Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

Écho du RAAMM pour la période du 25 au 31 octobre

24 octobre 2021

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 25 au 31 octobre 2021.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Message important de l’INLB : Travaux préparatoires en vue du démantèlement du pavé de la Place Charles-Lemoyne

Bonjour,

Veuillez prendre note que la ville de Longueuil débutera, à compter du 18 octobre 2021, des travaux préparatoires en vue du démantèlement du pavé de la Place Charles-Lemoyne.

Des barricades seront érigées sur la place publique devant l’immeuble de l’Université de Sherbrooke. Il est à noter que la porte et les lignes de guidance donnant accès à l’aire de restauration demeureront accessibles pour le moment et il en est de même pour l’accès piéton de l’intersection de Saint-Charles Ouest et Place Charles-Lemoyne où se trouvent des signaux sonores.

Par contre, une présence accrue de camionnage sera observée dans le secteur pendant la durée des travaux ainsi que la présence de bruits lourds. De plus, les travaux de réfection de l’entrée du 1110 d’Assigny ne sont pas encore terminés. C’est pourquoi nous vous recommandons, pour le moment et si possible, d’emprunter les passerelles pour le déplacement entre l’édifice du métro et les bureaux de l’INLB.

Nous sommes conscients des inconvénients occasionnés par l’ensemble des travaux et nous vous tiendrons informés de l’évolution.

Cordialement,

Pour le directeur des programmes DI-TSA, DP et DV, M. Étienne Veilleux et Geneviève Lizé, adjointe au directeur

Nihal Farag
Technicienne en administration
Direction des programmes DI-TSA, DP et DV
CISSS de la Montérégie-Centre
Institut Nazareth et Louis-Braille
1111, rue St-Charles Ouest
Longueuil (Québec) J4K 5G4
Tour ouest, bur. 200
Téléphone : 450 463-1710 poste 229
[email protected]

2. Desjardins Caisse du Vieux-Longueuil : FERMETURE DU CENTRE LIBRE-SERVICE MÉTRO LONGUEUIL LE 29 OCTOBRE 2021

Longueuil,18 octobre 2021 – En raison des travaux majeurs effectués à la station de métro, la Caisse Desjardins du Vieux-Longueuil retire ses guichets automatiques situés au Métro Longueuil. En effet, tous les locataires ont été invités à quitter les lieux pour une durée indéterminée. Le retrait des appareils sera effectué le vendredi 29 octobre 2021.

Plusieurs solutions s’offrent aux utilisateurs des guichets afin de répondre à leurs différents besoins :

Argent comptant
Il est toujours possible de se procurer de l’argent comptant chez la plupart des marchands en effectuant un retrait avec achat lors du paiement.

Guichets automatiques à proximité
Des guichets automatiques sont disponibles à un kilomètre, soit au Centre de services Montréal- Sud – Place Longueuil (855, rue Saint-Laurent). Trois autres sites Desjardins munis de guichets automatiques sont disponibles dans un rayon de 2,6 km.

Opérations en ligne disponibles en tout temps
Il est possible de visiter le desjardins.com en tout temps, ou composez le 514 CAISSES (514 224-7737), pour découvrir tous les avantages d’effectuer vos opérations en ligne de façon rapide, simple et sécuritaire. Pour en apprendre davantage sur AccèsD, n’hésitez pas à demander à notre personnel de vous enseigner son fonctionnement. Vous n’avez qu’à passer à l’un de nos points de service : c’est avec plaisir que nos agents vous accompagneront dans votre apprentissage.
Il nous est important de préciser que cette situation est hors de notre contrôle et qu’il n’est pas dans nos projets de retirer d’autres guichets automatiques si l’achalandage en justifie le maintien. La Caisse offrira des solutions d’accompagnement aux membres qui ont des besoins particuliers. Si tel est votre cas, communiquez avec la Caisse pour nous en faire part afin d’obtenir un accompagnement personnalisé.

Source et renseignements :
Caisse Desjardins du Vieux-Longueuil
Mme Caroline Belzile Directrice – Services aux membres
450 646-9811, poste 7189217
[email protected]

Source : Desjardins, Caisse du Vieux-Longueuil
Communiqué reçu le 20 octobre 2021

3. RUTA Montréal : Offre d’emploi: Agent∙e de mobilisation

Description du poste

Le Regroupement des usagers du transport adapté et accessible de l’île de Montréal est à la recherche d’un∙e agent∙e de mobilisation afin de compléter son équipe! Le RUTA Montréal est un organisme communautaire se consacrant à la promotion et à la défense des droits des usagers et usagères des transports collectifs montréalais en situation de handicap. Il lutte pour l’accessibilité universelle des réseaux de transport adapté et régulier.

La personne embauchée aura comme mandat principal de développer la vie associative de l’organisme en mobilisant les membres autour de divers enjeux entourant l’accessibilité des transports collectifs.

