Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

Écho du RAAMM pour la période du 7 au 13 juin

7 juin 2021

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 7 au 13 juin 2021.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Accessibilité A-t-on besoin de tout le monde pour réussir la relance ?

Texte d’opinion de Carole Giguère, présidente du Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec , publié dans la section Débats de la Presse le 3 juin 2021

En plein cœur de la Semaine canadienne de l’accessibilité et de la Semaine québécoise des personnes handicapées, c’est paradoxalement la question que l’on se pose lorsqu’on prend acte des dernières annonces et actions du gouvernement de François Legault. Il y a d’abord eu le Panier bleu, puis le site Ecoleouverte.ca, sans oublier le site de prise de rendez-vous pour la vaccination Clic Santé. Le gouvernement n’apprend pas de ses erreurs passées.

Ces sites ont en commun d’avoir été mis en ligne sans être accessibles aux personnes ayant des limitations fonctionnelles, notamment pour les personnes aveugles et malvoyantes. Après tout le travail de sensibilisation fait au fil du temps auprès des décideurs, il nous faut logiquement conclure qu’ils sont peu sensibles aux inégalités ainsi créées…

Comme si les personnes ayant une limitation visuelle n’étaient pas, elles aussi, consommatrices de services et de produits locaux. Comme si les personnes ayant une limitation visuelle n’étaient pas, elles aussi, les parents d’enfants ayant besoin d’être accompagnés. Comme si les personnes ayant une limitation visuelle ne comptaient pas dans la course à l’immunité collective.

L’annonce des ministres Fitzgibbon et Boulet du 29 mars dernier quant à l’aide offerte aux entreprises désireuses de prendre le virage numérique va dans le même sens : rien n’est prévu pour les accompagner afin que leur virage soit inclusif.

C’est pourtant assez simple de développer des sites web inclusifs lorsqu’on prend la peine d’y penser en amont. Et ça n’enlève rien aux qualités graphiques des sites, pour ceux qui peuvent en profiter.

Le plus récent manque de considération de Québec en la matière se trouve dans le nouveau site de recherche d’emploi du gouvernement. Déjà contesté par plusieurs autres groupes d’intérêt, le site Québec emploi est tout simplement une catastrophe en matière d’accessibilité pour les personnes ayant un handicap visuel, selon des tests réalisés par le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM).

Il s’agit pourtant d’un des moyens mis de l’avant par le gouvernement pour s’assurer d’une pleine relance. Il est donc incohérent de voir qu’on ne cherche pas à s’assurer de la participation du plus grand nombre lorsqu’on tente de contrer la pénurie de main-d’œuvre.

Un slogan pertinent

Heureusement, ce ne sont pas tous les ordres de gouvernement qui subissent le même aveuglement. En même temps que le lancement du site québécois, le gouvernement fédéral a lancé une campagne visant l’embauche des personnes en situation de handicap. Leur slogan dit tout.

Le besoin de répéter le message me semble évident et je le retranscris ici à l’attention de quiconque est intéressé, et par la justice sociale, et par l’économie nationale : « Un handicap ne définit pas les capacités, embauchez de façon inclusive. »

Une autre initiative allant dans le même sens m’apparaît tout aussi gênante pour le gouvernement en place, composé d’entrepreneurs et champion autoproclamé de l’économie. La Chambre de commerce du Montréal métropolitain a elle aussi lancé une campagne pour une relance « inclusive et basée sur l’humain ». Voilà, selon elle, les « principes directeurs » qui doivent guider nos actions pour un retour à la normale et à la prospérité. Nous ne pourrions être plus en accord.

Il m’apparaît clair que l’idée d’égalité des citoyens entre eux, idée qui devrait normalement guider les actions de nos dirigeants, n’est malheureusement pas suffisante à assurer l’accessibilité des sites web gouvernementaux. J’aime penser que l’importance de réussir la relance économique suivant une des pires crises de notre histoire puisse participer à faire changer les mentalités. Pour le moment, force est de constater que ce n’est pas le cas à Québec.

Source : https://plus.lapresse.ca/screens/f54c45a7-afc9-4e04-8c20-30bf9ec690d9__7C___0.html?utm_content=ulink&utm_source=lpp&utm_medium=referral&utm_campaign=internal+share

2. Mal-logement des personnes ayant un handicap visuel à Montréal : une crise du logement permanente

NOUVELLES FOURNIES PAR

Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain 

MONTRÉAL, le 1er juin 2021 /CNW Telbec/ – Alors que le taux d’inoccupation des logements est à son plus bas et que le prix des loyers explose, l’accès à un logement abordable est particulièrement complexe. La situation est encore pire pour les personnes ayant un handicap visuel, qui font face à une crise du logement permanente en raison des difficultés supplémentaires pour trouver un logement accessible et adapté à leurs besoins.

Une étude réalisée à l’hiver 2021 par le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) démontre en effet que les conditions de logement des personnes handicapées visuelles de Montréal sont particulièrement précaires, tant en matière d’accessibilité que d’abordabilité.

