Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

Écho du RAAMM pour la période du 15 au 21 novembre

14 novembre 2021

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 15 au 21 novembre 2021.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Retour sur l’assemblée générale annuelle du RAAMM

C’est le mardi 19 octobre en soirée que s’est tenue, en mode virtuel, la 41e assemblée générale annuelle du RAAMM. Les membres présents ont adopté le rapport d’activités, les états financiers et le plan d’action, en plus de se prononcer et de débattre sur une dizaine de propositions de modifications aux règlements généraux du RAAMM. Quelques modifications concernant la composition du conseil d’administration ont été adoptées, notamment l’augmentation du nombre maximum d’administrateurs à neuf (9) personnes. À la fin du présent message, vous pourrez consulter la liste complète des décisions prises sur les propositions de modifications soumises à l’assemblée.

Lors de cette importante réunion, les membres ont également procédé à l’élection de trois (3) administrateurs. Parmi cinq candidatures de grande qualité, ce sont Jean-Marie D’Amour, Anne Jarry et Lucie Giroux qui ont été élus. Suite à l’assemblée générale annuelle, les administrateurs se sont réunis le 26 octobre pour procéder à l’attribution des postes d’officiers et à la nomination de quatre (4) administrateurs cooptés. Le conseil d’administration 2021-2022 est composé de :

  • Jean-Marie D’Amour, président
  • Tania Roy, première vice-présidente
  • Lucie Giroux, deuxième vice-présidente
  • Bruno Ronfard, administrateur coopté et trésorier
  • Anne Jarry, secrétaire
  • David Courteau, conseiller
  • Stéphane-Eric Brisebois, administrateur coopté et conseiller
  • Steven Roth, administrateur coopté et conseiller

Nous tenons à remercier madame Suzanne Lalumière qui a siégé au conseil d’administration 8 années, dont 7 à titre de trésorière, pour son engagement envers le RAAMM et pour son implication au sein du comité de suivi de la planification stratégique.

Finalement, nous vous invitons à noter à votre agenda que la 42e assemblée générale annuelle du RAAMM aura lieu le samedi 18 juin, en présence cette fois-ci!

Pascale Dussault, directrice générale

Liste des propositions de modifications aux règlements généraux du RAAMM et décisions de l’assemblée

Première proposition de modification : Ajout du point 2.03.1

« 2.03.1 Les bénévoles actifs dûment enregistrés sont d’office membres associés et, pour eux, la cotisation est de 0 dollar. »

  • Proposition rejetée

Deuxième proposition de modification :

« 2.05.1 À l’exception des bénévoles de l’organisme, toute demande d’adhésion à titre de membre régulier, associé ou affinitaire doit être accompagnée du paiement d’une première cotisation, puis acheminée au conseil, qui en décide. »

  • Proposition retirée

Troisième proposition de modification : Ajout du 2.06.4

« 2.06.4 Dans le cas des bénévoles, c’est leur enregistrement comme bénévole actif qui leur confère le statut de membre en règle. »

  • Proposition retirée

Quatrième proposition de modification :

« 4.01.1 Les affaires du RAAMM sont administrées par un conseil d’administration composé de cinq (5) à neuf (9) membres, appelés administrateurs. Cinq (5) membres sont élus par l’assemblée et quatre (4) membres peuvent être cooptés par le conseil suivant les dispositions prévues aux présentes. »

  • Proposition adoptée

Cinquième proposition de modification :

« 4.01.2 Le Conseil d’administration comporte trois (3) postes d’officiers, auxquels peuvent s’ajouter de deux (2) à six (6) postes de conseillers. Les officiers sont le président, le secrétaire et le trésorier. Les administrateurs sont affectés ou réaffectés à ces postes suivant les dispositions prévues au présent règlement. »

  • Proposition rejetée

Sixième proposition de modification :

« 4.01.5 Les membres associés n’ont pas accès au poste de président. »

  • Proposition retirée

Septième proposition de modification : ajout du point 4.01.6

« 4.01.6 Les membres associés ne peuvent occuper qu’un seul des postes d’officier au sein du Conseil, soit à titre de secrétaire ou de trésorier. »

  • Proposition adoptée

Huitième proposition de modification :

« 4.02.3 Un même administrateur ne peut occuper le poste de président pour plus de quatre (4) mandats présidentiels consécutifs. »

  • Proposition adoptée

Neuvième proposition de modification :

« 4.04.13 Les officiers sont désignés par et parmi les membres du conseil d’administration à la première séance suivant l’assemblée générale annuelle. »

  • Proposition adoptée

Dixième proposition de modification :

« 4.07.1 Le conseil tiendra annuellement au moins deux (2) réunions régulières.

4.07.1.1 À la première réunion du conseil suivant l’assemblée générale annuelle, le Conseil verra :

  • à la passation des pouvoirs;

  • à l’attribution des postes et la distribution des tâches;

  • à toute formalité nécessaire à la poursuite des affaires du RAAMM. »

  • Proposition adoptée

2. Nouvelle responsable des communications au RAAMM : Anne Farrell

L’équipe du RAAMM est heureuse d’annoncer la nomination de Anne Farrell à titre de responsable des communications de l’organisation. Elle arrive à point pour le lancement de la campagne de sensibilisation de l’accessibilité du Web.

Femme de communication, elle a complété une maîtrise en communication internationale à l’UQAM. Elle dirigera les stratégies de communication et de marketing de l’organisation et en assurera le déploiement dans le but de positionner et de favoriser le rayonnement de l’image de marque du RAAMM. 

Avec plus de 10 années d’expérience en communication dans divers organismes communautaires, Mme Farrell a développé de solides compétences en planification et stratégie de communication, en rédaction, en gestion de projet et en création de contenu.

L’équipe du RAAMM souhaite la bienvenue à la nouvelle responsable des communications!

En fonction depuis le 8 novembre, Anne Farrell est joignable par téléphone au 514-277-4401, poste 119, et par courriel à [email protected].

3. RAAQ : Test utilisateur pour la compagnie ciao

Bonjour,

La compagnie ciao, une compagnie en service-conseil numérique, mène actuellement des tests d’utilisabilité sur le site Web d’un client et souhaite recruter des personnes ayant une limitation visuelle pour faire des tests. Les participants à cette étude doivent, dans un premier temps, rencontrer les critères suivants :

· Le candidat doit être un travailleur ou un employeur

· Le candidat doit avoir une déficience visuelle le menant à utiliser une technologie d’adaptation.

Il est important de savoir que les informations recueillies seront utilisées à des fins de recherche uniquement, et seront traitées de façon confidentielle et anonyme. Seuls les représentants autorisés devant analyser les résultats des tests auront accès à ces informations. De plus, les participants à l’étude recevront une compensation financière de 100$ pour leur présence au test.

Dans un premier temps, une courte rencontre téléphonique sera planifiée avec les candidats pour nous permettre de leur poser quelques questions et d’établir leur éligibilité à participer. Une fois cet entretien complété, si leur profil est retenu et qu’ils consentent à participer aux tests utilisateur, la séance sera enregistrée à des fins d’analyse. Ainsi, dans le but d’être alimenté par leur non verbal, ils seront invités à allumer leur caméra. Ils pourront alors consentir, ou non, à cette demande. De même, ils auront le droit de refuser de répondre aux questions, le tout étant à caractère volontaire.