Sous la responsabilité de l’équipe de direction, l’agent∙e de mobilisation devra :

Soutenir les membres dans leurs démarches individuelles auprès des transporteurs, principalement du transport adapté;

Accompagner des personnes en situation de handicap lors de leurs déplacements dans le cadre de leur formation à l’utilisation de l’autobus et du métro;

Organiser et animer des activités de mobilisation : comités de membres, cafés-rencontres, etc.;

Développer des outils d’éducation populaire favorisant le passage de l’individuel au collectif et la prise de position éclairée;

Organiser et co-animer des ateliers d’information pour démystifier le transport adapté et faire connaître le RUTA et sa mission;

Créer, organiser et co-animer des ateliers d’initiation à la défense du droit au transport et autres ateliers thématiques;

Mobiliser les membres en vue d’actions collectives touchant la défense des droits et l’action communautaire autonome organisées par nos partenaires;

Participer à la production de différents contenus: infolettres, communiqués, invitation aux membres, etc.;

Soutenir les autres membres de l’équipe;

Effectuer toutes autres tâches connexes.

Profil et compétences recherchées

Intérêt marqué envers la défense collective des droits des personnes en situation de handicap;

Formation postsecondaire dans un domaine pertinent et/ou expérience significative en défense collective des droits, organisation communautaire ou éducation populaire;

Bon esprit d’analyse des enjeux sociaux;

Très bonne capacité de communication et d’adaptation;

Habiletés relationnelles marquées;

Faire preuve de dynamisme, de créativité, d’autonomie et d’initiative;

Connaissance de base des outils informatiques et de communication (suite Office, Outlook, Zoom, etc.);

Connaissance de l’anglais, un atout.

Conditions de travail

Horaire flexible, 32 heures/semaine

Salaire : 21$/heure;

Contrat d’un an, forte possibilité de renouvellement;

4 semaines de vacances après un an;

Possibilité de télétravail, en fonction des tâches assignées;

Date d’entrée en fonction : dans la semaine du 8 novembre 2021.

Les bureaux du RUTA Montréal sont situés au 6363, chemin Hudson à Montréal, mais l’équipe est présentement en télétravail en raison de la situation sanitaire.

À compétences équivalentes, la priorité sera accordée à la candidature d’une personne en situation de handicap. Veuillez noter que seules les personnes retenues aux fins d’entrevue seront contactées.

Les personnes intéressées sont invitées à faire parvenir leur curriculum vitae ainsi qu’une lettre de présentation au plus tard le 31 octobre 2021 à l’adresse suivante : [email protected] .

Source : https://rutamtl.com/offre-demploi-agent%e2%88%99e-de-mobilisation/?fbclid=IwAR0UaF4A_u84MiO1FvuKfNCk6jRFsZz15WfP1sa9_hlqqPKfTDGhd-9mLwg

4. Invitation MÉMO-QC : Conférence de Cindy Ouellet, athlète paralympique, mardi 9 novembre à 12h

Dans le cadre de son 75e anniversaire, MÉMO-Qc vous invite à sa 2e conférence virtuelle sous la thématique « Au-delà du handicap ».

Notre invitée sera Cindy Ouellet. Elle nous rejoindra sur Zoom :

Mardi 9 novembre à 12h00.

Athlète paralympique à la carrière prolifique, musicienne, doctorante en génie biomédical et femme engagée, Cindy nous racontera son parcours depuis son adolescence jusqu’à aujourd’hui. Un rendez-vous à ne pas manquer!

Si vous souhaitez vous inscrire, envoyez-nous un courriel à [email protected] . Il nous fera plaisir de vous envoyer le lien pour participer à la conférence virtuelle.

Cordialement,

Moelle épinière et motricité Québec

Informations et inscriptions : 1-877-341-7272 poste 210

5. La diversité en télé québécoise saluée à Cannes

Un article de Marc-André Lemieux publié dans La Presse le 11 octobre 2021

Deux séries québécoises se distinguent à l’étranger pour leur diversité. Six degrés et L’effet secondaire sont finalistes aux Diversity TV Excellence Awards du MIPCOM de Cannes, qui célèbrent l’inclusion en télévision.

Racontant l’histoire de Léon (Noah Parker), un jeune malvoyant de 16 ans, la comédie dramatique Six degrés est retenue dans une catégorie intitulée Disability – Scripted (Handicap en fiction). Offerte sur Tou.tv et diffusée au printemps dernier sur ICI Télé, elle affronte deux téléfilms : Bienvenue dans l’âge adulte (France), une offrande de TF1 qui relate le parcours d’une jeune femme trisomique de 20 ans qui rêve d’indépendance, et Christmas Ever After (Canada), une romance de Noël du réseau Lifetime mettant en scène une auteure en fauteuil roulant.

