -Un projet dans la mire : Exploration des effets d’un programme d’entraînement à la vision excentrique sur la lecture et la stabilité de la fixation
Article tiré de l’Infolettre Nouvelles-Vision Vol.2, no 3, mars 2019 de la recherche et de l’innovation Institut Nazareth et Louis-Braille (CRIR-INLB)
Le contexte
L’INLB a développé puis implanté, entre 2008 et 2011, un programme d’évaluation et d’entraînement à la vision excentrique, VisExc-INLB, à l’intention des personnes ayant une perte de vision centrale qui interfère avec leurs habitudes de vie. Administré dans un contexte d’interventions de réadaptation à domicile, ce programme, non informatisé, recourt principalement à des exercices sur papier, fournis avec la méthode.
L’étude
Très peu d’études scientifiques se sont intéressées aux effets d’un programme d’entraînement non informatisé sur la stabilité de la fixation visuelle et sur les capacités de lecture, ces dernières comprenant l’acuité visuelle et la vitesse maximale de lecture. Cette étude exploratoire visait donc à examiner les effets d’un tel programme sur ces variables.
L’échantillon final était composé de dix participants, usagers de l’INLB, qui avaient un scotome central causant une gêne significative dans leurs habitudes de vie. Tous ont reçu une évaluation et un entraînement à VisExc-INLB de la part de leur spécialiste en réadaptation en déficience visuelle, dans le cadre de leur plan d’intervention. Avant et après l’administration du programme, la chercheure a pris une série de mesures de la stabilité de la fixation visuelle, des acuités visuelles et de la vitesse de lecture, dans le laboratoire Fonctions visuelles de l’INLB.
Les résultats
Sur le plan statistique, on a observé une amélioration significative des acuités visuelles au loin et en lecture ainsi que de la vitesse maximale de lecture mais pas de la stabilité de la fixation. Par contre, en réadaptation, on s’intéresse surtout à la signification clinique des résultats. À ce chapitre, l’entraînement avec la méthode VisExc-INLB produit une amélioration significative de la vitesse de lecture, avec une différence moyenne de 12 mots / minute. Il en découle un effet positif sur la qualité de vie de la personne.
Ce projet a été mené par Marie-Josée Senécal, optométriste et membre clinicienne-intervenante du CRIR, et Marie-Chantal Wanet-Defalque, chercheure maintenant à la retraite. Un article, écrit en collaboration avec Josée Duquette, agente de planification, de programmation et de recherche au service de la recherche et de l’innovation, sera soumis très prochainement pour publication dans une revue scientifique.
Un participant témoigne : entrevue avec Monsieur Alain Messier
Note préalable : la participation à un projet de recherche est confidentielle. Néanmoins, Monsieur Messier s’est porté volontaire pour témoigner de son expérience de participant. Dans ce contexte, il nous a dûment autorisés à citer son nom et à rapporter ses propos. Nous tenons à l’en remercier chaleureusement.
En quelques mots, dites-nous qui vous êtes.
J’ai aujourd’hui 65 ans. Camionneur de métier, j’apprends à l’âge de 56 ans que j’ai une forme agressive de rétinite pigmentaire qui me rendra non voyant d’ici quelques années. Dans les faits, je suis aveugle depuis 2011 et c’est en 2018 que je suis approché pour participer à une étude de cas qui correspond à mon profil.
Quelles sont les raisons qui ont motivé votre participation à ce projet?
La forme de rétinite dont je suis atteint est génétique. Si je suis le premier à en être atteint dans la famille, j’ai des petits-enfants et c’est à eux que j’ai pensé en acceptant de participer. De plus, avoir bénéficié de soins et services m’apparaît comme un cadeau : je voulais donc, en retour, contribuer à ma façon. Enfin, toute la démarche se passe dans le respect, la confidentialité, l’écoute et la prise en compte de mes disponibilités, ce qui crée des conditions favorables.
Quel engagement de votre part requiert la participation à ce projet?
Il s’agit essentiellement de temps : de ma part, mais également de la part de ma conjointe qui m’accompagne dans tous mes déplacements. J’étais prêt à cet engagement même si, a priori, on ne sait jamais où la démarche va nous mener. Ce temps investi m’a notamment permis de rencontrer des intervenants et des professionnels dévoués.
Que vous a apporté votre participation?
