Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

Écho du RAAMM du 27 février au 5 mars 2017

27 février 2017

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 27 février au 5 mars 2017.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.

Sommaire

1- Conseil des aveugles de Memphrémagog : de nouveaux signaux sonores à Magog

Publié le 19 février 2017  Charles-Antoine Rondeau

La mairesse de Magog, Vicki-May Hamm, annonce au Conseil des aveugles de Memphrémagog qu’un deuxième système de signaux sonores prendra probablement place au coin des rues Saint-Patrice et Sherbrooke.

C’est dans le cadre de la Semaine de la canne blanche, visant à sensibiliser la population à la réalité des personnes ayant un handicap visuel que Mme Hamm a rencontré le Conseil des aveugles de Memphrémagog (CAM) pour entendre leurs préoccupations.

La demande d’ajout de signaux sonores pour la traverse piétonnière au coin des rues Saint-Patrice et Sherbrooke a été entendue par la Ville. Un système semblable est déjà en place près du Marché Végétarien. «On en a déjà eu davantage, mais ils ont été enlevés lorsque le virage à droite sur la lumière rouge a été permis. On travaille à en récupérer au moins quelques-uns», laisse entendre la présidence de l’organisme, Solange Roy.

Cette dernière explique que les rues et les établissements publics de Magog ne sont pas ou peu adaptés aux besoins des personnes aveugles ou ayant des problèmes de vision. «Pour les non-voyants qui ont une canne blanche, c’est difficile de savoir quand ils arrivent au coin d’une rue. Ils ne reconnaissent pas non plus les traverses de piétons sur la rue Principale», poursuit-elle.

Différentes améliorations, telles de l’asphalte «rugueux» comme sur les bords des autoroutes ou des barres aux couleurs vives dans les escaliers des établissements comme la Bibliothèque Memphrémagog, sont suggérées par le Conseil des aveugles.

La première magistrate appuie les demandeurs dans leur démarche et indique que quelques signaux sonores feront leur apparition au cours des prochaines années à Magog. «On se rend compte que c’était peut-être une erreur de les enlever tous. Quand on en aura installé quelques-uns aux endroits qu’ils ont ciblés, il y aura au moins un corridor de déplacements sécuritaire», de dire Vicki-May Hamm.

La Ville de Magog va prendre sa décision officielle d’ici trois semaines concernant les signaux sonores qui pourraient être installés prochainement au coin Saint-Patrice et Sherbrooke. «Ce n’est pas officiel, mais la recommandation est favorable. On fait toujours l’analyse de l’impact sur la circulation, car quand tu allonges un temps de traverse, ça affecte l’ensemble des lumières», de poursuivre la mairesse.

Selon cette dernière, la demande du CAM est totalement justifiée, affirmant que le nombre de personnes ayant des problèmes visuels est sous-estimé. «Avec l’expérience qu’on a dans l’aménagement urbain aujourd’hui, je crois qu’il y a moyen de faire en sorte que la vie soit plus facile pour tous. Ils ont le droit de se déplacer en sécurité comme tout le monde», fait-elle valoir.

Le Conseil des aveugles de Memphrémagog, qui compte une quarantaine de membres actifs, travaille à sensibiliser et promouvoir la défense des droits des personnes handicapées visuelles.

Source : http://www.lerefletdulac.com/actualites/2017/2/20/conseil-des-aveugles–de-nouveaux-signaux-sonores-a-magog.html

2- Fondation Cypihot-Ouellette : Camps culturels et artistiques

Depuis l’été 2006, la Fondation Cypihot-Ouellette poursuit son initiative afin de favoriser la fréquentation de camps culturels et artistiques par les jeunes déficients visuels durant la période estivale. Dans cette perspective, elle permet à ces jeunes, par son soutien financier, de vivre un séjour dans un camp ou de participer à un camp de jour.

Pour être éligible, le jeune doit répondre aux critères suivants:

Être citoyen canadien;

Résider au Québec;

Être atteint d’une déficience visuelle reconnue au sens de la loi de la Régie de l’Assurance-maladie du Québec;

Répondre aux exigences d’inscription du camp choisi;

Remplir le formulaire Demande de soutien financier  ci-dessous.

Les candidats doivent faire parvenir la demande à  [email protected] avant le 15 avril 2017.

DEMANDE DE SOUTIEN FINANCIER

FONDATION CYPIHOT-OUELLETTE
CAMP À CARACTÈRE CULTUREL OU ARTISTIQUE  2017
NOM DE L’ENFANT:
ADRESSE COMPLÈTE:
PRÉNOM DE L’ENFANT:
DATE DE NAISSANCE:
NIVEAU SCOLAIRE ACTUEL:
ÉCOLE ACTUELLE FRÉQUENTÉE:
NOM DU CENTRE DE RÉADAPTATION OÙ L’ENFANT EST INSCRIT:
NOM DU CAMP CHOISI:
ADRESSE COMPLÈTE:
MOTIVATION DE LA DEMANDE ET MONTANT SOUHAITÉ:
NOM ET PRÉNOM DU PÈRE:
NOM ET PRÉNOM DE LA MÈRE:
TÉLÉPHONE À LA MAISON:
COURRIEL:

Faire parvenir le formulaire à : [email protected]

3- La SAAQ veut moderniser son code de sécurité routière avec l’aide des citoyens

Article d’Amélie Desmarais TC Media –  Publié le 8 février 2017

CONSULTATION. La société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) était de passage, aujourd’hui, en Outaouais dans le cadre de ses onze consultations à la grandeur de la province.

Des représentants de la SAAQ se sont arrêtés au Ramada Plaza de Gatineau afin d’y tenir une consultation publique concernant la sécurité routière.

«Depuis quelques années, on travaille sur un projet de modernisation du code de la sécurité routière. Avant de déposer un projet de loi, le ministre souhaitait que l’on fasse une tournée afin de recueillir les avis de la population», a expliqué la relationniste de la SAAQ, Audrey Chaput.

Selon elle, les consultations permettront d’identifier les enjeux à un niveau national, mais aussi de dénoter les spécificités propres à chacune des régions visitées.

De multiples organismes et citoyens de l’Outaouais se sont déplacés pour la séance du matin, de l’après-midi et du soir afin d’exposer divers enjeux qui selon eux se devaient d’être entendus.