Également en provenance de Radio-Canada, L’effet secondaire est citée du côté des productions pour adolescents. Elle affronte Lockdown – The Confession (Canada), une série de mystère hébergée par YouTube qui brosse le portrait d’un groupe d’amis en pleine pandémie, post-George Floyd, et FYI’s Kidversation (Royaume-Uni), un bulletin d’information hebdomadaire destiné aux jeunes.

Adaptation québécoise d’un format originaire des Pays-Bas, L’effet secondaire plonge le téléspectateur au cœur d’une polyvalente de Montréal.

Faire bouger les choses

Joint au téléphone, l’auteur de Six degrés, Simon Boulerice, s’est avoué très touché de voir son œuvre s’illustrer ainsi hors des frontières du Québec.

« Je voulais fabriquer une série qui misait sur l’inclusion. Je m’étais toujours dit : “Quand je vais écrire ma première série, je veux me sentir convié à la noce.” Parce que quand j’étais plus jeune, je ne me retrouvais pas toujours à la télé. J’ai donc eu envie de déployer dans une même série une multitude de diversités. »

« Je voulais souligner l’inclusion en parlant de grossophobie, de pansexualité, de fibrose kystique et, bien sûr, de déficit visuel. »-Simon Boulerice, auteur de Six degrés

Par ailleurs, Simon Boulerice salue des MIPCOM Diversity TV Excellence Awards. Selon l’auteur et metteur en scène, leur existence pourrait « faire bouger les choses ».

« Peut-être que dans quelques années, on n’aura plus besoin d’organiser ce genre d’initiatives, mais pour l’instant, elles sont bienvenues. C’est comme quand on parle de créer des quotas. Des fois, les quotas, c’est douloureux. On n’est pas toujours d’accord au départ, mais c’est juste pour faire bouger les choses. Ces prix vont peut-être éveiller davantage certains auteurs à déployer un peu leur regard. Je sais que pour écrire, il faut partir de soi, mais c’est quelque chose qu’on peut faire en étant branché sur l’autre. »

Encore du chemin à faire

Les discussions entourant le manque de représentativité à la télé québécoise défraient la chronique depuis quelques années. Qu’un jury étranger chargé de saluer la diversité au petit écran sélectionne deux séries du Québec montre que notre industrie enregistre des progrès, souligne Diane England, productrice de L’effet secondaire chez Zone 3.

« On a encore du chemin à faire, mais on a quand même plus de diversité maintenant qu’on en avait il y a cinq ans. En tant que productrice, aujourd’hui, je n’oserais jamais présenter un casting sans diversité ethnique. C’est impensable ! Je sens aussi cette préoccupation chez mes collègues. La preuve ? Il n’y a jamais eu autant de couleurs dans nos émissions. Et quand je regarde des séries qui viennent d’ailleurs, des États-Unis ou d’Europe, je vois la même chose. On représente mieux la société actuelle. »

L’équipe de L’effet secondaire a multiplié les efforts en début d’aventure, en 2019, pour bâtir une distribution diversifiée qui reflétait la réalité des écoles. Diane England affirme avoir rencontré de 300 à 350 jeunes en audition.

« On n’avait pas seulement envie d’une diversité multiethnique ; pour bien refléter la réalité, on voulait une diversité corporelle, de genre, de style… Radio-Canada y tenait aussi. » –Diane England, productrice de L’effet secondaire.

Source : https://www.lapresse.ca/arts/television/2021-10-11/la-diversite-en-tele-quebecoise-saluee-a-cannes.php

6. Contrer la pénurie de main-d’œuvre grâce aux personnes ayant un handicap

Un article de Radio-Canada publié le 12 octobre 2021 avec les informations de Jean-François Dumas

La pénurie de personnel pourrait-elle être contrée en partie par l’embauche de personnes aux prises avec un handicap? C’est l’avis de l’Office des personnes handicapées du Québec qui croit que cela ferait d’une pierre deux coups : réduire les besoins de main-d’œuvre tout en employant des personnes qualifiées souvent forcées d’être au chômage.

La directrice de la Maison de la culture de l’Avenir est persuadée que tout le monde en sortirait gagnant. Annie Parenteau est quadriplégique, mais cela n’affecte pas son efficacité au travail.

Je “booke” les contrats d’artistes qui viennent ici, chaque année. Je fais la gérance du bâtiment, du bar, j’envoie des billets, je réponds au téléphone et aux courriels. Je suis multidisciplinaire, affirme-t-elle.

L’organisme se félicite d’ailleurs d’avoir embauché la femme pour mener à bien ses nombreux projets.

« Elle vit de défis, puis quand il y a un obstacle, pour elle, ce n’est pas un obstacle. Il n’y a rien d’impossible, affirme la présidente du conseil d’administration, Suzanne Bédard. Oublions ses limitations physiques! Ses compétences en gestion sont excellentes et son dévouement aussi! »

En plein Mois national de sensibilisation à l’emploi, l’Office des personnes handicapées du Québec aimerait voir davantage d’exemples comme celui-ci. Selon l’organisme, plusieurs de ces citoyens pourraient faire une différence pour contrer la pénurie criante de main-d’œuvre.