Tout d’abord, cela m’a permis d’en connaître un peu sur la recherche : les raisons pour lesquelles on en fait, le travail des personnes qui œuvrent dans ce domaine et ces personnes elles-mêmes. Par ailleurs, j’ai apprécié de participer à une démarche au cours de laquelle je ne me suis pas senti jugé, mais plutôt valorisé. Enfin, au chapitre des résultats, même si j’ai le sentiment de ne pas en avoir produit beaucoup, je sais que l’équipe de recherche voit les choses autrement. Je ne regrette absolument pas d’avoir participé à ce projet et j’ai hâte de prendre connaissance des résultats.
Que diriez-vous à une personne qui hésite à participer à un projet de recherche?
Comment faire avancer les connaissances si on ne s’implique pas en recherche? Je ne veux pas seulement me présenter avec un problème, je souhaite contribuer à la solution, à la fois pour moi, pour mes petits-enfants, ainsi que pour les personnes ayant le même type de déficience visuelle que moi.
Note en conclusion : le service de la recherche et de l’innovation fait régulièrement connaître les activités de recrutement de participants en cours ainsi que les profils recherchés via l’infolettre, la liste de diffusion du comité des usagers ainsi que la page Facebook de l’INLB. Serez-vous du nombre?
Source : Nouvelles-Vision Vol.2, no 3, mars 2019 de la recherche et de l’innovation Institut Nazareth et Louis-Braille (CRIR-INLB)
4. CANA recherche personnes vivant avec une déficience visuelle ou un trouble développemental du langage (dysphasie) pour participer à un projet pilote
Bonjour,
Le Carrefour d’aide aux nouveaux arrivants (CANA) est à la recherche de personnes vivant avec une déficience visuelle ou un trouble développemental du langage (dysphasie) pour participer à un projet pilote.
Le CANA recrute des participants coachs pour un projet de jumelage interculturel.
Le CANA t’invite à faire partie de l’expérience !
Quand : du vendredi 29 mars 2019 à 15h00, au dimanche 31 mars à 13h00.
Grâce à ce projet, tu pourras:
- Prendre part à une formation, dans un chalet, pendant la fin de semaine du 29 au 31 mars 2019. Le tarif est de 25$ par personne *, tout inclus (transports en bus, hébergement 2 nuits et repas).
- Enrichir ton expérience auprès de nouveaux arrivants.
- Contribuer à la formation des québécois d’aujourd’hui et de demain et favoriser une société plus juste.
- Participer à la construction d’une nouvelle façon d’accueillir les nouveaux arrivants.
- Favoriser l’échange et l’apprentissage mutuel.
Durant cette fin de semaine, les participants nouvellement arrivés au Canada et les coachs se rencontreront et bénéficieront de temps de formation pour faciliter les échanges. Ils pourront aussi participer à des activités ouvrant à l’expérience québécoise (patin, feu de camp, etc.) !
* Certaines conditions s’appliquent.
Pour toute information et pour réservation, contacter Nathalie Rafei ou Aurélie Massard au 514-382-0735 poste 221 ou 226.
À propos du CANA:
Le CANA est un organisme communautaire dont la mission est de favoriser la participation économique et sociale des personnes immigrantes à la société québécoise en les appuyant et en les accompagnants dans leur parcours d’intégration par des actions individuelles et collectives.
Pour en savoir plus sur le CANA: http://cana-montreal.com
Invitation transférée par :
Anne Pelletier, directrice générale
DéPhy Montréal
312-7000, avenue du Parc
Montréal (Québec) H3N 1X1
Tel : 514-255-4888
Courriel : [email protected]
Site Web : www.dephy-mtl.org
5. BrailleTab : Apprendre à jouer de la guitare avec du matériel adapté
Bonjour,
Je suis Jean-Pierre Lessard de l’organisme BrailleTab.
Apprendre à jouer de la guitare avec du matériel adapté ça vous dit?
Nous avons un nouveau projet qui invite les gens à s’initier à la guitare. C’est une formation en ligne de plus de 50 vidéos divisées en modules d’apprentissage progressifs incluant les partitions en braille ainsi qu’en caractères agrandis. Une méthode simple qui décortique les mouvements et qui s’adapte au rythme de l’étudiant. Ce qui en fait un outil idéal pour les gens avec une basse vision, cécité total ainsi que ceux qui ont un trouble d’apprentissage ou des défis particuliers. La beauté de ce dernier est que tout le monde y trouve son compte et ce à n’importe quelle âge.
