Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

Écho du RAAMM pour la période du 20 au 26 juin

18 juin 2022
Benjamin Kling audiodescripteur

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 20 au 26 juin 2022.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.

 

(photo: Benjamin Kling audiodescripteur chez RCF Radio Alsace)

 

 

Sommaire

1. RAAMM-Message du SAB : vacances d’été

Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain tient à vous informer que le service d’aide bénévole (SAB) sera fermé pour les vacances estivales, soit du jeudi 14 juillet 2022 à compter de 16 h 00 jusqu’au lundi 15 août 2022 inclusivement. Le service reprendra à compter du mardi 16 août dès 8 h 00.

Pour ceux qui prévoient avoir des besoins d’accompagnement pendant cette période, veuillez adresser vos demandes au service d’aide bénévole au 514-277-4401, poste 115 ou [email protected], avant le mercredi 6 juillet 2022, au plus tard à 16 heures.

Le délai minimum à respecter pour adresser une demande d’accompagnement demeure de 5 jours ouvrables. Soyez assurés que nous traiterons vos demandes avec diligence et professionnalisme comme c’est le cas depuis toujours.

Nous vous remercions de votre collaboration et nous en profitons pour vous souhaiter un bel été.

2. Transports publics: un meilleur accès souhaité pour les gens aveugles

Un texte de Catheryne Houde, Chef de défense des droits, INCA Québec, publié le 16 juin 2022 dans les pages Opinions, Faites la différence, Le Journal de Montréal

Sans la possibilité de conduire une voiture, de nombreuses personnes aveugles comme moi dépendent des transports publics, des taxis ou des services de covoiturage tels qu’Uber pour se déplacer quotidiennement.

Comme les autres passagers et passagères, notre but consiste à nous rendre à destination, par contre, nous ne sommes pas dotées des mêmes moyens pour l’atteindre et notre trajet est trop souvent parsemé d’embûches.

Des barrières

Premièrement, il arrive encore qu’on nous refuse l’accès. Pourtant, selon l’article 15 de la Charte québécoise des droits et libertés, c’est illégal de refuser l’accès aux transports à une personne en raison de sa limitation visuelle ou encore de son recours à un chien-guide.

Ensuite, plusieurs barrières d’accessibilité des transports publics rendent les déplacements des personnes aveugles ou ayant une vision partielle compliqués, voire peu sécuritaires.

Imaginez-vous naviguer dans une station de métro inconnue dans laquelle il n’existe pas de signalisation accessible pour vous indiquer les directions à suivre. Imaginez-vous planifier un trajet en ne sachant pas si la prochaine rue à traverser sera sécuritaire, ou si elle est munie d’un feu sonore qui vous informera à quel moment la traverser. Imaginez-vous encore attendre un autobus dont l’arrêt a été déplacé, sans qu’il n’y ait aucune mention accessible pour vous avertir.

Les personnes aveugles affrontent ce genre d’obstacles tous les jours. Se déplacer peut rapidement devenir un réel casse-tête et une grande source de stress et de dangers…

Des solutions

Pourtant, en 2022, des solutions existent !

Les sociétés de transport peuvent facilement :

  • former leur personnel sur les droits des passagers et passagères aveugles et comment bien nous servir;

  • mettre en place des  annonces automatiques des arrêts dans tous les véhicules de transport en commun ( (et s’assurer que le système fonctionne correctement!);

  • inclure des informations en braille, en caractère agrandi et disponible via un code QR aux arrêts d’autobus et de trains ou aux entrées des stations de métro;

  • ajouter une assistance à la navigation, telle que BlindSquare ou Good Map, dans les stations de métro et terminus de transport afin de faciliter la navigation dans ces endroits complexes.

De la même manière que les boutons d’ouverture automatique des portes profitent à d’autres personnes que celles visées, ces solutions sont utiles à tout le monde, pas seulement aux personnes ayant une limitation visuelle.

Par exemple, les annonces d’arrêt peuvent aider les touristes, les personnes qui découvrent un itinéraire d’autobus et les jours de mauvais temps, lorsqu’il est difficile de voir par la fenêtre pour confirmer que votre arrêt approche.

À Vancouver, la compagnie TransLink a commencé cet hiver à équiper ses 8400 arrêts d’autobus d’un horaire et d’information tactiles. Ce sera la première compagnie au Canada à utiliser le braille dans l’ensemble de son réseau. Il est aussi prévu d’installer des indicateurs tactiles au sol à chaque arrêt. Le SkyTrains de Vancouver possède déjà des annonces sonores à chaque fois que les portes s’ouvrent, ainsi qu’un programme d’assistance que la clientèle aveugle peut appeler pour être guidée.

Une priorité

Il est essentiel que toutes les sociétés de transport collectif fassent de l’accessibilité leur priorité et que les différentes instances gouvernementales les aident dans cette voie. Nous les hâtons de suivre le train et de prendre Translink et Vancouver en exemple et de suivre les lignes directrices eliminonsLesBarrieresArchitecturales.ca.  .