La présidente du regroupement des associations des personnes handicapées de l’Outaouais, Monique Beaudoin, a souligné l’importance de raccorder la réglementation relativement au transport adapté (TA).

«Les règlements sont contradictoires par rapport au transport adapté. C’est voulu qu’il déplace la personne de porte à porte, mais lorsque le TA s’immobilise à la porte, il reçoit des constats d’effraction».

Le regroupement Action Vélo Outaouais avait préparé des recommandations pour la SAAQ concernant l’adaptation routière pour les cyclistes, telle que l’augmentation des zones à 30km/h.

Rachel Robinson, une copropriétaire d’école de conduite, a aussi témoigné en recommandant d’augmenter le nombre d’heures de conduite requises pour l’obtention du permis de conduire.

Au terme de la tournée, la SAAQ projette déposé une proposition au ministre du Transport avant la fin de la présente session parlementaire et un projet de loi pourrait voir le jour à la session d’automne.

Source : http://www.info07.com/actualites/2017/2/8/la-saaq-veut-moderniser-son-code-de-securite-routiere-avec-l-aid.html

4- Transport adapté : ils dénoncent l’inertie du gouvernement

Publié par Cynthia Giguère-Martel  dans Le Journal L’Express Drummondville, le 21 février 2017

Plusieurs acteurs représentant les usagers du transport adapté étaient réunis mardi pour dénoncer l’inertie du gouvernement quant au financement qui stagne depuis quatre ans, sans compter que le cadre financier pour l’année en cours n’a pas encore été voté.

«La hausse du financement n’est pas un luxe, mais bien une nécessité» -Brigitte Baril, présidente de l’Association des personnes handicapées de Drummond.

«Depuis le 1er janvier, nous sommes toujours en attente et sans aucune nouvelle du décret qui doit désigner l’enveloppe budgétaire dédiée au transport adapté aux personnes handicapées, et cela, malgré nos démarches auprès du ministère des Transports du Québec (MTQ)», affirme Rosanne Couture, directrice générale de l’Alliance des regroupements des usagers du transport adapté du Québec (ARUTAQ).

Les organismes concernés nagent dans le néant et doivent composer présentement avec des ressources financières minimales.

«Comme nous desservons tout le territoire de Drummondville de même que Saint-Cyrille-de-Wendover, les transports nous coûtent très chers par rapport au prix que paient les usagers. Ceux-ci déboursent actuellement 2,55 $ chaque fois. Pour être rentable, il faut remplir nos autobus à pleine capacité, mais cela occasionne du même coup des délais d’attente plus longs. De plus, nous utilisons de moins en moins le service de taxi puisque celui-ci nous facture un montant fixe et non au taximètre», explique Caroline Demanche, directrice générale de Transport Diligence.

Les intervenants sont inquiets quant à l’avenir puisque le nombre d’usagers croît à une vitesse fulgurante. Mme Demanche note d’ailleurs qu’une dizaine de nouveaux usagers s’ajoutent à la liste aux six semaines.

«Et le nombre continuera de s’accroître au fil des années. Nous avons donc besoin de plus de financement si nous voulons continuer à satisfaire notre clientèle», soutient-elle.

Une contribution de 65 % des coûts

Malgré la hausse croissante des besoins de l’ensemble de la clientèle, la contribution du MTQ se réduit continuellement. En effet, de 2002 à 2006, l’aide représentait 65 % des coûts reliés aux déplacements des personnes. L’an dernier, elle ne représentait plus qu’une moyenne de 51 %, le reste de la facture étant refilé aux municipalités et aux usagers, ce qui signifie que leur contribution se situe entre 40 et 59 % des coûts, alors qu’elle était de 35 % auparavant.

L’ARUTAQ réclame donc une révision à la hausse du financement de manière à ce que la contribution représente 65 % des coûts reliés aux déplacements des personnes.

«La hausse du financement n’est pas un luxe, mais bien une nécessité», clame Brigitte Baril, présidente de l’Association des personnes handicapées de Drummond, avant d’ajouter que le transport adapté permet aux gens présentant des incapacités de s’intégrer, de participer à la vie sociale et de sortir de l’isolement auquel ils sont souvent confrontés.

Transport Diligence compte 836 usagers actifs. L’organisme a effectué une moyenne de 26 000 transports 2016. Son budget est actuellement de 600 000 $.

Source : http://www.journalexpress.ca/actualites/societe/2017/2/21/transport-adapte—ils-denoncent-l-inertie-du-gouvernement.html

5- Un hiver difficile pour les personnes à mobilité réduite

Publié le  20 février par Ici-Radio-Canada, Ottawa-Gatineau

Chaque hiver, de nombreuses personnes handicapées vivent un véritable cauchemar lorsque vient le temps de se déplacer. Certaines personnes sont contraintes de rester chez elles pendant des jours, voire d’annuler des rendez-vous médicaux, car elles sont incapables de sortir de leur domicile.

Depuis la tempête du 13 février, qui a apporté 29 cm de neige dans la région, André Jobin, un résident de la rue Monfort à Ottawa, n’est pas sorti de chez lui. Il n’a même pas pu se rendre à son dernier rendez-vous chez le médecin.

« Il ne peut pas sortir, c’est impossible, les gens handicapés, fauteuil roulant, marchette, canne, ils ne peuvent pas sortir, c’est eux qui sont punis. Moi, je sais parce que mon mari ne peut pas se déplacer, c’est impossible », raconte son épouse Ginette.

Après avoir fait une mauvaise chute sur un trottoir glacé le 21 décembre, André Jobin s’est brisé la hanche. Il s’est retrouvé en fauteuil roulant. Aujourd’hui, il déplore que la Ville n’en fasse pas plus pour déneiger et déglacer les trottoirs.

«Si la Ville avait fait l’entretien, j’aurais pu sortir […] mais ils coupent, ils coupent, c’est la raison pour laquelle j’étais pris dans la maison une semaine de temps. C’est assez pour devenir fou.» -André Jobin

À Gatineau, les défis sont les mêmes, selon la directrice générale du Regroupement des associations de personnes handicapées de l’Outaouais, Monique Beaudoin. Elle estime que le mauvais déblayage cause des problèmes d’isolement, de sécurité et de transport.

Pour la rampe, pour embarquer et débarquer des personnes, dans le banc de neige, ce n’est pas tellement intéressant non plus pour le transport.

