Écho du RAAMM pour la période du 25 au 30 mai 2021
Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 25 au 30 mai 2021.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire
- 1. Aménagements urbains et communication : Montréal dit s’être adaptée
- 2. RAPPEL- Entente historique et inédite entre Métro et le Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec (RAPLIQ)
- 3. Le collectif d’organismes pour la défense des droits des personnes en situation de handicap (CODDPSH) Mobilisation – manifestation 31 mai 2021 – midi
- 4. Projet majeur au centre-ville de Longueuil : la Ville donne le coup d’envoi aux travaux de Devimco Immobilier Inc.
- 5. Association Lavalloise pour le Transport Adapté (ALTA) Invitation au lancement – Campagne de sensibilisation Projet d’accessibilité au transport adapté pour les femmes victimes de violence conjugale vivant avec une ou des limitations fonctionnelles!
- 6. Invitation à la présentation de la Politique pour contrer la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité
- 7. Appuyons le Regroupement des comités logement et association de locataires du Québec ( RCLALQ ) : On passe à l’action pour un contrôle des loyers ! Envoyer une lettre à la ministre Laforest
- 8. Office des personnes handicapées du Québec -Plan stratégique 2020-2024 L’Office : un acteur incontournable pour les personnes handicapées et leur famille
- 9. Comment apprendre aux enfants à ne pas fixer du regard les personnes physiquement différentes
- 10. Belgique- Nouveauté pour les clients ING : la banque lance une carte de paiement à encoche pour les clients malvoyants
- 11. Mons- Belgique-Une formation universitaire pour ne plus tâtonner face aux déficients visuels
1. Aménagements urbains et communication : Montréal dit s’être adaptée
Un article de Hugo Prévost publié le 18 mai 2021 par ici-radio-canada.ca
La Ville de Montréal affirme s’être adaptée pour améliorer ses méthodes de communication en lien avec les divers aménagements cyclistes et piétonniers effectués sur son territoire depuis le début de la pandémie, après la publication, en décembre dernier, d’un rapport de l’ombudsman dans lequel les critiques sont nombreuses.
Au bout du fil, Éric Alan Caldwell, responsable du dossier de la mobilité au comité exécutif de la Ville de Montréal, affirme que l’administration Plante a fait ses devoirs.
Dans son rapport d’une centaine de pages, l’Ombudsman de Montréal s’appuie sur l’étude de 240 plaintes reçues depuis le printemps 2020 pour présenter 15 recommandations qui touche autant la gestion des projets que leur conception, leur parachèvement et leur suivi.
Il y est notamment mentionné que plusieurs Montréalais ont déploré ne pas avoir été consultés au préalable, par exemple au moment d’aménager des voies actives sécuritaires (VAS) qui avaient parfois des répercussions sur le nombre de places de stationnement disponibles ou sur les commerçants.
Montréal a aussi été critiquée pour des manquements relativement à l’accessibilité universelle.
Depuis la publication du rapport en décembre 2020, l’ombudsman n’a cependant reçu aucune nouvelle plainte en lien avec les divers aménagements urbains, comme le mentionne son plus récent rapport annuel, publié lundi.
En entrevue, M. Caldwell reconnaît que la Ville est allée très rapidement avec une planification, parfois, de quelques semaines pour mettre en place ses VAS et ses pistes cyclables, ce qui a fait en sorte que l’administration Plante n’a pas toujours eu le temps d’étudier les enjeux et de trouver des solutions, notamment en ce qui concerne l’accessibilité.
Là-dessus, la Ville a clairement appris qu’en ce qui concerne les mises en oeuvre rapides, il est très important de surveiller l’ensemble des éléments liés à l’accessibilité universelle, indique-t-il.
La Ville a d’ailleurs été accompagnée dans ses démarches par l’organisme Société Logique, qui est une firme spécialisée dans le domaine, pour justement identifier là où il y a eu des carences; on a passé tout l’été à les corriger, affirme encore M. Caldwell.
Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1794213/ville-montreal-amenagements-ombudsman-rapport
2. RAPPEL- Entente historique et inédite entre Métro et le Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec (RAPLIQ)
Bonjour à vous toutes et tous,
Nous espérons que vous allez bien !
Depuis le début de la pandémie, une des préoccupations dont vous nous avez fait part à maintes reprises était de devoir payer des frais de livraison élevés lors des commandes en ligne.
Avec les mesures sanitaires en vigueur, il est clair que l’accès aux épiceries est plus difficile et l’épicerie en ligne est une belle alternative mais les frais de livraison diminuent votre pouvoir d’achat.