L’accès indépendant au transport est un droit, protégé par nos chartes.

Présentement, il y a plus de 200 000 personnes ayant une limitation visuelle au Québec. Avec le vieillissement de la population, ce chiffre va augmenter dans les prochaines années. De plus, l’accessibilité des transports bénéficiera à une grande partie de la population, éliminant des barrières inutiles en favorisant l’inclusion de chacun et chacune. Des transports accessibles permettront à tous les passagers et passagères de voyager de manière autonome.

Source : https://www.journaldemontreal.com/2022/06/16/transports-publics-un-meilleur-acces-souhaite-pour-les-gens-aveugles

3. Bourses de maîtrise INCA

Contenu principal

Les bourses de maîtrise d’INCA encouragent et aident les étudiants aveugles ou ayant une vision partielle à poursuivre des études universitaires de deuxième cycle. Si vous poursuivez un diplôme de maîtrise, nous vous encourageons à déposer votre candidature!

Bourses d’études disponibles : 

Bourse de maîtrise INCA – Plusieurs bourses

  • Bourse remise chaque année à un candidat qui désire poursuivre des études de deuxième cycle.

Suis-je admissible?

Pour être considéré comme admissible à une bourse de maîtrise d’INCA, vous devez :

  • être une personne aveugle ou avoir une limitation visuelle, c’est-à-dire que votre acuité visuelle doit être de 20/200 ou moins dans les deux yeux après correction, et/ou que vous avez un champ visuel de 20 degrés ou moins)

  • être citoyen canadien ou résident permanent depuis un an à la date de la demande de bourse

  • être titulaire d’un diplôme universitaire et être inscrit à un programme de 2e cycle

  • envisager d’étudier dans une université canadienne ou dans une université étrangère et démontrer un ferme engagement à revenir au Canada

  • avoir atteint un niveau d’excellence scolaire et faire preuve d’une capacité intellectuelle et d’un jugement supérieurs

  • Remarque : la priorité est accordée aux candidats qui ont l’intention d’entreprendre des recherches théoriques et pratiques dans une université canadienne

Comment déposer sa candidature

Soumettez votre formulaire de candidature dûment rempli, accompagné de :

  • le curriculum vitae complet du candidat

  • une lettre d’acceptation de l’établissement où les études supérieures seront suivies

  • une lettre de recommandation

  • un relevé de notes officiel de l’université (comme preuve des résultats scolaires obtenus par le candidat pendant ses études de premier cycle).

Faites demande aujourd’hui! 

En soumettant une demande, vous êtes automatiquement considéré pour toutes les bourses d’études. Les lauréats sont choisis par le comité de sélection des bourses d’études de la Fondation INCA. Veuillez noter que, compte tenu du nombre de demandes, seuls les candidats retenus seront informés. 

Lien: Formulaire de demande de bourse d’études d’INCA. La date limite de dépôt des demandes est le 27 juin 2022

Des questions?

Pour de plus amples renseignements sur le programme de bourses de la Fondation INCA, veuillez contacter [email protected].

Source : https://inca.ca/fr/bourses-de-maitrise-inca?region=qc

Autres bourses d’études :

https://inca.ca/fr/bourses-detudes-postsecondaires-inca?region=qc

4. Montréal-Accessibilité universelle: la lenteur de la Ville dénoncée par l’Ombudsman

Un article d’Olivier Michaud publié le 13 juin 2022 sur journalmetro.com

Vingt mois pour traiter les demandes au Programme d’adaptation de domicile, un aménagement qui insécurise les personnes âgées: les lacunes de la Ville de Montréal en matière d’accessibilité universelle sont mises en lumière dans le dernier rapport de l’Ombudsman. Celle-ci dénonce même un «déni de services essentiels» dans le cas de l’adaptation de domicile.

Le rapport de l’Ombudsman, Me Nadine Mailloux, souligne une augmentation du nombre de plaintes reçues en 2021 par rapport à l’année précédente. Parmi les plaintes retenues, on note un problème majeur de délais dans la gestion du Programme d’adaptation de domicile.

La responsabilité de ce programme est passée de la Société d’habitation du Québec (SHQ) à la Ville de Montréal au début de 2020. Selon le rapport, les délais de traitement des dossiers depuis cette passation sont inacceptables. Un dossier reçu en décembre 2019 – donc avant le changement – n’a été traité et approuvé qu’en septembre 2021. Et ce, après l’intervention de l’Ombudsman.

«Un plan d’action, entré en vigueur en février 2021, prévoit l’addition de ressources et la rationalisation du travail. Malgré cela, l’OdM insiste sur le fait que le problème systémique de délais dans l’administration de ce programme demeure inquiétant et qu’il est encore susceptible de se conclure, pour plusieurs personnes vulnérables, en un déni de services essentiels.» -Extrait du rapport de l’Ombudsman de Montréal

Linda Gauthier, présidente du Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec (RAPLIQ), souligne que les délais sont si longs que des personnes en attente d’une subvention pour adapter leur domicile finissent par se rendre en CHSLD. L’Ombudsman souligne aussi ce phénomène dans son rapport. Me Mailloux déplore que la Ville ne détienne aucune statistique à ce sujet.

