Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

Écho du RAAMM pour la période du 12 au 18 novembre

12 novembre 2018

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 12 au 18 novembre 2018.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Le RAAMM invite ses membres au souper « Parlons voyage» le 28 novembre

C’est dans une ambiance décontractée autour d’un bon souper que nous vous invitons à venir discuter et échanger sur vos expériences de voyage mercredi 28 novembre, de 17 h 30 à 20 h 30.

Vous n’avez pas encore eu l’occasion de voyager, mais vous êtes curieux d’entendre les aventures vécues par d’autres personnes handicapées visuelles? Cette activité est aussi pour vous!

Florent et Olivier, animateurs du cours de géographie, prendront également part au souper pour partager avec vous leurs expériences de voyage.

L’activité comprend le souper 3 services. Apportez votre vin ou bière.

Coût : 20 $

Date limite d’inscription : mercredi 21 novembre

Inscrivez-vous auprès d’Anna Gluhenicaia au 514-277-4401, poste 111, ou par courriel à [email protected].

Lieu : RAAMM, dans la salle Berthe-Rhéaume (5225, rue Berri, local 100), à proximité de la station de métro Laurier.

La participation de 8 personnes minimum est requise pour la tenue de cette activité.

2. La STM vous invite à un groupe discussion dans le cadre de sa refonte du réseau de bus.

La STM invite les clients ayant une limitation visuelle, qui utilisent le réseau de bus sur une base régulière, à se prononcer lors d’un groupe de discussion sur différents principes de développement du réseau bus, dans le cadre de sa refonte.

Un réseau en mouvance

D’ici 2026, plusieurs projets d’envergure de développement du transport collectif (REM, SRB Pie-IX, prolongement de la ligne bleue, ajout de 300 bus hybrides à notre flotte) verront le jour. L’implantation de ces projets influencera l’évolution de notre réseau bus ainsi que la façon dont nos clients l’utilisent.

Il s’agit du moment opportun pour la STM de repenser et d’adapter le développement et l’architecture de ce dernier à l’évolution des besoins des Montréalais.

Quelles sont vos priorités?

Dans un monde idéal, le réseau de bus serait à la fois performant par sa rapidité, sa fréquence, son efficacité, tout en facilitant l’accès au service par une vaste couverture du territoire. Cependant, la réalité est que des choix doivent être faits afin de trouver un équilibre entre la performance des services et la couverture du territoire. Le groupe de discussion nous aidera à mieux comprendre vos priorités.

Ce groupe de discussion se tiendra le 3 décembre prochain de 9h à 12h au 5225, rue Berri Montréal.

Si vous avez un intérêt à participer à cette démarche, merci de communiquer avec Serge Poulin du RUTA de Montréal au 514.255-0765 ou par courriel à : [email protected] d’ici le 28 novembre.

Merci de votre collaboration et au plaisir.

3. Déficience sensorielle : des échanges enrichissants à l’INLB

Publié le 7 novembre 2018 par Usager-express

Plus de 100 experts en réadaptation dans le domaine de la déficience sensorielle provenant de la France, de la Suisse, de la Belgique, du Bénin, des Caraïbes francophones (Martinique, Guadeloupe, Haïti) et du Québec participaient au séjour d’études qui se déroulait la semaine dernière à l’Institut Nazareth et Louis-Braille.

Plus de 150 experts en réadaptation venus d’Europe, des Caraïbes et du Québec ont souligné, la semaine dernière, le dixième anniversaire du Réseau francophone en déficience sensorielle et en langage lors d’un séjour d’études à l’INLB.

L’événement a permis de rappeler la pertinence du Réseau afin de partager les pratiques dans le but d’offrir aux personnes atteintes d’une déficience sensorielle (affectant la vue, l’audition, le langage ou plusieurs sens) les services les plus susceptibles de favoriser leur autonomie et leur participation sociale.

Toute la semaine, les participants ont pris part à des ateliers sur différents sujets, dont le développement de projets innovants en déficience visuelle. Ils ont participé à des formations sur le courtage de connaissances et l’utilisation de la démarche axée sur les résultats. Une journée entière a été consacrée à la recherche qui suscite un grand intérêt parmi les membres du Réseau.

