Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

Écho du RAAMM pour la période du 18 au 24 janvier

18 janvier 2021

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 18 au 24 janvier 2021.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

 

1. RAPPEL- Activités du RAAMM : il est encore temps de vous inscrire!

La programmation d’hiver du RAAMM est très populaire et quelques activités sont déjà complètes! Ne manquez pas votre chance pour les activités où il ne reste que quelques places : inscrivez-vous dès maintenant auprès de Céline au 514-277-4401, poste 111 ou par courriel à [email protected]. Il n’y a pas de limite maximum de participants pour les conférences et l’atelier de méditation aroma thérapeutique, mais l’inscription demeure obligatoire pour obtenir les informations de connexion.

Nous vous rappelons que toutes les activités sont gratuites et offertes sur la plateforme virtuelle Zoom; vous pourrez ainsi y participer dans le confort de votre maison!

Vous trouverez ci-bas, la liste des activités offertes. La programmation complète est disponible sur notre site Web ou au publiphone.

Une version Word est téléchargeable au lien suivant : https://raamm.ekloweb.com/wp-content/uploads/2020/12/2020-12-09-PRG-activit%C3%A9s-hiver-2021-RAAMM-DFI.docx ou peut vous être envoyée par courriel sur demande auprès de Céline ([email protected]).

 

Cours et ateliers

  • Gym tonique : Complet
  • Club de lecture : Complet
  • Danse guidée : 1 place disponible

Activités à la carte

  • 20 janvier – Café d’échange « Vos astuces en cuisine » : 2 places disponibles
  • 22 janvier – Conférence « L’art autochtone »
  • 29 janvier – Conférence « La saine alimentation à faible coût »
  • 11 février – Méditation Aroma thérapeutique
  • 17 février – Café d’échange « Vos coups de cœur culturels » : 3 places disponibles
  • 19 février – Conférence « La mythologie dans l’art » 
  • 26 février – Conférence « S’y retrouver à l’épicerie » 
  • 17 mars – Café d’échange « Les produits accessibles » : Complet
  • 19 mars – Conférence « L’art québécois et canadien » 
  • 26 mars – Conférence « Atelier vide-frigo » 

2. Entre trottoirs glacés et bancs de neige, comment on aborde l’hier lorsqu’on est non-voyant?

Reportage publié par Urbania le 21 décembre 2020

Montréal-Les personnes aveugles et amblyopes font face à un lot de défis et ce, peu importe la saison. Mais quand le froid, la neige et la glace s’invitent dans le paysage, les choses se compliquent. Comment alors affronter l’hiver? Les mois de décembre, janvier et février ne sont-ils qu’une suite ininterrompue de difficultés ou peuvent-ils aussi être synonymes de plaisir?

Au début 2020, le photographe Drowster a capturé quelques moments dans les parcours hivernaux de Julien, Jean, Carlos, Anne-Marie, Alvin et Serge.

Portraits de réalités multiples, doublées d’histoires de vie jamais banales.

Marcher l’hiver, ça signifie faire face à des plaques de glace, des bancs de neige, des voitures mal garées. Tout cela s’ajoute à la course à obstacles à laquelle les personnes aveugles et amblyopes doivent déjà s’adonner à longueur d’année, notamment à cause des bacs de recyclage ou aux déchets volumineux qui jalonnent les trottoirs. 

Julien aime bien déneiger les marches menant à son immeuble. Ça lui permet à la fois de passer le temps et de garder la forme. Mais qu’on se comprenne bien : le printemps reste sa saison favorite!

Jean pratique la musculation depuis longtemps. C’est la façon qu’il a trouvée, à l’adolescence, pour fuir l’intimidation dont il était victime. Aveugle depuis trois ans à peine, il trouve chaque sortie pénible et encore plus en hiver. Pour se faciliter la vie, il s’est installé un coin gym dans le garage de l’immeuble où il habite. 

Carlos a traversé la frontière canadienne illégalement avec son chien guide et un ami. Aussitôt mis en état d’arrestation, il a présenté une demande d’asile. Après 10 ans d’efforts soutenus, il a réussi son examen de citoyenneté canadienne.

Pourquoi a-t-il choisi Montréal alors que tout le destinait à s’établir en Ontario? Le métro, tout simplement! Il faut dire que Carlos adore marcher et se déplacer par lui-même. Emprunter le transport en commun lui permet donc de combiner autonomie et liberté de mouvement, deux choses auxquelles il est particulièrement attaché.

Carlos apprécie la réflexion de la lumière sur la neige. Elle éclaire un peu sa vue presque entièrement obscurcie. Il affirme aussi que ses concitoyens sont plus prudents en hiver et moins distraits qu’en été, saison pendant laquelle il a eu quelques accidents.  

Pour Anne-Marie, « hiver » signifie « conditions difficiles ». Elle limite donc ses sorties au maximum.