Si cela vous intéresse, vous pouvez contacter madame Élise Dupuis à l’adresse suivante : [email protected]

Source :

L’équipe du RAAQ

3958 rue Dandurand

Montréal, Qc, H1X 1P7

Téléphone : 514-849-2018

Numéro sans frais : 1-800-363-0389

Courriel : [email protected]

Site Web : www.raaq.qc.ca

4. STM : Priorité Accessibilité universelle
Les ascenseurs de la station Préfontaine en service et une section web sur l’accessibilité universelle revampée

L’engagement de la Société de transport de Montréal (STM) pour rendre son réseau universellement accessible se matérialise une fois de plus: une 18e station de métro devient universellement accessible et une section web dédiée à l’accessibilité universelle est maintenant plus facile à consulter, offrant notamment des outils pour mieux planifier les déplacements de la clientèle ayant des limitations fonctionnelles.

Des ascenseurs à Préfontaine

Dès le 8 novembre, la STM mettra en service les trois ascenseurs de la station Préfontaine, sur la ligne verte, ce qui en fera la 18e station universellement accessible du réseau du métro.

Depuis le début des travaux en septembre 2019, plusieurs étapes ont été nécessaires pour l’intégration de ces ascenseurs, notamment la construction d’un nouvel édicule. De plus, une extension de la mezzanine, au-dessus des quais, ainsi que la construction et l’aménagement de nouveaux locaux techniques ont été réalisés.

Chantiers d’accessibilité universelle

Présentement, 12 autres chantiers d’accessibilité universelle sont en cours dans le réseau du métro aux stations : Angrignon, Jolicoeur, Place-des-Arts, McGill, Pie-IX, Viau, D’Iberville, Édouard-Montpetit, Outremont, Mont-Royal, Villa-Maria et Place-Saint-Henri. Tous ces travaux bénéficient non seulement à la clientèle ayant des limitations motrices, mais également aux familles avec de jeunes enfants, aux personnes âgées et aux voyageurs.

Le programme Accessibilité est rendu possible grâce aux subventions additionnelles annoncées de la part des gouvernements fédéral et provincial dans le but d’accélérer les travaux d’accessibilité universelle.

Section web revampée

La STM procède également à la mise en ligne de sa section web dédiée à l’accessibilité universelle. Avec de l’information bonifiée, elle permet de rejoindre une plus large clientèle qui souhaite en apprendre davantage sur les initiatives en matière d’accessibilité universelle ou mieux se déplacer.

La section restructurée comporte dorénavant quatre onglets : Les nouvelles AU (ajout d’ascenseurs, etc.), Avant le départ (afin de planifier son déplacement), Déplacement en bus (jusqu’à la correspondance) et Déplacement en métro (jusqu’à la correspondance)

Nouveauté : il est désormais possible d’afficher sur les sites web et mobile l’information sur les passages des bus avec deux espaces pour les clients en fauteuils roulants. En effet, depuis 2018, la STM achète des bus avec deux emplacements pour les clients en fauteuil roulant. Ces bus composent maintenant 27,5 % du parc de la STM.

Cette information s’ajoute à celle sur l’horaire des départs des bus dotés d’une rampe avant, disponible depuis les sites web et mobile ainsi que sur les autres outils de communication, tels les SMS, les applications iPhone et Android et les bornes d’info clientèle.

https://www.stm.info/fr/infos/accessibilite-universelle/accessibilite-reseau

5. De l’accessibilité universelle à une sensibilisation universelle

Texte d’Elsa Lavigne, DIRECTRICE GÉNÉRALE D’ALTERGO, AU NOM DU COLLECTIF ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE, publié le 5 novembre 2021 dans les pages Opinions de La Presse

Alors que 33 % des Québécois âgés de 15 ans et plus (Institut de la statistique du Québec, EQLAV 2010-2011) déclarent avoir des difficultés à réaliser certaines activités quotidiennes en raison d’une limitation fonctionnelle temporaire ou permanente, il semblerait que la population québécoise ne connaisse pas encore le terme « accessibilité universelle ».

Un sondage Léger1 mené par le Collectif Accessibilité Universelle (Collectif AU) auprès de la population québécoise cet automne révèle que seulement 10 % des Québécois ont entendu parler d’accessibilité universelle dans les derniers mois, malgré la campagne électorale. Il s’agit d’un recul de 5 % par rapport à une enquête similaire menée en 2019, preuve que le sujet est peu discuté dans l’espace public. Or, 79 % de la population reconnaît que les personnes en situation de handicap sont mises à l’écart de la société.

L’accessibilité universelle n’est pas qu’un concept de recherche. C’est un changement de perspective qui amène plus de personnes à ressentir un sentiment d’appartenance envers leur société et leur ville, selon Philippe Archambault et Claudine Auger, à la direction scientifique du Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR).

Les élus municipaux doivent prendre leurs responsabilités

Changer la perspective du public envers l’accessibilité universelle reste un travail de sensibilisation de longue haleine, et c’est pourquoi le Collectif a choisi de mobiliser toute sa communauté par différents moyens. La responsabilité de l’inclusion doit aussi être la responsabilité des élus municipaux. Ils peuvent donner l’exemple et insuffler des orientations en cette matière dans leur administration publique.

Les municipalités sont au cœur de la solution, notamment en matière de mobilité, pour que les personnes ayant une limitation fonctionnelle puissent se déplacer correctement et que les personnes aînées puissent faire une marche en sécurité sur les trottoirs de leur ville.

Selon Vicky Michaud, directrice générale du Club des personnes handicapées du Lac Saint-Louis et membre du Collectif AU, l’accessibilité universelle, c’est un mode de vie. Les élus doivent être sensibilisés aux besoins de tous leurs citoyens afin que la gestion de notre ville ainsi que les règlements reflètent enfin les réflexes d’inclusion.

Un concept qui demeure inconnu

De plus, la définition vulgarisée de l’accessibilité universelle – soit de permettre l’accès aux services et aux infrastructures de manière égale – reste inconnue pour la majorité des Québécois : 81 % n’ont pu l’identifier.

Pour la première fois, le Collectif AU a mené une grande campagne de sensibilisation. Des déclarations appuyant l’importance de l’accessibilité universelle ont été adoptées par les conseils municipaux des villes de Montréal, Laval et Longueuil. Une quarantaine de personnes candidates ont été rencontrées et sensibilisées.

Les attentes ne peuvent être plus claires :

assurer la mise en place d’une politique en accessibilité universelle pour les municipalités ;

nommer une personne responsable de l’accessibilité universelle dans chaque instance décisionnelle et dans l’administration municipale ;

mieux consulter les personnes handicapées, et recueillir des informations pour favoriser une prise de décision éclairée en matière d’accessibilité universelle.

Le Collectif AU invite citoyens, candidats et élus à joindre leurs voix à celles des 1000 Québécois qui ont signé la Déclaration pour des municipalités plus accessibles et qui demandent de reconnaître que les citoyens ayant une limitation fonctionnelle vivent encore de nombreux obstacles et que les municipalités peuvent améliorer leur qualité de vie.

Ensemble, plaçons l’accessibilité universelle au cœur du débat public !

1 Le sondage web, réalisé par Léger du 1er au 3 octobre 2021 auprès de 1004 Québécois, a été développé par Formation AlterGo et financé par Centraide du Grand Montréal dans le but de mesurer la notoriété de l’accessibilité universelle auprès des Québécois.