Monique Beaudoin, directrice générale du Regroupement des associations de personnes handicapées de l’Outaouais

À Ottawa et à Gatineau, on affirme qu’outre le transport adapté, il n’existe pas de mesures particulières liées à l’entretien des trottoirs pour accommoder les personnes à mobilité réduite. Même en cas de tempête, les deux municipalités n’offrent aucun service supplémentaire.

L’ultime recours reste d’appeler le 311 pour signaler une situation d’urgence.

Source : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1018011/personnes-mobilite-reduite-hiver-transport

6- Une loi fédérale sur les personnes handicapées s’attardera au taux d’emploi

Article de Michelle McQuigge, La Presse canadienne, à Toronto, le 6 février 2017

La ministre des Sports et des Personnes handicapées, Carla Qualtrough, a indiqué que l’élimination des obstacles à l’accessibilité sera cruciale pour réduire la tendance persistante d’un taux de chômage particulièrement élevé chez les personnes handicapées.

Mme Qualtrough a affirmé que la plupart des aspects de la loi sur les Canadiens handicapés grandement attendue porteront d’une manière ou d’une autre sur le marché du travail, notamment avec des programmes ciblés et des améliorations des normes de construction qui pourraient rendre plus accessibles les futurs lieux de travail.

Les statistiques montrent depuis longtemps que les Canadiens vivant avec un handicap ont un taux d’emploi considérablement moindre que les Canadiens sans handicap, plusieurs études ayant évalué que seulement la moitié des Canadiens handicapés dénichaient un travail.

La ministre a indiqué que les détails de la loi n’avaient pas encore été établis, mais que les barrières à l’emploi avaient été un thème récurrent dans les 17 séances de consultation menées un peu partout au pays. Mme Qualtrough a dit espérer pouvoir présenter un projet de loi au Parlement d’ici environ un an.

La loi, que des militants de défense des droits des handicapés cherchent à obtenir depuis des années, statuerait dans des secteurs de compétence fédérale, notamment du côté des banques et autres services financiers, des télécommunications et du transport interprovincial. Mme Qualtrough a affirmé que la loi fédérale devrait être rédigée en complémentarité de lois provinciales existantes.

La loi à large portée, qui pourrait s’attarder à une foule d’éléments allant des normes de construction à celles sur les services à la clientèle, a le potentiel d’améliorer les statistiques démontrant de manière persistante un faible taux d’emploi des personnes handicapées, a-t-elle soutenu.

« Tout a un impact sur l’emploi », a dit Mme Qualtrough en entrevue. « Si vous n’avez pas un édifice qui compte un environnement accessible, vous ne pouvez pas y travailler. Si le transport n’est pas offert pour s’y rendre, vous ne pouvez pas y travailler. Si la technologie n’est pas accessible, vous ne pouvez pas y travailler. Tous les chemins nous ramènent à l’emploi d’une certaine manière. À cet égard, cette loi aura assurément un impact significatif sur l’embauche », a-t-elle poursuivi.

Il y a deux ans, les données dévoilées par Statistique Canada révélaient un taux d’emploi pour les Canadiens handicapés de 49 %, comparativement à 79 % dans la population dans son ensemble. Un sondage en ligne commandé par la CIBC le mois dernier en arrivait à un portrait similaire, indiquant que seulement la moitié des personnes interrogées vivant avec un handicap avaient un emploi à temps plein ou à temps partiel.

49 % le taux d’emploi des personnes handicapées au Canada. Il est de 79 % pour l’ensemble de la population.

Source : http://www.ledevoir.com/politique/canada/490925/une-loi-sur-les-handicapes-s-attardera-au-taux-d-emploi-dit-la-ministre

7- L’Office des personnes handicapées du Québec publie son guide des mesures fiscales pour l’année d’imposition 2016

DRUMMONDVILLE, QC, le 8 févr. 2017 /CNW Telbec/ – L’Office des personnes handicapées du Québec a annoncé aujourd’hui la sortie du Guide des mesures fiscales provinciales et fédérales à l’intention des personnes handicapées, de leur famille et de leurs proches, mis à jour pour l’année d’imposition 2016.

Comme son nom l’indique, ce guide présente les mesures fiscales provinciales et fédérales destinées aux personnes handicapées, à leur famille et à leurs proches. Conçu pour que l’information soit facile à comprendre, il est mis à jour chaque année, juste avant la période des déclarations de revenus.

L’Office a pu bénéficier de l’appui inestimable de Revenu Québec, de Retraite Québec et de l’Agence du revenu du Canada dans le processus de mise à jour de ce guide. « De telles collaborations s’avèrent indispensables afin de favoriser l’accès des personnes handicapées, de leur famille et de leurs proches à une information pertinente, fiable et conviviale concernant les mesures à leur intention », indique la directrice générale de l’Office, madame Anne Hébert. « Année après année, l’Office se réjouit de l’accueil réservé au guide et de l’intérêt grandissant qu’il suscite. Considérant le nombre de mesures fiscales existantes, certaines moins connues, il est peu étonnant que la demande pour cet outil ne cesse de croître », poursuit-elle.

Précisons que, tout comme l’édition précédente, la première partie du guide pour l’année d’imposition 2016 traite des mesures provinciales, et la deuxième, des mesures fédérales. Chaque partie inclut les sections suivantes :

  • les crédits d’impôt non remboursables;
  • les crédits d’impôt remboursables;
  • les déductions fiscales;
  • les exemptions et remboursements de taxes;
  • les autres mesures particulières pouvant s’appliquer.

Pour chacune de ces catégories, les mesures sont présentées sous forme de fiches détaillées qui expliquent en quoi elles consistent, les critères d’admissibilité, comment procéder pour en bénéficier ainsi que les conditions qui s’appliquent, s’il y a lieu. Les fiches contiennent également les coordonnées de l’organisation à laquelle on peut s’adresser pour obtenir les formulaires à remplir ainsi que des renseignements complémentaires au besoin.

Il existe plusieurs façons de se procurer une copie gratuite de cet outil d’information. Tout d’abord, quiconque désire en obtenir une version électronique peut la télécharger à partir du site Web de l’Office, dans la section « Guides de l’Office » de l’onglet « Publications ».