BrailleTab est un organisme à but non-lucratif qui a comme mission d’offrir des solutions technologiques reliés à l’apprentissage de la musique.
Vous voulez en savoir plus?
Contactez-moi par courriel ou par téléphone et je me ferais un plaisir de répondre à vos questions et même aller vous rencontrer en personne!
Jean-Pierre Lessard [email protected]
Bureau : 450-286-0496 Cell : 514-248-6872
6. Google présente Lookout : une application pour aider les malvoyants à identifier les objets
Article d’Arthur Vera publié le 14 mars 2019 sur siecledigital.fr
Une application dotée d’IA capable de “rendre la vue” aux malvoyants et décrivant les objets environnants.
Après l’annonce de Microsoft, concernant une grande mise à jour de son application Seeing AI, destinée à transcrire les images aux malvoyants, Google concrétise son projet Lookout. L’année dernière, la firme de Mountain View évoquait cette application permettant aussi de venir en aide aux malvoyants. Cette semaine Google annonce le lancement de Lookout pour les Pixel aux États-Unis.
Lookout utilise une IA pour identifier les objets à l’aide de l’appareil photo de votre smartphone. L’application est aussi capable de lire du texte, scanner des codes-barres ou encore identifier des devises. Depuis la première annonce, il y a 1 an, Google affirme avoir testé et grandement amélioré la qualité des résultats. Néanmoins, la filiale d’Alphabet reste prudente et informe ses utilisateurs qu’il s’agit d’un objet technologique, il est donc impossible de garantir un bon résultat à 100%.
Pour atteindre ce niveau d’excellence, Google compte sur les retours de ses utilisateurs : « Nous souhaitons vivement connaître vos réactions et connaître les moments où Lookout fonctionne bien (et pas très bien) à mesure que nous continuons d’améliorer l’application » indique Patrick Clary, Chef de produit, ingénierie d’accessibilité de Google. La société met à disposition l’Assistance Google Accessibilité pour tous retours concernant les produits de ce type.
Comme on peut le voir sur la vidéo, https://www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=k1mz7b-A22c Google recommande aux utilisateurs de Lookout de porter leur smartphone autour du cou. De cette façon, le téléphone se comporte exactement comme un oeil, avec une vue imprenable sur le monde qui l’entoure.
Pour le moment Lookout est donc uniquement disponible sur Pixel aux États-Unis, et Google n’a pas donné plus d’informations concernant sa disponibilité sur d’autres appareils et surtout dans d’autres pays. Néanmoins, Google écrit sur son blog : « Nous espérons pouvoir proposer prochainement Lookout à plus d’appareils, de pays et de plates-formes. » Il semblerait que l’application puisse se déployer davantage dans les mois à venir.
7. Association Valentin Haüy : 130 ans et quelques tourments
Article de Baudouin Eschapasse publié le mars par lepoint.fr
Fondée en 1889, cette association qui vient en aide aux non-voyants traverse depuis plusieurs années une zone de turbulences…
Nous avons l’âge de la tour Eiffel. » Lorsqu’il évoque l’histoire de l’association Valentin Haüy (AVH), Gabriel de Nomazy recourt fréquemment à cette formule. De fait, l’organisation caritative, qu’il préside, a été fondée par Maurice de la Sizeranne (1857-1924) au moment même où s’ouvrait, à Paris, l’Exposition universelle pour laquelle la « Grande Dame de fer » a été construite. Installée à l’ombre de l’Institut national des jeunes aveugles dont le fondateur, en 1785, fut précisément Valentin Haüy (1745-1822)… l’institution s’apprête à fêter ses 130 ans, en toute discrétion. « Nous voulions, au départ, organiser au printemps une manifestation, sous la forme d’une grande marche dans les rues de Paris, mais les agitations liées au mouvement des Gilets jaunes nous ont un peu refroidis », confie Gabriel de Nomazy.
L’actualité sociale turbulente de ces derniers mois n’est peut-être pas seule en cause ici. Comme le reconnaît aisément le président de l’association, celle-ci sort en effet d’une période délicate. Cinq années de turbulences ont laissé des traces, notamment en interne. Élu, fin 2018, le général en retraite, qui a débuté dans l’armée de l’air avant de devenir directeur de l’école polytechnique, savait que son mandat serait difficile. « Je ne vous cacherai pas que je n’étais pas vraiment candidat à la présidence de l’AVH. Mais j’estimais de mon devoir d’apporter mon concours au redressement de cette belle maison », déclare-t-il avec franchise. L’ancien pilote de chasse pressentait probablement que l’AVH allait encore traverser quelques trous d’air.