Dans son rapport déposé aujourd’hui devant le conseil municipal, l’Ombudsman note que la Ville affirme avoir réduit le délai à un intervalle de 10 à 12 mois. Un délai que Me Mailloux juge toujours inquiétant, «considérant notamment les quelque 60 dossiers complets toujours en attente d’une prise en charge».

La faute de la Ville ou de la Santé?

Benoit Dorais, responsable de l’habitation au comité exécutif de la Ville de Montréal, reconnaît les longs délais. Il souligne toutefois que la Ville a travaillé à les réduire. Il remet aussi une partie du blâme sur le dos du système de santé.

«Ça prend une évaluation d’un.e ergothérapeute, et ça prend énormément de temps. On a contacté les gens des CLSC et la réponse est triste: ce n’est pas une priorité. […] Ça prend minimum six mois pour avoir un rendez-vous», affirme M. Dorais.

Linda Gauthier est plutôt d’avis que l’essentiel des délais vient de la Ville de Montréal. «À partir du moment où l’ergo fait son évaluation avec la Ville, il peut se passer deux ans avant que les travaux commencent», souligne-t-elle.

Un aménagement dangereux pour les personnes âgées

Autre dossier lié à l’accessibilité universelle dans le rapport de l’Ombudsman: un aménagement jugé dangereux pour les locataires d’une résidence pour personnes âgées (RPA) de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. La circulation à sens unique fait en sorte que le transport adapté ne peut se stationner du bon côté de la rue pour prendre en charge les résidents. L’ajout d’une bande cyclable en 2019 complique la situation, selon le rapport de l’Ombudsman.

L’arrondissement installe alors des débarcadères… situés à 50 mètres de l’entrée de la résidence. Trop loin pour les besoins de la STM, ils sont inutilisés. Les transporteurs se stationnent plutôt dans la piste cyclable, ce qui est autorisé par la loi.

«Projet Montréal, c’est toujours la pensée “cyclistes, pistes cyclables et bandes cyclables”. On dirait qu’ils pensent juste à ça. Et ils vont trop vite», lance Mme Gauthier.

L’arrondissement promet d’installer un débarcadère devant la résidence.

Source : https://journalmetro.com/actualites/montreal/2843449/accessibilite-universelle-la-lenteur-de-la-ville-denoncee-par-lombudsman/

5. La lutte pour l’accessibilité universelle se poursuit à Verdun

Un article de Clément Gaboury publié le 9 juin 2022 sur journalmetro.com

Encore à ce jour, les citoyens à mobilité réduite, les personnes non voyantes et celles qui vivent avec un handicap , notamment, éprouvent beaucoup de frustration quand vient le temps de faire leurs emplettes. Un problème que s’efforcent de corriger les commerçants de la Promenade Wellington.

À Montréal, plusieurs commerces ne sont accessibles que par des marches, certaines terrasses ne sont pas adaptées pour tous tandis que les pancartes sur les trottoirs agissent à titre d’obstacles pour les personnes non voyantes.

Un véritable casse-tête pour une frange de la population.

Verdun est toutefois le seul arrondissement de la ville à s’être doté d’un plan d’accessibilité universelle. Une première étape importante dans la lutte pour l’accessibilité et l’inclusion pour tous.

 «L’accessibilité universelle, c’est un droit fondamental. C’est une question de droits de la personne, il faut absolument faire respecter ça pour inclure tous les citoyens, sans exception», martèle Jérôme Saunier, Verdunois et militant pour l’accessibilité universelle.

Une artère pour tout le monde

Alors que la piétonnisation de la Promenade Wellington est maintenant lancée, la Société de développement commercial (SDC) Wellington s’efforce de mettre en place des mesures permettant l’accessibilité universelle au mobilier urbain.

«Pour la piétonnisation, on a 14 rampes d’accès qui vont être installées dans les prochaines semaines. Cette année, on s’est assurés que les neuf îlots de fraîcheur seront accessibles pour tous. Il va y avoir un terrain de pétanque accessible, des débarcadères aux coins de rue et des stationnements pour les gens à mobilité réduite», mentionne la directrice des opérations de la SDC Wellington, Julie Pilon-Cousineau.

Un service de tuk-tuk sera également disponible gratuitement, durant toutes les fins de semaine de l’été, permettant aux gens à mobilité réduite de se déplacer plus rapidement grâce à ces voiturettes motorisées. 

En collaboration avec la SDC Wellington, l’Arrondissement de Verdun tente également de soutenir les commerçants du secteur dans leur objectif de devenir accessible pour tous. En commençant par la mise sur pied des nombreuses terrasses de la Promenade Wellington.