Ensuite, les organisations ou les individus qui désirent obtenir une version papier du document peuvent remplir le formulaire de commande en ligne. Il est à noter que ce même formulaire permet aussi de commander des versions en médias adaptés.

Enfin, une synthèse des nouveautés du guide pour l’année d’imposition 2016 sera disponible sous peu en langue des signes québécoise (LSQ) dans la chaîne YouTube de l’Office. Cette synthèse s’ajoute à la version complète du guide produite pour l’année d’imposition 2015.

Par ailleurs, toute personne désirant obtenir plus d’information ou ayant des questions sur ce guide et sur l’information qu’il contient est invitée à communiquer avec l’Office.

L’Office des personnes handicapées du Québec est un organisme gouvernemental qui joue un rôle déterminant en matière de conseil, de coordination et de concertation en vue de réduire les obstacles à la participation sociale des personnes handicapées. Son expertise unique, qui lui permet de remplir activement et efficacement ce rôle, provient notamment des services directs qu’il offre à la population, de ses travaux d’évaluation et de recherche, ou encore de ses multiples collaborations avec des partenaires de tous horizons. Pour plus d’information, visitez le www.ophq.gouv.qc.ca

Communication adaptée

Ce communiqué est disponible en médias adaptés sur demande. Pour l’obtenir, composez le 1 800 567-1465 ou, si vous utilisez un téléscripteur, le 1 800 567-1477. Pour faire une demande par courriel, écrivez à [email protected]  .

Source : OPHQ Secrétariat général

http://www.newswire.ca/fr/news-releases/loffice-des-personnes-handicapees-du-quebec-publie-son-guide-des-mesures-fiscales-pour-lannee-dimposition-2016-613163993.html

8- Le cadeau-surprise à saveur électorale de Victoria aux handicapés

Publié 17 février 2017 sur ici-Radio-Canada

En pleine campagne des élections provinciales du printemps et à quelques jours de la présentation de son budget, le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé vendredi une augmentation de 600 $ par an des pensions d’invalidité allouées aux personnes handicapées.

Pour la deuxième année consécutive, Victoria offre un coup de pouce à ceux souffrant de handicap et d’invalidité. Quelque 107 000 personnes sont éligibles à cette augmentation de 600 $, soit 50 $ par mois, selon un communiqué du ministère du Développement social et de l’Innovation sociale.

Cette enveloppe représente un investissement de 199 millions de dollars sur trois ans, indique la province, qui précise que la somme vient s’ajouter aux 170 millions déjà annoncés l’année dernière.

« Cette augmentation fait partie de “Accessibilité 2024”, le plan d’action sur 10 ans mis en place par le gouvernement pour faire de la Colombie-Britannique la juridiction la plus progressiste au Canada en matière d’aide aux personnes handicapées », est-il écrit dans le communiqué.

La mesure qui entrera en vigueur le 1er avril 2017 fera passer la pension individuelle de 983 $ à 1033 $. Les couples pourront aussi recevoir un total de 1773 $ par mois, soit 100 $ de plus qu’actuellement.

Une mesure surprise

Surpris par cette annonce inattendue, l’organisme d’aide aux personnes handicapées Inclusion BC demande « comment 1,61 $ en plus par jour pourront améliorer la vie des Britanno-Colombiens handicapés et mis à l’écart du marché du travail ».

« Nous pensions être engagés dans un processus collaboratif avec le gouvernement, sauf que nous n’avons aucune idée d’où provient cette mesure et comment ils sont arrivés à ce chiffre-là », commente Faith Bodnar, directrice générale de Inclusion BC, qui ajoute qu’elle voit mal comment la province pourrait se placer en leader sur le sujet, alors qu’elle est à la traîne comparativement au reste du pays.

Inclusion BC voit avant tout dans cette initiative une opération de communication à quelques jours de la présentation du dernier budget provincial avant les élections du printemps.

L’organisme indique que le montant des pensions allouées aux personnes handicapées en Colombie-Britannique se situe actuellement au cinquième rang sur dix provinces, derrière l’Alberta, la Saskatchewan, l’Ontario et le Québec. Au niveau fédéral, la pension d’invalidité pour les aînés se situe à 1264 $ mensuels.

Source : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1017619/pensions-handicap-millions-augmentation-victoria-gouvernement-elections-inclusion-bc

9- Raconte-moi ta thèse… sur les cartes interactives pour enfants malvoyants

Par Camille Gévaudan,Libération, 27 janvier 2017

«Libération» tend son micro aux doctorants passionnés et passionnants. Aujourd’hui, Emeline Brulé conçoit des cartes interactives pour les élèves déficients visuels et imagine de nouvelles manières d’enseigner pour faciliter l’inclusion à l’école.

Pour le deuxième épisode de notre série «Raconte-moi ta thèse», on a rencontré Emeline Brulé dans son laboratoire à Télécom ParisTech. Dans un fablab au sous-sol de l’école, elle surveille un globe en plastique prendre forme sous la tête d’extrusion d’une imprimante 3D. Avec sa formation en design et typographie, comment s’est-elle retrouvée à bricoler des cartes et des plans en reliefs pour les élèves de l’Institut des jeunes aveugles de Toulouse ?

«Le sujet de ma thèse est lié aux politiques publiques sur le handicap, qui prévoient depuis 2005 que tout enfant a le droit d’être éduqué dans l’école de son quartier quel que soit son handicap. C’est le principe d’inclusion. On manque de professeurs et d’aide humaine, mais la loi propose d’autres moyens d’organiser cette inclusion, notamment par le développement de technologies, d’interfaces. C’est un vaste problème : aujourd’hui, un peu plus de 2% de la population scolaire mineure est considérée comme ayant des besoins particuliers. Le principe d’inclusion est compliqué pour tout le monde, car il va à l’encontre d’années et d’années d’habitudes pédagogiques et d’attentes chez les enseignants, les parents et parfois les élèves eux-mêmes.

«C’est cette politique qui a permis la naissance d’un projet comme Accessimap, dont l’objectif est d’améliorer l’accès à la cartographie pour les déficients visuels. Des cartes ont déjà été conçues par les chercheurs et ingénieurs de l’IRIT pour les élèves déficients visuels en géographie (c’était notamment l’objet de la thèse d’Anke Brock, supervisée par Christophe Jouffrais). Les prototypes fonctionnaient très bien quand ils étaient testés en laboratoire. Mais comment faciliter leur adoption en classe, ce qui est un tout autre défi ? De manière générale en France, l’évaluation en interactions humain-machine (IHM) se fait en “situation contrôlée” et les dispositifs expérimentaux sont rarement mis à l’échelle, testés en conditions réelles. Le projet Accessimap cherchait donc quelqu’un qui vienne du design pour aller étudier les besoins en classe, la réalité de terrain, et en faire un doctorat.