Mais pour l’épicerie, pas le choix : il faut mettre le nez dehors. L’aide des commis est essentielle pour l’aider à choisir ses fruits et ses légumes ou pour la guider avec les prix des produits. Elle y va au besoin, mais doit adapter ses sorties en fonction des bordées de neige.

Afin de garder contact avec le monde extérieur, Anne-Marie se tourne vers son ordinateur. Grande fan d’informations et d’actualité internationale, elle l’utilise aussi pour faire de l’activisme en ligne en communiquant notamment aux salles de nouvelles les politiques gouvernementales qui négligent les personnes non voyantes.

Anne-Marie vit seule depuis 15 ans, ce qui lui garantit une précieuse indépendance et une liberté dont elle ne se passerait pas.

Alvin a passé 19 ans dans un orphelinat aux Bahamas. Son quotidien de personne non voyante parsemé d’importantes embûches l’a poussé à s’installer au Canada pour poursuivre ses études. Selon lui les personnes non voyantes ayant immigré sont plus heureuses et actives que celles nées ici : elles ont connu des conditions bien pires dans leur pays d’origine. Aujourd’hui, Alvin célèbre la liberté que lui offre le réseau de transport en commun. Pas un jour ne passe sans qu’il ne prenne le métro ou l’autobus.

À l’aide de Google Maps, il arrive à se rendre facilement à ses cours. Même s’il préfère l’été pour les festivals, il affectionne l’hiver pour son aspect féérique. Quand la neige tombe, il remarque que la société ralentit et s’apaise. Il s’émerveille du fait que de si petits flocons, insignifiants pour plusieurs, ont pourtant le pouvoir de calmer les gens et de leur donner le temps de contempler le monde.

Ce ne sont pas les caprices de Dame Nature qui vont arrêter l’énergique Serge. Avec un horaire chargé de conférencier et d’animateur radio, il n’hésite pas à se déplacer en transport adapté pour remplir ses nombreuses obligations. On peut le voir ici retourner à la maison après s’être offert une coupe de cheveux chez Ménick, le barbier des sportifs.

En hiver, le transport adapté lui permet de profiter d’activités intérieures comme la visite du Musée des beaux-arts de Montréal avec sa compagne Francine, atteinte de myopathie mitochondriale. Ensemble, ils forment une équipe: Serge s’appuie sur le fauteuil roulant de Francine pendant que cette dernière mène le convoi. Francine lit les descriptions des œuvres à Serge, qui écoute attentivement.

Source : https://urbania.ca/article/entre-trottoirs-glaces-et-bancs-de-neige-comment-on-aborde-lhiver-lorsquon-est-non-voyant

3. RUTA Montréal s’inquiète pour la mobilité dans MHM

Article de Frédéric Hountondji publié le 8 janvier 2021 dans le Journal Métro

Le Regroupement des usagers du transport adapté et accessible de l’île de Montréal (RUTA Montréal) se dit préoccupé par la circulation des personnes en situation de handicap dans l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve durant l’hiver.

Valérie Rioux, du RUTA Montréal, rappelle à l’administration locale que l’accessibilité universelle doit faire partie intégrante des pratiques de déneigement de son territoire. Le but est d’assurer la mobilité des personnes en situation de handicap pendant l’hiver.

Elle réitère que l’arrondissement est responsable du suivi et de la gestion des contrats de déneigement sur son territoire, mais le constat qu’elle fait est le suivant: «(…) chaque hiver, des pratiques de déneigement déficientes nuisent à l’accomplissement des activités de la vie quotidienne de vos citoyens à mobilité réduite.»

Trottoirs, débarcadères…

Mme Rioux veut savoir alors les dispositions prises par l’arrondissement pour que les résidents à mobilité réduite de MHM reçoivent l’aide dont ils ont besoin pour le déneigement du chemin menant de la porte de leur domicile à la rue.

La représentante de RUTA Montréal a centré ses préoccupations sur le déneigement des descentes de trottoir, des bateaux pavés ainsi que des débarcadères de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve.

Enjeu complexe

Pierre Lessard-Blais, maire de l’endroit, a admis que la recherche d’une solution à cette situation est bien compliquée. Il a reconnu que les administrations qui l’ont précédé étaient aussi confrontées à cette problématique.

«C’est un enjeu complexe et pas évident, mais on veut y travailler, on veut améliorer la situation parce que soutenir les gens qui vivent avec la mobilité réduite fait partie de nos priorités», a répété le maire.

Il a mentionné que pour étudier la question, une rencontre se tiendrait prochainement,  dans le cadre du comité Accessibilité universelle de l’arrondissement. Elle verra, entre-autres, la présence de l’organisme Ex aequo qui défend les droits des personnes ayant une déficience motrice.