Source : https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2021-11-05/de-l-accessibilite-universelle-a-une-sensibilisation-universelle.php

6. Montréal élections municipales : Un « chemin du combattant » pour voter

Un article de Coralie Laplante publié le 7 novembre 2021 dans La Presse

Les bureaux de vote étaient peu achalandés à Montréal samedi. Mais, pour Louisane LeBlanc, exercer son droit de vote n’a pas été de tout repos. Se rendre dans l’isoloir a été un « chemin du combattant » pour la femme dont les deux jambes sont partiellement amputées.

« Je suis bien tannée d’avoir tout le temps à me battre pour des affaires qui devraient être simples », confie la femme, en entrevue avec La Presse.

Plus tôt, elle s’était rendue au Collège de Rosemont en compagnie de son frère pour exercer son droit de vote, dans le cadre des élections municipales. Premier obstacle : l’entrée qui indiquait où étaient les bureaux de scrutin comportait une marche. En vertu de la loi, les bureaux de vote doivent être accessibles à tous.

« J’ai réussi à entrer parce que j’étais accompagnée. Sinon, il n’y avait personne pour répondre à mes questions à cette entrée-là. »-Louisane LeBlanc, qui s’était présentée au bureau de vote en fauteuil roulant

Elle s’est ensuite déplacée pour aviser les employés que l’entrée n’était pas accessible.

« Au Collège de Rosemont, il y a des votes qui se déroulent au gymnase et à la cafétéria, explique la citoyenne. On nous a envoyés au gymnase, même si on leur avait montré que c’était écrit [sur ma carte de rappel] que l’on devait voter à la cafétéria », poursuit-elle.

Une fois au gymnase, Mme LeBlanc est informée qu’elle ne doit pas voter à cet endroit. « Et là, immanquablement, ce n’était pas sur le même étage », déplore-t-elle.

Une clé était nécessaire pour accéder à l’ascenseur, que seul un gardien de sécurité possédait. « Une chance que j’étais accompagnée par des gens qui ont leurs deux jambes et leurs deux bras qui ont pu courir après le gardien de sécurité », évoque Mme LeBlanc.

Elle a enfin pu voter par la suite, mais ç’a été « un chemin du combattant, Astérix et les 12 travaux », relate-t-elle. « En plus de ça, il y a des candidats en situation de handicap, comment ça se fait ? », se questionne-t-elle.

Malgré tout, les obstacles qui ont été mis sur le chemin de Louisane LeBlanc ne correspondent pas à ce qui l’a le plus marquée dans cette expérience.

Ce qui m’a mise hors de moi, c’est qu’on me parlait comme si j’avais 4 ans. J’ai 45 ans, je suis en train de faire un doctorat, est-ce qu’on peut s’adresser à moi comme si j’étais un être humain ? -Louisane LeBlanc

Samedi en fin de journée, Élections Montréal a confirmé que la situation avait été « rétablie » et que des personnes à mobilité réduite avaient pu voter au Collège de Rosemont. Tout est sur le même étage, et une rampe permet aux personnes d’entrer dans le bâtiment, évoque l’organisation.

Pas un cas isolé

Louisane LeBlanc n’est pas la seule à avoir dû composer avec des difficultés au moment de voter. Dimanche dernier, Francine Deshaies, une résidante de Brossard qui se déplace en fauteuil roulant, est allée voter. Une marche se trouvait à la sortie du bureau de vote, et elle a dû quitter le bâtiment par l’entrée.

Elle estime que sa situation n’a pas été un « gros problème », comme elle a facilement pu quitter le bureau de vote parce qu’il était peu achalandé.

« C’est pour ça que je suis allée voter par anticipation, parce que je n’étais pas certaine si c’était accessible. Une autre année j’étais allée, et il a fallu que je passe […] par des poubelles pour me rendre dans la salle », raconte-t-elle. « Cette année, c’était correct », dit-elle.

« Inacceptable », selon Ensemble Montréal

Pour Lise Poulin, candidate d’Ensemble Montréal au poste de conseillère dans l’arrondissement de Lachine, la situation qu’a vécue Louisane LeBlanc est « inacceptable ».

L’enjeu de l’accessibilité universelle tient à cœur à Mme Poulin, qui se déplace elle-même en fauteuil roulant.

C’est un peu la raison pour laquelle je décide de me présenter. J’essaie vraiment d’implanter la possibilité d’avoir des personnes en situation de handicap dans tous les paliers de décisions.-Lise Poulin, candidate d’Ensemble Montréal

Même si c’est le Directeur général des élections qui met sur pied les bureaux de vote, elle estime que plus les personnes en situation de handicap occuperont des postes décisionnels, plus elles sensibiliseront l’institution à la notion d’accessibilité universelle.

Projet Montréal n’était pas disponible afin de commenter cette situation.

Le calme dans les bureaux de vote

Pendant ce temps, le calme régnait dans les différents bureaux de vote visités par La Presse samedi après-midi. Des électeurs se dirigeaient au compte-gouttes vers l’école Notre-Dame-de-l’Assomption, dans le secteur d’Hochelaga-Maisonneuve, pour voter. Les citoyens n’avaient pas à patienter avant de se rendre dans l’isoloir.

Le même scénario pouvait être aperçu à l’école Jeanne-Mance, située sur le Plateau Mont-Royal. Yves Fouquette, qui ira voter dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie dimanche, attendait Richard Casavant, à la sortie du bureau de vote.

« Il n’y a pas un chat ! », s’exclame M. Casavant en rejoignant son ami. L’homme a décidé de donner son vote à Denis Coderre. « Je pense qu’il mérite une deuxième chance », affirme-t-il.

Avant d’entrer dans un bureau de vote du secteur de Rosemont, où les opérations de vote se déroulaient rondement, Marie-Ève Bolduc affirme plutôt qu’elle donnera son appui à Valérie Plante. « Je trouve qu’elle n’a peut-être pas eu sa chance à cause de la pandémie », dit-elle.

Source : https://www.lapresse.ca/actualites/2021-11-07/un-chemin-du-combattant-pour-voter.php

7. AILIA : Ouverture de poste à la direction générale

L’Association d’informations en logements et immeubles adaptés (AILIA) a pour mission d’améliorer l’accès à des logements adaptés et accessibles aux personnes handicapées sur tout le territoire de la Montérégie.

AILIA prépare sa relève et souhaite embaucher en janvier 2022 ou avant une personne d’exception qui saura développer les stratégies nécessaires à la réaliser de sa mission.

Vous recherchez un poste avec des tâches et des dossiers diversifiés?

Vous souhaitez un poste où vous pourrez faire une différence?

Vous êtes une personne dynamique faisant preuve d’initiative et de créativité?

Vous souhaitez travailler en collaboration et en concertation avec les acteurs des secteurs communautaires, publics et parapublics?

Vous croyez que les personnes handicapées ont droit à un logement décent, accessible et adapté à leurs conditions?

Vous cherchez un environnement de travail convivial, souple et dynamique par ses dossiers, ses membres et ses partenaires?

Si vous répondez par l’affirmative à ces questions, correspondez au profil recherché et êtes emballé.e par le mandat, les responsabilités et les avantages de ce poste, faites parvenir votre lettre de motivation et votre curriculum vitae à Bertrand Legault à [email protected] avant le mois de décembre 2021.

MANDAT ET RESPONSABILITÉS

En collaboration avec l’agent de développement et le conseil d’administration, la direction générale veille à la saine gestion de l’organisme et à faire progresser et respecter le droit fondamental des personnes handicapées à accéder à des logements adaptés et accessibles en Montérégie.