Qu’à cela ne tienne ! Nous avons contacté les bannières qui offrent le service de commande et livraison en ligne pour porter vos doléances.
Les épiceries Métro ont répondu favorablement.
Nous sommes très heureux de vous annoncer, en grande première exclusive et avant le public en général, que pour les personnes en situation de handicap, Métro offrira, pour une période d’une année, la livraison gratuite.
Par personne en situation de handicap, nous entendons celles et ceux qui ont un certificat pour le crédit d’impôt, une carte pour le transport adapté ou la CAL carte accompagnement loisirs ( https://www.carteloisir.ca/).Dans l’éventualité où vous ne pouvez fournir un des trois documents mentionnés précédemment, nous nous réservons le droit de demander, au besoin, une attestation médicale, sans toutefois préciser la nature du handicap.
Pour bénéficier de cette gratuité de livraison et vous inscrire à liste autorisée, il vous faut nous envoyer votre nom et coordonnées par courriel au [email protected]
Lorsque nous accuserons réception de votre inscription, nous vous enverrons un code d’accès unique pour le site d’épicerie en ligne de Métro ainsi que des instructions simples d’utilisation.
C’est avec fébrilité que nous attendons vos inscriptions.
Votre RAPLIQ est très fier de cette entente historique et unique qui contribue à mettre plus de sous dans vos poches ou plus d’aliments dans vos assiettes.
Vos tout dévoués,
Linda et Steven
Précision : L’entente ne se limite pas aux membres du RAPLIQ mais à toutes les personnes handicapées là où Métro offre le service d’épicerie en ligne.
3. Le collectif d’organismes pour la défense des droits des personnes en situation de handicap (CODDPSH) Mobilisation – manifestation 31 mai 2021 – midi
« Pour que la Semaine québécoise des personnes handicapées (SQPH) s’étire à l’année »
La Semaine québécoise des personnes handicapées (SQPH) arrive à grands pas et c’est le temps de se mobiliser pour se faire entendre! Le collectif d’organismes pour la défense des droits des personnes en situation de handicap (CODDPSH) organise un événement le 31 mai prochain à midi.
Afin d’être entendus par nos décideurs, nous visons directement le Ministre de la Santé et des Services sociaux. Pour faire passer un message choc, un geste symbolique sera posé lors de la manifestation.
Objectif de la manifestation :
-
Rappeler que les personnes handicapées sont invisibles pour le gouvernement, principalement depuis le début de la pandémie.
-
Rappeler que le maintien à domicile est la première option à privilégier.
Date : Lundi 31 mai 2021
Heure : midi
Lieux des manifestations :
Pour la grande région de Montréal :
Devant le bureau de circonscription du ministre Christian Dubé à La Prairie (26, boul. Taschereau La Prairie Bureau 306 Québec J5R 0R9). https://goo.gl/maps/TNWVEC3dGwRuXanY6
Pour la région de Québec :
Devant le Parlement à la Fontaine de Tourny. https://goo.gl/maps/eKM8qSnGGJUXR6Ez6
Pour informations : [email protected]
Sur Facebook: https://www.facebook.com/events/535731444256701
Votre participation est importante !
C’est ensemble qu’on peut faire avancer les choses !
Source :
Mathieu Francoeur
Coordonnateur Mouvement PHAS (Personnes handicapées pour l’accès aux services)
Tél: 514-638-4777
5199, rue Sherbrooke Est, local 4780
Montréal(Qc) H1T 3X2
4. Projet majeur au centre-ville de Longueuil : la Ville donne le coup d’envoi aux travaux de Devimco Immobilier Inc.
Un communiqué de la Ville de Longueuil publié le 19 mai 2021
Le conseil de la Ville de Longueuil a adopté hier une résolution autorisant le début de la réalisation d’un important projet immobilier de plus de 500 M$ mené par Devimco Immobilier Inc. dans le secteur de la place Charles-Le Moyne. Par cette entente, Devimco Immobilier construira quatre tours résidentielles dont la première est prévue vers la fin de l’année 2021. À terme, ce grand projet accueillera plus de 1 200 unités.