En dehors de cette rencontre, M. Lessard-Blais considère que le projet Brigade Neige qui permet de déneiger gratuitement les entrées des résidences des personnes ayant des problèmes de mobilité est une des solutions.

«C’est un beau projet qui, à la fois, stimule l’emploi chez les jeunes, donne un coup de main à des personnes plus âgées à mobilité réduite et permet une certaine mixité intergénérationnelle», a fait valoir M. Lessard-Blais.

Source : https://journalmetro.com/local/mercier-anjou/2597052/mobilite-reduite-ruta-montreal-sinquiete-pour-la-mobilite-dans-mhm/

4. Montréal: l’opposition demande des consultations avant l’installation de chaque piste cyclable

Article de Guillaume Pelletier publié le 14 janvier 2021 dans Le Journal de Montréal

Le parti d’opposition Ensemble Montréal demande à ce que l’administration de la mairesse Valérie Plante consulte systématiquement les citoyens avant l’ajout de pistes cyclables à Montréal. 

Cette demande fait suite au mécontentement de plusieurs résidents et commerçants montréalais lors de l’implantation simultanée, l’été dernier, de pistes cyclables temporaires et de certains segments permanents du Réseau express vélo (REV).

Le leader adjoint de l’opposition, Francesco Miele, estime que la Ville doit tenir des consultations publiques rigoureuses auprès des gens touchés par l’implantation de pistes cyclables sur les rues locales.

«On ne peut pas venir ajouter de façon aléatoire une infrastructure et enlever des places de stationnement sans analyse d’impact sur la circulation», a dit l’élu du parti Ensemble Montréal.

M. Miele précise que seules de brèves présentations sur le projet du REV ont eu lieu en 2018 sans que les impacts sur la circulation automobile aient été abordés. Un tronçon installé sur la rue Saint-Denis a particulièrement fait jaser depuis son installation l’automne dernier.

Consultation publique réclamée dans Rosemont

L’opposition officielle presse d’ailleurs l’administration Plante de tenir une consultation publique dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie afin d’entendre les citoyens et les commerçants qui subissent depuis des mois les impacts des aménagements transitoires du REV sur la rue de Bellechasse.

Si le projet ne reçoit pas l’acceptabilité sociale d’une majorité de résidents et de commerçants, Ensemble Montréal demande l’annulation de ce projet.

Rappelons qu’en octobre dernier, une soixantaine de commerçants ont déploré le manque d’écoute de l’administration de Valérie Plante pour l’aménagement fait en juillet dernier sur la rue de Bellechasse.

Dans son rapport dévoilé au début du mois de décembre, l’Ombudsman de Montréal a souligné des lacunes lors de l’aménagement des pistes cyclables l’été dernier. La coordination de l’ensemble des services de la Ville doit notamment être améliorée et les enjeux d’accessibilité universelle doivent être pris en compte lors de l’ajout de voies pour cyclistes ou piétons.

L’opposition officielle présentera au conseil municipal du 25 janvier une motion afin d’obliger la tenue de consultations publiques lors de tout nouveau projet de piste cyclable.

Source : https://www.journaldemontreal.com/2021/01/14/montreal-lopposition-demande-des-consultations-avant-linstallation-de-chaque-piste-cyclable

5. Appel à participer au sondage de Réseau Autonomie Santé

Bonjour,

Je suis Eric Sévellec de Réseau Autonomie Santé.

Nous profitons de cette période de confinement pour travailler activement à la création de la première coopérative de solidarité québécoise qui sera dédiée à l’organisation de séjours aventure inclusifs, tant au Québec qu’à l’international !

Nous vous invitons à répondre à un sondage rapide (2minutes) d’une quinzaine de questions qui nous permettra d’ajuster notre offre à vos attentes.

Deux sondages sont disponibles :

Vous êtes amateurs de plein air en situation de handicap ? 

C’est par ici : https://forms.gle/C4wv3PtNqm7FHg6D7

Vous êtes amateurs de plein air dits “valides” cliquez ci-dessous :

https://forms.gle/t4c9JHwbpzgjEgTT7

 

Merci de votre collaboration!

Éric Sévellec.

Réseau/Autonomie/Santé

www.reseau-ras.com

[email protected]

www.facebook.com/reseauras

www.facebook.com/ras.diff.art

6. France-Portrait : rencontre avec le jeune Nael Sayegh, geek, défricheur informatique et non-voyant

Article de Cécile Poure publié le 30 décembre 2020 sur franceinfo.fr

Nael a 13 ans et une joie de vivre communicative. Même au téléphone. Pourtant, le petit garçon revient de loin. Tumeur au cerveau à l’âge de 7 ans. Non-voyant depuis. Une fatalité que Nael a fait sienne et qu’il transcende. En aidant les non-voyants. Avec de la data et des sourires à la pelle.