Volet administration

Gérer les ressources humaines, informationnelles, matérielles et financières;

Soutenir le conseil d’administration dans les prises de décision.

Volet promotion et concertation

Participer aux tables de concertation et aux comités;

Faire la promotion et intervenir dans les médias sur l’accessibilité universelle et les droits des personnes handicapées;

Développer et maintenir les partenariats avec les acteurs des secteurs communautaires, publics et parapublics et contribuer au rayonnement de l’organisme.

Volet information

Faire les mises à jour et alimenter le site Internet et les médias sociaux;

Rédiger et vulgariser des documents d’information, d’analyse et de mobilisation dédiés aux médias et à la population sur les enjeux, l’actualité et les activités de l’organisme;

Développer et maintenir les banques d’information et de données.

PROFIL RECHERCHÉ

Trois ans d’expérience dans un poste similaire ou diplôme d’études pertinent à l’emploi (administration, sciences sociales, communication, organisation communautaire);

Connaissance et adhésion aux valeurs et à l’essence du communautaire;

Expérience de travail et aisance avec les personnes handicapées;

Maîtrise de la langue française, tant à l’oral qu’à l’écrit, incontournable, et d’une 2e langue parlée un atout;

Maîtrise de la suite MS Office et des réseaux sociaux;

Intérêt et bonne capacité d’analyse de l’actualité et des enjeux du milieu;

Autonomie et capacité à travailler seul.e et en équipe;

Habiletés relationnelles, capacité d’influence et leadership mobilisateur;

Être en mesure de se déplacer sur le territoire.

LES AVANTAGES DE TRAVAILLER À AILIA

Poste permanent de 35 heures par semaine ;

Horaire flexible et conciliation travail-famille;

Salaire horaire de 29 $ l’heure;

Un mois de vacances après un an et 10 jours de congés personnels dès la première année;

AILIA valorise la diversité des personnes qu’elle embauche et sert et favorise un milieu de travail où les différences individuelles sont reconnues et respectées de façon à développer le plein potentiel et mettre à profit les talents et les forces de chacun.

8. COPHAN : OFFRE D’EMPLOI – Directeur ou Directrice

La Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN) est à la recherche d’un directeur ou d’une directrice.

La COPHAN est un regroupement provincial d’action communautaire autonome de défense collective des droits. Elle réunit une trentaine d’organismes et regroupements régionaux et nationaux de personnes ayant des limitations fonctionnelles et leurs proches.

L’équipe de la COPHAN a été entièrement renouvelée dans les derniers mois. Nous recherchons une personne prête à participer au défi de cette période importante de transition et à la mise en place d’une co-direction.

Le directeur ou la directrice aura la responsabilité des dossiers et des comités suivants : Santé et des Services sociaux, Éducation et Aménagement du cadre bâti. En tant que membre de l’équipe de co-direction, la personne partagera également certaines tâches administratives.

Qualifications requises :

  • Formation collégiale ou universitaire en lien avec les tâches;
  • Connaissance du dossier et des enjeux en santé et services sociaux et comme atout connaissance des dossiers éducation et aménagement du cadre bâti;
  • Expérience requise d’au minimum deux ans en défense collective des droits;
  • Expérience requise d’au minimum deux ans dans le milieu des personnes ayant des limitations fonctionnelles et de leurs proches;
  • Capacité de communication écrite et verbale en français;
  • Capacité d’analyse et de synthèse;
  • Sens de l’initiative et autonomie;
  • Capacité de travailler en équipe;
  • Sens de l’organisation;
  • Bonne connaissance des outils informatiques courants;
  • Intérêt marqué concernant les enjeux des personnes ayant des limitations fonctionnelles et de leurs proches;
  • Connaissance fonctionnelle de l’anglais (un atout);
  • Disponibilité à travailler exceptionnellement selon un horaire varié.

Description du poste :

Relevant du conseil d’administration, en collaboration avec les autres membres de l’équipe de la co-direction de la COPHAN, la ou le titulaire du poste assume les responsabilités suivantes :

  • Organiser, animer et soutenir les activités liées aux dossiers et aux comités sous sa responsabilité;
  • Rédiger des documents d’analyse, d’information et de formation pour les membres et partenaires;
  • Rédiger des outils de communication et d’éducation populaire de la COPHAN (courriels, lettres, mémoires, communiqués de presse, etc.);
  • Assurer la représentation externe de la COPHAN aux instances en lien avec les dossiers sous sa responsabilité;
  • Effectuer toutes autres tâches connexes, dont certaines tâches administratives.

Salaire et conditions de travail :

  • Salaire en fonction de l’expérience et de l’échelle salariale, débutant à 50000 $ annuellement;
  • Poste à temps plein d’un an, 35 heures par semaine avec volonté de permanence après 1 an;
  • Les bureaux de la COPHAN sont à Montréal, possibilité de télétravail;
  • Entrée en fonction : 10 janvier 2022 au plus tard.

Veuillez soumettre votre candidature par courriel, avant le 3 décembre 2021, à [email protected]

Pour des raisons d’accessibilité, merci de nous transmettre vos documents en format Word ou équivalents.

À compétences égales, une discrimination positive sera faite à l’égard des personnes ayant des limitations fonctionnelles ou d’un proche.

Notez que seules les personnes sélectionnées pour passer une entrevue seront contactées.

Source : https://cophan.org/2021/11/offre-demploi-directeur-ou-directrice/?fbclid=IwAR1r2f85c1OVPSvWhW-CPQp3fAZYslzjWVaoCNvr5fkWHw5BE0oGhknTq6Q

9. AQEIPS : Programme de bourses

Bonjour à tous.tes,

L’Association québécoise pour l’équité et l’inclusion au postsecondaire (AQEIPS) lance cette année la 23 e édition de son programme de bourses pour les étudiant.e.s en situation de handicap de niveau postsecondaire. Nous vous invitons à lire attentivement la description du programme Cette année nous essayons notre nouveau formulaire de demande, mais faites-nous savoir si vous aimeriez avoir un formulaire papier à remplir.

(https://mcusercontent.com/7dcc63fdf6ec9fd869f6e2ca7/files/056e5c58-800f-20b8-2161-f822109cfed8/FINAL_FR_Description_programme_de_bourses_2021_2022.02.pdf) et le formulaire de demande (https://forms.gle/f9CAcKiZA7qVpr5h7) .

Dans la description du programme, vous trouverez la liste des documents à inclure dans votre dossier de candidature. Pour poser votre candidature et courir la chance de gagner une de nos bourses d’études, veuillez soumettre les documents requis avant le 1er février 2022 avec le Google Form (de préférence). Si vous ne pouvez pas y avoir accès, veuillez nous envoyer un courriel à [email protected]

ou envoyez-nous vos documents par la poste à l’adresse suivante :

Comité de sélection du programme de bourses

AQEIPS

425, rue Sherbrooke Est, bureau 06

Montréal (Québec) H2L 1J9

N’hésitez pas à nous contacter par courriel ([email protected]) si vous avez des questions ou si vous voulez plus de renseignements. À noter que l’un des critères d’éligibilité au programme est d’être membre de l’AQEIPS. Par conséquent, si vous ne l’êtes pas encore, nous vous invitons à remplir le formulaire d’adhésion (https://aqeips.qc.ca/a-propos/devenir-membre/) afin de devenir membre. L’adhésion à l’AQEIPS est gratuite pour les étudiant.e.s en situation de handicap.

*Si ces documents ne sont pas accessibles pour vous, n’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin d’aide pour les remplir.