En table ronde, la directrice des programmes déficiences au CISSS de la Montérégie-Centre, Sylvie Bilodeau, a fait valoir l’importance pour l’Institut Nazareth et Louis-Braille de participer à ces échanges internationaux. « L’INLB joue un rôle de leader en déficience visuelle. Pour maintenir cette expertise, on doit aller plus loin que le Québec et participer à des projets européens. Le Réseau francophone permet de garder notre expertise à jour », a-t-elle fait valoir.

Pour Sylvie Bilodeau, le Réseau francophone offre de multiples possibilités d’entreprendre des projets de recherche et d’innover.

Un sondage mené par le Réseau démontre que près de 6 intervenants sur 10 qui ont fait un stage dans un pays membre du Réseau apportent des changements à leurs pratiques à la suite des découvertes qu’ils ont faites pendant leur séjour.

Le partage d’expertises entre pays francophones s’inscrit aussi dans un esprit de coopération. Des membres du Réseau œuvrant en Haïti, au Bénin et au Burkina Faso ont témoigné des immenses difficultés que représente la mise en place de services de réadaptation dans ces pays et leur fierté de faire partie du Réseau francophone. Les membres du conseil d’administration ont réitéré l’importance du Réseau francophone afin de favoriser le partage d’expertises dans le but d’améliorer les pratiques.

Source : CISSS de la Montérégie-Centre

Publié par le Comité des usagers de l’INLB le 7 novembre 2018

4. Appel à participer à un projet étudiant

Bonjour,
Je suis Gaëlle Lechevallier, étudiante en maîtrise d’études cinématographiques de l’Université de Montréal.
Je développe un projet de court-métrage pour la fin de ma maîtrise.
Mon projet met en scène un adolescent faisant parti d’une école de danse, qui perd la vue progressivement. Il trouve dans la danse un moyen de faire face à ce changement et de l’accepter.
Pour traiter ce sujet de manière la plus juste possible, j’aimerais m’entretenir avec des personnes aveugles et amblyopes volontaires souhaitant témoigner de leur expérience de vie à travers des entretiens enregistrés, ainsi que des personnes ayant fait de la danse, dansant ou étant danseurs.
C’est un projet sur le long-terme. Plusieurs entretiens pourraient avoir lieu, en prenant en compte vos disponibilités et la manière dont vous souhaiteriez procéder.
Votre participation serait essentielle et d’une grande importance car c’est une réalité que je ne vis pas et ne connais pas mais que je souhaiterais mettre en scène.
Le but n’est pas de construire un projet en parlant à la place de personnes vivant ces réalité, c’est pourquoi je vous contacte pour m’associer avec des personnes intéressées par le sujet et souhaitant témoigner.

Vous pouvez me joindre par courriel à l’adresse : [email protected] ou sur mon cellulaire au (438)881-5492.
Ces entretiens pourront se dérouler chez moi, chez vous ou dans un lieu public. Je vous laisserai ce choix, tout en sachant que l’endroit ne devrait pas être trop bruyant pour l’enregistrement.
Si vous désirez plus d’informations, nous pouvons nous rencontrer ou communiquer pour que je réponde à vos questions.

Bien à vous ,
Gaëlle Lechevallier , 7 novembre 2018

5. Postes Canada crée un comité consultatif sur l’accessibilité dans le but d’améliorer les services de livraison offerts aux personnes handicapées et aux personnes âgées

OTTAWA, le 5 nov. 2018 /CNW/ – Postes Canada a annoncé aujourd’hui la mise sur pied d’un comité d’intervenants spécialisés et d’experts qui offrira des conseils et permettra un dialogue dans le but de l’aider à rendre ses services de livraison plus accessibles aux personnes handicapées et aux personnes âgées.

Le Comité consultatif sur l’accessibilité de Postes Canada rassemble différents individus possédant une expérience pratique et une expertise reconnue sur les questions qui touchent les personnes handicapées ou âgées. Ses membres sont issus d’un peu partout au pays, plusieurs d’entre eux ayant été honorés pour leurs années de dévouement à la cause et pour leur implication dans la recherche.