«Depuis deux ans, je travaille principalement avec cinq enfants d’une même classe à l’Institut des jeunes aveugles de Toulouse, l’IJA. Ils ont entre 8 et 12 ans et ils ont grandi pendant ma thèse, je les connais bien maintenant. Ils sont en classe spécialisée un à deux jours par semaine et en inclusion le reste de la semaine, entre le CE1 et le CM2, pour la plupart avec une auxiliaire de vie scolaire.

«En ce moment, j’imprime un globe tactile au fablab de Télécom Paristech. Il en existe dans le commerce, mais ils coûtent vraiment très cher, et ça devient difficile à trouver – c’est général d’ailleurs, on entend ce discours un peu bizarre selon lequel grâce au numérique, on n’a plus besoin de technologies spécialisées pour les aveugles. Ils peuvent bien se débrouiller avec un ordinateur… J’avais trouvé et téléchargé un premier modèle 3D de ce globe sur le site Thingiverse. Je voulais voir si les enfants appréciaient. Je leur avais présenté en même temps qu’une petite web app, qui donne le nom des océans et un son ou une histoire en fonction de l’endroit où on clique.

«Pour les textures des océans et des continents, qui étaient identiques sur la première version du globe, j’ai travaillé avec une transcriptrice de l’IJA de Toulouse. Il fallait mettre au point une nouvelle texture spécifique aux océans, qui ne soit pas rêche au toucher. Maintenant, elle ressemble à de la peau d’orange, plus agréable.

«Et puis les enfants se sont mis spontanément à jouer au ballon avec le globe, et je me suis rendu compte que ça permettait de leur expliquer aussi des choses sur le fonctionnement de la gravité ou de l’univers… Finalement, mes globes ont eu beaucoup de succès, mais ils ont le défaut d’être trop détaillés. Il fallait trouver un moyen de faire un globe simplifié pour les plus petits… Et bicolore si possible. Tous les fichiers que je crée seront mis à disposition sur le web – sur mon site et sur Instructables. L’idée, c’est que le matériel pédagogique qu’on a développé soit réutilisable.

«On ne dirait pas comme ça, mais c’est très important, la couleur. Avant, toutes les cartes en relief conçues pour les enfants malvoyants étaient en noir et blanc, alors que les voyants avaient des cartes couleur. Mais ce n’est pas parce qu’on regroupe tous les déficients visuels sous l’expression “aveugles” qu’ils ne voient rien du tout : on est légalement “aveugle” en dessous de 1/20e d’acuité visuelle, même avec des résidus de vision. Ce n’est donc pas une raison pour priver ces enfants de couleurs… Et puis, leur donner des objets en noir et blanc est une façon de leur montrer qu’ils sont différents des autres. Nous, on crée du matériel pédagogique en couleurs pour que les enfants malvoyants puissent s’en servir avec leurs camarades voyants.

«Le rapport des enfants à la couleur est intéressant, d’ailleurs, et très différent d’un individu à l’autre. J’ai eu par exemple des tout-petits, âgés de 3 à 5 ans, qui réclamaient des objets rouges et noirs ! Ce sont les couleurs qu’ils perçoivent le mieux, avec un fort contraste. Mais jamais je n’aurais pensé à choisir ces couleurs pour des enfants si jeunes… On pense plutôt à du pastel ou des couleurs vives. Rouge et noir : j’avais l’impression de leur donner des trucs gothiques !

«Les cartes papier sont donc colorées, maintenant. Techniquement, il s’agit juste d’une photocopie dont le papier gonfle là où il y a de l’encre noire et qu’on le chauffe dans une machine spéciale : c’est le thermogonflage, utilisé depuis longtemps pour la géographie à destination des déficients visuels. Nous, en classe, on pose cette carte sur une tablette tactile avec un écran dit capacitif pour la rendre interactive. Le papier est assez fin pour que l’écran détecte le doigt de l’élève, donc l’ordinateur auquel la tablette est connectée peut réagir quand le doigt se promène à certains endroits de la carte, en énonçant oralement le nom du lieu par exemple.

«Une des premières questions que je me suis posées est de savoir si on pouvait remplacer ces simples légendes par des textes plus longs. Et si la tablette racontait toute une histoire autour de ce lieu ? Peut-on imaginer de tracer des trajets sur la carte en y promenant des objets ? Au-delà de l’approche technique, j’ai cherché des scénarios d’utilisation avec les enfants, pour ne pas se contenter de transposer la carte papier sur un support interactif, mais exploiter la technologie pour ouvrir de nouvelles possibilités.

«On peut déplacer sur la carte des petites voitures et des péniches le long des routes et des fleuves, poser des monuments comme des églises ou un château imprimés en 3D sur le plan d’une ville. Comme ça, les enfants font le lien mentalement entre la représentation 2D de la carte, la modélisation 3D du bâtiment et la perception sensorielle qu’ils en ont eue quand ils sont allés visiter le château ou l’église en sortie scolaire – la texture des pierres, la hauteur des marches…

«Les enfants utilisent aussi des bracelets connectés avec un petit magnétophone pour enregistrer des sons. Ils ont enregistré l’école, le discours de l’institutrice devant le monument aux morts ou le bruit de la canne sur les pavés dans le centre historique de Toulouse. Ces sons peuvent être joués par la tablette, aussi, quand on y pose la carte de la ville et qu’on clique sur les lieux. Ça n’a l’air de rien, mais ça permet de faire le lien entre une représentation abstraite d’un itinéraire sur une carte et le trajet qu’ils ont effectué en sortie. Il est important que leur perception de la réalité soit cohérente avec le curriculum théorique auquel on leur demande d’adhérer.