« Il y a actuellement 79 % de la population de 25 à 64 ans qui travaillent, soutient Daniel Jean, le directeur général de l’organisme. Quand on prend le même groupe d’âge du côté des personnes handicapées, on constate que c’est 56 %. Il y a un écart à rattraper. »

Pour améliorer ce bilan, l’Office compte encore cette année sur le soutien de la femme d’affaires Danièle Henkel. Sa mission : renseigner les employeurs sur les moyens disponibles pour intégrer et maintenir des personnes handicapées compétentes en emploi.

Regardons dans cette direction et faisons la bonne chose. C’est non selon une bonne chose à faire, mais c’est aussi important pour nos entreprises, affirme-t-elle.

Il y a plus de 30 000 personnes handicapées qui sont au chômage aujourd’hui au Québec alors qu’on parle de pénurie de main-d’œuvre. -Danièle Henkel, femme d’affaires.

Annie Parenteau abonde dans le même sens.

Je dirais aux employeurs de se lancer parce qu’il y a des personnes très compétentes qui attendent chez elles [et il y a] aussi des contrats d’intégration mis en place par le gouvernement pour les aider!

Source :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1831128/limitation-emploi-embauche-travailleurs-estrie?fbclid=IwAR3SVMA-YAVZ0Fxw4jfbh_pi4AoK_UKmRmDZftqlJc_oAQOAfP8UEJYnf94

7. Les services aux personnes handicapées se heurtent à des obstacles bureaucratiques

Un article de Marco Fortier publié dans Le Devoir le 14 octobre 2021

Un centre de répit pour jeunes autistes et leurs proches dont la réalisation est compromise. Un projet d’hébergement pour personnes trisomiques qui se heurte à des obstacles bureaucratiques. Les services aux personnes handicapées s’éparpillent entre une série de ministères et souffrent d’un manque de cohésion, déplorent des intervenants.

« Les personnes handicapées tombent entre deux chaises », fait valoir la députée libérale Jennifer Maccarone.

Pour elle, les mésaventures de l’éducatrice Mélanie Deveault, qui tente depuis des années de mettre en place un centre d’aide pour les jeunes autistes en Montérégie, illustrent les failles de la machine gouvernementale. Le Devoir a rapporté samedi dernier que quatre ministères (Santé et Services sociaux, Éducation, Famille, ainsi que Travail, Emploi et Solidarité sociale) se renvoient la balle au sujet de ce projet hors de l’ordinaire, qui ne cadre avec aucun programme gouvernemental.

Nos sources indiquent que le projet témoigne de bonnes intentions, mais comporte des lacunes administratives. Le projet en question peut sans doute être amélioré, mais la députée Jennifer Maccarone déplore qu’il soit rejeté par la machine gouvernementale, compte tenu des besoins immenses auxquels font face les personnes autistes.

« Je peux en parler, du désert de services. Je reçois presque chaque semaine des témoignages de parents dont les enfants se font expulser de l’école. C’est inacceptable », dit l’élue libérale, mère de deux enfants autistes.

Jennifer Maccarone constate qu’au moins une demi-douzaine de ministères et d’organismes offrent des programmes pour les personnes handicapées. Elle réclame la création d’un guichet unique pour mettre de l’ordre dans ces services.

La députée rappelle que la vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, avait montré du doigt un manque de cohésion du gouvernement, en novembre 2020 : « Le leadership est insuffisant pour assurer la coordination des services nécessaire à l’intégration en emploi des jeunes personnes handicapées, ce qui compromet la progression de certains jeunes vers le marché de l’emploi », avait-elle indiqué.

Aide aux adultes trisomiques

Les soins aux personnes handicapées plus âgées donnent aussi lieu à des déceptions. Un projet de résidence et de centre de recherche pour les personnes trisomiques se heurte à de la résistance du gouvernement.

Sylvain Fortin, père d’un garçon de 24 ans atteint de trisomie 21, tente en vain depuis des années d’établir son projet à Terrebonne, dans la couronne nord de Montréal. « On assiste à l’émergence de la première génération de personnes âgées vivant avec une trisomie 21. Le Québec n’est pas préparé pour faire face à ce phénomène nouveau. Les parents se demandent tous : “Qu’est-ce qui va arriver à mon enfant quand je ne serai plus là ?” » explique le père de famille.

La maison Anne et Charles de Gaulle (du nom de la fille trisomique du défunt homme d’État français) permettrait aux adultes trisomiques de cohabiter avec leurs parents vieillissants et d’y demeurer une fois orphelins. L’endroit offrirait notamment 80 places d’hébergement parents/enfant, un centre de jour et un pôle d’enseignement et de recherche.»