La mairesse de Longueuil, Sylvie Parent, s’est dite fière de la réalisation de ce projet : « Ce projet est d’une grande importance pour Longueuil, car il concrétise la vision de ce secteur névralgique axée sur le transport collectif et les principes de développement durable. Il marque le véritable coup de départ de la relance du centre-ville. De plus, ce projet est en parfaite adéquation avec le Plan stratégique 2025 de la Ville qui a été adopté à l’unanimité par le conseil municipal en octobre dernier dans une perspective de création de valeur économique, sociale et environnementale. Ce projet s’inscrit également en lien direct avec le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) qui favorise la haute densité près des axes structurants de transport collectif. Après le développement de la zone aéroportuaire au cours des cinq dernières années, Longueuil poursuit son développement de manière stratégique et se positionne comme un pôle urbain incontournable à l’échelle québécoise. »
« Nous sommes très fiers de participer à la revitalisation du centre-ville de Longueuil. Nous saluons le travail du conseil de ville et des hauts fonctionnaires de la municipalité qui, depuis quatre ans, ont travaillé sans relâche pour franchir l’importante étape d’hier », a déclaré Serge Goulet, président de Devimco Immobilier Inc. « Encore une fois, Devimco se démarque de la compétition en s’impliquant dès le départ dans la relance d’un secteur urbain avec la réalisation d’un projet immobilier d’envergure et complexe de type lifestyle et TOD (Transit-Oriented Development) alliant des composantes commerciales, affaires et résidentielles », a ajouté M. Goulet.
Un investissement majeur
Le projet représente un investissement de plus de 500 M$, ce qui en fait le plus grand investissement immobilier de l’histoire de Longueuil, avec des retombées directes pour la Ville estimées à plus de 75 M$ sur 15 ans. Cette annonce fait suite à l’entente conclue en 2020 entre la Ville de Longueuil et Devimco autorisant la vente de deux parcelles de terrain situées à proximité de la station de métro Longueuil–Université-de-Sherbrooke. L’étape d’hier enclenche les processus d’acquisition et d’approbation qui culmineront avec le début des travaux prévu d’ici la fin 2021 et qui s’échelonneront par phases sur les six prochaines années.
Le centre-ville : un secteur névralgique du transport et de la mobilité
La vision et la planification du centre-ville, élaborées en concertation avec la communauté, sont de créer un milieu de vie axé sur la diversité des usages, la densité et la mobilité, où tout est à distance de marche pour travailler, habiter, étudier et se divertir. Le centre-ville, l’un des secteurs les plus fréquentés de la Rive-Sud, sera complètement transformé dans les prochaines années afin de prioriser, encourager et optimiser l’utilisation des transports collectifs et de la mobilité active. Ce concept durable permettra d’offrir des solutions alternatives à l’automobile et de contribuer à réduire l’émission de gaz à effet de serre.
Pour assurer une transition harmonieuse et respectueuse avec les résidents, les commerçants et les visiteurs du centre-ville, et ce, à toutes les étapes de cet important chantier qui s’amorce, la Ville a prévu plusieurs actions de communication afin de tenir informé les parties prenantes de l’avancement des travaux qui se dérouleront dans le centre-ville au cours des prochaines années. Pour plus d’informations, consultez investir.longueuil.quebec/centre-ville.
5. Association Lavalloise pour le Transport Adapté (ALTA) Invitation au lancement – Campagne de sensibilisation Projet d’accessibilité au transport adapté pour les femmes victimes de violence conjugale vivant avec une ou des limitations fonctionnelles!
Bonjour à vous,
L’ALTA est fière de cordialement vous inviter au lancement de la campagne de sensibilisation développée dans le cadre du projet d’accessibilité au transport adapté pour les femmes victimes de violence conjugale vivant avec une ou des limitations fonctionnelles!
Cet évènement aura lieu le 31 mai et débutera à 13h avec une annonce officielle en collaboration avec la Société de Transport de Laval, suivi du lancement de la campagne de sensibilisation. Lors de la seconde partie, vous assisterez à la présentation du visuel de la campagne, au partage de témoignages et prise de paroles d’actrices du milieu communautaire qui ont participé à la réalisation de cette importante initiative.
N’hésitez pas à partager dans vos réseaux et à diffuser l’information autour de vous!
Les détails pour se connecter à l’évènement virtuel seront partagés sur notre site internet ( https://altalaval-ass.org/ ) et sur notre page Facebook ( https://www.facebook.com/ALTA-Association-Lavalloise-pour-le-Transport-Adapt%C3%A9-inc-590639801030074 ). Restez à l’affût!
Si vous avez des questions ou des demandes particulières, communiquez avec Justine Gendron, agente de projet, par courriel au [email protected] ou par téléphone au (450)933-6101.