«Le deuxième prototype que j’ai fait, c’était avec des goûts et des odeurs. On peut exploiter ces sens à l’école, au-delà des événements de découverte type semaine du goût, pour avoir accès à un savoir traditionnel. Sur la carte interactive de la région toulousaine, on a posé une petite abeille, une assiette d’olives, un petit bol recouvert de filaments conducteurs pour qu’ils soient reconnus par la tablette comme un doigt. Dans le bol, on met ce qu’on veut : du miel, du jus de raisin, du fromage de chèvre, un morceau de fraise… Ils représentent une certaine forme d’agriculture en lien avec le territoire. A partir de là, on peut faire un cours sur le tourisme et l’économie régionale, la transformation industrielle des produits – de la fraise brute à la pâtisserie –, les différences entre la campagne et les villes, l’urbanisme… Avec des objets très communs, on les amène vers des notions complexes et des capacités d’abstraction les plus larges possible.

«Il ne faut pas penser la technologie seulement comme un moyen de remplacer la capacité sensorielle qui manque à ces enfants. Elle doit permettre une nouvelle forme de sociabilité. J’ai vu un enfant par exemple dont le voisin de classe avait appris le braille, pour qu’ils puissent communiquer entre eux sans que le prof ne puisse lire leurs messages ! Les enfants veulent récupérer la technologie à leur avantage. Maintenant, en classe, ils peuvent se vanter : “nous, on a une carte interactive, alors que vous, c’est juste une carte en papier !” En développant et favorisant d’autres types d’apprentissage, on met l’accent sur leurs propres forces. Avec Accessimap, on travaille toujours pour que nos prototypes puissent être adaptés à toutes sortes de classes. On réfléchit au kit pédagogique à fournir aux professeurs, au scénario qui accompagne les objets, tout en leur laissant une part de bricolage.

«J’ai fait un an et demi d’observations, et maintenant que je suis en phase de rédaction de ma thèse, je continue régulièrement de faire des entretiens et je vais retourner à Toulouse bientôt. J’ai donc pu voir l’évolution sur le long terme. Plusieurs enseignantes utilisent les cartes interactives, elles les réalisent elles-mêmes ou les demandent au service de transcription spécialisée dans l’adaptation de documents en tactile – je dis “elles”, car la majorité du personnel sont des femmes, comme c’est souvent le cas dans le milieu du soin. Certains enseignants ont changé leur approche pédagogique, comme cette prof qui prend en compte l’odorat et le goût des enfants depuis l’expérience de la carte sur le goût. L’un de ses élèves a beaucoup de difficultés dans plusieurs domaines, mais il est très bon pour identifier les odeurs. Cela lui permet de participer d’une autre manière.

«Ma thèse part de l’histoire de l’éducation des aveugles en France pour contextualiser la réflexion, et s’intéresse plus globalement, aussi, à l’expérience de la classe. Les enfants ne sont pas toujours très enthousiastes au sujet de l’école, et certains proposent des améliorations. Le courant du codesign veut impliquer l’utilisateur final dans le processus de conception. On ne peut pas considérer que les enfants sont juste de petits adultes en devenir qu’on doit remplir de connaissances jusqu’à maturation. Ils ont des cultures et des manières de socialiser particulières. Demander aux enfants ce qu’ils pensent de l’école, on le fait très peu en France, contrairement aux études anglo-saxonnes, et encore moins souvent aux enfants en situation de handicap.

«A partir de la technologie et de mes observations, j’essaie en fait de me demander ce qu’on peut repenser sur la pédagogie de manière générale, en passant par le design, la sociologie, les modèles de handicap, les politiques publiques d’éducation. Je voudrais identifier de nouvelles stratégies qui pourraient être mises en place pour réussir l’inclusion. Et ce qui est hyper chouette, c’est d’avoir fait cette recherche en collaboration avec les enseignantes et les enfants !»

La thèse d’Emeline Brulé s’inscrit dans le cadre du projet Accessimap, financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) en partenariat avec l’Institut de recherche en informatique de Toulouse (IRIT) et Télécom ParisTech. La start-up Makina Corpus y participe également en aidant à la création des cartes en relief.

Source : http://www.liberation.fr/sciences/2017/01/27/raconte-moi-ta-these-sur-les-cartes-interactives-pour-enfants-malvoyants_1543889

10- Facebook teste la description des images pour les malvoyants

Publié le 22 février 2017

Facebook teste actuellement un système qui applique une technologie de vision par ordinateur, elle servirait à identifier les visages, les objets et les thèmes à partir de photos et fournir une alternative aux non- voyants.

Cette technologie développée par le réseau social a suscité des réactions positives en phase test en laboratoire. Via une étude de terrain de deux semaines pour les utilisateurs de iOS 9K VoiceOver, il a été attribué de manière aléatoire dans les groupes de test.

Le groupe de test a relevé que  grâce à ce système les photos sur Facebook étaient plus faciles à interpréter et plus attrayantes. Ce n’est pas la première fois que l’intelligence est utilisée dans ce sens, Amazon avec Rekognition est dans la même démarche d’ouverture aux personnes atteintes de cécité. L’utiliser pour un réseau social est par contre inédit, si le volet recherche de Facebook s’étend vers de telles initiatives nous ne pouvons qu’applaudir !

Source : http://siecledigital.fr/2017/02/22/facebook-teste-description-images-non-voyants/

11- Dis bonjour à la DOT Watch: la Rolex des montres connectées pour aveugles avec un écran en braille

20 février 2017

Après 3 ans de développement chaotique, elle est enfin prête à changer la vie des aveugles: la montre en braille de DOT. Mais ce n’est pas qu’une simple montre, c’est une “smartwatch” qui ne donnera pas uniquement l’heure vu qu’elle pourra être connectée à un smartphone. Les notifications et les appels apparaitront alors sur la montre.

Si tu t’es déjà demandé comment les aveugles font pour connaitre l’heure, la question ne se pose plus. Dans un mois, une montre un peu spéciale va débarquer sur le marché: DOT. Il s’agit d’une montre qui affiche l’heure en braille sur un cadran épuré et super classe! En fait avant cette montre, les malvoyants avaient recours à des montres “parlantes” ou à des horloges où les chiffres étaient écrits en braille, pas très pratique quoi.

Cette smartwatch pourra être associée à un smartphone via bluetooth. Les malvoyants pourront alors recevoir des appels et des notifications à leur poignet. Grâce à trois boutons sur les côtés de la montre, ils pourront répondre aux appels et réaliser des actions simples comme marquer une notification comme lue par exemple.