On assiste à l’émergence de la première génération de personnes âgées vivant avec une trisomie 21. Le Québec n’est pas préparé pour faire face à ce phénomène nouveau. Les parents se demandent tous : “Qu’est-ce qui va arriver à mon enfant quand je ne serai plus là ?”— Sylvain Fortin

« Le Québec est réputé pour avoir un des meilleurs systèmes de santé et de services sociaux du monde, mais les adultes qui vivent avec une trisomie 21 sont des oubliés du système », dit Sylvain Fortin.

Source :

https://www.ledevoir.com/societe/640197/societe-les-personnes-handicapees-tombent-entre-deux-chaises?fbclid=IwAR2WNRoYdn1GJDz-ghOfIhAEcHM5tSiwGVCmQICMyN6sqkDTwuL6bpzCvwo

8. Les États-Unis approuvent un traitement fondé sur la réalité virtuelle pour soigner l’amblyopie

Un article de Fanny Dufour publié 21 octobre 2021 sur clubic.com

La FDA (Food and Drug Administration) a approuvé l’utilisation de Luminopia One pour soigner l’amblyopie chez les enfants.

Ce traitement combine la réalité virtuelle et des séries et films modifiés en temps réel pour améliorer la vision d’enfants atteints de cette déficience visuelle.

Un traitement qui repose sur la réalité virtuelle

Dans un communiqué, Luminopia a annoncé que son traitement fondé sur la réalité virtuelle pour soigner l’amblyopie chez les enfants avait été approuvé par la FDA, l’administration chargée entre autres d’autoriser les médicaments aux États-Unis. Cette maladie touche environ 3 % des enfants et consiste en un mauvais traitement par le cerveau des informations provenant d’un œil, jusqu’à ce qu’il finisse par les ignorer. Cet œil est dit « œil paresseux » pendant que l’autre est considéré comme « fort ». Généralement, cette maladie est traitée grâce à l’utilisation d’un cache-œil sur l’œil fort pour forcer le cerveau à prendre en compte l’œil le plus faible.

Plutôt que de favoriser un œil, Luminopia a eu l’idée de faire travailler les deux, mais de manière différente. L’entreprise s’est associée au Boston Children’s Hospital et au Picower Institute for Learning and Memory du MIT, un groupe d’études des neurosciences, pour créer son traitement reposant sur la réalité virtuelle et appelé Luminopia One.

Ainsi, des séries ou des films sont projetés dans le casque du patient. Les images sont montrées séparément à chaque œil et ont un overlay qui cache différentes parties de l’image selon le côté sur lequel elles sont projetées. Un faible contraste est également ajouté aux images projetées du côté de l’œil fort. Le but est de forcer le cerveau des patients à combiner les informations provenant des deux yeux pour que les images soient visibles correctement.

Une mise sur le marché prévue pour 2022

Les essais cliniques réalisés ont montré de très bons résultats : après 12 semaines, 62 % des enfants ayant utilisé Luminopia One une heure par jour et six jours par semaine en plus de porter des lunettes voyaient leur vision s’améliorer, contre seulement un tiers des enfants portant juste des lunettes. L’une des raisons de l’efficacité du traitement avancées par les auteurs de l’essai clinique est le fait que les enfants pouvaient choisir des programmes populaires à regarder et qu’il était donc beaucoup plus facile pour eux de suivre le traitement avec assiduité.

L’autorisation de la FDA va permettre à Luminopia One d’être prescrit à des enfants aux États-Unis, en complément d’un autre traitement comme des lunettes. Il est prévu pour être mis sur le marché à partir du deuxième trimestre 2022.

Sources : The Verge Communiqué de presse

https://www.clubic.com/casque-vr/actualite-389535-les-etats-unis-approuvent-un-traitement-base-sur-la-realite-virtuelle-pour-soigner-l-amblyopie.html

9. France- Danseur devenu aveugle, il participe à « La France a un incroyable talent »

Un article de Brut média publié le 20 octobre 2021 par elle.fr

Alann, danseur professionnel, est devenu aveugle après un accident de voiture dans lequel ont péri sa compagne et un ami. Il participe avec son groupe à la nouvelle saison de « La France a un incroyable talent ». 

Alann danse depuis l’âge de trois ans mais c’est à 16 ans qu’il a une révélation pendant un concours de danse hip-hop. « Tout de suite, j’ai su que je voulais faire ça de ma vie », explique-t-il dans une vidéo à Brut. Il intègre alors le groupe Da Squad qu’il considère comme « sa famille de cœur ». 

« On m’a dit que je ne reverrai pas »

Mais en 2019, sa vie bascule. Alors qu’il va faire la fête avec deux amis et sa compagne à Lyon, ils ont un accident de voiture. Deux personnes décèdent, Alann, lui, est en soins intensifs. « On m’a dit que je ne reverrai pas, que j’étais devenu non-voyant », explique Alann à Brut. Deux mois après l’accident, il pense à mettre fin à ses jours. Mais il se raccroche à la vie et décide de continuer à vivre sa passion de la danse malgré son handicap. 