«Il y a tellement d’éléments, de détails. L’accessibilité universelle, c’est une expertise. Il faut continuer de travailler et de s’améliorer. C’est un travail en continu», indique la conseillère d’arrondissement de Desmarchais-Crawford, Kaïla Munro.

Le Comité d’accessibilité universelle de Verdun est implanté depuis plusieurs années. La réglementation de l’arrondissement a été modifiée afin que les bâtiments qui procèdent à des rénovations tendent vers l’accessibilité.

«On est des pionniers. On se bat pour que Verdun soit plus inclusif», poursuit la conseillère d’arrondissement.

Un travail d’éducation

Avec les recommandations des membres du comité, les élus mettent en place des mesures facilitant l’accès universel et font de l’éducation auprès des commerçants du secteur.

Robin Simond, propriétaire du marché local Chez Robin sur Wellington, a lui-même conçu son local de manière à ce qu’il soit accessible pour tous les Verdunois.  

«Chaque petit geste compte. Notre entrée est accessible pour tous, nous avons une largeur de trois pieds dans chaque rayon à l’intérieur et on s’est assurés de mettre nos comptoirs plus bas», indique M. Simond.

«Je pense que tous ensemble, il faut montrer l’exemple pour qu’un jour ça devienne une habitude, une obligation», ajoute Julie Pilon-Cousineau, de la SDC Wellington.

Selon le militant Jérôme Saunier, il y a effectivement eu beaucoup d’améliorations au cours des dernières années à Verdun. Il espère toutefois que les mentalités évoluent encore plus rapidement.

«Il y a un grand manque de prise de conscience sur ces questions-là […] ce qu’il faut, c’est une réforme de fond, une réforme systémique», mentionne Jérôme Saunier.

«Le premier pas pour les commerçants, c’est de demander à leur propriétaire de faire quelque chose. C’est le propriétaire qui a l’argent, qui a les clés en main et qui a le droit de faire ça.»

Subvention pour les commerçants

L’Arrondissement de Verdun profite de la Semaine québécoise des personnes handicapées pour rappeler aux commerçants l’existence d’un programme d’aide financière.

Le Programme d’aide à l’accessibilité des commerces (PAAC) a été conçu pour accompagner financièrement les commerçants désirant offrir une accessibilité universelle à leur clientèle. La subvention, égale à 90% du coût des travaux admissibles, couvre les services professionnels d’architectes, d’ingénieurs ou de technologues requis pour la réalisation des travaux.

Une mesure qui fait toute la différence pour les commerçants.

«Les travaux engendrent quand même des coûts importants, donc c’est sûr que d’avoir de l’aide comme ça, ça donne un gros coup de main», conclut Robin Simond, propriétaire du marché local Chez Robin.

Les propriétaires qui désirent bénéficier du PAAC peuvent en faire la demande en ligne.

Source : https://journalmetro.com/local/ids-verdun/2840596/la-lutte-pour-laccessibilite-universelle-se-poursuit-a-verdun/

6. RAPPORT ANNUEL 2021 – TISSANT DE NOUVEAUX PARTENARIATS D’AFFAIRES ET INITIANT PLUSIEURS PROJETS POUR AMÉLIORER SON OFFRE DE SERVICE, LE RTL A REDOUBLÉ D’EFFORTS EN 2021

Longueuil, le 14 juin 2022 – La pandémie de la COVID-19 a continué de marquer les activités du Réseau de transport de Longueuil (RTL) en 2021. Qu’à cela ne tienne, le RTL a tissé de nouveaux partenariats et initié de nombreux projets pour améliorer son offre de service.

Dans son rapport annuel dévoilé aujourd’hui, le RTL confirme que l’achalandage du RTL est demeuré variable et incertain tout au long de l’année 2021. Malgré les progrès réalisés pendant la période estivale où des signes de reprise des activités du transport en commun ont pointé, les nouvelles vagues et les variants du virus ont eu un impact direct sur l’achalandage au cours des trois derniers mois de l’année.

On constate toutefois qu’avec la reprise du travail en présentiel dans les bureaux ce printemps et le retour des travailleurs au centre-ville de Montréal, la relance du transport collectif s’installera de façon plus accentuée au cours des prochains mois.

Faits saillants du rapport annuel 2021 du RTL :

1. Le RTL a poursuivi son plan d’optimisation en maintenant son offre de service à 91 % comparativement à l’année 2019 soit l’année de référence prépandémie. La saine gestion et le contrôle serré des dépenses ont permis au RTL de dégager pour une seconde année consécutive des économies de l’ordre de 15,1 M $, comparativement à 32,6 M $ en 2020, par rapport au budget initial. En 2021, le RTL présente donc un excédent de fonctionnement à des fins fiscales à l’équilibre, puisque la rémunération versée par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) a été effectuée en fonction des dépenses réalisées.

2. Dans la perspective de la mise en service du Réseau express métropolitain (REM) en 2022, le RTL a complété ses consultations publiques et accentué la cadence pour revoir son réseau qui sera passablement transformé par l’arrivée du REM.