Veuillez faire suivre aux personnes que vous connaissez qui pourraient être intéressées à poser leur candidature.

Cordialement,

L’équipe de l’AQEIPS

 

Association québécoise pour l’équité et l’inclusion au postsecondaire (AQEIPS)

425, rue Sherbrooke Est, bur. 06, Montréal (QC), H2L 1J9

Téléphone : 514-499-9451

Sans frais : 1-866-959-9451

Courriel : [email protected]

www.aqeips.qc.ca

Facebook : https://www.facebook.com/aqeips

10. Pomegranate, de la chorégraphe et danseuse Heather Mah avec audiodescription

MAI (Montréal, arts interculturels) a le plaisir de présenter Pomegranate, de la chorégraphe et danseuse Heather Mah avec audiodescription en direct pour les spectateurs et spectatrices aveugles et semi-voyant·es.

Le diffuseur MAI (Montréal, arts interculturels), en collaboration avec Danse-Cité, accueilleront une vingtaine de spectateurs et spectatrices non-voyant·es et semi-voyant·es à la représentation de la nouvelle création de l’artiste Heather Mah. Les 55 minutes de l’œuvre chorégraphique seront rendues accessibles à toutes personnes privées totalement ou partiellement de la vue. Le public aveugle et semi-voyant recevra la narration en direct par 2 audiodescripteurs et audiodescriptrices : Enora Rivière et Georges-Nicolas Tremblay.

Description du spectacle

Pomegranate présente le parcours imaginé de la grand-mère d’Heather Mah, née en Chine en 1895. Inspirée de son histoire familiale, l’œuvre présente une vie marquée par la migration, l’isolement, la souffrance et la quête d’un sens nouveau. Création de ses 60 ans, Pomegranate réfère aussi au fruit, à la fertilité et à la féminité, au rajeunissement et à la résilience. Émouvant et poétique, ce spectacle-hommage prend la forme d’un voyage intimiste et introspectif où passé et présent coexistent.

La durée du spectacle est de 55 minutes.

Le spectacle est présenté au MAI (Montréal, arts interculturels)

3680 rue Jeanne-Mance, Montréal, QC H2X 2K5.

Pour en savoir plus sur l’œuvre :

https://www.m-a-i.qc.ca/heather-mah/

INFORMATIONS PRATIQUES

Prix du billet :Tarif unique de $ 20 pour personnes non-voyantes et semi-voyantes.

Gratuit pour accompagnateur·rice.

Réservation de votre billet

La jauge étant limitée, merci de réserver votre place avant le 30 novembre 2021 en appelant Claudia au MAI au 514-982-1812 poste 231 ou Maud à Danse-Cité au 514 525-3595.

Le passeport vaccinal sera obligatoire. Les mesures sanitaires COVID-19 seront en vigueur.

Déroulement de la journée

12 h 30/ 12 h 45 — Accueil des spectateurs et spectatrices

13 h 00 — Rencontre avec les audiodescripteurs et visite tactile

14 h 00 — Pomegranate, Heather Mah

15 h 00 — Rencontre Artistes & Audiodescripteur·rices & Spectateur·rices — libre

16 h 00 — Fin de l’événement

Téléchargez l’application Sennheiser avant votre venue

Un téléphone intelligent pour le téléchargement de l’application Sennheiser [hyperlien : https://www.connectau.ca/lapplication.html ]

N’oubliez pas vos écouteurs.

À noter que le MAI fournira les téléphones intelligents aux personnes qui n’en n’auront pas.

Merci à nos partenaires

Connec-T, Conseil des arts de Montréal, Conseil des arts du Canada, Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain, Fondation INCA, Fondation des Aveugles du Québec

Au plaisir de vous compter parmi nous!

Source et Contact

Claudia – MAI (Montréal, arts interculturels)

Coordonnatrice à l’engagement public

[email protected]

514-982-1812 poste 231

Cellulaire: 514-701-4068

Maud Mazo-Rothenbühler — Danse-Cité

Direction des communications et chargée de projet — Audiodescription

[email protected] — 514 525-3595

11. La 27e édition des Championnats canadiens de boccia se tiendra à Québec la semaine prochaine

NOUVELLES FOURNIES PAR

Société du Centre des congrès de Québec 

QUÉBEC, le 11 nov. 2021 /CNW Telbec/ – La semaine prochaine, soit du 15 au 20 novembre 2021, le Centre des congrès de Québec sera l’hôte de la 27e édition des Championnats canadiens de boccia, une compétition qui regroupe les meilleurs athlètes du pays et qui marque le retour des événements majeurs dans ce sport depuis mars 2020.Organisés par l’Association québécoise de sports pour paralytiques cérébraux (AQSPC), ces championnats seront conformes aux mesures sanitaires en vigueur et permettront aux athlètes et à leur entourage de se retrouver en personne après 20 mois sans rassemblements de ce genre.

« Toutes les mesures ont été mises en place pour que les participants aient du plaisir à se retrouver dans un environnement le plus sécuritaire possible. Il s’agira aussi d’une première compétition en sol canadien après les Jeux paralympiques de Tokyo », explique José Malo, directrice générale de l’AQSPC.

Des infrastructures adaptées et inclusives
À maintes reprises dans les dernières années, le Centre des congrès de Québec a montré son savoir-faire dans le domaine sportif en accueillant divers événements comme les Jeux du Québec (2019), les Championnats canadiens d’escrime (2019), les Championnats canadiens de karaté (2017), etc. Ses installations et ses salles accessibles à tous répondent aux critères de l’organisme Kéroul et constituent l’endroit tout indiqué pour recevoir les participants des Championnats canadiens de boccia en toute sécurité. Sans compter qu’au cours des derniers mois, le Centre a également démontré son expertise en matière de tenue d’événements respectant les consignes sanitaires.

Dans le contexte actuel, ces facteurs ont donc influencé le choix du lieu où organiser cet événement qui se déroule généralement dans des établissements scolaires ou communautaires.

« Le Centre des congrès de Québec déploie beaucoup d’efforts chaque année pour s’assurer que l’établissement est accessible à tous. Nous sommes heureux que les Championnats canadiens de boccia se tiennent chez nous en 2021. C’est aussi une belle occasion de positionner la ville de Québec comme une destination idéale pour les événements sportifs de compétition », a souligné M. Pierre-Michel Bouchard, président-directeur général du Centre des congrès de Québec.

Une attention particulière a été apportée afin que cette édition des Championnats canadiens de boccia laisse un legs pour la communauté sportive. Ainsi, les équipements acquis pour l’événement (plancher de boccia, balles, rampes et équipement de protection) seront par la suite réutilisés par l’AQSPC lors d’organisation de compétitions futures, créant un impact significatif sur le développement de ce sport au Québec.Les spectateurs ne seront pas autorisés sur place, mais l’événement sera diffusé en direct sur la chaîne YouTube de Boccia Canada, ce qui leur permettra de regarder l’action depuis leur domicile, comme s’ils y étaient!

Qu’est-ce que le boccia?
Similaire à la pétanque ou au curling, le boccia est un sport de précision et de stratégie qui est pratiqué par des athlètes ayant une paralysie cérébrale, une dystrophie musculaire ou une déficience connexe. Il a été ajouté au programme paralympique en 1984 et se joue dans plus de 50 pays aujourd’hui.

La communauté de Boccia Canada veille à offrir aux athlètes et individus de tous âges la chance de réaliser leur plein potentiel et de se surpasser jusqu’à devenir des champions du monde.