« Alann c’est une leçon de vie. Chaque jour, il rend hommage aux personnes parties, par sa force », estime Julianne, leader du groupe Da Squad. Le jeune homme de 29 ans participe avec la troupe à la nouvelle saison de « La France a un incroyable talent » diffusée sur M6. Une manière de rendre hommage à l’un de ses amis, Stanislas. « Il voulait absolument participer à “La France a un incroyable talent”, c’était une émission qu’il aimait beaucoup et un objectif qu’il s’était fixé », confie Juliane au « Parisien ». Alann entend aussi montrer que « tout est possible » 

Source : https://www.elle.fr/Societe/News/Danseur-devenu-aveugle-il-participe-a-La-France-a-un-incroyable-talent-3968229

10. France- Troubles neurovisuels : quand le cerveau empêche de voir

Un article de Cassandre Rogeret publié le 13 octobre 2021 parHandicap.fr

« On ne voit pas avec nos yeux… mais avec notre cerveau ! » révèle « Les yeux dans la tête », première fondation dédiée aux troubles neurovisuels (TNV) qui « voit le jour » en octobre 2021. Si nos yeux sont capables de capter une image, c’est notre cerveau qui lui donne un sens, la mémorise et la reconnaît. Quand il ne peut plus assurer ce rôle, on parle de TNV, c’est-à-dire une difficulté à voir la totalité de son champ visuel et ainsi à reconnaître les images, les visages… Bref, à percevoir le monde qui nous entoure. Se repérer dans l’espace, attraper un objet ou encore écrire sur une ligne s’apparente alors à un véritable parcours du combattant. Mais ces troubles ne sont pas irréversibles, il est désormais possible de les rééduquer. Encore faut-il les dépister…

Ne pas confondre avec les troubles des apprentissages !

En France, 1/3 des adultes victimes d’un Accident vasculaire cérébral (AVC) souffrent de TNV et 5 % des enfants, soit un par classe. Ces troubles peuvent avoir un impact considérable sur les apprentissages (lecture, écriture), les déplacements, la capacité à effectuer des gestes (faire ses lacets), à reconnaître des lieux, des émotions… À ce titre, ils sont souvent confondus avec des troubles des apprentissages tels que dyslexie, dyspraxie, troubles du comportement ou encore TDAH (Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité).

Prise en charge possible dès 1 mois

Mais grâce à la plasticité cérébrale et à une rééducation adaptée et intensive, il est désormais possible de contourner la lésion cérébrale et d’apprendre ou de réapprendre à voir. Cette prise en charge est possible chez les nouveau-nés dès l’âge d’un mois mais également chez les adultes après un AVC. Pourtant, peu d’entre eux y ont accès… Tout d’abord parce que ces troubles peuvent passer totalement inaperçus, étant invisibles à l’examen ophtalmologique, mais aussi parce que les personnes concernées n’ont aucun moyen de savoir qu’elles grandissent avec une vision différente de la « norme ».

Multiplier les tests de dépistage avant 6 ans

Pour améliorer la prise en charge de ces troubles méconnus, la Fondation se donne pour mission de favoriser le dépistage précoce, de guider les parents, les enseignants et les cliniciens pour mieux accompagner ces enfants, de développer des formations spécialisées et de sensibiliser le grand public. À sa tête ? Sylvie Chokron, neuropsychologue et directrice de recherches au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et à l’Université de Paris, qui consacre sa carrière à rétablir l’autonomie des personnes concernées. « Il est inacceptable de laisser des jeunes grandir avec des troubles qui les handicaperont dans tous les domaines, interpelle-t-elle. Un test de dépistage a été mis au point pour les rechercher avant le CP. Il est urgent qu’il puisse être proposé à un maximum d’enfants entre 4 et 6 ans ! »

Source : https://informations.handicap.fr/a-troubles-neurovisuels-quand-cerveau-empeche-de-voir-31615.php#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=1&at_send_date=20211021

11. Les nouvelles technologies: une voie irrésistible à l’inclusion des personnes en situation de déficience visuelle

Un article d’Eddy Lemaire publié le 5 octobre 2021 sur lenouvelliste.com (Haïti)

Depuis quelques années, des chercheurs en softwares et hardwares se mettent à développer un ensemble d’applications et fabriquer des appareils visant à faciliter le mode de vie de l’humanité. Ainsi, ils ont pensé à des personnes en situation de handicap visuel dont les activités scolaires, universitaires ou professionnelles de la vie quotidienne seraient rendues plus faciles si elles étaient assistées par des outils technologiques. Cependant, le coût exorbitant de ces appareils et applications empêche un nombre considérable de cette catégorie en Haïti d’y accéder. Entre-temps, les besoins en termes de loisirs, informations, documents, etc. ne cessent d’augmenter et constituent un réel obstacle à l’épanouissement de ces gens. Tous ceux qui font preuve de la curiosité intellectuelle pourraient bien s’interroger sur la manière dont ces gens-là utilisent les nouvelles technologies. En quoi consiste l’utilité des logiciels et appareils aux personnes vivant avec une déficience visuelle? La mise en relief de quelques produits conçus à cet effet nous apportera un peu de lumière.