Au plaisir de vous voir le 31 mai,
Justine Gendron
Agente de projet : Accessibilité au transport adapté pour les femmes victimes de violence conjugale
Association Lavalloise pour le Transport Adapté
155, boul. Je-Me-Souviens, Laval (Québec) H7L 1V6
T.: 450.933.6101 | F.: 450.933.7034
6. Invitation à la présentation de la Politique pour contrer la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité
Bonjour,
Le CISSS de Laval, direction des programmes de déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme et déficience physique, présente, à ses organismes communautaires, la Politique pour contrer la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité le 3 juin 2021, de 9 h à 10 h 30.
Sur suggestion du ROPPHL, il nous fait plaisir de vous inviter à vous joindre à nous pour cette présentation.
Voici, ci-dessous, le lien TEAMS vous permettant de vous connecter.
Réunion Microsoft Teams
Rejoindre la réunion sur votre ordinateur ou sur votre application mobile
Cliquez ici pour rejoindre la réunion
Rejoindre à l’aide d’un appareil de vidéoconférence
ID de la vidéoconférence: 114 070 907 9
Autres instructions relatives à la numérotation VTC
Bienvenue!
Source :
Lyne Roy
Attachée de direction
Direction des programmes de déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme et déficience physique
Centre intégré de santé et de services sociaux de Laval
Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et trouble du spectre de l’autisme
Téléphone : 450 972-2099, option 1, poste 42040
Courriel : [email protected]
7. Appuyons le Regroupement des comités logement et association de locataires du Québec ( RCLALQ ) : On passe à l’action pour un contrôle des loyers ! Envoyer une lettre à la ministre Laforest
Source : Infolettre spéciale aux groupes alliés du RCLALQ ,18 mai 2021
Nous demandons à la ministre de l’Habitation, Andrée Laforest, de mettre en place un contrôle obligatoire et universel des loyers au Québec et nous avons préparé une lettre à cet effet en format courriel. Nous vous invitons à envoyer un courriel à la ministre pour augmenter la pression!
Plus de 500 courriels ont été envoyés à date. Avec la contribution des groupes qui ont appuyé la campagne, la ministre recevrait un déluge de courriels lui demandant de mieux contrôler les loyers!
Instructions et message courriel à copier-coller pour votre envoi
Mise en contexte
Dans le cadre de sa campagne « Les loyers explosent, un contrôle s’impose! », le RCLALQ demande à la ministre de l’Habitation, Andrée Laforest, d’instaurer des mesures de contrôle des loyers. Pour ce faire, vous êtes invitéEs à envoyer un courriel à la ministre afin de lui témoigner de votre soutien à nos demandes.
Instructions
-
Dans la case « Destinataires/À », indiquez :
-
Ajoutez le RCLALQ en copie conforme du courriel :
-
Copiez-collez le message ci-contre dans le corps du courriel.
Voici le message courriel à copier-coller pour votre envoi
Objet : Mme Laforest, les loyers explosent, un contrôle s’impose!
Madame la ministre Laforest,
Les loyers explosent et les locataires n’en peuvent plus de se serrer la ceinture : le loyer moyen d’un 4 et demi à louer au Québec est de 1032 $ par mois. Pour une famille, il faut s’attendre à payer en moyenne 1300 $ pour la location d’un logement de 3 chambres et plus. Face à des prix aussi élevés, nous n’avons d’autres choix que de couper dans les autres besoins essentiels pour pouvoir conserver un toit sur notre tête. Parfois, nous devons nous contenter d’un logement trop petit ou insalubre faute de pouvoir nous permettre mieux.
Nous vous demandons de mettre en place de toute urgence un contrôle obligatoire des loyers pour que nous puissions nous loger convenablement sans y passer tout notre budget. Nous ne sommes pas assez protégéEs contre les hausses trop élevées : nous connaissons tous des amiEs, des collègues ou de la famille qui ne savent pas qu’il est possible de refuser une hausse de loyer tout en conservant son logement. D’autres n’osent pas refuser leur hausse de peur de subir des représailles de la part de leur propriétaire. D’autres encore viennent tout juste de signer un nouveau bail et ne savent pas combien payaient les anciens locataires.
Nous sommes des locataires aînéEs, des femmes monoparentales, des personnes racisées, immigrantes, des gens sur l’aide sociale ou sans emploi qui ne peuvent plus supporter l’explosion des loyers. C’est sur nos épaules que repose le fardeau de refuser une hausse de loyer, c’est injuste! Nous vous demandons aujourd’hui de renverser ce fardeau et d’imposer un contrôle obligatoire et universel des loyers. De plus, nous vous demandons de créer un registre public des loyers afin de contrer les hausses abusives lors des changements de locataires.