C’est fou ce que, bêtement, l’on peut se sentir gêné par le handicap. La différence. Mal à l’aise. Il y a tout de suite, une espèce de condescendance qui vient d’on ne sait où, des tripes ou d’ailleurs, et qui s’installe plus haut. Dans la tête, sur la langue. Qui fausse d’emblée le dialogue. Et quand le handicap touche un enfant c’est pire. Chez moi c’est comme ça. Ça ne rate jamais.

Pourtant, quand j’entends pour la première fois Nael, ce sentiment reste là où il est. Le petit garçon ne me laisse pas le temps de m’apitoyer sur son sort. Son rire rebondit sur le combiné. Glougloute dans mes oreilles. Et fatche ça fait du bien.

Le geek pianoteur

Nael est non-voyant depuis ses 7 ans. Depuis qu’il a été opéré d’une tumeur au cerveau. “Je suis revenu de la salle d’opération, je ne voyais plus. Au départ je pensais que c’était parce que j’avais les yeux gonflés et puis … ben non. Je vois des lumières, certaines couleurs fluo et encore que d’un œil. Donc oui, on peut dire que je suis non-voyant.”

Aujourd’hui Nael va bien. Très bien même. “Quand je suis tombé non-voyant, il a fallu que je redouble mon CP pour apprendre le braille. Donc voilà maintenant je suis en 5et non pas en 4e.” La vie a repris son cours. Différemment c’est tout.

“Je fais du piano, j’ai un bon niveau, enfin c’est mon prof du conservatoire de Strasbourg qui le dit. Je suis dans un collège de voyants à Vendenheim dans une classe externalisée du centre Louis Braille où une auxiliaire de vie scolaire m’aide et où j’ai des compléments de cours par un professeur spécialisé. C’est bien.” Mieux, depuis quelques mois, Nael est devenu la star de la cour de récréation. Un Youtubeur.

“Au début, les copains me disaient ‘arrête c’est pas possible’, j’ai dû leur montrer mes vidéos et les pages de code de mon site. Ils n’en croyaient pas leurs yeux, sans mauvais jeu de mots. Et aujourd’hui j’ai plus de vues de voyants qui viennent sur mon site que de non-voyants.”  Encore un éclat de rire.

L’éclaireur

C’est le moment d’expliquer ce que bidouille Nael sur son PC. Plein de choses et de trucs en fait. Toujours utiles. Qui éclairent le quotidien de ceux qui vivent dans le noir.

D’abord, le petit garçon met en ligne des tutoriels pour aider les personnes déficientes visuelles à utiliser les nouvelles technologies dans leur vie et gagner en autonomie. “Des logiciels toujours gratuits. Il y a de bonnes choses gratuites pour les non-voyants, pas besoin de se ruiner.” Tous les tutos se trouvent sur son site web, dont il encode lui-même les pages. Oui, sinon ce serait trop facile. “Je ne saurais pas vous dire pourquoi j’ai une passion pour le codage. J’ai commencé pendant le confinement, ça m’intriguait. J’ai demandé à des développeurs non-voyants de m’apprendre et j’ai suivi des cours en ligne.”

Autodidacte, Nael a appris le montage audio et vidéo et désormais le codage. Le voilà donc qui se lance dans la création d’un site internet. Très simple d’apparence, aux yeux des voyants tout du moins. “Oui, à quoi ça sert de faire des pages très compliquées avec des fenêtres qui s’ouvrent de partout. De toute façon je sais pas faire et en plus nous on voit rien. On entend juste. Il ne faut pas troubler notre compréhension à la lecture, donc oui c’est simple et c’est voulu.”

On y trouve des tutos pour maîtriser l’application Scanvox par exemple : “un scan qui permet de transcrire en format texte sur l’ordinateur une lettre, une notice d’utilisation sur le PC pour la faire lire ensuite par la synthèse vocale.”

Une autre sur le téléphone qui s’appelle Be My Eyes. “Elle permet d’appeler un bénévole voyant avec sa caméra de téléphone quand on en a besoin pour qu’il aide à choisir la couleur de son pull, ou à lire la date de péremption d’une boîte de conserve. Ça marche très bien. Dans les 10 secondes y a quelqu’un qui décroche et qui vous aide. Même à 7h30 du matin, j’ai déjà essayé.” Nael en fait la démonstration sur sa page et donne ses explications grâce à un tuto audio.

Nael a également créé sa chaîne Youtube NaelAccessvision où vous, voyants, ne verrez pas grand-chose mais apprendrez à écouter. Nael, patiemment,  y décrit le mode de fonctionnement des applications qu’il a testé tout en donnant son avis éclairé.

Programmation programmée

C’est dans cette veine “pédagogue” que Nael donne désormais des cours d’informatique “tous supports : Samsung, Iphone, PC ” aux membres de la Fédération des Aveugles Alsace Lorraine Grand Est.  En présentiel. “C’est drôle parce qu’avant j’allais à la fédération pour les ateliers pendant les vacances. Maintenant c’est moi qui y donne des cours. J’aime bien aider les autres, ça me fait plaisir et mieux j’en suis très fier.” 