« Postes Canada dessert toute la population canadienne, explique Jessica L. McDonald, présidente du Conseil d’administration et présidente-directrice générale par intérim. Postes Canada est un important employeur et fournisseur de services fédéral et, à ce titre, doit veiller à l’accessibilité universelle de ses services. Les conseils du Comité consultatif sur l’accessibilité aideront Postes Canada à mieux comprendre les obstacles auxquels font face les personnes handicapées et les personnes âgées, et à améliorer le programme de livraison accessible. Il en résultera un service amélioré pour l’ensemble de la population canadienne. Nous sommes ravis que ces éminents Canadiens et éminentes Canadiennes aient accepté de siéger au comité et d’entreprendre cet important travail. »

Le comité constituera un forum permettant un dialogue sur les besoins des personnes handicapées ou âgées. Les membres du comité conseilleront Postes Canada sur l’élaboration, la mise en œuvre et la promotion d’un programme de livraison accessible amélioré veillant à ce que notre clientèle handicapée ou âgée ait accès à son courrier et à ses colis. Les membres donneront aussi chaque année leurs commentaires sur l’efficacité du programme.

L’amélioration de ce programme fait partie de la vision du gouvernement du Canada concernant le renouvellement de Postes Canada, celle-ci énoncée en janvier dernier par l’honorable Carla Qualtrough, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et ministre responsable de Postes Canada.

Le comité est présidé par Susan Margles, première vice-présidente, Affaires de l’entreprise de Postes Canada. La toute première rencontre du comité a lieu aujourd’hui et demain, les 5 et 6 novembre. Tous les membres du comité agissent à titre personnel, plutôt que comme représentants d’un organisme ou d’un secteur particulier.

Les biographies des différents membres et la description du mandat du comité peuvent être consultées à www.postescanada.ca/comiteaccessibilite.

Contexte

Postes Canada s’engage à ce que le courrier soit accessible à toute sa clientèle, incluant les personnes handicapées et les personnes âgées. Un processus a été établi pour bien comprendre les besoins individuels de chaque type de client et déterminer les mesures d’adaptation appropriées au cas par cas. Tout client qui est préoccupé par l’accès à son courrier peut appeler au 1 844 454-3009.

SOURCE Postes Canada

Source : https://www.newswire.ca/fr/news-releases/postes-canada-cree-un-comite-consultatif-sur-laccessibilite-dans-le-but-dameliorer-les-services-de-livraison-offerts-aux-personnes-handicapees-et-aux-personnes-agees-699667871.html

6. «Les voitures électriques devront faire du bruit » – Fédération suisse des aveugles

Article publié par la Tribune de Genève le 4 novembre 2018

Suisse- Une loi stipule que les voitures électriques feront du bruit à partir de la mi-2019. Pour la fédération suisse des aveugles, le règlement ne va pas assez loin.

La ministre des transports Doris Leuthard roule en voiture électrique depuis au moins janvier 2015.

Les voitures électriques devront faire du bruit sur les routes helvétiques dès la mi-2019, rapporte la NZZ am Sonntag. La Suisse a repris la législation européenne.

Un système acoustique, générant des bruits de moteur par des haut-parleurs externes étanches à l’eau, doit être installé, a indiqué Thomas Rohrbach, porte-parole de l’Office fédéral des routes (OFROU), confirmant à Keystone-ATS l’information du journal alémanique. Cela s’appliquera aux nouveaux modèles.

Cela vaudra aussi pour les nouveaux véhicules à pile à combustible et aux voitures hybrides. A partir de 2021, les modèles fonctionnant avec l’ancienne technologie devront aussi être tous être vendus avec ce nouvel équipement («Acoustic Vehicle Alerting System»). En revanche, les voitures électriques déjà en circulation ne devront pas être adaptées.

Le son émis par les haut-parleurs est cependant nettement plus faible que le bruit engendré par les moteurs à benzine ou diesel. Cette mesure ne constitue donc pas une nouvelle brèche dans la problématique du bruit, selon le porte-parole de l’OFROU.

Important pour les malvoyants

Ce système acoustique est très important pour les aveugles et malvoyants. Les modes de transport silencieux représentent en effet un grand danger pour cette catégorie de personnes, selon Alfred Rickli, porte-parole de la Fédération suisse des aveugles et malvoyants.

La fédération veut cependant que la Suisse aille plus loin que les exigences de l’Union européenne (UE), notamment en obligeant les voitures à l’arrêt à faire du bruit. Les vélos électriques rapides devraient aussi être astreints à la nouvelle directive européenne. Sur les 4,5 millions de voitures répertoriées à la fin 2017 en Suisse, seules 15’000 d’entre elles étaient électriques et 67’000 hybrides.

L’OFROU relève que 98,5% des véhicules qui sont mises sur le marché en Suisse correspondent aux normes de l’UE. Faire cavalier seul s’avérerait relativement difficile à appliquer. Des accords devraient être résiliés.