Un long développement et une demande énorme

Ce projet est en route depuis 2014! Il aura donc fallu 3 ans pour arriver à un modèle à la fois élégant et fonctionnel. En effet, les développeurs ont galéré à rendre les pièces du cadran assez solide pour être utilisées au quotidien.

En tout cas, cette longue attente a visiblement mis l’eau à la bouche de pas mal de personnes. De fait, DOT compte envoyer 100.000 exemplaires de leur montre sur le marché en 2017. En plus, 40.000 clients sont placés sur une liste d’attente pour l’année suivante! Cette montre sera vendue au prix d’environ 280€ mais on ne sait pas encore si le gadget sera disponible partout dans le monde, aucune information n’a été donnée à ce niveau.

Cette montre n’est que la première étape d’un plan plus large visant à considérablement améliorer la vie des malvoyants à travers le monde. Par exemple, DOT a un accord d’un million de dollars avec le Kenya pour leur fournir des sortes de tablettes pour malvoyants leur procurant un meilleur apprentissage. Même chose avec le grand Google, ils ont jusqu’à 2018 pour leur créer un DOT Pad tactile qui affichera des formes et des images qui permettra aux aveugles de s’essayer aux mathématiques et à l’art. Génial, non? En attendant que la médecine se développe suffisamment pour soigner les yeux de tous les malvoyants, c’est une super initiative!

Source : http://fr.newsmonkey.be/article/16192

12- Sherpa, un assistant intelligent pour les déficients visuels

3 février 2017

Des millions de personnes souffrent aujourd’hui de déficience visuelle, à noter que 61% des déficients visuels sont des personnes âgées de plus de 60 ans, ce qui peut conduire à une perte d’autonomie progressive et à de nombreuses difficultés dans les déplacements quotidiens.

Partant de ce constat, la société Handisco a développé un équipement intelligent, connecté et adapté pour aider ces personnes à surmonter leurs obstacles du quotidien : une canne blanche munie d’un assistant nommé Sherpa.

Sherpa, une canne blanche connectée qui change la vie des personnes malvoyantes

La canne blanche est munie d’un assistant intelligent : Sherpa, un petit appareil à fixation universelle, qui permet à ses utilisateurs d’obtenir leur localisation exacte ainsi que les principaux points d’intérêt à proximité (magasins, restaurants, lieux publics…).

Il est également possible de localiser l’arrêt de bus, de métro ou encore de tramway les plus proches et de connaître rapidement les lignes desservies et les prochains horaires de passage. Grâce à une commande vocale intelligente, il est simplement nécessaire d’énoncer la destination souhaitée et de se laisser guider pas-à-pas en toute simplicité.

La lutte contre l’exclusion sociale, un moteur pour Handisco

Mathieu Chevalier et Florian Esteves ont mis au point cet équipement dans l’objectif d’aider les malvoyants à se déplacer de manière autonome dans un environnement urbain.

La lutte contre l’exclusion sociale est un véritable moteur pour Handisco, qui continue de travailler main dans la main avec les différents acteurs du milieu, que ce soit des formateurs, des associations ou des futurs utilisateurs.

Source : http://www.silvereco.fr/sherpa-un-assistant-intelligent-pour-les-deficients-visuels/3174120

13- France-Des cartes sonores pour les déficients visuels dans les restaurants clermontois

Publié par Catherine Lopes le 17 février 2017

La Jeune Chambre économique de Clermont-Ferrand propose désormais un kit permettant aux restaurants de rendre leur carte accessible aux aveugles et malvoyants.

Favoriser l’autonomie des personnes aveugles ou malvoyantes dans les restaurants, tel est le but d’une opération menée par la Jeune Chambre économique de Clermont-Ferrand. La JCE souhaite ainsi mettre en place un dispositif de cartes sonores pour les déficients visuels dans les restaurants de la ville.

Stéphanie Jued, directrice de la commission “Cartes Sonores” à la JCE de Clermont-Ferrand explique la genèse du projet :

« Notre constat est simple : les clients déficients visuels ne peuvent pas profiter d’un moment de convivialité au restaurant car les menus et les cartes ne sont pas accessibles. Aujourd’hui un déficient visuel monopolise le serveur qui va devoir lui lire la carte pour qu’il choisisse ses plats et du coup c’est assez gênant pour lui. On a voulu travailler sur la notion d’accessibilité pour que le restaurateur puisse retrouver cette clientèle et pour que les personnes déficientes visuelles puissent profiter de ce moment au restaurant ».

Le concept, initié en 2015 par la Jeune Chambre Économique de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais, est tout aussi simple : chaque restaurateur dispose d’un dictaphone permettant d’enregistrer son menu. L’enregistrement sera ensuite écouté par les personnes handicapées afin qu’elles puissent faire leur choix en toute tranquillité et en parfaite autonomie.

La JCE de Clermont-Ferrand décide d’aller plus loin et se lie à l’association « Braille et Culture » qui adapte déjà en braille des guides touristiques. Ainsi, le restaurateur se verra remettre, en plus du dictaphone, la carte retranscrite en braille et une carte en « noir agrandi », c’est-à-dire avec des caractères plus importants. Stéphanie Jued précise :

« Nous pourrons ainsi toucher des personnes avec sensibilités ou des besoins différents, et pas seulement des personnes en situation de handicap, mais aussi des personnes âgées par exemple. »

Le kit coûte 80 euros au restaurateur et comprend le dictaphone, les deux cartes en braille et en « noir agrandi », ainsi qu’un visuel à coller sur la vitrine du restaurateur. La mise à jour des cartes est valable un an et le restaurateur est référencé sur un site Internet inter-associatif.
Pour le moment, la JCE de Clermont-Ferrand en est à la phase de démarchage des restaurateurs et d’après Stéphanie Jued « les premières impressions sont très positives ». Elle poursuit :

« Notre objectif est de trouver d’ici le mois d’avril au moins 20 restaurateurs car le 3 avril nous ferons une soirée officielle de remise des kits. L’idée est que l’information se transmette. Après, on aimerait que les pouvoirs publics ou une association prennent le relai. »

La Jeune Chambre Économique de Clermont-Ferrand est une association qui compte 15 membres. Il s’agit d’une association de jeunes de moins de 40 ans qui mènent des actions citoyennes pour répondre à des besoins sur leur territoire. Sur le plan national la JCE compte 2000 membres.