3. Les consultations publiques sur l’évolution du réseau ont connu un franc succès : ce sont plus de 6 600 visites qui ont été effectuées sur la plateforme de consultation du RTL depuis la première mise en ligne en 2021, alors que près de 4 400 documents et cartes y ont déjà été téléchargés et que quelque 700 contributions et commentaires y ont été déposés.

4. L’achalandage a repris progressivement au fil des mois de 2021 pour atteindre près de 52 % au début du mois de décembre. Globalement, en transport régulier, on constate une baisse de 10 % comparativement à l’exercice précédent. En contrepartie, l’achalandage du transport adapté est pour sa part en hausse de 9,9 %.

5. Le RTL a franchi une étape importante dans son plan d’électrification avec la mise en service de ses premiers autobus à propulsion entièrement électrique. Le RTL est ainsi devenu le premier transporteur au Québec à mettre sur la route des midibus – d’un format de 9 mètres – à recharge lente à propulsion 100 % électrique. Ces cinq véhicules effectuent des trajets dans chacune des villes de l’agglomération de Longueuil à titre de projet pilote et sont offerts gratuitement aux clients durant le projet pour simplifier leur utilisation et permettre à la population d’en faire l’essai.

6. Adopté par le conseil d’administration en septembre, le Plan de développement en accessibilité universelle 2021-2026 du RTL a mobilisé de nombreux intervenants, dont le milieu communautaire, les partenaires des centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS), les villes de l’agglomération et toutes les directions du RTL. Une quarantaine d’actions concrètes ont été mises de l’avant pour améliorer nos services aux personnes à mobilité réduite.

7. De juillet à octobre, c’est avec enthousiasme que le RTL a collaboré activement avec le CISSS de la Montérégie-Centre et mis à son service un de ses autobus pour le transformer en site mobile de vaccination. La brigade de la Direction de santé publique de la Montérégie a ainsi parcouru divers quartiers de 14 municipalités du territoire pour informer les gens des alentours et les inviter à s’y présenter pour recevoir leur vaccin. Au terme de l’initiative, pas moins de 4 700 personnes ont été vaccinées sur un parcours de 2 300 kilomètres.

8. En novembre, le RTL a mis en place une série d’initiatives faisant partie des différentes mesures conçues en collaboration avec Transports Québec et l’ARTM pour offrir des alternatives de mobilité durable aux automobilistes en lien avec les travaux du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine. Parmi celles-ci, soulignons notamment : la ligne 461 qui effectue le lien entre les stationnements incitatifs de Mortagne et de Touraine, et le Terminus Radisson à Montréal, et la bonification du service de la ligne 61 qui fait le lien entre la Ville de Boucherville et le Terminus Radisson.

9. Le RTL a aussi bonifié les Services de taxis collectifs T89-T92 et T93 qui effectuent principalement les liens entre les secteurs industriels de Boucherville et le stationnement incitatif de Mortagne agrandi depuis décembre 2021.

10. Pour l’année scolaire 2021-2022, le RTL transporte désormais 7 075 élèves grâce aux ententes pour le transport des élèves des écoles secondaires du Centre de services scolaire Marie-Victorin, de la Commission scolaire Riverside et du Centre de services scolaire des Patriotes. Par rapport à la rentrée de l’année précédente, cela représente un achalandage supplémentaire de 500 élèves.

11. Pour le confort et la sécurité de la clientèle, 36 nouveaux abribus ont été installés dans le cadre du plan de gestion des arrêts du RTL, qui prévoit le remplacement de 98 abribus sur une période de 3 ans s’achevant en 2022.

12. Soucieux de réduire son impact sur l’environnement et de gérer ses matières résiduelles de manière responsable, le RTL a entrepris d’élaborer un plan de gestion qui applique les principes du 3RV-E en favorisant la réduction, la réutilisation, le recyclage et la valorisation des matières résiduelles; que ce soit au garage, sur la route ou au bureau.

Citations :
« L’année 2021 ne ressemblera à aucune autre! Aussi, le conseil a-t-il pu constater le dynamisme dont ont fait preuve les employés – tous les secteurs confondus de notre organisation – tant dans la mise en place des mesures pour protéger la santé et la sécurité de la clientèle et du personnel que dans l’implantation du Vaccibus, la signature de nouvelles ententes avec les centres de services scolaires, l’élaboration d’un plan de gestion des matières résiduelles ou la complétion de la phase 2 des consultations publiques sur le « nouveau » réseau à mettre en place dans la foulée de l’arrivée du REM sur la Rive-Sud.
»

« Capitalisant sur sa fibre entrepreneuriale, le RTL a tissé de nouveaux partenariats et initié de nombreux projets pour améliorer son offre de service. Les réalisations de la dernière année sont garantes de la force et de la capacité d’adaptation de notre organisation pour être au diapason des besoins et des attentes des citoyennes et des citoyens. »

Geneviève Héon, présidente du conseil du RTL.