Concernant les demandes de la Fédération des aveugles pour les vélos électriques rapides, le porte-parole précise qu’il n’y a rien de prévu sur ce plan-là en Suisse. Une éventuelle obligation de disposer d’un phare allumé de jour est à l’étude. (ats/nxp)

Source : https://www.tdg.ch/auto-moto/Les-voitures-electriques-devront-faire-du-bruit/story/24752974

7. Quimper : Lucie non-voyante a dû renoncer à des études à Oxford

Article de Bruno Salaon publié par Le Télégramme le 24 octobre 2018
Lucie souffre d’une maladie orpheline. Elle a perdu la vue. Cela n’a pas empêché la Quimpéroise de suivre six années d’études et de décrocher un master à l’UBO. Mais elle a vécu une désillusion à Oxford.

« Elle est courageuse, Lucie. Elle a décroché son master 2 Français langue étrangère espagnol (FLE), en 2018, à l’UBO (Université de Bretagne Occidentale) avec 15 de moyenne. Mais là, à Oxford, on lui a mis trop de bâtons dans les roues, ça n’est pas juste », tempête sa maman Catherine Trévidic.

À 28 ans, Lucie Ouvrard souffre d’une maladie orpheline, le Syndrome de Wolfram, qui se traduit chez elle par une perte de la vue et un diabète. La Quimpéroise a d’abord obtenu une licence d’espagnol, « sans trop de problèmes, autonome dans mes déplacements », à Quimper et Brest, mais aussi lors d’une année Erasmus à Burgos et un stage de six mois à l’Institut français de Bilbao, en 2012-2013, en Espagne. Elle s’est finalement orientée vers un master FLE avec l’intention d’enseigner le français aux étrangers.

« Dès le premier jour… »

« Au fil des stages, j’ai senti que je ne serais pas à ma place. Je me suis dit qu’il fallait que j’aille en Angleterre pour perfectionner une troisième langue, l’anglais, et me diriger vers l’interprétariat », relate-t-elle. Des contacts avec trois organismes de formation se sont révélés infructueux. Un autre, EF Language, a répondu favorablement. Lucie a donc entrevu une immersion d’un an sur un campus à Oxford. Coût des études : 17 720 €.

Lucie et Catherine sont parties confiantes, à la mi-septembre, avec en tête, « ce souvenir formidable de l’expérience Erasmus en Espagne ». Patatras. « On a signé le contrat pour une chambre twin (deux places), or Lucie s’est retrouvée avec deux autres étudiantes, un lit à 1,50 m de hauteur, un bureau et des rangements sous le lit difficilement accessibles », pointe sa mère. « J’étais logée sur le campus. On m’avait dit que je serais accompagnée, au début, pour les trajets entre la résidence et les salles de cours. Il y avait tellement de déplacements que je n’aurais pas pu les mémoriser en une semaine. Dès le premier jour, je me suis rendu compte que ce n’était pas jouable », signifie Lucie.

« Je veux continuer à me former pour être interprète »

« C’est d’autant plus incompréhensible que nous avions rencontré, à deux reprises, en janvier et avril, la commerciale de l’école en Bretagne. Nous avions évoqué l’intendance, les déplacements. Elle était consciente du handicap de Lucie. On nous avait répondu que rien n’était un problème et que tout serait vu sur place », rapporte Catherine Trévidic. Mais sur place, EF language, qui indique avoir déjà accueilli au moins un étudiant non-voyant à Oxford, évoque la nécessité d’une assistance médicale, un accompagnement par une personne à temps plein, comme ce fut le cas dans une situation précédente.

« Je me suis sentie indésirable »

« Leur staff pensait que j’allais rester pour m’occuper de Lucie », émet sa maman. « En dehors de mon handicap, je suis en bonne santé », insiste sa fille. Elle a passé une première nuit, puis une journée sur le campus. EF Language lui a finalement proposé une chambre twin… avec la salle de bains au bout d’un couloir. « Je me suis sentie indésirable, je n’ai eu d’autre choix que de rentrer à Quimper, dépitée et en larmes », confie l’étudiante. La parenthèse leur a été facturée 6 000 €, « frais de dossier et préparation inclus ». 

