Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

Écho du RAAMM du 26 septembre

23 septembre 2022
chien guide dans les transports

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM du 26 septembre 2022.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.

(photo: chien-guide dans les transports)

Sommaire

1. Offre de mandat : conception d’ateliers de sensibilisation et de formation.

Recrutement au RAAMM

Le RAAMM recherche une personne pour l’aider à mieux structurer son offre de services permettant de sensibiliser les citoyens et les professionnels de différents milieux aux enjeux vécus par les personnes ayant une déficience visuelle.

Le mandat consiste à structurer nos ateliers et formations, que l’on réalise présentement sur mesure. Début du mandat : octobre ou novembre 2022. Si vous avez de l’intérêt, faites parvenir votre CV et une courte lettre de motivation en format Word à [email protected].

Consultez l’offre complète.

2. Lettre ouverte : Reconnaissons l’expertise du communautaire à sa juste valeur.

Le RAAMM cosigne le communiqué qui reprend les constats et actions prioritaires suite au forum La communauté au cœur qui s’est tenu du 14 au 16 septembre et a rassemblé des acteurs clés de la réponse à la crise de COVID-19 pour entamer un dialogue autour des initiatives et des pratiques durant la pandémie.

La multiplicité des enjeux sociaux abordés dans le cadre de cette campagne électorale a laissé peu d’espace pour aborder la place des organismes communautaires et les conditions permettant de soutenir leur mission, dont le rôle essentiel a été confirmé dans le cadre de la pandémie.

Du 14 au 16 septembre dernier, le forum « La communauté au cœur : dialogue autour des initiatives et des pratiques durant la pandémie » a mobilisé des acteurs clés de la réponse à la crise de COVID-19. Ce forum a rejoint plus de 200 chercheurs, intervenants et gestionnaires des milieux universitaires, de la santé publique, des établissements de santé et des services sociaux, des municipalités ainsi que des organisations communautaires et philanthropiques.

Les présentations et les échanges autour des expériences et des recherches ont permis de s’entendre sur cinq constats principaux pour le Québec, et sur deux actions prioritaires à mettre rapidement en place pour faire face au contexte actuel et préparer l’avenir.

Les constats

1. La pandémie est un phénomène sociosanitaire global qui a affecté non seulement la santé physique, mais aussi toutes les dimensions de la vie sociale : économique, politique, éducative, l’emploi, la santé mentale, etc.

2. La pandémie et les mesures de santé publique telles que le confinement ont eu comme effet d’augmenter les iniquités et les inégalités, et ont fragilisé davantage les populations et les localités plus vulnérables et marginalisées.

3. Si l’ampleur des effets collatéraux négatifs reste encore à déterminer, les interventions sociosanitaires doivent rapidement agir sur les déterminants sociaux de la santé (logement, sécurité alimentaire, conditions de vie, etc.) pour préserver le bien-être et la cohésion dans les communautés.

4. Durant la pandémie, la mobilisation des communautés, la participation citoyenne et la concertation collaborative ont été essentielles et ont permis de créer des pratiques adaptées et novatrices qui ont sauvé des vies.

5. Les organismes communautaires ont été des acteurs clés à cause de leur capacité d’innover, de leur flexibilité et de leur lien privilégié avec les populations locales, notamment les plus vulnérables. Cela a été possible à cause de la mission de ces organisations, reconnue dans la politique gouvernementale de reconnaissance et de soutien de l’action communautaire, qui promeut la mobilisation communautaire, l’éducation populaire et la promotion de la participation citoyenne.

Cette contribution des organisations communautaires n’a cependant pas été reconnue à sa juste valeur ; au contraire, les organismes ont été fragilisés par la pandémie, le manque d’un financement adéquat et la crise de la main-d’œuvre.
Les participants et les organisateurs du forum ont dégagé deux actions prioritaires pour faire face aux défis de santé publique créés par la pandémie et se préparer à d’autres crises sociosanitaires prévisibles dans un contexte de mondialisation et de changement climatique.

 

Les actions prioritaires

1. La reconnaissance rapide de l’action communautaire autonome par l’élargissement et le haussement du financement à la mission de tous les groupes de différents secteurs d’activité (santé et services sociaux, éducation, employabilité, défense des droits, accueil des personnes immigrantes et réfugiées, logement, culture, environnement, etc.).
2. La mise en place de mécanismes de concertation et de collaboration qui assurent les conditions de participation des organisations communautaires qui représentent les populations concernées, notamment les groupes en situation de vulnérabilité, au sein de structures rassemblant les acteurs sociaux et institutionnels locaux.

Source : https://www.ledevoir.com/opinion/idees/757864/idees-reconnaissons-l-expertise-du-communautaire-a-sa-juste-valeur

3. Du nouveau dans vos infolettres à venir.

Suite aux réponses du sondage sur les communications du RAAMM et dans un esprit d’optimisation de nos communications, l’équipe du RAAMM, avec les suggestions de l’agence de communication bête féroce fait du ménage dans les infolettres pour plus de clarté et de cohérence.