Difficultés financières
Confrontée à une baisse significative des dons, l’association a perdu près de 3 millions d’euros en 2016 et un peu plus de 1,7 million en 2017 (pour un budget annuel avoisinant les 35 millions d’euros). Les comptes de l’année 2018 ne sont pas encore publiés, mais devraient rester dans le rouge. Les legs et les donations ont, en effet, baissé de 6 % l’an dernier. « Mon prédécesseur a dû consentir à des choix douloureux. Nous avons dû nous séparer de plusieurs dizaines de salariés », émet le président. Si l’AVH a évité de procéder à un plan social, elle n’en a pas moins fermé l’une de ses trois imprimeries dédiées à l’édition d’ouvrages en braille et a dû fortement restructurer son siège.
Cette transformation est notamment passée par une scission de l’œuvre caritative en deux entités : une association qui continue de développer les programmes d’assistance aux déficients visuels et une fondation chargée de la financer en gérant les avoirs de l’AVH. Son patrimoine, constitué de legs successifs, est estimé à 92 millions d’euros. Cette restructuration, décidée en 2013 par Gérard Colliot, président de l’association de 2016 à 2018 (après avoir effectué un premier mandat entre 2007 et 2014), continue, plus de cinq ans après, de diviser les quelque 330 salariés de l’AVH. « Notre association n’avait ni les moyens humains ni les compétences pour gérer de manière efficace ses actifs », justifie Gabriel de Nomazy. « En confiant l’intégralité de ses bijoux de famille à la fondation, l’AVH s’est mise en danger », lui opposent ceux qui rejettent « la financiarisation à outrance des revenus de l’ONG ». Ces derniers font valoir que les résultats désastreux qu’enregistre la Bourse, depuis un an, ont ainsi fait chuter le montant de ses ressources. Signe du malaise que traverse l’association, ces critiques sont émises sous le couvert de l’anonymat. « Par crainte des représailles », justifient ceux qui choisissent de s’exprimer ainsi.
Une réorganisation qui passe mal
La création de cette « holding » s’appuyait sur un argument fiscal. Les revenus d’une fondation sont moins taxés. Cette mutation ne s’est pourtant pas faite sans heurts au sein même de son conseil d’administration. « Si nos mécènes nous ont légué des biens, c’est pour servir directement aux handicapés, pas pour être placés et servir à spéculer », a ainsi exprimé un ancien administrateur de l’association avant de démissionner. Face à cette bronca, Gabriel de Nomazy fait aujourd’hui amende honorable. « Peut-être n’avons-nous pas assez expliqué les choses. Mais je demeure convaincu que la création de cette nouvelle structure était nécessaire », argue-t-il.
Le président de l’AVH souligne que ce mode d’organisation est celui de très nombreuses œuvres caritatives dans le monde anglo-saxon. « Si nous voulons continuer de permettre aux déficients visuels de sortir de leur isolement, il nous fallait nous réformer pour assurer la pérennité du financement de nos ateliers », insiste-t-on à l’AVH. « Le fait que nous ne soyons pas encore revenus à l’équilibre reste un sujet de préoccupation. Si la survie de l’AVH n’est pas menacée, la continuation de ses nombreux programmes d’aide sont en jeu », estime le général de Nomazy qui ajoute que « les œuvres caritatives aussi peuvent mourir ». Allusion à peine voilée au sort de l’Association pour les personnes aveugles ou malvoyantes (APAM) qui a été près de la faillite en 2012. L’APAM n’a pu continuer ses activités que grâce au soutien de l’AVH.
Un acteur incontournable dans le monde du handicap
« Les 1,5 million de déficients visuels que compte notre pays ont plus que jamais besoin de soutien », insiste Mathilde Baudouin, présidente du comité des Yvelines de l’AVH. En la matière, l’association peut se targuer d’un impressionnant bilan. En 130 ans d’existence, le mouvement de Maurice de La Sizeranne est devenu le plus grand pourvoyeur d’aide aux aveugles et malvoyants de France. « L’institut psychopédagogique que nous avons créé, dès 1893, pour permettre aux jeunes déficients visuels de se débrouiller dans la vie, s’est considérablement développé. Tout comme la bibliothèque sonore que nous avons instituée en 1937 pour leur donner accès aux livres. Nous avons, par ailleurs, multiplié les ateliers de formation permettant l’insertion professionnelle des aveugles », décrit Gabriel de Nomazy.