Lucie entend rebondir. Avec l’assistante sociale d’un institut des déficients visuels, elle a monté un dossier pour intégrer une formation à la Fondation hospitalière Sainte-Marie, à Paris. « Je voudrais y travailler tout ce dont j’ai besoin au niveau de la déficience visuelle pour être vraiment autonome, n’avoir rien à demander à personne. Je veux continuer à me former pour être interprète », livre-t-elle.

Source : https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/handicap-l-etudiante-non-voyante-a-du-renoncer-a-des-etudes-a-oxford-24-10-2018-12116172.php

8. Tétouan: coup d’envoi du 9e Festival international des musiciens non-voyants

Publié par Maroc diplomatique le 2 novembre2018

Le coup d’envoi de la 9e édition du Festival international des musiciens non-voyants a été donné, jeudi soir à Tétouan, avec la participation de troupes musicales représentant, outre le Maroc, l’Espagne, le Japon, l’Egypte et le Congo Brazzaville.

La cérémonie d’ouverture de ce festival, organisé par l’Association Louis Braille avec le soutien du ministère de la Culture, l’Agence pour la promotion et le développement du Nord et l’Agence de développement social, a été marquée par un hommage rendu au musicien marocain feu Ibrahim Chabani, l’un des artistes non-voyants pionniers au Maroc, et porteur d’une riche mémoire historique et artistique.

S’exprimant à cette occasion, le journaliste Rachid Sebahi a indiqué que feu Ibrahim Chabani était “un homme noble par son éthique et sa grandeur artistique”, ajoutant que le défunt représentait une mémoire historique et artistique distinguée qui sauvegarde le parcours et les musiques de grands noms marocains et arabes”. De son côté, le président de l’association Louise Braille, Abdellatif El Ghazi, a fait savoir que “la présente édition se distingue par un hommage rendu à l’une des icônes de la musique marocaine qui a légué un riche répertoire musical”.

Il a, en outre, souligné, dans une déclaration à la MAP, que ce festival vise à créer un pont de communication entre les musiciens non-voyants à travers le monde, ajoutant que cette édition, qui constitue une occasion pour faire connaître le talent des musiciens non-voyants, accueille des invités en provenance d’Espagne, du Japon et du Congo Brazzaville, en plus d’artistes de Casablanca, Rabat et Meknès.

L’organisation du festival a été couronnée par l’ouverture d’une section dédiée à l’apprentissage de la musique via le langage Braille au profit des étudiants non-voyants du conservatoire de musique de Tétouan, a-t-il noté, ajoutant que cette initiative, soutenue par le ministère de la Communication et de la Culture, permettra à cette catégorie d’étudiants de bénéficier d’une formation académique en musique.

Pour sa part, le directeur provincial de la Culture à Tétouan, Ahmed Yaalioui, a affirmé que le ministère continuera à soutenir le festival, non par sympathie, mais en guise de reconnaissance aux efforts distingués des musiciens non-voyants, ajoutant qu’il s’agit d’une manifestation “exceptionnelle et une belle opportunité de rencontre et de partage pour cette catégorie, qui a marqué de son empreinte divers domaines, notamment la musique”. La formation des musiciens non-voyants au conservatoire de musique de Tétouan a débuté cette année grâce à la continuité du festival, a-t-il indiqué, précisant qu’une initiative similaire sera développée à Tanger dans le cadre de la démocratisation de la formation musicale.

Le festival verra la participation, côté marocain, des musiciens Abdelfattah Nigadi, Hafid Khassal et Mehdi Malakan, ainsi que de la troupe Nour du patrimoine authentique et du groupe Al Amine pour les aveugles. Côté international, il s’agit des groupes Blind SMS (Cameroun), Nagham (Egypte), du duo Joane Giress et Van Cardorel (Congo-Brazzaville), et des pianistes Ayaka (Japon) et Ruiz Galindo Esteban (Espagne).

Le festival sera également ponctué de performances artistiques, de tables rondes et de deux conférences sur “Les accessibilités générales”, et “La loi 65.15” portant sur la prise en charge sociale des centres sociaux.

Source :

https://maroc-diplomatique.net/tetouan-coup-denvoi-du-9e-festival-international-des-musiciens-non-voyants/

9. Rendre le tourisme accessible : 42 pays se mobilisent !

Publié par Marie-Claire Brown le 7 novembre 2018

« Les personnes ayant un handicap voyagent », rappelle Isabelle Ducharme, présidente de Kéroul (Organisme dédié au développement de l’accessibilité du tourisme) au Québec, organisatrice de la 1ère édition. Mais, précise Vincent Snoeck, président du CAWaB (Collectif Accessibilité Wallonie-Bruxelles), ils ont été « longtemps oubliés et (sont) fatigués de réclamer. » Tous deux sont co-présidents du 2e Sommet Destinations pour tous qui a eu lieu les 1er et 2 octobre 2018 à Bruxelles.