La moitié des personnes interrogées par le RAAMM résident dans un logement qui n’est pas suffisamment adapté à leur limitation visuelle. Absence de rampe aménagée, de bande avertissante ou de main courante; l’application des normes d’accessibilité universelle relève de l’exception.

Pascale Dussault, directrice générale du RAAMM, rappelle également que l’accessibilité a un coût : «la plupart des personnes ayant un handicap visuel vivent sous le seuil de la pauvreté et n’ont pas nécessairement les moyens — ou même le droit en tant que locataires — d’effectuer des travaux pour rendre leur logement accessible et adapté à leurs besoins, d’autant plus que les aides financières ne sont pas toujours suffisantes».

Les deux tiers des personnes interrogées consacrent effectivement plus de 30 % de leur revenu pour se loger, et la moitié d’entre elles estiment qu’une fois les frais mensuels d’habitation payés, les revenus restants ne sont pas suffisants pour subvenir à leurs autres besoins.

La précarité des logements dans lesquels réside un grand nombre de personnes ayant un handicap visuel comporte des risques considérables pour leur qualité de vie et leur santé. Ainsi, loin d’être des espaces de vie adéquats, ces logements portent gravement atteinte à l’autonomie et à la sécurité des résidents. De plus, près de la moitié des logements visités par le RAAMM présentaient des problèmes d’insalubrité.

«Face à la crise du logement actuelle et à la pénurie de logements accessibles, nombreuses sont les personnes qui resteront coincées dans un logement qui ne convient pas à leurs besoins ou à leur budget», craint Pascale Dussault. «Le gouvernement doit reconnaitre le problème et poser des gestes concrets pour que le droit à un logement abordable, accessible et adapté soit réellement garanti pour les personnes ayant un handicap visuel», ajoute-t-elle.

Les résultats de l’étude réalisée par le RAAMM sur les conditions d’habitation des personnes ayant un handicap visuel seront présentés dans le cadre d’un webinaire, qui aura lieu le mardi 8 juin 2021 à midi.

Au Québec, 205000 personnes auraient un handicap visuel, soit 3,2 % de la population[1]. La majorité d’entre elles résideraient dans la grande région de Montréal.

Pour s’inscrire au webinaire :

https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_w9cKIlaDRbmnv8KYZZjZLA

À propos du RAAMM

Le RAAMM vise à bâtir une société universellement accessible et inclusive où les personnes ayant une limitation visuelle pourront s’accomplir et s’engager activement.

[1] Office des personnes handicapées du Québec. (2021).
Aperçu statistique des personnes handicapées au Québec
https://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/statistiques/personnes-handicapees-au-quebec-en-chiffres/apercu-statistique-des-personnes-handicapees-au-quebec.html#c28364

SOURCE Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

Renseignements: Pascale Dussault, directrice générale, [email protected], 514-277-4401, poste 109

https://www.newswire.ca/fr/news-releases/mal-logement-des-personnes-ayant-un-handicap-visuel-a-montreal-une-crise-du-logement-permanente-874263465.html

3. Des non-voyants craignent la rue Saint-Denis

Un article de Jeanne Corriveau publié dans Le Devoir, 31 mai 2021

Des Montréalais non-voyants ont l’impression d’avoir été oubliés par la Ville de Montréal dans l’aménagement du Réseau express vélo (REV) de la rue Saint-Denis. L’implantation des voies cyclables a entraîné une modification du phasage des feux de circulation qui fait en sorte qu’ils ont maintenant bien peu de temps pour franchir les intersections. La Ville de Montréal assure pourtant que les non-voyants ne seront pas laissés pour compte.

Yves-Marie Lefebvre est en colère. Cet ancien marathonien et grand marcheur, qui a perdu la vue il y a trois ans, évite désormais la rue Saint-Denis. Depuis l’aménagement du REV, l’an dernier, la synchronisation des feux de circulation aux intersections des grandes artères traversées par les voies cyclables a été modifiée pour accorder une phase exclusive aux piétons et aux cyclistes. Cette mesure qui les protège met cependant la sécurité des non-voyants en péril, car ceux-ci doivent attendre que les voitures démarrent pour franchir l’intersection puisqu’il leur faut se fier au son des véhicules pour s’engager sur la chaussée.

Ainsi, il leur reste bien peu de temps pour traverser la rue, car le feu piéton vire rapidement au rouge. À l’angle de la rue Saint-Denis et du boulevard Saint-Joseph, les personnes non voyantes ont 13 secondes pour franchir les six voies de circulation du boulevard, a constaté Le Devoir. Elles disposent du même temps pour traverser l’avenue du Mont-Royal et de 15 secondes pour la rue Jean-Talon. « C’est comme ça jusqu’à Henri-Bourassa », déplore M. Lefebvre.