8. Acte européen de l’accessibilité : c’est voté
Publié le 19 mars 2019 par Emmanuelle Dal’Secco , Handicap.fr
Ordinateurs, smartphones, tablettes, téléviseurs, guichets automatiques, terminaux de paiement, livres électroniques, sites de commerce électronique, applications mobiles et machines de billetterie bientôt réellement accessibles ? L’Union européenne planchait depuis fin 2017 sur un « Acte européen de l’accessibilité des biens et des services ». Le 13 mars 2019, il a été soumis aux députés en séance plénière, et voté ! Un raz-de-marée : 613 voix pour sur 670.
Concrètement, c’est quoi ?
Ce texte de 137 pages, défendu âprement par la vice-présidente du Parlement européen, Sylvie Guillaume, pour qu’il ne soit pas « vidé de sa substance » devrait donc permettre aux 80 millions d’Européens en situation de handicap, et plus globalement aux personnes à mobilité réduite, de bénéficier davantage de produits et services accessibles et surtout à des prix plus compétitifs. Concrètement, ce paquet législatif porte sur : tous les biens et services numériques permettant la délivrance de titres de transport quels qu’ils soient ; les services de transport et d’information ; les services de délivrance de billets et tous les terminaux de paiement ainsi que l’ensemble des services bancaires aux consommateurs ; les ordinateurs et les systèmes d’exploitation ; les smartphones, les tablettes et les équipements télévisuels ; les livres électroniques et les logiciels spécialisés ; le commerce en ligne ; et le numéro d’urgence européen 112.
Réactions contrastées
Les réactions sont en demi-teinte. Satisfaction du côté de la Fédération des éditeurs européens (FEE/FEP) qui assure intégrer depuis des années des fonctionnalités d’accessibilité dans la production d’e-books. Dans un communiqué, ses membres se disent impatients de discuter avec la Commission européenne de la façon dont les livres numériques pourraient servir de modèle. Du côté des personnes aveugles et malvoyantes, un collectif de quatre associations françaises réagit ; « en 2019, il est encore difficile, voire impossible, d’utiliser de nombreux services tels que ceux proposés par les banques, les assurances, des appareils électroménagers ou de lire un livre numérique », et ce texte constitue donc un nouveau socle juridique « porteur d’espoir ». Mais il y met néanmoins un bémol : « Il ne reflète malheureusement pas l’ensemble des ambitions portées par nos organisations », réclamant « d’amplifier ce mouvement vers une Europe plus inclusive ».
Encore des failles
Si cette étapes est qualifiée par la plupart de « positive », ce texte exclut en effet encore des domaines essentiels tels que les transports, le bâti ou les appareils ménagers (tels que les machines à laver ou micro-ondes). Par ailleurs, les microentreprises (moins de 10 salariés ou de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires) fournissant ce type de services sont dispensées de se conformer aux exigences de la loi ; cette exemption en réduira considérablement l’impact. Des « failles » que regrettent les concernés ! « Il est honteux de voir comment les États membres ont réussi à réduire le champ d’application de la loi. Les gouvernements doivent maintenant se racheter et faire preuve d’une grande ambition lorsqu’ils incorporent la loi dans leur législation nationale », a ainsi déclaré Yannis Vardakastanis, président du Forum européen des personnes handicapées.
Et maintenant ?
Cet Accessibility act était au cœur des discussions dès le lendemain de sa signature, à l’occasion de la rencontre « informelle » de 25 ministres et hauts fonctionnaires européens réunis à Paris à l’invitation de Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat au Handicap, pour échanger sur les politiques publiques en matière de handicap et promouvoir les bonnes pratiques (article en lien ci-dessous). Pour entrer en vigueur, il doit maintenant être adopté par le Conseil de l’Europe puis publié au Journal officiel de l’UE. Les États membres auront alors trois ans pour transposer cette directive dans leur législation nationale. Et six ans pour l’appliquer !
Source : https://aides-techniques.handicap.fr/a-acte-europeen-accessibilite-vote-11682.php
9. Aveugle, il termine un semi-marathon de New-York guidé par ses chiens
Article d’Émilie Callebeau publié le 21 mars sur Top Santé
Thomas Panek est le premier coureur aveugle à boucler un semi-marathon sans guide humain. Aidé de ses chiens Westley, Waffle et Gus, l’Américain a terminé la course en 2h21.