Un secteur en forte croissance

« Le tourisme a un rôle essentiel à jouer pour faire avancer les droits des personnes ayant un handicap. Nous sommes réunis aujourd’hui pour démontrer que l’accessibilité universelle bénéficie à tous, explique Marina Diotallevi, de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). C’est un droit humain qui devrait pouvoir être apprécié par tous. » Elle ajoute : « Le Code mondial d’éthique du tourisme préconise, notamment, la suppression des obstacles qui entravent le droit d’accès direct et personnel au tourisme. » C’est « un instrument volontaire », qui deviendra « un traité juridiquement contraignant, la Convention cadre sur l’éthique du tourisme » après le vote de l’Assemblée générale de l’OMT en 2019. Un enjeu important car « le tourisme est l’un des secteurs de l’économie mondiale qui connait la plus forte croissance. En 2017, 1,3 milliards de touristes ont franchi les frontières internationales ; en 2030, ce chiffre devrait atteindre 1,8 milliard. » Comme l’ont souligné les organisateurs, « le potentiel de visiteurs concernés par des destinations accessibles représente environ 35 % de la population mondiale : personnes en situation de handicap, seniors, familles avec enfants en bas-âge, femmes enceintes, personnes avec un plâtre… » Ils voyagent rarement seuls, avec en moyenne 1,9 accompagnant.

La chaîne du tourisme accessible

« Une chaîne est aussi solide que son maillon le plus faible », tous les aspects de l’information et la réservation jusqu’au voyage doivent être accessibles aux touristes à besoins spécifiques en toute autonomie, sans oublier les critères de qualité et de sécurité : transports, hébergements, restauration, accueil, activités touristiques… C’est ainsi que se développe le concept de Destinations pour tous. David Amiaud, de l’université de La Rochelle, explique : « Des barrières spatiales existent, si des solutions techniques d’accessibilité sont proposées dans des lieux touristiques, le réseau de transport ne l’est pas forcément, ainsi l’accessibilité est morcelée : on parle de territoire en archipel. Comment faire pour proposer une ‘destination’ et permettre de relier les îlots, des lieux culturels accessibles hors du périmètre, tout en tenant compte des éléments du parcours : hébergement, gastronomie… Il s’agit de réfléchir en termes de trajectoire, de circuits pour aller d’un lieu à l’autre, de tourisme inclusif, prenant en compte des besoins spécifiques (joëlettes pour randonner en montagne, par exemple). »

Partager les bonnes pratiques

« Nous voyons la destination comme un tout » confirme Bill Forester de Travability, une agence de voyage australienne qui promeut un tourisme inclusif et accessible à tous : se poser sur un glacier en fauteuil roulant, faire des sports extrêmes, visiter une réserve d’animaux… Parmi la soixantaine de sessions plénières et parallèles, chacun peut trouver des réponses pour chaque étape : transports publics ou aériens, hôtellerie, parcs, sécurité, communication… S’informer sur les stratégies nationales ou régionales, les normes, la formation, l’accueil, les outils de mise en accessibilité. Entendre aussi bien le ministre wallon du tourisme, Daniela Bas des Nations unies, Ivor Ambrose d’Enat (Réseau européen du tourisme accessible) que des blogueurs. Et confronter les expériences de pays très différents (Portugal, Allemagne, Inde, Liban, Japon, Pologne, Pérou), d’une petite agence de voyage aux représentants du tourisme nationaux. Tester des applications dans l’exposition (GPS, plans avec sortie vocale, guide virtuel d’accessibilité…). « Cela nous montre que c’est possible et nous incite à devenir plus accessible », reconnaissent les représentantes de Visit Estonia.

255 organisations au total

Toutes les parties prenantes sont présentes, professionnels du secteur public ou privé, offices du tourisme, associations de personnes handicapées, organismes internationaux… 255 organisations au total ! Sans oublier les « influenceurs » et les bloggeurs, qui décrivent leurs expériences et partagent leurs bons plans, comme John Morris de wheelchairtravel.org, triple amputé suite à un accident de voiture : « Ce que je fais a incité d’autres à voyager, ce qui leur semblait impossible. Cela restaure la confiance en soi. Il s’agit aussi de montrer à quoi devrait ressembler le tourisme accessible. Mais le travail n’est pas terminé, et je suis encore exclu de bien des endroits.»