Et il y a de quoi. D’autant que Nael compte bien creuser son sillon. “Je travaille actuellement sur un tuto pour une application de traduction simultanée et je m’attaquerai ensuite à Navilens, un genre de générateur de QR Code que l’on pourra coller sur les vêtements, les boîtes, tout ce qu’on veut et qui à la lecture expliquera de quoi il s’agit.” Enfin dès que son ordinateur fonctionnera : “Je ne sais pas ce qu’il a, il ne veut plus rien enregistrer. C’est pas de chance hein ?”

Pas de quoi décourager Nael. “Dans ma tête c’est clair, je ferai de la programmation. J’ai encore un peu le temps d’y penser mais j’aimerais vraiment en faire mon métier. Après je sais que pour un non-voyant, trouver un emploi c’est pas évident mais bon…” Mon cœur se serre un peu, ça y est ça commence. Et Nael rit une dernière fois dissipant mes craintes. Il y arrivera c’est clair.

Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/strasbourg-rencontre-nael-sayegh-geek-defricheur-informatique-non-voyant-1909486.html

7. France-Des solutions de guidage pour améliorer l’orientation des personnes

Article de Lagustais publié le 13 janvier 2021 par kivupress.info

Parfois, se déplacer dans les grandes villes nécessite des moyens de guide afin d’arriver à la destination voulue. C’est pourquoi les solutions de guidage deviennent incontournables pour les piétons, qu’ils soient aveugles ou non.

Pourquoi est-il nécessaire de guider les piétons? De quoi les piétons ont-ils besoin en matière de guidage? Enfin, quelles sont les solutions de guidage pour les personnes malvoyantes ou aveugles?

Guider les piétons, pourquoi?

Aujourd’hui, il est plus qu’important que toutes les zones d’agglomération s’approprient des solutions de guidage afin de mieux orienter les gens. Le plan de mise en accessibilité de la voirie et des aménagements des espaces publics est désormais obligatoire pour toutes les communes françaises de plus de 1000 habitants. Grâce à la visibilité et la précision fournies par ces moyens d’orientation, tous les piétons peuvent se déplacer en toute confiance.

Ces solutions se définissent surtout comme étant un système d’informations qui renseigne les personnes sur tout ce qu’il entoure. Ensuite, les moyens de guidage dans les espaces publics extérieurs ou intérieurs peuvent être visuels, digitaux ou encore audio. Sur le plan économique, les piétons seront les plus susceptibles à la consommation que ceux qui utilisent une voiture pour se déplacer. Ainsi, servir de ce dispositif pour guider les piétons est une aubaine pour les gens qui ont parfois du mal à se situer. D’ailleurs, marcher à pied est bon pour la santé.

De quoi les piétons ont-ils vraiment besoin en matière de guidage?

Le principal objectif d’un piéton est bien évidemment de se rendre à un lieu de destination qui a été déjà déterminé à l’avance. L’idée est de ne pas se perdre et surtout de ne rencontrer aucune difficulté, que ce soit pour les résidents, pour les non-résidents ou surtout les personnes aveugles ou malvoyantes. La présence d’un système de guidage qui répond parfaitement aux besoins de la population est donc plus qu’acclamée.

Pour les résidents normaux des grandes villes, les solutions d’orientation restent provisoires, contrairement aux non-résidents qui ne sont que de passage. Ignorant parfois les plans de la ville, les visiteurs (touristes, voyageurs d’affaires ou missionnaires) peuvent se perdre facilement dans un nouvel environnement. Pour s’orienter facilement, ils ont besoin d’être guidés de façons précises avec des solutions assez claires et plus visibles. Enfin, pour les personnes possédant une déficience visuelle, leurs besoins sont particulièrement spécifiques comme des indices olfactifs ou auditifs ou des indices tactiles qui sont classés généralement d’indices compensatoires.

Se déplacer en toute en sécurité, tel est l’objectif de tous les passants, qu’ils soient normaux ou présentant des handicaps.

Quels sont les types de solutions de guidage?

Afin de guider le public, il est plus qu’indispensable d’utiliser plusieurs moyens ou supports d’orientation. À chaque solution de guidage, sa propre signification.

Barrière heras

La barrière heras s’agit particulièrement d’un barrage en acier permettant d’aviser tous les passants combien un chantier est dangereux. C’est une démarche plus que primordiale pour tous les travaux de démolition ou de déconstruction afin de fournir la protection nécessaire à toutes les personnes qui se trouvent à proximité. Pour les chantiers se trouvant au bord des routes, les piétons et les automobilistes sont concernés par cette barriere heras.