Prochainement, vos infolettres auront une nouvelle structure avec différentes sections qui permettront de mieux catégoriser l’information et d’éviter de multiplier les envois de courriels tout en mettant l’accent, comme toujours, sur l’accessibilité. La diffusion des infolettres sera également optimisée pour permettre de mieux communiquer en prenant en compte les attentes de nos différentes cibles. En espérant que ce nouveau format vous plaise et réponde mieux à vos attentes.

4. Ça bouge dans l’équipe du RAAMM.

Il y a du changement dans l’équipe du RAAMM : départ de Lyne Simard et arrivée de Rackele Prencipe.

Après 20 ans au service du RAAMM, Lyne Simard, agente de mobilisation et de défense des droits, est partie vers de nouveaux défis. Longtemps coordonnatrice du Publiphone, elle a joué un grand rôle dans son développement et sa refonte. Sa curiosité et sa passion pour les communications l’ont ensuite portée à produire l’Écho du RAAMM, votre revue de presse préférée du lundi. En défense des droits, Lyne Simard a œuvré sur les dossiers d’accessibilité universelle sur la Rive-Sud, puis sur le dossier de l’accessibilité de l’information. Les membres appréciaient beaucoup son écoute et sa disponibilité. Merci, Lyne, pour ton dévouement pour la cause durant toutes ces années.

Pour prendre en main le volet des communications, l’équipe du RAAMM est heureuse d’annoncer la nomination de Rackele Prencipe au titre de responsable des communications de l’organisation. Elle dirigera les stratégies de communication et de marketing de l’organisation et en assurera le déploiement dans le but de positionner et de favoriser le rayonnement de l’image de marque du RAAMM. Rackele nous vient de France et après avoir complété une maîtrise en Marketing et avoir travaillé dans divers organismes en communication elle est devenue consultante en communication à son compte depuis 2019. Grâce à plus de 5 ans d’expérience en communication, Rackele a développé de solides compétences en planification et stratégie de communication, en rédaction, en gestion de projet et en création de contenu.

L’équipe du RAAMM souhaite la bienvenue à la nouvelle responsable des communications!

En fonction depuis le 12 septembre, Rackele est joignable par téléphone au 514-277-4401, poste 119, et par courriel à [email protected].

5. Audiotopie vous invite à la première d’ÉONS, une œuvre tactile au Lumifest du 29 septembre au 1er octobre.

ÉONS est une expérience à la fois sonore et interactive qui permet au public de transformer la matière sonore, en temps réel, à travers une exploration tactile des sculptures. Cette œuvre a été réalisée par Simone D’Ambrosio et Étienne Legast d’Audiotopie et l’artiste visuelle Nélanne Racine. Dès que s’amorce le mouvement des doigts sur les sculptures, une trame sonore se déploie par les haut-parleurs intégrés au socle. Le système de capteurs intégré aux sculptures permet d’obtenir des données précises sur les interactions du public, lesquelles génèrent une trame sonore évolutive et singulière.

Où: ruelle derrière le 345, rue Saint-Charles Ouest, au Vieux-Longueuil
Quand : du 29 septembre au 1er octobre 2022
Coût : gratuit
Pour plus d’informations : https://www.audiotopie.com/eons

 

6. Communiqué STM projet pilote chien dans le métro : Les chiens de compagnie autorisés dans le métro à compter du 15 octobre.

À compter du 15 octobre 2022, dans le cadre d’un projet pilote, les chiens de compagnie seront admis dans le métro, sous certaines conditions. Les chiens de compagnie ne seront pas admis dans les bus et le transport adapté.

Les chiens-guides et d’assistance, quant à eux, continueront d’être autorisés dans l’ensemble du réseau, soit en bus, métro et transport adapté en tout temps. Il est possible qu’un employé de la STM vous approche concernant les consignes à respecter pour les chiens de compagnie. Dans un tel cas, nous vous invitons à l’informer que votre chien a le statut de chien guide ou chien d’assistance. Si vous avez une attestation, nous vous suggérons de l’apporter avec vous lors de vos déplacements dans le réseau, ceci aidera grandement nos employés dans leur travail.

Consignes à respecter pour les propriétaires de chiens de compagnie.

Voici les règles qui vont s’appliquer à ceux qui vont utiliser le métro avec un chien de compagnie :
• Se déplacer en dehors des heures de pointe du lundi au vendredi (entre 10 h et 15 h et après 19 h) ainsi que les fins de semaine et jours fériés;
• Le port de la muselière est obligatoire et doit être porté tout au long du trajet
• Tenir solidement en laisse son animal, avec une longueur maximale de 1,25 m et sous surveillance en tout temps;
• Accéder au réseau du métro par des entrées et édicules appartenant à la STM ; La station Longueuil–Université-de-Sherbrooke est exclue du projet pilote pour le moment. Des discussions sont en cours avec les entités responsables des accès extérieurs de cette station.
• Empêcher l’animal de monter sur les sièges et les bancs;
• Être accompagné d’un chien seulement par client.

La STM recommande aussi fortement aux propriétaires de chiens de compagnie d’éviter la voiture de tête du train, privilégiée pour les groupes scolaires, garderies et personnes avec limitations fonctionnelles ainsi que le transport des vélos. Il est aussi déconseillé d’utiliser les escaliers mécaniques, puisque leur usage porte un risque et pourrait causer des blessures à l’animal.