À propos du Centre des congrès de Québec
Ayant pour mission de solliciter la venue de congrès et d’événements d’envergure, le Centre des congrès de Québec génère par ses activités plus de 100 M$ en retombées économiques annuellement pour Québec, tout en contribuant au rayonnement de la capitale, de ses industries clés et de sa communauté scientifique. Certifié LEED-CI et BE, et AIPC Quality Gold Standards, la plus haute certification de l’industrie, nommé Meilleur palais des congrès au monde (AIPC) en 2006 et finaliste en 2014, le Centre des congrès se distingue par ses hauts standards de gestion, le savoir-faire d’une équipe tout sauf conventionnelle et l’excellence de son service à la clientèle.

Renseignements: Ann Cantin, Directrice, Communications et mise en marché, 418 564-1312, [email protected]

Source : https://www.newswire.ca/fr/news-releases/la-27e-edition-des-championnats-canadiens-de-boccia-se-tiendra-a-quebec-la-semaine-prochaine-894336650.html

12. États-Unis- Malvoyant depuis bébé, ce jeune quart-arrière excelle dans sa discipline

Un article de Nina Iseni publié le 28 octobre 2021 sur sports.kombini.com

Jasen Bracy a 15 ans et occupe la prestigieuse position de quarterback de l’équipe de football américain des Modesto Raiders. Jasen est également malvoyant depuis l’âge d’un an. On lui a diagnostiqué un rétinoblastome, une forme de cancer de la rétine, rapporte CNN. Malgré cela, rien n’arrête le jeune athlète qui excelle aujourd’hui dans sa discipline.

Tout commence grâce à la détermination de Jasen. À 13 ans, il appelle les différents clubs de football américain de sa ville, sans que ses parents ne le sachent, dans l’espoir qu’un d’entre eux accepte qu’il rejoigne son équipe. Après de nombreux refus en raison de son handicap visuel, David Nichols, coach des Modesto Raiders, le recontacte et décide de lui donner sa chance.

“Au départ, quand je l’ai recruté, j’étais un peu sceptique. Mais quand je l’ai rencontré, j’ai su qu’il pouvait faire n’importe quoi […] Je l’ai toujours accepté, mais au début j’ai pensé ‘Comment je vais faire ?’ mais quand on le voit évoluer sur le terrain, c’est vraiment autre chose,” confie le coach à CNN.

L’adolescent a très rapidement bluffé son coach et ses coéquipiers. Doté d’une grande facilité à mémoriser les règles ainsi que les formations des joueurs, Jasen est devenu l’un des meilleurs joueurs de son équipe. Il a d’ailleurs été à l’origine de plusieurs touchdowns décisifs. Durant les matchs, son père communique avec lui via talkie-walkie pour le prévenir des différentes actions et des placements des joueurs.

Jasen est tellement talentueux que bon nombre de joueurs adverses n’ont jamais remarqué qu’il était malvoyant. “Je ne leur dis pas, ni avant, ni après le match, de façon à ce qu’ils ne me facilitent pas le jeu” a-t-il expliqué. Même si le jeune garçon excelle dans différents sports : natation, golf, baseball et lutte, son plus grand rêve est d’intégrer la National Football League (NFL).

“Peut-être qu’un jour je passerai moi-même à la télévision […] Il n’y a pas de limites, et si quelque chose vient se mettre en travers de ma route, je trouverai un moyen de le contourner. Je trouverai un moyen d’atteindre mes objectifs de la meilleure manière possible.”

Une véritable leçon de persévérance et de détermination.

Source : https://sports.konbini.com/story/malvoyant-depuis-bebe-ce-jeune-quarterback-excelle-dans-sa-discipline/

13. France-Web inaccessible : le ras-le-bol des internautes malvoyants

Un article de E. Dal’Secco publié le 6 novembre 2021 par Handicap.fr

Au mépris de la loi, des sites de grandes marques ne sont pas assez accessibles. Huit internautes malvoyants demandent au gouvernement d’appliquer les sanctions prévues. Prochaine étape : saisir la justice !

Des sites Internet* sont dans le collimateur d’internautes aveugles ou malvoyants. Ces derniers leur reprochent, pêle-mêle : de ne pas pouvoir accéder à la gestion des contrats au travers de l’espace client, de ne pas respecter de nombreuses règles définies dans le RGAA (Référentiel général d’amélioration de l’accessibilité) ou encore l’inaccessibilité des services en ligne qui constitue un refus de vente et une atteinte à la liberté d’accès aux biens et services. Sur le site du Conseil départemental des Yvelines, un usager déplore « l’impossibilité pour une personne aveugle de trouver le formulaire de renouvellement de sa prestation de compensation du handicap, forfait cécité ». En parallèle, l’association apiDV dénonce l’inaccessibilité de Pronote, le logiciel de gestion de vie scolaire inutilisable par les enseignants, parents d’élèves ou élèves déficients visuels. Huit citoyens ont donc décidé d’interpeller Sophie Cluzel, secrétaire d’État au Handicap, afin qu’elle fasse appliquer la loi. C’était en juillet 2021, huit courriers envoyés mais, depuis, silence radio.

Trop de sites inaccessibles

Si ces saisines pointent les sites que chaque plaignant utilise fréquemment, ce défaut de respect des critères imposés vaut malheureusement pour un nombre « encore trop élevé d’entreprises », regrette la CFPSAA, collectif regroupant l’ensemble des associations de personnes déficientes visuelles. Le secrétariat d’État au Handicap admet lui-même « qu’en dépit de l’obligation légale, de nombreuses entreprises sont encore à la traîne ». A titre d’exemple, en 2020, seuls 4 % des sites publics ont publié leur attestation d’accessibilité (conformité RGAA). Le cabinet de Sophie Cluzel admet que cette « mobilisation citoyenne qui a valeur d’exemple va pousser les entreprises à l’action (…). C’est le principe de faire-savoir, qui aura certainement un impact ». Il rappelle que n’importe quel citoyen qui constate le défaut d’accessibilité d’un site web soumis à cette obligation peut interpeller les autorités et que sur chacun doit d’ailleurs figurer un onglet qui permet de laisser ses suggestions. Mais ne serait-il pas plus simple de faire appliquer la loi, en s’appuyant sur des textes suffisamment solides et explicites ?

Ce que dit la loi

Depuis celle de 2005, l’accessibilité des sites Internet, intranet et extranet des organismes publics est obligatoire. Les directives européennes, lois et décrets qui ont suivi ont renforcé cette obligation. Puis un décret (2019-768, en lien ci-dessous) de 2019 l’étend aux entreprises privées avec un chiffre d’affaires de ventes de plus de 250 millions d’euros. Elles avaient un an pour se mettre en conformité tandis que les nouveaux sites devaient être accessibles dès l’origine, même si le texte ouvre une possibilité de dérogation en cas de « charge disproportionnée ». Le secrétariat d’État admet que « cette accessibilité a un coût et que tout ne peut pas se faire à vitesse égale ». Pourtant, dans le cas des huit sites incriminés, « aucune justification raisonnable ne peut être opposée », insiste la CFPSAA. « Si ces dispositions sont désormais bien installées dans notre corpus juridique, force est de constater que la loi reste souvent bafouée », s’impatiente-t-elle. Déplorant un « préjudice » et une situation devenue « inacceptable » pour près de deux millions de personnes déficientes visuelles en France, elle dit « applaudir la détermination » de cette poignée de plaignants.