À propos du RTL

Le Réseau de transport de Longueuil est le principal acteur de la mobilité des personnes sur le territoire des cinq villes de l’agglomération de Longueuil. Troisième société de transport en importance au Québec, le RTL comprend un réseau de 793 kilomètres. Avec quelque 1 200 employés, le RTL est un employeur important et participe ainsi à la vitalité économique de la région.

Ouvert sur son milieu, il fait partie intégrante de la vie des personnes et de la communauté en apportant des solutions efficaces, novatrices et adaptées aux besoins évolutifs de la clientèle. Le RTL place ainsi l’amélioration de la qualité de vie des citoyens au cœur de son engagement.

Source : RTL, 14 juin 2022

https://www.rtl-longueuil.qc.ca/fr-CA/actualites/communiques/2022/rapport-annuel-2021-tissant-de-nouveaux-partenariats-d-affaires-et-initiant-plusieurs-projets-pour-ameliorer-son-offre-de-service-le-rtl-a-redouble-d-efforts-en-2021/

7. Le ROPPHL vous connecte à l’accessibilité universelle avec axecible.org

Laval, le 13 juin 2022 – Dans le cadre de la Semaine québécoise des personnes handicapées, le Regroupement des Organismes de Promotion de Personnes Handicapées de Laval (ROPPHL) a lancé le site internet AXECIBLE. Ce projet est rendu possible grâce à un financement de 30 000 $ de l’Office des personnes handicapées du Québec.

AXECIBLE est une gamme d’outils novateurs, conçus avec les acteurs régionaux, qui vise à améliorer la connaissance et les pratiques en accessibilité universelle. Le site internet AXECIBLE permet une meilleure intégration entre ces différents outils :

  • Formation AXECIBLE, qui vise à outiller les travailleurs à mieux prendre en compte les besoins des personnes ayant des limitations et à favoriser un meilleur accueil pour tous ;

  • Brigade AXECIBLE, une application mobile utilisée par des personnes ayant des limitations pour évaluer l’accessibilité des lieux et services publics ;

  • Ressources AXECIBLE, un répertoire d’outils en ligne

 Des espaces partenaires et brigadiers ont été intégrés au site internet afin de leur permettre de consulter les rapports d’évaluation de manière autonome.

Avec le site AXECIBLE, le ROPPHL permet aux acteurs lavallois d’accéder à des statistiques détaillées sur le niveau d’accessibilité des différents services publics, tout en offrant à ses partenaires des solutions simples et peu coûteuses pour améliorer concrètement le quotidien des personnes handicapées.

 « Vous constaterez, encore une fois, la capacité du ROPPHL à mettre la technologie au service des personnes handicapées. » – Josée Laperle, présidente du ROPPHL

Informations additionnelles :

Consultez le site internet AXECIBLE.

Le ROPPHL agit comme porte-parole de ses 30 organismes membres auprès des différentes instances en lien avec l’accessibilité universelle et les enjeux des personnes ayant des limitations.

La clientèle de ses organismes membres est composée de plus de 10 000 personnes de tous les âges vivant avec une déficience sensorielle, motrice ou intellectuelle, un trouble langagier ou un trouble du spectre de l’autisme.

– 30 –

Source :

Kim Joly

450.668.4836  poste 1

[email protected]  

Source:

https://www.arrondissement.com/tout-get-communiques/pc1/u27478-ropphl-vous-connecte-accessibilite-universelle-avec-axecibleorg

8. Télétravail et handicap font bon ménage? 

Un article de Jules Couturier publié le 1er juin dans Le Journal Métro

Le télétravail nous a sauvé bien des allers-retours entre la maison et le boulot. On peut donc penser que ça a grandement bénéficié aux personnes en situation de handicap. La réponse est… noui et dépend surtout du type de handicap. Tour d’horizon. 

Les avantages 

Les entretiens d’embauche en vidéoconférence ont eu des bienfaits pour ces personnes, note Lucie Enel, doctorante en communication à l’UQAM. Pourquoi? Parce qu’ainsi, on réduit dès le départ la stigmatisation à l’égard de certains candidats qui n’auraient peut-être même pas pu accéder à l’entrevue autrement. On agrandit donc le bassin de candidats potentiels.  

En faisant l’entrevue à distance, on peut, en plus, ne pas remarquer qu’une personne est en situation de handicap et ainsi réduire la discrimination à son égard, ajoute la professeure agrégée à l’École de réadaptation de l’Université de Montréal Marie Laberge. 

Le télétravail permet, plus généralement, davantage de flexibilité, ce qui est apprécié par nombre de personnes en situation de handicap, remarque Maude Massicotte, adjointe administrative au Regroupement des organismes spécialisés en emploi pour personnes handicapées (ROSEPH), elle-même en situation de mobilité réduite avec aide à domicile.  