Bien à vous,
Une locataire qui ne pourra pas supporter une nouvelle hausse de loyer
Fin de la lettre
8. Office des personnes handicapées du Québec -Plan stratégique 2020-2024 L’Office : un acteur incontournable pour les personnes handicapées et leur famille
Le Plan stratégique 2020-2024 vise à guider l’action de l’Office afin d’obtenir des résultats concrets pour accroître la participation sociale des personnes handicapées.
Avec celui-ci, nous souhaitons consolider notre place comme acteur incontournable dans l’identification et la mise en œuvre de solutions pour réduire les obstacles rencontrés par les personnes handicapées et leur famille.
Coup d’œil sur notre plan stratégique en deux minutes
https://www.youtube.com/watch?v=GvGCm5f4Eao
Transcription textuelle – Notre plan stratégique 2020-2024 en 2 minutes
[L’image de couverture du plan stratégique apparaît à l’écran.]
[Puis, différentes personnes apparaissent à l’écran. Elles sont filmées dans un édifice à bureaux.]
Daniel Jean, directeur général
Avec notre planification stratégique 2020-2024, nous serons un acteur incontournable pour l’identification et la mise en œuvre de solutions pour les personnes handicapées et leur famille.
Ophélie Sylvestre, Direction du développement et de l’intervention stratégique
On veut que les démarches d’accès aux programmes et services gouvernementaux soient plus simples.
À terme, les personnes handicapées auront plus facilement accès à l’information et moins de formulaires à remplir pour obtenir des services.
Valérie Vanasse, Direction des services à la population et des services administratifs
Nous allons poursuivre nos efforts afin d’assurer la qualité des services que nous offrons à l’ensemble de la population du Québec.
D’ailleurs, nous travaillons actuellement au déploiement d’une offre de services numériques, qui viendra s’ajouter à notre offre de services existants.
La clientèle pourra ainsi transiger avec nous selon ses préférences de communication, pour un service rapide et de qualité.
Maxime Bélanger, Secrétariat général, communications et affaires juridiques
Nous voulons accroître notre influence auprès de nos partenaires.
Nous allons les soutenir et les conseiller dans l’exercice de leurs responsabilités.
Et nous participerons activement aux nouvelles actions gouvernementales en faveur des personnes handicapées.
Isabelle Émond, Direction de l’évaluation, des analyses et des statistiques
Nous allons assurer la poursuite de la mise en œuvre de la politique À part entière.
Nous allons solliciter les ministères et organismes publics afin qu’ils prennent de nouveaux engagements pour améliorer la réponse aux besoins essentiels des personnes handicapées.
Et nous allons poursuivre le suivi et l’évaluation de la politique.
Martin Bourgeois, Direction de la mise en œuvre de la loi
On va travailler en étroite collaboration avec les organisations qui doivent produire un plan d’action annuel à l’égard des personnes handicapées.
Nous voulons accroître la qualité de ces plans et en maximiser leurs retombées pour les personnes handicapées et leur famille.
Martin Trépanier, membre du conseil d’administration
Avec ce plan stratégique novateur, le conseil d’administration de l’Office est confiant d’obtenir des résultats concrets pour l’avancement de la participation sociale des personnes handicapées et de leur famille.
Daniel Jean, directeur général
Pour y arriver, nous allons travailler en étroite collaboration avec nos partenaires de tous horizons.
Nous mettrons tout en œuvre pour atteindre les cibles que nous nous sommes fixées et contribuer à faire du Québec une société plus inclusive.
[Apparaissent successivement le logo « Votre gouvernement » et le logo du gouvernement du Québec.]
Consultez le plan stratégique :
Téléchargez le tableau synoptique :
-
Tableau synoptique du plan stratégique enVersion imprimable (PDF)
-
Tableau synoptique du plan stratégique enVersion accessible (RTF)
Les objectifs à atteindre s’inscrivent dans deux grandes orientations du plan stratégique :
-
Améliorer les démarches d’accès aux programmes et mesures;
-
Accroître l’influence de l’Office.
Date de mise à jour : 23 avril 2021
9. Comment apprendre aux enfants à ne pas fixer du regard les personnes physiquement différentes
Un article de Catherine Pearson publié le 1er mai 2021 sur huffingtonpost.fr
Les parents ont la responsabilité d’apprendre à leurs enfants cette règle élémentaire de politesse. Voici comment faire.