A quand les sanctions ?

En cas de manquement, les entreprises peuvent écoper d’une amende pouvant aller jusqu’à 20 000 euros. « Le montant maximum de la sanction apparaît bien dérisoire au regard de la taille des entités concernées », taclait le Conseil national du numérique (CNNum) en 2019. Et encore faut-il qu’elle soit réellement appliquée, ce qui n’est visiblement pas le cas. « Tant qu’il n’y a pas de sanction réelle, certaines jouent la montre, même en sachant qu’elles sont hors la loi », consent le cabinet de Sophie Cluzel. Pourtant, dans le décret de 2019, il est écrit noir sur blanc que c’est à elle qu’il revient de la « prononcer ». Ses services invoquent une situation en stand-by… C’était jusqu’à maintenant à la DGCS (Direction générale de la cohésion sociale) de vérifier le respect des obligations et de proposer les sanctions ; or une autre autorité doit prendre sa succession qui n’est pas encore désignée, le gouvernement assurant être « en plein arbitrage ». Alors quand ? Pas de réponse pour le moment. Pour aller plus vite en besogne, le CNNum préconisait en 2020 la création d’une « délégation ministérielle de l’accessibilité numérique », laquelle serait dotée d’un « pouvoir de sanction sur auto-saisine ou sur plaintes d’usagers ».

Prochaine étape : la justice

« Si les sanctions tardent à tomber, la ministre pourrait quand même aller aux nouvelles », presse la CFPSAA. Or le cabinet de Sophie Cluzel assure n’avoir « pas eu connaissance de ces courriers ». Le collectif déplore que le secrétariat d’État « tente de gagner du temps ». Désormais alerté, ce dernier promet de « relancer ces entreprises » et de « faire des retours ». Selon la loi, elles doivent présenter leurs observations et justifications et, le cas échéant, les motifs de défaillance, dans un délai de trois mois. En l’absence de réaction, les signataires promettent d’agir en justice en allant « cliquer » à la porte du Conseil d’État.

* AXA France, Crédit Coopératif, La FNAC, LVMH, Auchan, Zoo plus et la Tour Eiffel

Source : https://informations.handicap.fr/a-web-inaccessible-ras-le-bol-internautes-malvoyants-31777.php

14. France- Access’Lab : projets high tech pour la déficience visuelle

Une article de E. Dal’Secco publié le 2 novembre 2021 par Handicap.fr

« Pour les jeunes ingénieurs porteurs de projets, la déficience visuelle, c’est la DMLA de la grand-mère et ils ne voient pas l’enjeu sur l’emploi », explique Charles de Villaines, membre de la commission de pilotage d’Access’Lab. Cet incubateur de projets numériques innovants dédiés au handicap visuel entend donc briser les clichés et véhiculer une image « moderne, marketée, positive et high-tech du handicap », en y accordant des moyens importants. Access’Lab initie, accompagne et finance durablement le développement des projets qu’il sélectionne. Mobilité autonome, accès à l’information, formation professionnelle… Un seul objectif, la pleine intégration de ce public, avec une priorité à l’emploi. Cette initiative, c’est toute une histoire…

Parcours d’un pionnier

Charles de Villaines a essuyé les premiers plâtres, après avoir perdu la vue à 18 ans à la suite d’un accident de voiture. Il entre malgré tout à l’université Paris-Dauphine, en éco-gestion. A l’époque, c’était il y a 20 ans, pas de technologie, pas de support de cours numérique. Il possède néanmoins un ordinateur et fait figure « d’ovni ». La mission handicap de l’université « ne savait pas quoi faire », selon lui. Mais rien ne l’arrête : Erasmus à Londres, HEC, un MBA aux Etats-Unis. Chaque fois, il se « débrouille » alors que la technologie s’invite peu à peu dans notre quotidien et donc dans le sien. Fort de son expérience, en 2015, il crée un fonds dédié aux technologies liées au handicap mais le peu de concepts intéressants ne permet pas d’assurer sa viabilité. Il laisse tomber… pour quelques temps. En 2019, nouvelle tentative, via Access’Lab, un incubateur de projets technologiques liés à la déficience visuelle, qui bénéficie cette fois du soutien de la Fondation Valentin Haüy.

Numérique, un outil précieux

« C’est la marque concrète de notre fondation », explique Christian d’Aboville, son directeur, qui se dit convaincu que « le numérique est un moyen d’apporter des réponses concrètes à la déficience visuelle ». Mais, selon lui, « le problème, dans ce handicap, c’est qu’il y a beaucoup de gens qui agissent mais chacun dans leur coin, d’où l’idée de briser ce silo et de les réunir pour mettre leur savoir-faire en commun afin de trouver des solutions rapidement ». Les dossiers sont étudiés par le comité de pilotage, « tous des geeks, très au courant de ce qui se fait dans ce domaine ». La Fondation soutien aujourd’hui une dizaine de projets, dont quatre au sein d’Acces’Lab. « L’objectif n’est pas la rentabilité, confie Christian d’Aboville, mais de financer des initiatives qui ont un vrai intérêt, pourvus qu’elles soient focalisées sur l’accès à l’emploi. » Un cas de figure ? Une personne aveugle qui obtient un diplôme de kiné ne peut pas s’installer en solo dans son cabinet car il n’existe aucun logiciel de facturation légal et public adapté à sa déficience. Comment lui permettre de trouver une solution concrète ?

Selon Anthony Martins-Misse, déficient visuel, entrepreneur de l’année 2020 des Trophées H’up dédiés aux entrepreneurs en situation de handicap (article en lien ci-dessous), cette initiative singulière dans le paysage de la déficience visuelle va « dépoussiérer ce vieux rhinocéros ». L’expertise des personnes concernées est mise à profit ; elles collaborent avec les ingénieurs, qui, le plus souvent, ne sont pas concernés personnellement par ce handicap, pour les orienter vers des solutions pragmatiques car certains « ont parfois tendance à réinventer la roue » en proposant des idées proches de produits déjà commercialisés. 

Des exemples de projets incubés…

Une problématique majeure, c’est la mobilité outdoor, c’est-à-dire la navigation dans les espaces publics, les rues… « Des solutions existent mais elles sont imparfaites, explique Charles, ce domaine n’en étant qu’à ses balbutiements ». N-Vibe est ainsi le premier GPS outdoor pour personnes aveugles et malvoyantes. Grâce à ce système de vibration, l’utilisateur peut rester à l’écoute des dangers environnants et rejoindre sa destination en toute sécurité. La Fondation Valentin Haüy soutient l’expérimentation de la solution indoor afin d’exploiter cette fonctionnalité au sein de bureaux d’entreprise, de zones de déplacement comme les gares, favorisant ainsi l’emploi. Autre exemple de projet : Intégra11y, une formation à distance entièrement vocalisée qui prépare au métier d’intégrateur/intégratrice web, maillon essentiel de la chaîne de conception web. Quant à ActifsDV, c’est un service de l’association apiDV (ex-GIAA) qui vise à accompagner, promouvoir et intégrer les actifs déficients visuels.

Acces’lab soutient également Audiospot, une appli de diffusion d’informations géopersonnalisées, disponible gratuitement sur smartphones et tablettes. Par ailleurs, le « Localisateur » est un logiciel qui a pour fonction d’agréger et de filtrer l’information en ligne pour la rendre accessible aux déficients visuels.