Elle explique que le télétravail, pour elle comme pour d’autres, permet d’adapter son horaire. Elle peut prendre des pauses à des moments plus opportuns selon les soins dont elle a besoin, commencer plus tôt, finir plus tard, etc.  

Et qui dit télétravail dit zéro déplacement, ce qui a permis un gain de temps pour les personnes dont la mobilité est réduite. 

De plus, lorsque l’environnement chez soi est adapté, il y a moins d’effort à fournir, donc plus de concentration pour le travail.  

Pour ce qui est du lien avec les collègues, Lucie Enel explique qu’en position assise, dans un fauteuil roulant, les interactions peuvent être plus difficiles avec les camarades qui sont debout. Le télétravail généralisé, selon elle, a réinstauré une forme d’égalité entre les personnes à mobilité réduite et les autres.  

Les inconvénients 

Mais il n’y a pas que du positif. 

Pour certaines personnes en situation de handicap qui ont besoin de plus d’encadrement et qui travaillaient dans des entreprises bien adaptées à leurs besoins, le télétravail était synonyme de fin d’emploi, considérant qu’elles n’avaient pas le nécessaire pour accomplir leurs tâches à la maison, raconte Maude Massicotte.  

Autre limite: la technologie. Lorsqu’on travaille à la maison, on doit presque inévitablement y avoir recours. Or, certaines plateformes ne sont parfois pas adaptées. 

Le télétravail vient aussi avec la perte du lien social, ce qui peut affecter particulièrement les personnes en situation de handicap, car «souvent, elles ont moins d’occasions de sortir, de voir des gens», souligne Marie Laberge. 

«Les personnes en situation de handicap vivent déjà de l’isolement à la base. Un des objectifs de les insérer dans le marché du travail est la socialisation, car le travail est une activité très socialisante. Un des risques du télétravail est d’accentuer ce sentiment d’isolement», renchérit Lucie Enel.  

Être moins présent au bureau, c’est aussi être plus exclu.e des réseaux de pouvoir, ce qui nuit à la visibilité et de potentielles promotions, ajoute pour sa part Diane-Gabrielle Tremblay, professeure en gestion des ressources humaines à l’École des sciences de l’administration à l’Université TELUQ. 

Prétexte pour ne pas s’adapter 

Maintenant que le travail en présentiel revient, il ne faudrait pas que les personnes en situation de handicap soient coincées chez elle contre leur gré.  

Le sociologue Normand Boucher raconte avoir reçu le témoignage d’une femme en fauteuil roulant qui voulait avoir accès à une toilette. Son employeur n’a pas pu lui offrir cet accès, donc il lui a plutôt offert le télétravail même si elle préférait travailler au bureau. 

«Il ne faudrait pas utiliser l’excuse du télétravail pour ne plus permettre aux personnes en situation de handicap d’accéder au milieu de travail comme les autres», prévient Diane-Gabrielle Tremblay. 

Il faut plutôt continuer, selon elle, d’organiser et d’adapter les milieux de travail pour être davantage ouvert aux personnes en situation de handicap.  

Source : https://journalmetro.com/inspiration/2834214/teletravail-et-handicap-font-bon-menage/

9. Les tablettes Samsung Galaxy Tab S8 et A8 reçoivent le label d’accessibilité de la Fondation ONCE

Un article de Martin Neuville publié le 12 juin 2022

Deux nouvelles tablettes de la famille Samsung Galaxy, Tab S8 et Tab A8ont été récompensés par le Sceau amóvil de la Fundación ONCE qui certifie l’accessibilité des appareils mobiles pour les personnes handicapées.

Les nouvelles Tab S8 et Tab A8 rejoignent la Galaxy Tab S7 FE qui a reçu la certification en 2021, avec laquelle Samsung compte désormais trois modèles dotés de ce sceau développé par la Fondation ONCE, comme l’indique un communiqué. Il est le premier fabricant à obtenir cette certification pour plusieurs de ses appareils mobiles.

Le sceau Amóvil atteste que les appareils mobiles sont conformes aux normes de l’UE. les exigences d’accessibilité universelle, afin qu’ils puissent être utilisés par les personnes handicapées. Samsung dispose également d’un site web spécifique sur l’accessibilité où vous pouvez trouver toutes les informations sur les caractéristiques et les fonctionnalités d’accessibilité de ses appareils dans des catégories telles que la vision, l’audition, la dextérité et l’interaction, et la voix.

« Il est important pour réaliser l’égalité des chances et la non-discrimination que les fabricants tiennent compte des besoins des personnes handicapées. De plus, nous devons offrir ces informations de manière claire et transparente, ce qui est notre objectif avec le label Amovil », a déclaré Jesús Hernández, directeur de l’accessibilité universelle et de l’innovation à la Fondation ONCE.

Pour le directeur du marketing et de la transformation numérique de Samsung Electronics Iberia, Alfonso Fernández, ce sceau, déjà présent sur trois de ses appareils, « fait de Samsung une référence en matière d’accessibilité de ses appareils ».