Des solutions centrées utilisateurs

« Les produits et solutions doivent être centrés utilisateurs et non toutes faits, insiste Maud Dupuis-Caillot, de Polymorphe Design. Il faut une prise de conscience et aller plus loin car beaucoup des solutions proposées ne sont pas accessibles et montrent les limites du tourisme inclusif et du design for all. Elles ne vont pas convenir à tout le monde, et le temps d’adaptation l’emporte sur l’expérience elle-même : un membre de la famille en fauteuil roulant se trouve séparé des siens, la taille des caractères ne convient pas… Aujourd’hui, en France, on reste sur les acquis des années 70 ! Il faut questionner les technologies, personnaliser en s’appuyant sur le matériel personnel du visiteur, pour lui permettre une expérience de visite commune : remplacer l’ascenseur par un monte escalier, par exemple. Dans les années à venir, nous pourrons utiliser des exosquelettes, des robots, des véhicules autonomes pour les personnes aveugles, des casques à réalité augmentée… »

Une expérience inoubliable

Les co-présidents se félicitent des avancées mais Vincent Snoeck a identifié « huit moyens d’action pour que les choses changent, à mener de front, pour faire disparaître les discordances entre l’environnement, les dispositions culturelles, physiques, les mentalités et les individus : changer le regard, poser un cadre règlementaire, communiquer, former, développer des outils, accompagner, inciter, mettre des échéances et parfois sanctionner. » Il conclut : « Nous devons travailler ensemble, à tous les niveaux de la chaîne d’accessibilité, et pas uniquement sur les aménagements, pour que le voyage permette de vivre des émotions et soit une expérience inoubliable.

Source : https://informations.handicap.fr/art-tourisme-accessible-mobilisation-20-11263.php

10. «Une journée mémorable» mot du Président de l’Office des personnes handicapées du Québec Monsieur Martin Trépanier

Publié dans l’édition de novembre 2018 du cyberbulletin Express-O Spécial 40ième de l’office

Cette édition d’Express-O marque une journée mémorable : le 40e anniversaire de fondation de l’Office. En effet, le 8 novembre 1978, l’Office, créé dans la foulée de l’adoption de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées, voyait officiellement le jour.

Le gouvernement avait retenu dans les travaux d’élaboration de la Loi l’importance de mettre sur pied un organisme gouvernemental dédié à l’intégration sociale des personnes handicapées. Bien entendu, il existait déjà à l’époque des associations qui militaient en faveur des personnes handicapées, qui faisaient des représentations pour que soient reconnus leurs droits et que soient développés davantage de services à leur égard. Dans ce contexte, pourquoi mettre en place un office gouvernemental?

Premièrement, parce que le gouvernement souhaitait une entité en son sein qui puisse coordonner et soutenir les actions gouvernementales ainsi qu’influencer le développement de services dédiés aux personnes handicapées. Étant dans l’appareil gouvernemental, l’Office pouvait ainsi – et il le fait encore – utiliser les mécanismes propres aux ministères et aux organismes publics pour conseiller le gouvernement ainsi que pour élaborer et voir à la mise en œuvre de mesures concertées et novatrices. Il était voulu aussi que le nouvel organisme puisse favoriser la promotion des intérêts des personnes handicapées auprès des ministères, des organismes publics et privés et des municipalités. Sa mission et ses fonctions lui permettaient avantageusement de le faire. Par sa vision globale de la situation des personnes handicapées, l’Office allait jouer un rôle prépondérant dans la réalisation des changements sociétaux attendus, et ce, dans toutes les sphères ciblées par la Loi.

Les quarante dernières années ont démontré l’à-propos de cette décision. L’Office s’est appliqué dès ses premiers instants à développer et à maintenir les services et les programmes offerts aux personnes handicapées, quelque 246 mesures gouvernementales étant disponibles à l’heure actuelle. Il a également à sa mesure influé sur nombre de lois, de politiques, de règlements, afin que soient pris en considération les besoins des personnes handicapées et de leur famille. Il a accompagné des milliers de personnes dans leur démarche afin d’obtenir des services. L’Office a également documenté la situation de ces personnes, faisant des recherches et menant des évaluations afin de définir les actions les plus porteuses à mettre en œuvre. On lui doit notamment la coordination et la rédaction de la proposition de politique d’ensemble À part… égale et de la politique gouvernementale À part entière, qui ont fait consensus dès leur parution. Enfin, l’Office a soutenu les ministères, les organismes publics, des municipalités, différentes instances de la société civile afin que ces organisations intègrent des mesures spécifiques dans leurs champs de compétence respectifs.