De concert avec la SPCA, la STM rendra disponible sur son site web des conseils à l’intention des clients qui voyageront avec leur animal, pour contribuer à ce que le trajet en métro se passe bien pour tous.

Les cages de transport pour animaux sont également toujours autorisées comme stipulé à la règlementation actuelle.
Nous vous rappelons que les conditions du projet pilote ne s’appliquent pas à la clientèle se déplaçant avec un chien guide ou un chien d’assistance.
Nous souhaitons également vous rassurer, nous adoptons une approche prudente lors de ce projet pilote. La tenue du projet pilote, exclusif au réseau du métro, permettra d’évaluer plusieurs paramètres, dont votre sécurité et celle de nos employés ainsi que la qualité du service que nous vous offrons. Nous resterons à votre écoute, n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires en nous contactant au 514 786-4636.
Source : https://rutamtl.com/les-chiens-de-compagnie-autorises-dans-le-metro-a-compter-du-15-octobre/

 

7. Accessibilité universelle : des candidats de la région se prononcent sur les problématiques vécues par les personnes handicapées.

Article publié le 21 septembre 2022 sur lhebdojournal.com – La COPHAN, un organisme national qui œuvre à la défense des personnes handicapées, a convié les candidats de la région, mercredi à Trois-Rivières, pour entendre leurs propositions en lien avec les problématiques qui affectent les personnes handicapées et leurs familles.
Les principaux partis politiques ont été invités à déléguer un candidat afin de présenter tour à tour les solutions qu’ils proposent pour répondre aux trois enjeux suivants: l’accessibilité universelle, le transport adapté ainsi que le coût de la vie/appauvrissement.

Les candidats présents étaient Adams Tekougoum, candidat pour le Parti libéral du Québec à Trois-Rivières, Steven Roy Cullen, candidat pour Québec solidaire à Trois-Rivières, et Pascal Bastarache, candidat pour le Parti Québécois dans Laviolette-Saint- Maurice.

Adams Tekougoum a rappelé l’importance de soutenir les personnes vivant avec un handicap. « C’est une des raisons pour lesquelles je me suis engagé en politique, a-t-il lancé. J’ai rencontré plusieurs de ces personnes au cours de ma vie et je pense qu’il faut augmenter le financement des organismes pour mieux les aider. Je pense aussi qu’il faut augmenter le financement des municipalités pour le transport adapté. »

Pour sa part, Steven Roy Cullen a parlé d’une loi sur l’accessibilité universelle. « Toute nouvelle construction commerciale devra être élaborée pour garantir l’accessibilité à tous, dit-il. Nous mettrons tout en œuvre pour rendre les loisirs accessibles, de même que les activités culturelles, sociales et sportives. Il faut des investissements massifs en matière de transport adapté pour réduire la tarification des transports. Il faut aussi du financement à la mission pour les organismes communautaires et bonifier l’offre de soutien à domicile. »
Quant à lui, Pascal Bastarache a martelé l’importance de faire un virage à 180 degrés vers les soins à domicile. « Je travaille dans le réseau de la santé et des services sociaux et ça m’a toujours submergé d’émotions de voir à quel point les gouvernements sont bons pour couper toujours là où il y a le plus de difficultés, affirme-t-il. Je pense qu’il faut financer l’adaptation des maisons pour que les gens puissent bien vivre chez eux et y rester le plus longtemps possible. Notre parti veut mettre en place une passe climat pour un transport collectif et adapté à faible coût. »

Les demandes du milieu

Sur le terrain, Paul Lupien de la COPHAN demande aux partis politiques que le transport adapté soit largement amélioré. « Avec la loi 17, on est comme avant 1980, soutient-il. C’est rendu que des municipalités au Québec disent que c’est un loisir d’aller faire l’épicerie et ne font plus de transport pour les loisirs. C’est déplorable. »
« Chaque fois que le gouvernement fait une coupure, il prend le plus facile et coupe les services aux personnes handicapées, ajoute-t-il. On est en train de reconfiner les personnes handicapées chez elles et ça ne changera pas tant qu’il n’y aura pas un meilleur investissement dans les services et de vraies redditions de comptes de la part des municipalités. Les municipalités utilisent les autobus de transport adapté pour faire du transport collectif. C’est encore les personnes handicapées qui écopent. »
M. Lupien rappelle que bien des personnes vivant avec un handicap vivent sous le seuil de la pauvreté. « Toutes les réductions d’impôts annoncées, ça ne donne rien à ces gens-là. Et quand les montants versés sont augmentés, ça ne correspond jamais au coût de la vie. On n’a pas demandé d’être handicapé. Nous, les personnes handicapées, on se sent comme si on ne voulait pas nous voir. C’est comme si on se fait dire de rester chez nous », termine-t-il.

Source : https://www.lhebdojournal.com/actualite/des-candidats-de-la-region-se-prononcent-sur-les-problematiques-vecues-par-les-personnes-handicapees/