Des objets comme des matériaux, des briques ou trop de poussière peuvent être accidentellement projetés du chantier. Ainsi, afin d’éviter les dangers, cette barrière est généralement grillagée ou pleine avec une hauteur atteignant les 2 mètres 50.

Poteau de guidage

Ce type de solution de délimitation est conçu spécialement aux différents évènements, aux magasins, dans les gares ou les aéroports afin de mieux gérer les files d’attente, un moyen pour contenir une foule déchaînée. Le poteau de guidage se décline sous plusieurs formes selon l’attente des clients et selon chaque situation.

Lors d’un évènement par exemple, il sert de balise et de guide vers l’accès pour tous les visiteurs. Le poteau de guidage est aussi indispensable surtout lorsqu’il est question de respecter les gestes barrières dans les zones où il y a beaucoup plus de public. Enfin, il convient parfaitement d’associer les panneaux signalétiques à ce type de solution de guidage.

Porte-affiche

Si vous souhaitez faire passer une information utile, structurez-la objectivement. Le porte-affiche qui existe sous différents formats est également un meilleur moyen pour diriger des gens. Grâce à leur esthétique et à la haute technicité de vos vitrines, les gens sont bien guidés. La signalétique d’accueil lumineuse fera bien l’affaire avec des multi affichages pour sensibiliser les gens, notamment durant les expositions ou les évènements spécifiques. Généralement, le porte-affiche s’utilise dans les agences, les magasins ou les banques.

Les bandes d’aide conçues pour les personnes malvoyantes

Tout le monde a besoin de se sentir en sécurité lorsqu’il s’agit de se déplacer que ce soit dans des espaces peuplés ou des zones à risques. Les personnes en difficulté telles que les aveugles et les personnes malvoyantes sont surtout les plus vulnérables. Heureusement, plusieurs dispositifs sont désormais établis à leur disposition.

Les bandes de guidage

Ce sont surtout les personnes aveugles qui ont spécifiquement besoin des bandes d’aides pour pouvoir s’orienter. Elles sont le plus souvent mises en relief, encastrées ou collées sur le sol des grands espaces. Elles peuvent être remarquées aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Dans des zones plus étroites, elles servent principalement de guide depuis le seuil de la porte jusqu’à l’accueil. D’après la loi en vigueur sur l’accessibilité, il est impérativement nécessaire d’implanter de bandes de guidage dans tous les établissements qui reçoivent du public. Cependant, ces bandes de guidage doivent être établies tout en respectant la norme définissant leurs caractéristiques et surtout de manière à ce qu’il soit plus identifiable par les personnes ayant des déficiences visuelles.

Les bandes podotactiles

Une bande podotactile ou encore appelée bande d’éveil de vigilance est spécialement conçue afin d’alerter toujours les personnes malvoyantes d’un danger. Cette solution d’orientation spécifique agit de deux différentes manières. Le contraste visuel permettant facilement de détecter les bandes pour les malvoyants. Les lignes de plots espacées créant un relief au sol permettent parfaitement aux aveugles d’avancer en toute sérénité.

Ils sont installés sur les traversées piétonnes, les escaliers et les quais de transport. Toutefois, il est toujours plus bénéfique de bien choisir une bande podotactile. En effet, il existe plusieurs types sur le marché. Après, chaque type se distingue des matériaux utilisés : en inox, en caoutchouc, en méthacrylate, en laiton ou encore avec des matériaux polymères.

Source : https://www.kivupress.info/des-solutions-de-guidage-pour-ameliorer-lorientation-des-personnes/

8. Livres en grands caractères : Une librairie dédiée à Paris

Article de Caroline Madeuf publié le 14 janvier 2021 par handirect.fr

Située dans le 5e arrondissement de Paris, la Librairie des Grands caractères ouvrira officiellement ses portes le 20 janvier 2021. Elle sera la première librairie de France à être exclusivement dédiée aux livres en grands caractères.

Les éditions « Voir de près » et « À vue d’œil » inaugurent le mercredi 20 janvier prochain à Paris, des livres en grands caractères.

Située dans le 5arrondissement de Paris, près du Panthéon, la Librairie des Grands caractères est la première librairie de France à être exclusivement dédiée aux livres en grands caractères. Une initiative des éditions « Voir de près » et « À vue d’œil » afin de faciliter la lecture pour les personnes déficientes visuelles.

Entièrement consacrée aux livres en grands caractères, cette librairie proposera également divers ouvrages qui seront bien évidemment adaptés à tous les amoureux de la lecture. Un choix très varié pour les personnes qui ont, soit des problèmes de vue (rétinite pigmentaire, glaucome, fatigue visuelle…), soit des troubles d’apprentissage (troubles Dys), soit des difficultés cognitives (suite d’un AVC).