Une prouesse historique. Thomas Panek, déficient visuel, a réussi à terminer le semi-marathon de New York aidé par ses chiens Westley, Waffle et Gus, qui se sont relayés sur la course. Le sportif, atteint de cécité depuis 25 ans, marque l’histoire comme le premier coureur aveugle à finir un semi-marathon sans assistance humaine.
L’Américain est président de l’association Guiding Eyes for the Blind (guider les yeux pour les non-voyants) qui forme les chiens guides pour aveugles et malvoyants. C’est sous cette casquette militante qu’il s’est engagé sur le parcours. Il s’est fait guider par chacun des trois chiens-guides, qui se sont relayés dans l’accompagnement du coureur. C’est la première fois que des chiens-guides prennent part à une telle course. Les animaux ont bénéficié d’une préparation de trois mois au cours de laquelle ils ont chacun couru 193 kilomètres.
Courir malgré le handicap
Au final, Thomas Panek a réussi avec l’aide de ses compagnons à quatre pattes à boucler les 21 km du Semi-marathon dans les rues de New York avec un chrono’ de 2h21. Une satisfaction mais surtout l’occasion pour le Finisher de transmettre un message d’encouragement à tous les déficients. Par sa démarche, il souhaitait prouver que le sport reste accessible malgré le handicap. “La raison la plus importante [pour laquelle j’ai fait cette course] est d’encourager les gens à courir, quel que soit leur handicap ou leur (…) capacité”, a déclaré Thomas Panek au Runner’s World. “Courir est un moyen très productif et constructif pour nous tous de rester en bonne santé et actifs.”
10. Verdun lance un appel de candidatures pour les comités accessibilité universelle et mobilité active jusqu’au 29 mars 2019
Montréal, le 1er mars 2019 – Afin d’enrichir sa réflexion et guider ses actions en matière d’accessibilité universelle et de mobilité active, Verdun a décidé de mettre sur pied deux comités citoyens pour lesquels un appel de candidatures est lancé jusqu’au 29 mars 2019. La création de ces deux comités vise à associer des citoyens et des acteurs clés aux projets que désire mettre en œuvre l’arrondissement dans ces deux domaines.
Comité accessibilité universelle de Verdun
Les candidat(e)s recherché(e)s pour ce comité sont des citoyen(ne)s résidant ou travaillant à Verdun qui rencontrent l’un des critères suivants :
•Personne vivant ou accompagnant une personne avec au moins une forme de limitation fonctionnelle (permanente ou temporaire);
•Personne détenant une expertise en accessibilité universelle.
Formé de 4 ou 5 membres citoyens, d‘un membre du conseil d’arrondissement et de membres du personnel de l’arrondissement, ce comité siège à huis clos et se réunit de trois à quatre fois par année. Son mandat est d’étudier divers projets d’aménagements (parcs Archie-Wilcox et de la Fontaine, place publique, Centre communautaire Marcel-Giroux, futur centre aquatique, etc.); d’alimenter la réflexion visant à améliorer l’accessibilité des commerces et des chantiers ainsi que de fournir un avis sur le développement d’activités pour la clientèle ayant des limitations fonctionnelles.
Les personnes intéressées sont invitées à consulter le feuillet d’information du comité pour connaître les modalités pour soumettre leur candidature.
Comité mobilité active de Verdun
Les candidat(e)s recherché(e)s pour ce comité sont des citoyen(ne)s résidant ou travaillant à Verdun qui utilisent déjà ou désirent adopter un mode de transport actif : marche, vélo, planche à roulettes, etc. Les personnes détenant une expertise en urbanisme, aménagement urbain et ingénierie sont également invitées à soumettre leur candidature.
Ce comité a le mandat :
• d’échanger sur les projets de développement des réseaux cyclables et piétonniers ainsi que sur les aménagements d’importance pour favoriser la mobilité active;
• de fournir une perspective basée sur une expérience terrain sur le développement du réseau cyclable et piétonnier…;
•de valider les priorités d’amélioration ou de développement de liens cyclables.
Les personnes intéressées sont invitées à consulter le feuillet d’information du comité pour connaître les modalités pour soumettre leur candidature.