Autre corde à son arc, il propose un réseau d’experts qui, s’ils n’ont pas vocation à vendre du matériel aux entreprises, peuvent les orienter vers les outils déjà existants. Enfin, cet incubateur produit des données inédites sur le handicap visuel qui ont vocation à être largement partagées ; la première enquête 2021 est consacrée aux usages et besoins en matière de numérique, notamment lorsqu’il concourt à l’employabilité (article en lien ci-dessous).

Des moyens à la hauteur

Après deux ans d’existence, et parce que la crise actuelle a ralenti son engagement, Access’Lab en appelle aux idées innovantes, promettant des moyens à la hauteur. Son budget, qui reste « secret », n’a pas été entièrement dépensé faute de candidats. « Nous recevons assez peu de projets, déplore Charles de Villaines, signe que ce handicap est assez méconnu et peu pris en compte. » Ne reculant devant aucune ambition, l’enveloppe sera même augmentée en 2022. Pour le moment, les projets soutenus sont français mais Access’Lab envisage de s’ouvrir à l’international, a fortiori si le budget n’est pas entièrement consommé.

Source : https://informations.handicap.fr/a-access-lab-projets-high-tech-deficience-visuelle-31747.php

15. Disneyland Paris : exit le handicap, priorité à l’autonomie

Un article de E. Dal’Secco publié par Handicap.fr le 12 octobre 2021

Le 3 décembre 2021, Disneyland Paris promet une nouvelle conception de l’accueil des visiteurs handicapés basée sur leurs capacités. Chacun évaluera son propre niveau d’autonomie pour que les employés proposent du sur-mesure. Cap inédit à essaimer.

En finir avec les obstacles et les stéréotypes liés au handicap ? Disneyland Paris promet de changer la donne en annonçant un engagement inédit en faveur de l’accueil de ses visiteurs en situation de handicap. Plutôt que de parler de « handicaps », compartimentés dans de petites cases, le groupe veut désormais miser sur « l’autonomie » de chaque visiteur, en lui permettant d’évaluer ses propres capacités ; ce sera alors aux employés des deux parcs (y compris Walt Disney Studios) de s’adapter pour proposer une expérience sur-mesure et sans entrave. Ce nouveau programme d’accessibilité, unique dans le monde, qualifié « d’étape majeure », sera mis en place dès le 3 décembre 2021, à l’occasion de la Journée internationale des personnes en situation de handicap.

Autonomie, mode d’emploi

Concrètement, ça se passe comment ? Pour gagner du temps, le visiteur titulaire d’une Carte mobilité inclusion (CMI) (ou tout autre justificatif officiel de handicap, notamment pour les personnes étrangères) qui le désire est invité à pré-remplir un questionnaire en ligne et à consulter les critères d’accès de chaque attraction, toutes détaillées. Il peut également, le jour de sa visite, s’adresser directement au centre d’information à l’entrée du parc (ou City hall). A la suite de cette démarche, il obtient une carte d’accès « priorité » personnalisée, portant sa photo. Sur ce sésame, selon le degré d’autonomie évalué, figure un code couleur (cinq au total). Destiné aux employés du parc, il va leur permettre d’adapter leur accueil, en toute sécurité, que ce soit sur une attraction, dans un restaurant ou une boutique, en appliquant des procédures d’accès ou d’évacuation minutieusement définies.

L’humain au cœur des procédures

« Jusqu’à maintenant, nos protocoles étaient basés sur le type de handicap, ce qui pouvait engendrer des restrictions trop figées, qui n’étaient pas toujours justifiées au cas par cas », explique Éric Cosset, directeur Produit et développement en charge de l’accessibilité. Il assure que, « désormais, ce sera à la personne en situation de handicap de nous dire ce qu’elle est capable de faire, ou pas ». « Dans l’accueil, plus que les aspects techniques, c’est le facteur humain qui fait la différence ; chaque visiteur est une personne unique et nous allons faire en sorte que nos salariés respectent ses singularités », ajoute-t-il. A ce titre, une grande campagne en interne démarre le 13 octobre avec l’objectif, en deux mois, de sensibiliser et former les 11 000 employés en contact avec le public. Reste que, dans des situations très spécifiques, des visiteurs ne seront pas autorisés à accéder à certaines attractions, par exemple ceux en fauteuil roulant qui ne sont pas en mesure d’être transférés vers le véhicule ou le bateau d’attraction. « C’est l’une des situations qui ne changera pas », prévient Éric Cosset

Inspirer d’autres acteurs

Avec trente ans de recul, l’accessibilité de la « magie Disney » a toujours été un point fort, selon Éric Cosset mais « dans une optique d’amélioration continue, il y a quelques années, on s’est dit qu’il fallait passer à l’étape supérieure dans le cadre d’un développement diversité inclusion sur lequel les grandes entreprises ne peuvent plus faire l’impasse ». Le groupe s’est alors inspiré des commentaires et propositions des visiteurs à besoins spécifiques (125 000 en 2019) et des associations concernées, ainsi que de l’expertise du champion de tennis fauteuil Michaël Jeremiasz. Ce nouveau programme permettra-t-il de briser les dernières barrières ? Rappelons qu’en 2014, l’Unapei avait saisi la justice afin de permettre aux personnes handicapées mentales, notamment trisomiques, d’accéder aux attractions de Disneyland Paris sans devoir justifier de leur capacité à le faire (article en lien ci-dessous).

« La direction et les salariés ne se contentent pas de respecter les normes. Ils poussent l’inclusion aussi loin que possible », a déclaré Carole Guéchi, déléguée ministérielle à l’accessibilité. Daniel Delcourt, DG adjoint opérations de Disneyland Paris, entend ainsi « développer de nouveaux référentiels d’inclusion dans l’industrie des parcs d’attraction en France ». Cap encouragé par Sophie Huberson, déléguée générale du SNELAC (Syndicat national des espaces de loisirs, d’attractions et culturels), qui juge ce tournant « très positif », assurant qu’il « inspirera très certainement d’autres acteurs ».

En savoir plus…

Disneyland Paris promet l’augmentation du nombre d’attractions accessibles, la suppression de l’obligation d’être accompagné. En matière de tarifs, des changements aussi… A ce jour, le visiteur présentant un justificatif officiel de son handicap bénéficie d’une réduction de 10 % sur son billet mais celui de son accompagnateur, obligatoire, est gratuit ; à partir du 3 décembre, tous deux bénéficient d’une réduction de 25 %. Disneyland Paris justifie cette décision, certes moins favorable, par le fait que sa nouvelle politique d’accueil  « supprime l’obligation d’avoir un accompagnateur » et assure que cette réduction est « alignée sur les standards des parcs à thème ». Il propose par ailleurs un plan des attractions, un guide de l’accessibilité et un autre dédié aux personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme, cognitif ou psychique qui évalue de manière approfondie les niveaux de sollicitations sensorielles et émotionnelles (odeurs, effets de surprise, effets d’eau…), via une échelle d’un à quatre. Disneyland Paris a également mis en place une « carte facilité » dédiée aux personnes qui, atteintes de maladies chroniques invalidantes (ou ALD, affections de longue durée), ne sont pas forcément reconnues comme « handicapées » ; elles peuvent alors bénéficier d’une sorte de rendez-vous programmé leur permettant de ne pas patienter dans la file d’attente. Attention, ce public ne pourra pas bénéficier de la nouvelle carte de priorité.

Source : https://informations.handicap.fr/a-disneyland-paris-nouvelle-politique-handicap-autonomie-31641.php .