PARENTS – L’une des missions les plus importantes des parents est d’apprendre les bonnes manières à leurs enfants. Pas tant le comportement à adopter pour dîner dans un restaurant chic (félicitations aux parents de jeunes enfants qui y sont parvenus) que les règles essentielles du savoir-vivre. Comment les enfants manifestent-ils du respect envers les gens dans leur vie de tous les jours? De quelles façons montrent-ils de la considération pour autrui?
Une chose que les parents d’enfants non handicapés négligent parfois dans leur éducation, c’est la politesse face au handicap, c’est-à-dire établir des règles de comportement à respecter quand leurs enfants rencontrent une personne handicapée ou ayant une particularité physique qui les intrigue.
Il n’existe pas de règles strictes. Les bonnes manières sont, dans une certaine mesure, subjectives. Néanmoins, les parents doivent prendre en considération certaines bonnes habitudes et erreurs à éviter pour ne pas blesser les personnes concernées. En voici quelques-unes:
Regarder n’est pas interdit, mais fixer quelqu’un de façon impolie (ou menaçante), si
Pour beaucoup de gens en situation de handicap, les regards insistants font malheureusement partie du quotidien, et même si tout le monde n’est pas d’accord, beaucoup ne voient pas d’inconvénient à ce que les enfants les observent. “Les gens sont curieux”, note Becky Kekula, directrice du Disability Equality Index, un label d’inclusivité à destination des entreprises, créé par l’organisation à but non-lucratif américaine Disability:IN. “L’une des choses dont j’ai le plus souffert en grandissant a été de voir des parents éloigner leurs enfants de moi en leur disant de ne pas me regarder ni me parler.”
Becky Kekula est atteinte d’achondroplasie congénitale, la forme la plus courante du nanisme, et cela ne la dérange pas que les enfants (ou même les gens en général) la regardent. Ce qui la dérange, en revanche, c’est qu’on la fixe avec insistance, voire au point qu’elle se sente menacée. Et ce qu’elle trouve peut-être encore plus offensant, c’est quand les parents des enfants qui la regardent leur disent aussitôt de détourner les yeux, pour ne pas avoir l’air impolis.
Alors aidez votre enfant à comprendre la différence entre regarder quelqu’un et le fixer, une règle fondamentale de savoir-vivre. Cela demandera sans doute un peu de pratique, car il ne fait pas naturellement la distinction entre les deux.
Encouragez l’enfant à poser des questions
Les enfants sont curieux, et les parents ne doivent pas se sentir obligés de freiner cet instinct face à une personne handicapée. Si votre enfant se demande pourquoi quelqu’un a telle ou telle apparence physique ou se comporte de telle ou telle manière, encouragez-le à poser la question. “Je préfère de loin qu’un enfant s’approche de moi pour me poser une question, même si elle n’est pas très polie”, assure Becky Kekula.
Empêcher votre enfant d’aborder la personne, ou l’éloigner lui enseigne que la différence est taboue. De même, faire semblant de ne pas remarquer les différences physiques ou les handicaps n’est pas un exemple de tolérance; cela donne l’impression que vous êtes mal à l’aise. “Dites-leur qu’ils ont le droit de regarder, de poser des questions, et aussi celui d’être mal à l’aise. Le meilleur moyen de savoir, c’est de demander”, conseille Jennifer Laszlo Mizrahi, présidente de l’organisation à but non-lucratif américaine RespectAbility.
Ne laissez pas à quelqu’un d’autre le soin d’éduquer votre enfant
Même si les parents doivent apprendre à leurs enfants qu’ils ont le droit de poser poliment des questions à quelqu’un, ils doivent aussi s’assurer qu’ils sachent que cette personne a le droit de refuser d’y répondre ou d’échanger avec eux.
Pour les personnes handicapées, poser des limites est parfois une façon essentielle de prendre soin de soi.
Ces limites doivent être respectées, car ce n’est pas aux handicapés de se charger d’éduquer les valides. “Éduquer votre enfant est important, mais ne le faites pas devant la personne concernée”, recommande Jennifer Laszlo Mizrahi.
Faites le travail nécessaire à la maison.
Il est essentiel que les parents sensibilisent leurs jeunes enfants au handicap, et les termes spécifiques à utiliser pour parler du sujet sont un bon point de départ. En France, le site “enfant-different.org” offre des ressources pédagogiques pour sensibiliser à la question du handicap. Prenez le temps de les consulter avec votre enfant. Soyez honnête sur vos propres lacunes et prêt à faire les recherches nécessaires pour apprendre avec lui.