Rappelons que l’accessibilité universelle et la mobilité active figurent dans les orientations du Plan de développement stratégique de Verdun 2015-2025. De plus, en 2017, l’arrondissement s’est doté d’un plan d’action en accessibilité universelle et d’un plan local de déplacements qui précisent les actions concrètes qui seront réalisées au cours des prochaines années pour favoriser l’accessibilité universelle et la mobilité active.
Source : Arrondissement de Verdun
Pour renseignements : Jude Bergeron, chargé de communication
Arrondissement de Verdun .Tél. 514 765-7291 [email protected]
11. Publication du Guide des mesures fiscales provinciales et fédérales à l’intention des personnes handicapées, de leur famille et de leurs proches – Année d’imposition 2018
Ce guide présente les mesures fiscales provinciales et fédérales à l’intention des personnes handicapées, de leur famille et de leurs proches. Il est mis à jour chaque année dans le cadre de l’exercice de la déclaration de revenus des particuliers.
La première partie du guide présente les mesures fiscales provinciales et la deuxième, les mesures fédérales. Chaque mesure fait l’objet d’une fiche qui présente les détails de la mesure, ses critères d’admissibilité ainsi que la façon dont les personnes admissibles peuvent en bénéficier. Dans ces fiches, vous trouverez également les coordonnées des organisations auxquelles vous pouvez vous adresser pour obtenir les formulaires à remplir ainsi que des renseignements complémentaires, au besoin.
Ce guide regroupe :
- les crédits d’impôt non remboursables;
- les crédits d’impôt remboursables;
- les déductions fiscales;
- les exemptions et remboursements de taxes;
- les autres mesures particulières pouvant s’appliquer.
Nouveautés pour l’année d’imposition 2018 – mesures fiscales provinciales :
- Des modifications ont été apportées au crédit d’impôt pour proche aidant. À compter de l’année 2018, les aidantes et les aidants naturels qui soutiennent un ou une proche admissible de façon régulière et constante afin qu’il puisse réaliser une activité courante de la vie quotidienne pourront demander ce crédit d’impôt.
- Un nouveau crédit d’impôt a été mis en place pour l’achat d’une habitation. Pour vous en prévaloir, vous devez répondre à certaines conditions. Consultez le Guide pour en connaître les critères d’admissibilité.
Guide des mesures fiscales québécoises et fédérales à l’intention des personnes handicapées, de leur famille et de leurs proches est disponible en Version imprimable (PDF) | Guide des mesures fiscales québécoises et fédérales à l’intention des personnes handicapées, de leur famille et de leurs proches en Version accessible (RTF)
Auteur : Office des personnes handicapées du Québec
Date de parution : Février 2019
12. Rejoignez les ateliers de théâtre « TOUS EN SCÈNE » composés de personnes avec et sans handicap !
Des ateliers de théâtre!
Animés par une professionnelle, ces ateliers de théâtre, ouverts à tous, permettront de développer votre expressivité et votre imaginaire.
Des représentations publiques!
Les participants pourront, s’ils le souhaitent, mettre en pratique l’enseignement reçu en réalisant une prestation de théâtre invisible dans les terminus de la STL, les 4 et 8 juin 2019.
Les prestations théâtrales permettront aux usagers du transport en commun de la STL de mieux comprendre la réalité des personnes handicapées.
Comment participer?
Les ateliers auront lieu tous les vendredis de 13h30 à 16h00.
au Centre Argenteuil. 430 5e Rue à Laval. (plan)
Début des ateliers : 12 avril 2019
•Priorité aux résidants de Laval
•Avoir 16 ans et plus
•Séance d’essai gratuite : le 12 avril 2019 de 13h30 à 16h30
(Inscription obligatoire pour la séance d’essai gratuite)
•Coût de l’activité 20$ pour 8 semaines d’atelier (du 19 avril au 7 juin)
(Paiement le 12 avril, en personne)
Vous devez compléter le formulaire d’inscription
Inscription avant le vendredi 5 avril 2019
ATTENTION, veuillez vous inscrire avant de vous présenter à la 1ère séance!
Pour vous inscrire et pour toute demande d’information ou aide à la pré-inscription, appelez le 450 .668.4836 poste 2
Source : Transféré par ROPPH-Laval-Regroupement des Organismes de Promotion des Personnes Handicapées de Laval
387 boulevard des Prairies, bureau 017, Laval QC H7N 2W4 tél : 450-668-4836