Source : http://www.cyberbougnat.net/actus/cartes-sonores-deficients-visuels-restaurants-clermont-ferrand,9375.html

14- Vincent Vinel : qui est le candidat malvoyant qui a fait se lever le jury de “The Voice”?

Publié le 20 février dans Paris Match

Pour son retour sur TF1 samedi, «The Voice» a frappé fort. Un candidat en particulier a tiré son épingle du jeu : Vincent Vinel, un artiste malvoyant à l’humour décapant.

A l’exception de Zazie, les jurés de «The Voice» se sont tous retournés pour applaudir Vincent Vinel samedi lors des auditions à l’aveugle. Le candidat malvoyant de 20 ans a épaté tout le monde avec son interprétation au piano de «Lose yourself» d’Eminem. Une version personnelle plutôt rock qui a fait se retourner M Pokora, grand fan du rappeur américain, en premier. Mais après avoir échangé avec les coachs, c’est Mika -qui le trouve «fabuleux»- qu’il a choisi pour poursuivre l’aventure.

Si la voix du jeune homme à lunettes a mis tout le monde d’accord, son humour décapant a aussi fait mouche auprès du public et du jury. «Concrètement je vois que dalle, alors je ne vois pas du tout qui s’est retourné», a-t-il notamment lancé à la fin de son morceau.

Boudé par le Conservatoire, il joue du piano dans les gares

Repéré dans une gare parisienne, le pianiste a des problèmes de vue depuis sa naissance, mais est doué de l’oreille absolue. «Je suis un peu le super-héros de l’oreille», plaisante-t-il dans son portrait. Adopté à deux ans et demi, le jeune homme affirme avoir «chanté avant de parler».

Il a été boudé par le Conservatoire, parce que «personne ne savait lire le braille musical». «Du coup, ils m’ont dit très clairement “Dégage”». Déterminé à percer dans la musique, il utilise les pianos en libre-service dans les gares pour partager son don et son amour de la musique. «Je suis BTS + gare en fait», lâche-t-il encore. Avant de se lancer devant le jury de «The Voice», il a révélé qu’il voulait «montrer aux gens que les malvoyants pouvaient envoyer du lourd». Mission accomplie.

Source : http://www.parismatch.com/Culture/Medias/Vincent-Vinel-qui-est-le-candidat-malvoyant-qui-a-fait-se-lever-le-jury-de-The-Voice-1192712

15- Handicap : les solutions innovantes pour faciliter le quotidien

Publié le  15 février 2017

Neuf projets ont été récompensés ce mercredi 15 février lors d’un concours organisé dans le cadre du programme Investissements d’avenir, annoncé lors de la Conférence nationale du handicap, en mai 2016.

Rogervoice

L’application Rogervoice, créée par Olivier Jeannel, permet aux sourds et malentendants de téléphoner grâce à un système de sous-titrage des appels téléphoniques. Disponible à ce jour dans près de 20 langues, celle qui revendique déjà plus de 10.000 téléchargements.

Découvrir en vidéo : http://youtu.be/Vgx80Gw6eJ0 

Gyrolift

Ce fauteuil roulant permettant de se déplacer aussi bien assis que debout facilite les déplacements et l’accessibilité des personnes à mobilité réduite ou hospitalisées. Mis au point par une jeune chercheur en robotique, Lambert Trenoras, il pourrait être commercialisé courant 2018.

Découvrir en vidéo : http://youtu.be/3dnNYjydDR8

Insidevision

La PME Insidevision a créé une tablette tactile, la première au monde à être accessible à la fois aux voyants et aux non-voyants. Développé par un jeune professeur en technologie du handicap, Damien Mauduit, elle permet de voir l’ensemble des icônes, se déplacer avec l’objet, avec un suivi automatique en braille et en vocal.

Découvrir en vidéo : http://youtu.be/zudFEKK-W8A

I wheel share

Défini comme le TripAdvisor du handicap, cette plate-forme regroupe les avis et commentaires déposés par les utilisateurs sur l’accessibilité de lieux publics, de commerces… L’application a été créée par Audrey Sovignet, qui était en formation de programmation à l’école de Simplon, quand son frère sortait d’un centre de réadaptation, après un accident de la route qui l’a laissé paraplégique.

Découvrir en vidéo : http://youtu.be/zM7sIWuve5s

Audispot

Ce service de géolocalisation aide les personnes atteintes de handicap visuel auditif ou cognitif à circuler en donnant des infos de localisation, de guidage dans la rue et les bâtiments publics. Il permet aussi de déclencher un feu tricolore dans la rue.

Découvrir en vidéo : www.audiospot.fr

Euros

Genou, hanche, épaule et rachis… pour traiter des pathologies telles que, l’arthrite, l’ostéoporose, tumeurs ou fractures, la société Euros distribue des implants orthopédiques pour éviter les chirurgies. Son système Nemost, un traitement chirurgical des scolioses évolutives de l’enfant permettant d’éviter des interventions chirurgicales répétées a été récompensé.

EzyGain

Ezygain est un dispositif connecté de rééducation de la marche par allègement de poids, mis au point pour les personnes qui ont des difficultés à marcher. Concrètement, la machine créée par l’ingénieur Zineb Agoumi est un tapis de marche qui soutient le patient au niveau des hanches et des bras, lui permettant de faire des mouvements de marche “déchargée” du poids habituel. Il se plie et s’embarque facilement dans un coffre de véhicule, permettant aux futurs marcheurs de s’exercer en dehors de chez eux.

Empower Program

Cette série d’applications, développée par Auticiel, une société de solutions numériques, a été conçue pour pour faciliter l’apprentissage, la communication, l’expression des émotions, la réalisation des tâches du quotidien ainsi que l’accès aux loisirs et aux jeux numériques pour les personnes ayant des troubles mentaux ou cognitifs.

MAAP

Maap est un moteur de recherche qui indique les lieux accessibles pour les personnes handicapées.

Les lauréats se sont vu attribuer une subvention, en fonction de leur stade de développement et de leurs besoins pour mettre au point un premier prototype, industrialiser leur production ou rechercher de nouveaux marchés, dans la limite maximale de 200.000 euros.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2017/02/15/2517902-handicap-les-solutions-innovantes-pour-faciliter-le-quotidien.html