Les livres sont aussi une ressource précieuse. Voici une sélection de 17 livres pour enfants comportant des personnages handicapés.
De plus, beaucoup de cursus scolaires sont de plus en plus conscients de la nécessité d’éduquer au sujet du handicap et mettent des ressources pédagogiques à disposition des élèves.
En conclusion, ces conversations doivent avoir lieu régulièrement, et il n’est pas nécessaire d’avoir toutes les réponses pour aborder le sujet.
Si votre enfant dit quelque chose de blessant, intervenez
Ce dernier point semble aller de soi, mais cela va mieux en le disant: si votre enfant pose une question ou dit quelque chose de blessant ou de grossier à une personne handicapée, quelle que soit son intention, vous vous devez d’intervenir. Se contenter de le faire taire ou de l’éloigner ne suffit pas. C’est très simple.
Si votre enfant pose une question impolie, dites-le-lui (et encore une fois, parlez-en avec lui par la suite). “Sur le moment, vous pouvez dire à la personne quelque chose comme: “Je suis désolé, nous n’avons pas encore eu l’occasion de parler de ça avec lui/elle. J’espère que cela ne vous a pas mis mal à l’aise ”, suggère Jennifer Laszlo Mizrahi.
Il y aura inévitablement des moments gênants, mais ce n’est pas grave. Au bout du compte, le but est de s’assurer que les enfants traitent les personnes en situation de handicap avec la même attention et le même respect que n’importe qui d’autre.
Cet article, publié sur le HuffPost américain, a été traduit par Iris Le Guinio pour Fast ForWord.
10. Belgique- Nouveauté pour les clients ING : la banque lance une carte de paiement à encoche pour les clients malvoyants
Un article de Sudinfo avec Belga publié le 11 mai 2021 par
ING a lancé une carte de paiement à encoche pour ses clients malvoyants, une primeur sur le marché belge, indique-t-elle mardi. Ce «notch», placé sur le côté droit de la carte, permettra aux clients souffrant d’une déficience visuelle de distinguer dans quel sens insérer la carte dans le distributeur de billets. D’ici cinq ans, environ 4 millions de cartes de débit et de crédit de la banque seront dotées d’une telle encoche.
D’après ING, on estime qu’une personne sur cent est atteinte d’une déficience visuelle en Belgique.
«Grâce à cette carte, nous souhaitons aider les personnes souffrant d’un handicap visuel à effectuer des paiements par carte et à retirer de l’argent, et ainsi à gagner en autonomie financière. Ce petit changement dans la conception de la carte fera sans l’ombre d’un doute une grande différence dans le quotidien de nos clients, car ils pourront sentir de quel côté se trouve la puce», explique Amaury Vanthournout, directeur des Paiements chez ING Belgique. Les personnes malvoyantes pourront en outre plus facilement différencier les cartes de crédit des cartes de débit grâce à une gravure au laser.
Cette carte est déjà utilisée par les clients d’ING aux Pays-Bas. À terme, la banque remplacera toutes les cartes de débit et de crédit par une carte à encoche dans le monde entier.
Pour des raisons de durabilité, ING a opté pour un déploiement progressif et a décidé d’épuiser le stock de cartes existantes.
La banque propose également un lecteur de cartes adapté aux besoins des clients malvoyants et d’un lecteur de cartes vocal pour effectuer les opérations bancaires en ligne.
Source :
11. Mons- Belgique-Une formation universitaire pour ne plus tâtonner face aux déficients visuels
Un article de Ugo Petropoulos publié le 20 mai 2021 sur lavenir.net
L’Université de Mons et Les Amis des Aveugles viennent de conclure un partenariat pour mettre en place une chaire consacrée à la déficience visuelle. Celle-ci s’adresse à toute personne susceptible d’être en contact avec une personne aveugle ou malvoyante.
Sophie Hamaide et Florence Terrier sont ergothérapeutes pour l’association les Amis des Aveugles. Depuis plus de 10 ans, elles accompagnent les personnes déficientes visuelles et les aident à surmonter un handicap qui chamboule leur vie quotidienne.
«C’est un travail très varié. Nous devons évaluer les difficultés et les besoins des personnes au quotidien et proposer des interventions qui permettent à la personne de retrouver de l’indépendance pour diverses activités: les déplacements, la lecture…»
Ce travail, elles l’ont appris sur le tas. Car en Belgique, il n’existe pas de formation spécifique dédiée à la déficience visuelle et aux personnes qui en souffrent.