Des livres en grands caractères : Une librairie qui en vaut la peine

La Librairie des Grands caractères proposera notamment des ouvrages réédités par les éditions « À vue d’œil » et « Voir de près ». Une sélection exigeante qui se rapproche énormément de l’actualité littéraire française et étrangère. Tels que les romans, les récits, la littérature classique, les biographies, les polars, les documents…

De plus, la mise en page de ces livres en grands caractères a été spécialement adaptée. En effet, on peut y retrouver des polices de caractères sobres en corps 16 ou 20, un interlignage important, un contraste bien défini, pour un papier opaque. Considérés comme des livres plus volumineux que ceux d’origine, ces ouvrages restent tout de même légers et facilement maniables grâce à une fabrication soignée. La librairie offre ainsi un confort optimum qui donne la possibilité aux personnes malvoyantes de lire plus facilement.

Une librairie vouée à un grand succès

Souhaitant se démarquer davantage, la librairie n’a pas fait les choses à moitié. Effectivement, les lecteurs qui recherchent des livres en grands caractères sont souvent contraints d’acheter des supports dématérialisés (PDF, Ebook…). Désormais, ils pourront, dès l’âge de 13 ans, feuilleter des ouvrages dans les rayons de ce nouvel espace dédié. Ils pourront également bénéficier de nombreux conseils ou flâner, comme tout lecteur, en librairie. De plus, des aides à la lecture – loupes et lampes à basse vision– seront également proposées à la vente.

Les deux éditions (À vue d’œil et Voir de près) ont contribué à dynamiser les livres en grands caractères grâce à leurs sélections de titres, qui enrichiront davantage la librairie avec leurs nouveautés tout au long de l’année.

Aujourd’hui, en ouvrant cette librairie, un espace a été créé afin que déficience visuelle et difficultés d’apprentissage puissent rimer avec plaisir de lire. La directrice de la librairie, Agnès Binsztok, a à cœur de faire découvrir les livres en grands caractères, qui restent souvent inconnus ou méconnus du public. Néanmoins, ils existent et sont nécessaires car ils favorisent avant tout un accès à la lecture pour les personnes qui pensent être privées du bonheur de lire.

Source : https://www.handirect.fr/livres-en-grands-caracteres-librairie-paris/

9. Londres- C’est mon corps, j’ai le droit de le savoir en premier » : ce test de grossesse est conçu pour les femmes aveugles ou malvoyantes

Article d’Élise Poiret publié le 13 janvier 2021 sur aufeminin.com

Un test de grossesse innovant vient d’être conçu pour les femmes malvoyantes et aveugles, afin de leur permettre de connaître le résultat seule, en privé. Elles sont en effet souvent privées de ce moment car les tests classiques ne sont pas adaptés.

Faire un test de grossesse est souvent un moment émouvant pour les futures mamans. Selon le résultat, il va peut-être concrétiser un rêve, une envie. Pourtant, les femmes ne sont pas toutes égales face à ces petits bâtonnets. En effet, les tests de grossesses vendues en pharmacie et dans les grandes surfaces ne sont pas adaptés aux femmes malvoyantes et aveugles.

Résultat, elles doivent, la plupart du temps, faire participer une autre personne à ce test de grossesse pour avoir la réponse. Un moment censé être privé et intime, qui malheureusement ne l’est absolument pas pour elles. Qu’elle soit désirée ou non, une grossesse est une information que l’on a envie de recevoir en premier, pour ensuite décider comment l’annoncer. Les femmes malvoyantes et aveugles n’ont-elles pas la chance d’avoir ce choix.

Un prototype inclusif

De la discrimination contre laquelle entend bien lutter le Royal Institute of Blind People (RNIB), une organisation caritative britannique d’assistance aux aveugles, malvoyants et déficients visuels. Avec sa campagne d’innovation « Design for Everyone », pour un monde plus inclusif, l’institut a dévoilé le prototype d’un test de grossesse pour les femmes aveugles et malvoyantes. Le test leur permet de sentir le résultat, grâce à une plaque tactile située sur le dessus et dotée de nodules qui se soulève dans le cas où le résultat est positif. L’appareil fonctionne sur le même principe que les autres tests de grossesse, il mesure le taux d’hormone bêta-HCG dans l’urine, mais le design est davantage accessible. Sa forme a notamment été conçue pour permettre aux femmes malvoyantes et aveugles de sentir de quel côté il faut faire le test. Le modèle a été conçu par le designer indépendant Josh Wasserman avec l’aide de ces dernières.

« Il ne s’agit que de petits changements pour que ce moment soit le même pour tout le monde, peu importe le niveau de la vue », explique l’institut dans leur vidéo de présentation. Dans la séquence, plusieurs femmes malvoyantes ou aveugles expliquent en effet comment cela a été difficile de ne pas avoir pu faire leur test de grossesse seule. « Je devrais la première à être au courant, c’est mon corps, et que je sois enceinte ou non, j’ai envie de l’apprendre en premier. Comment cela n’est-il pas encore possible ? Parfois, nous n’avons personne pour nous accompagner, nous devons même demander de l’aide à nos voisins (…) et nous confronter aux jugements des autres », déclare l’une d’entre elles. « Il y a différentes circonstances, certaines femmes ne veulent pas avoir cet enfant et elles ne veulent pas que cette nouvelle soit rendue publique », ajoute une autre.