Cette distinction, obtenue pour l’engagement de l’entreprise en faveur de l’accessibilité, s’inscrit dans le cadre de son programme d’entreprise. La technologie au service d’un objectif qui fête son 10e anniversaire cette année, et qui vise à améliorer la vie des gens en faisant tomber les barrières grâce à la technologie.

SOURCE : https://www.beninactu.com/les-tablettes-samsung-galaxy-tab-s8-et-a8-recoivent-le-label-daccessibilite-de-la-fondation-once/

10. France-Le métier d’audiodescripteur mis à l’honneur avec «Entendez Voir ! »

Un article d’Adrien Beaujean publié le 15 juin 2022 par RCF Alsace

La quatrième édition du festival de cinéma Entendez voir ! se tiendra à Strasbourg du 18 au 26 juin prochain. Pilotée par l’association Vue d’Ensemble, c’est un rendez-vous fort et surtout l’occasion de mettre en lumière un métier de l’ombre. Audio descripteur, Benjamin Kling l’exerce au quotidien. Il est également responsable de la programmation de ce festival.

RCF Alsace : Concrètement, un audiodescripteur, c’est quoi son métier surtout? A quoi ça sert et en quoi c’est important? Notamment dans un festival comme Entendez Voir.

Benjamin Kling : Pour faire un résumé simple, c’est un traducteur d’images. L’idée, c’est de raconter un film à un public malvoyant qui n’a pas accès à l’image, bien évidemment. Et donc traduire en mots ce qu’un public voyant peut percevoir. Et donc essayer de le retranscrire de la meilleure manière qui soit pour que le spectateur puisse ressentir le film comme il a été voulu par son réalisateur.

RCF Alsace: Quelles sont les clés les plus importantes de ce métier pour bien retranscrire une image à quelqu’un qui ne peut pas la voir ?

BK : Déjà, de bien ressentir le film, d’essayer de comprendre au mieux les envies du réalisateur. Certains films ne permettent pas de faire plus que de la description pure, c’est à dire qu’un film d’action, par exemple, il faut expliquer ce qu’il se passe. On peut mettre une intention, mais on ne va pas pouvoir tout dire. Un film très bavard, l’idée, c’est déjà de placer les éléments dans l’espace, de placer les éléments d’un point de vue spatio temporel et donc de faire en sorte que le spectateur ait déjà ces informations-là qui sont essentielles. C’est les informations qu’on voit : le jour, la nuit, un salon, un jardin. Déjà, ça, c’est l’information essentielle auquel le spectateur n’a pas accès. Derrière ça, si on a du temps, l’idée, c’est d’essayer de trouver le meilleur mot possible pour décrire une situation, une émotion, une émotion qui n’est pas audible, bien évidemment, d’avoir un champ lexical qui va correspondre au film qu’on va décrire. Mais il y a énormément de subtilités qui font que voilà un film bien audio décrit, c’est un film ou l’audiodescription, en fait, ne va pas gêner le spectateur mais va simplement le guider.

RCF Alsace : Peut-être là, vous avez parlé des films d’action. C’est quoi ce qui est le plus dur à retranscrire ou en tout cas le plus dur à transmettre à une personne spectatrice?

BK : On se retrouve face à de nombreuses contraintes, évidemment, mais les deux principales, c’est de ne pas assez en dire ou de trop en dire. Une bagarre, c’est évidemment compliqué à décrire dans le sens où il y a plein de coups de poings, de coups de pieds, une poursuite en voiture, il y a des collisions et autres. C’est de réussir à dire la bonne information au bon moment et dans un laps de temps très très court. Parce qu’évidemment, on n’est pas censé parler sur les bruits, on n’est pas censé parler sur les dialogues. Évidemment, on n’est pas censé parler sur certaines musiques. Là, sur le cas d’une bagarre en particulier, on va dégager quelques éléments sonores qui vont être importants. Un PAF, un ou un cri. Et ce sont ces éléments-là qui peuvent, être amenés à poser un problème aux spectateurs déficients visuels. Ensuite, je parlais d’une autre difficulté c’est de trop en dire sur un film contemplatif, on peut avoir l’envie de retranscrire au mieux l’image, mais avec des mots. Mais le cinéma, ce n’est pas uniquement de l’image, c’est aussi du son, et certaines musiques sont suffisamment parlantes pour ne pas avoir besoin de parler dessus. Donc on va placer les choses dans un contexte. On va encore une fois utiliser un champ lexical le plus large possible et correspondant à l’ambiance générale, et essayer de faire des phrases jolies. Mais sans oublier justement la musique. Et on peut avoir parfois effectivement tendance, peut-être à trop en dire et à ne pas laisser le spectateur apprécier la musique ou apprécier tout simplement un silence, parce qu’un silence peut être extrêmement éloquent.

Source : https://rcf.fr/articles/actualite/le-metier-daudiodescripteur-mis-a-lhonneur-avec-entendez-voir