«J’étais ergothérapeute depuis 10 ans, mais quand je suis arrivée aux Amis des Aveugles, c’était un choc: je n’y connaissais rien!» se souvient Florence. «J’ai donc observé, lu, visité les revendeurs de matériel, mais cette impression d’être longtemps dans le tâtonnement était très difficile à vivre. Avoir le sentiment d’être dans l’à-peu-près, est très frustrant. On se dit parfois qu’on aurait pu aider mieux, mais comment? »
«On a une étiquette de professionnel et en même temps, on n’a pas la formation et on a dû se former de manière autodidacte. Il manque une base commune», abonde Sophie.
Aborder la déficience visuelle sous toutes ses formes
Cette base commune, l’Université de Mons et les Amis des Aveugles entendent bien l’apporter grâce à un partenariat que les deux institutions viennent de signer. Celui-ci donnera naissance à une chaire* universitaire consacrée à la déficience visuelle.
*Une chaire est le fruit d’un partenariat entre deux parties et qui vise à créer un centre d’expertise sur une thématique précise. Elle a pour objectif le financement d’une équipe de recherche, la création d’un cursus ou les deux. La chaire permet de créer des liens entre l’université et des acteurs socioéconomiques dans un cadre autour de buts précis.
Financée à hauteur de 800 000€ par l’ASBL Les Amis des Aveugles, cette chaire doit permettre de lancer, pour une durée de 4 ans à partir de janvier 2022, un programme d’enseignement et de recherche universitaire dans ce domaine de la déficience visuelle.
Concrètement cela se traduira par la mise en place d’un certificat universitaire en basse vision, qui permettra de créer une base commune de connaissances et de bonnes pratiques à adopter vis-à-vis des aveugles et malvoyants. Dispensé en 120 heures minimum sur un an et en horaire décalé, le cursus sera composé de modules complémentaires.
«Un module sera consacré aux conséquences factorielles induites par la déficience visuelle, un autre aux conséquences psychologiques», énumère Stéphanie Demartin, directrice du Pôle Inclusion de l’ASBL.
«Nous aborderons également la notion d’inclusion, le cadre règlementaire et institutionnel, la question de l’accessibilité… Ce programme sera conçu pour que tout professionnel, direct ou indirect, s’y retrouve et puisse en retirer des informations enrichissantes.»
Viser un public large
Le public visé est large et va au-delà des professionnels de la déficience visuelle. Professeurs, agents d’accueil, fonctionnaires, commerçants, professionnels de santé… sont autant de personnes susceptibles d’être en contact avec une personne non ou malvoyante et qui ignorent généralement quels sont les comportements à adopter vis-à-vis d’un public vulnérable en termes d’autonomie.
«À plus de 65 ans, une personne sur 10 risque de devenir déficiente visuelle. Dans une maison de repos qui compte 50 résidents, 5 peuvent être concernés. Pourtant, personne n’est formé pour les prendre en charge.»
La mise en place du cursus sera dévoilée à l’automne et les inscriptions pourront être prises en compte dans la foulée. Seule condition d’accès: être titulaire d’un bachelier. Cette formation, unique en Belgique, permettra à ceux qui souhaitent se former en la matière d‘économiser un séjour en France ou au Québec.
Un vaste champ de recherche
Outre proposer un certificat universitaire, la chaire commune UMons-Amis des Aveugles permettra également de faire avancer la recherche en matière de déficience visuelle. Une partie du budget permettra de financer des thèses de doctorat.
«Nous aimerions soutenir 3 thèses pendant 4 ans. Nous faisons le pari qu’elles pourront être transformées de manière pratique», indique Éric Balate, président de l’ASBL «Les Amis des Aveugles».
Ces recherches pourraient être menées dans des champs très vastes: dans le domaine médical et paramédical (ophtalmologie, génétique, psychologie, neuropsychologie…), mais aussi des sciences humaines et sociales (études de population, sociologie, pédagogie…), des sciences vétérinaires, de la technique et la technologie…
Enfin, le partenariat prévoit aussi la prestation par l’association de services spécifiques à l’université, comme l’adaptation de supports de cours, de communication… «Ces formations sont basées sur une logique inclusive, l’objectif étant d’apprendre à adapter son comportement et à maîtriser les gestes adéquats lorsqu’on est en contact avec une personne aveugle ou malvoyante», conclut Stéphanie Demartin.
Source : https://www.lavenir.net/cnt/dmf20210520_01582081/une-formation-universitaire-pour-ne-plus-tatonner-face-aux-deficients-visuels