Applications et appareils

Le développement des applications et la fabrication des appareils ne peuvent être envisagés en dehors d’une approche inclusive. Dans cette optique, les “smartphones” android sont accessibles via la synthèse vocale “talk back” et les produits iOS trouvent leur accessibilité à l’aide de “VoiceOver”. La synthèse vocale est une technique informatique permettant de créer une voix artificielle à partir de textes. Quand elle est intégrée dans un lecteur d’écran, elle donne accès aux informations de l’interface. L’utilisateur, ne pouvant pas voir, peut manipuler les paramètres, options, ou applications grâce à l’écran tactile.

Ceux qui utilisent les appareils mobiles d’Apple peuvent télécharger gratuitement les applications suivantes car elles sont d’une grande utilité.

L’application « Seeing ai » décrit les photos, identifie quelques billets d’argents, dit la couleur, etc. Le programme « Soundscape »est un GPS extrêmement efficace identifiant les différents lieux et institutions avec dextérité .Le logiciel « Be myeyes » permet aux utilisateurs privés de la vue d’être assistés par des professionnels en cas de besoin. L’app « CVAS » donne aux personnes en situation de déficience visuelle et celles de déficience auditive dans la région caribéenne de passer un appel vidéo à des agents en vue de bénéficier des services offerts.

Il existe beaucoup de matériels facilitant les activités des personnes privées de la vue comme la montre Apple (Apple watch), qui peut être jumelée à un autre appareil iOS. L’Orcam est une caméra que l’on peut insérer dans des lunettes pour lire ce qui s’écrit sur un support quelconque et identifier ce qui se trouve dans l’environnement de l’utilisateur. L’ultraCane est une canne électronique, semblable à la canne blanche, qui vibre à l’approche de l’obstacle. Le Victor Reader Stream est un appareil permettant aux utilisateurs d’enregistrer, lire des livres en formats MP3, MP4, DAISY, EPUB. C’est un outil très utile aux élèves et étudiants qui ne peuvent pas voir. Il existe aussi la plage braille qui est un appareil connecté sur un support USB ou en Bluetooth et qui permet d’afficher en Braille le texte présent à l’écran. Il s’avère nécessaire d’utiliser un lecteur d’écran pour faire fonctionner ce dispositif. Le logiciel de lecture d’écran communique les informations vocalement. Les plages braille peuvent aussi se connecter à des ordinateurs (Mac ou PC) qu’à des tablettes tactiles ou smartphones (iOS ou android).

En ce qui a trait aux ordinateurs, le Mac est muni d’une synthèse vocale “VoiceOver” servant de lecteur pour l’utilisateur atteint de cécité. À côté de cela, on peut mentionner le “JAWS” qui est un lecteur d’écran pouvant être installé sur Windows en vue d’adapter l’ordinateur à l’utilisateur. Force est de souligner que cette app, développée pour la première fois par la compagnie « Henter Joyce », puis par “Freedom Scientific”, est extrêmement coûteuse que son utilisation est relativement limitée dans les pays à faible revenu.

À cause du coût faramineux du “JAWS”, app très utile aux utilisateurs vivant avec une déficience visuelle, Michael Curran, un jeune australien, a développé “NVDA”, qui est un autre logiciel comme le “JAWS” mais gratuit, pour permettre aux gens en situation de handicap visuel des pays sous-développés de bénéficier de ses avantages. Il est à remarquer qu’il existe plusieurs types de lecteur d’écran tels que JAWS, Window-Eyes, VoiceOver, NVDA, Orca etc.

Concernant la production ou adaptation de documents en Braille, il y a toute une gamme d’embosseuses (imprimantes Braille)qui créent des points tactiles (petits dômes de 1,2 mm) sur du papier épais et qui permettent de produire des livres adaptés à l’usage des élèves et étudiants dont la vue est partiellement ou totalement dysfonctionnelle. Le transcripteur Braille utilise un logiciel comme « DuxBury » ou « NatBraille » pour faire passer le texte de l’écriture d’origine à l’écriture Braille.

Assemblée générale de l’Union Mondiale des Aveugles (UMA)

Lors de l’assemblée générale de l’Union Mondiale des Aveugles (UMA), 28-30 juin 2021, réalisée par l’Organisation Nationale d’Aveugles Espagnols (ONCE), certaines grandes compagnies de technologies comme Microsoft, Facebook, Amazone ont participé et en ont profité pour communiquer leurs objectifs visant à rendre leurs produits plus accessibles aux personnes en situation de handicap visuel.