Ce test est donc une grande avancée pour l’inclusion et l’égalité des personnes malvoyantes et aveugles dans la société. Imprimé en 3D, le prototype coûtera un peu plus cher qu’un test de grossesse classique, mais les consignes de reproduction du test ont été mises en ligne gratuitement. On ne connaît pas sa date d’arrivée sur le marché.

Source : https://www.aufeminin.com/grossesse/c-est-mon-corps-j-ai-le-droit-de-le-savoir-en-premier-un-test-de-grossesse-concu-specialement-pour-les-femmes-aveugles-et-malvoyantes-s4021307.html

10. Israël-Un homme malvoyant de Haïfa retrouve la vue grâce à une percée médicale

Article publié le 13 janvier 2021 par Times of Israël

Jamal Furani, 78 ans, Arabe israélien de Haïfa, atteint d’une cécité bilatérale, a recouvré la vue après une opération réussie au centre médical Rabin, à Petah Tikva, par la professeure Irit Bahar, directrice du département d’ophtalmologie.

C’était la première fois que le dispositif CorNeat KPro, la première cornée artificielle s’intégrant complètement avec la paroi de l’œil et ne requérant aucune utilisation de tissus de donneurs, était implanté avec succès chez l’être humain.

Une fois les bandages retirés, Jamal Furani, qui avait été opéré quatre fois auparavant, sans succès, a pu lire un texte et reconnaître des membres de sa famille.

« L’intervention chirurgicale était relativement simple et le résultat a dépassé toutes nos attentes », a déclaré la professeure Irit Bahar. « Le retrait des bandages fut un moment d’importance et de grande émotion. Pour nous, médecins, les événements comme celui-ci représentent le point culminant de notre carrière. Nous sommes fiers d’être à la tête de ce projet exaltant et important qui changera sans aucun doute la vie de millions de personnes. »

Le Dr. Gilad Litvin, cofondateur et directeur médical de CorNeat Vision et inventeur de CorNeat KPro, a lui affirmé : « C’était surréaliste de lever le voile sur ce premier implant cornéen et d’être présent dans la pièce à ce moment-là. Après des années de travail acharné, j’ai ressenti beaucoup de joie et d’émotion en voyant une collègue implanter la cornée CorNeat KPro facilement et avec succès, et en voyant un être humain recouvrer sa vision un jour après l’intervention. Beaucoup de larmes ont coulé dans la pièce. Cet événement marque un jalon extrêmement important pour CorNeat Vision, qui franchit une étape clé dans sa mission d’aider les gens du monde entier à profiter pleinement de leur capacité visuelle. Je suis reconnaissant et honoré de travailler avec une équipe exceptionnelle qui a rendu ce moment possible par son travail acharné, sa diligence et sa créativité. »

« La première implantation humaine de la cornée CorNeat KPro représente seulement la première étape d’un essai clinique multinational visant à obtenir la marque CE, l’autorisation de la FDA et l’approbation de la NMPA (Administration nationale chinoise des produits médicaux) », a affirmé Almog Aley-Raz, cofondateur, PDG et vice-président de la recherche et du développement à CorNeat Vision. « Au total, dix patients ont été admis à l’essai mené au centre médical Rabin, en Israël. Par la suite, deux nouveaux sites devraient ouvrir en janvier au Canada, et six autres sont prévus en France, aux États-Unis et aux Pays-Bas à différentes étapes du processus d’approbation. Notre premier essai implique des personnes aveugles qui ne sont pas admissibles aux transplantations cornéennes ou qui ont connu un ou plusieurs échecs de transplantation. Au vu de la performance visuelle exceptionnelle, du temps de guérison et du taux de rétention attendu que présente notre appareil, et étant donné qu’il ne peut être porteur d’aucune maladie, nous avons l’intention de lancer une deuxième étude plus tard dans l’année avec des indications élargies. L’objectif sera de faire approuver notre cornée artificielle comme traitement de premier recours, afin de remplacer l’utilisation de tissus de donneurs dans les transplantations cornéennes de pleine épaisseur. »

L’implant CorNeat KPro a été conçu pour remplacer les cornées déformées, abîmées ou opacifiées. À la suite d’une procédure d’implantation relativement simple, son impact attendu est une restauration complète et immédiate de la vision des patients atteints d’une cécité liée à la cornée.

Source : https://fr.timesofisrael.com/un-homme-malvoyant-de-haifa-retrouve-la-vue-grace-a-une-percee-medicale/