En ce jour, l’ensemble de notre organisation est fier d’avoir mené à bien de telles actions au cours des quatre dernières décennies, en conjuguant et en mettant à profit l’intégralité de ses fonctions. En 2004, le législateur a réitéré l’importance du mandat de l’Office lors de la révision de la Loi, renforçant son rôle de coordination, de soutien-conseil, d’évaluation et de recherche ainsi que de services directs aux personnes handicapées. C’est dire l’importance, aux yeux du gouvernement, du rôle de l’Office quant à la participation sociale des personnes handicapées.

L’Office aura atteint de nombreux résultats tangibles au cours des années, faisant ainsi évoluer positivement la situation des personnes handicapées. Ces résultats sont notamment le fruit du travail constant de son personnel dévoué, de la contribution singulière de son conseil d’administration et de ses échanges constructifs avec nombres de partenaires, particulièrement ceux du milieu associatif des personnes handicapées.

Quarante ans plus tard, vous pourriez vous poser la question : est-ce toujours utile d’avoir au Québec un organisme gouvernemental dédié aux personnes handicapées? J’aimerais pouvoir vous dire que non, que tout est réglé, qu’il n’y a plus de problèmes, que chacune des personnes handicapées du Québec a les services dont elle a besoin, qu’elle participe pleinement à la vie en société et qu’elle ne rencontre plus d’obstacles. Mais tel n’est pas le cas. Il reste encore bien du chemin à faire, de nombreux défis à relever, des solutions à trouver et à mettre en œuvre. Toutes ces raisons témoignent encore aujourd’hui du bien-fondé d’un organisme comme l’Office. Celui-ci a l’expertise, la détermination et la rigueur nécessaires pour aller encore plus loin, pour soutenir le développement de nouvelles initiatives, y participer et s’assurer de leur mise en œuvre. Il continuera de le faire, avec vous, partenaires de la première heure et ceux de la nouvelle génération. En conjuguant nos forces, la société à laquelle nous aspirons est à notre portée. C’est le souhait d’anniversaire que je fais aujourd’hui en soufflant les quarante bougies de l’Office.

Martin Trépanier

Source : https://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/cyberbulletins-de-loffice/express-o/volume-12-numero-7-special-40e-de-loffice-novembre-2018/mot-du-president/une-journee-memorable.html#c25393

11. Sondage parc Gilles-Latulippe de Longueuil

Réaménagement du parc Gilles-Latulippe

 

En 2019, des travaux de réaménagement seront effectués dans le parc Gilles-Latulippe qui permettront à la Ville de Longueuil de mettre en valeur celui-ci et de souligner son caractère distinctif.

Afin de répondre aux besoins des utilisateurs et d’intégrer le parc dans la vision de développement, la Ville de Longueuil réalise un sondage.

Le sondage est disponible en ligne à l’adresse suivante :

https://fr.surveymonkey.com/r/parc-gilles-latulippe.

Aussi, les personnes qui auraient de la difficulté à remplir le sondage peuvent communiquer avec le Centre de Service aux Citoyens, afin de remplir le sondage au téléphone avec les agents(es) en composant le 311.

 

Pour plus d’information, visitez l’adresse suivante

https://www.longueuil.quebec/fr/sondage-parc-gilles-latulippe.

 

Réaménagement du parc Gilles-Latulippe | Ville de Longueuil

<https://www.longueuil.quebec/fr/sondage-parc-gilles-latulippe>

www.longueuil.quebec

 

Participez à la réflexion et imaginez votre parc. La Ville de Longueuil veut vous entendre!

Merci, et bonne journée !

Source : Gilles Corbeil

Organisateur communautaire

CISSS de la Montérégie-Centre

Institut Nazareth & Louis-Braille

450 463-1710 poste 215

Sans frais : 1 800 361-7063 poste 215

[email protected]

Le sondage sera en ligne jusqu’au 25 novembre 2018