Dans le but d’améliorer la vie des personnes privées de la vue, la compagnie Microsoft affirme qu’elle travaillerait d’arrache-pied dans trois domaines au cours de l’année prochaine pour que l’accessibilité y soit appliquée. Cette accessibilité s’appliquera non seulement au niveau des applications mais encore dans les infrastructures au niveau des champs suivants :

Le monde de l’enseignement : elle travaille avec les enseignants, étudiants et familles pour voir comment elle peut aider à faciliter les activités de ce secteur.

Le monde du travail: elle cherche à voir comment les personnes vivant avec un handicap peuvent développer leurs métiers de façon la plus simple possible.

Le monde de loisirs : la compagnie travaille de façon à rendre les jeux vidéo plus accessibles pour que les personnes ayant des problèmes visuels puissent utiliser des jeux vidéo. Elle cherche en général à intégrer l’accessibilité au niveau des infrastructures dans les banques, les hôpitaux et dans le système d’enseignement.

En vue de permettre aux développeurs de rendre leurs produits accessibles aux gens privés de la vue, la compagnie Microsoft a mis à leur disposition « Guide App », une plateforme très efficace. Les webmasters qui ont construit leurs pages sur cette plateforme peuvent utiliser l’outil “accessibility insight” pour scanner les barrières d’accessibilité sur plusieurs pages pendant qu’ils travaillent. Ils peuvent aussi télécharger, sauvegarder et partager plusieurs projets d’évaluation. C’est une fonctionnalité qui a été très demandée par les développeurs du monde. Guide App est la plus grande plateforme de collaboration pour les développeurs. Microsoft a aussi mentionné la publication de “dark” ; une fonctionnalité d’accessibilité en matière de contraste qui aidera les utilisateurs ayant une déficience visuelle. Microsoft a fait un grand exposé sur les nouveaux dispositifs dans “outlook” pour les gens en situation de handicap visuel.

Toujours dans l’intention de rendre l’accessibilité une réalité dans la vie des gens en situation de handicap visuel, la compagnie Facebookparle de “Art text”, une application qu’elle a développée capable de décrire 1.200 concepts dans une photo. Cette application fera la description des images sur facebook pour que l’utilisateur ait une idée plus claire sur le contenu de l’image.

En ce qui concerne cette organisation espagnole œuvrant dans le domaine de la déficience visuelle depuis plusieurs décennies, la ONCE présente des matériels adaptés tels un globe terrestre tactile où les zones aquatiques sont fines, tandis que les régions montagneuses granuleuses. Grâce à la sensibilité tactile de ces gens, ils peuvent facilement établir la nuance entre les deux zones en explorant les différentes parties. Elle présente aux participants également un porte-clefs servant de table de multiplication. Il y a aussi une cellule Braille qui peut s’ouvrir sous forme d’un clavier perkins.

Les personnes atteintes de cécité ont une grande capacité de discrimination auditive sans égale et une sensibilité tactile à nulle autre pareille. C’est dans cet esprit que les matériels et logiciels destinés à leur usage sont relatifs aux sens l’« ouïe et le toucher ». Alors, on comprendra rapidement l’utilité de « sunu band », un bracelet électronique, qui peut être jumelé à un « smartphone » pour indiquer à l’utilisateur en situation de handicap visuel les différents obstacles qui l’entourent à l’aide de sons et vibrations. Pour permettre aux personnes dont la vision est profondément dégradée à cause de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), la Société Pixium Vision a mis au point un dispositif de rétine artificielle tout à fait révolutionnaire. Ce nouveau type d’« œil bionique » appelé « prima » a été testé avec succès tant sur des primates que des humains. Par conséquent, on peut affirmer sans ambages que c’est un espoir qu’apportent les nouvelles technologies au monde de la déficience visuelle.

Les nouvelles technologies facilitent largement le quotidien des gens privés de la vue à bien des égards. Partant de ce constat, il est à souligner qu’elles sont un facteur indispensable à la concrétisation de ce concept à l’ordre du jour à savoir l’« inclusion ». Il ne demeure pas moins que l’utilisation des produits qui en découlent ne peut être considérée sous un angle luxueux, car c’est un besoin palpable et constant pour le progrès de tous ceux dont la dysfonction visuelle entraînait autrefois de véritables barrières sociale, culturelle et économique. De nos jours, avec les différentes obligations auxquelles les gens atteints de cécité doivent faire face en vue de résoudre des problèmes ou remplir certaines fonctions, l’autonomie effective de ces personnes-là dépendent viscéralement des nouvelles technologies.

Source : https://lenouvelliste.com/article/231758/les-nouvelles-technologies-une-voie-irresistible-a-linclusion-des-personnes-en-situation-de-deficience-visuelle