C’est d’autant plus dangereux pour les personnes aveugles qu’elles ne voient pas à quel moment le feu piéton devient rouge, ce qui les rend vulnérables aux virages à droite des automobilistes.

Feux sonores demandés

« Prioriser les piétons et les cyclistes, c’est bien. Sauf qu’ils nous ont oubliés. C’est inacceptable. La Ville a pourtant une politique d’accessibilité universelle et joue du violon avec ça », souligne Yves-Marie Lefebvre. « Des obstacles comme ça, ça me décourage. »

L’homme de 62 ans, qui habite tout près de la rue Saint-Denis, a dû modifier ses parcours de marche pour ne pas s’exposer à ces dangers. Cela ne l’empêche pas d’être favorable au REV, un projet « génial » qui a aussi eu pour effet d’apaiser la circulation et l’environnement sonore.

Agent de développement et de communication du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain, Yvon Provencher juge que l’installation de feux sonores est indispensable dans le cas du REV Saint-Denis. « Il le faut parce que c’est le seul moyen que les gens ont pour déterminer à quel moment faire leur traversée et pour maintenir leur alignement pendant la traversée afin d’être sûrs qu’ils marchent en ligne droite. Dans le cas du REV, ce n’est pas une option. Ce n’est pas normal de devoir faire des détours à cause d’un aménagement qui ne fonctionne pas », dit-il.

« C’est bien dommage qu’on n’ait pas pu réellement participer au processus de consultation parce qu’on aurait pu empêcher tous ces problèmes », ajoute-t-il.

Analyses en cours

La Ville de Montréal assure qu’il est dans son intention d’installer des feux sonores aux intersections qui le requièrent dans l’axe du REV Saint-Denis. « La Ville collabore actuellement avec ses différents partenaires pour identifier les traverses à favoriser. Une fois que cette analyse commune sera terminée, les plans seront finalisés et les travaux pourront alors débuter », a indiqué par courriel Marikym Gaudreault, attachée de presse au cabinet de la mairesse Plante.

Elle précise que la norme provinciale stipule que l’installation d’une traverse sonore doit être validée et recommandée par un organisme spécialisé. Dans la région de Montréal, c’est souvent l’Institut Nazareth et Louis-Braille qui participe à ce processus, ajoute-t-elle. Joint par Le Devoir, l’organisme n’a pas été en mesure, vendredi, de préciser le travail effectué dans le dossier du REV.

Yves-Marie Lefebvre estime que la Ville devrait installer systématiquement des feux sonores quand elle instaure des mesures différenciées entre les utilisateurs de la voie publique comme elle l’a fait dans le cas du REV Saint-Denis. « Il nous faut beaucoup plus qu’une simple intention et de la bonne volonté, ça nous prend des engagements », dit-il.

Marikym Gaudreault soutient par ailleurs qu’une démarche est en cours avec le Comité consultatif en accessibilité universelle afin d’établir des lignes directrices générales qui seront appliquées à l’ensemble du REV « afin d’en faire un projet exemplaire d’accessibilité universelle ».

Source : https://www.ledevoir.com/societe/605700/circulation-voies-cyclables-sur-saint-denis-des-non-voyants-se-sentent-laisses-pour-compte

4. Montréal sera-t-elle accessible cet été ? DéPhy Montréal vous invite à compléter le questionnaire sur les aménagements urbains en contexte de pandémie

  • Vous êtes une personne aînée ou en situation de handicap ?
  • Vous avez de la difficulté à circuler sur les trottoirs en raison des terrasses ou autres aménagements ?
  • Vous ne pouvez plus accéder à l’édicule de métro en raison de la piétonnisation de la rue ?
  • La ligne de bus a été déroutée et la distance à parcourir à pieds jusqu’à votre destination est devenue trop grande ?
  • Le transport adapté ou le taxi ne peuvent plus offrir le service porte-à-porte en raison des aménagements estivaux ?
  • Vous ne pouvez pas utiliser ou accéder à une terrasse, à un placottoir ou à un autre aménagement temporaire ?

Cet été, à chaque fois que vous rencontrerez ce type de difficultés, merci de :

  • Compléter le questionnaire de DéPhy Montréal, pour faire connaître l’obstacle rencontré. Vous pourrez y joindre deux photos.
  • Si vous le souhaitez, vous pouvez appeler le 311 pour signaler l’obstacle rencontré, avant de compléter le questionnaire de DéPhy Montréal. Dans le questionnaire, vous pourrez écrire le numéro de suivi qui vous sera donné par le 311.

À noter que ce questionnaire est accessible et peut être complété à partir d’une tablette ou d’un téléphone.

Ces informations nous permettront de contacter la ville pour que des modifications puissent être faites rapidement.

Au besoin, un avis sera envoyé à la Ville cet automne, pour que Montréal devienne une ville plus accessible et inclusive.

Merci d’avance pour votre contribution, et n’hésitez pas à diffuser largement !

L’équipe de DéPhy Montréal, Le Regroupement des organismes en déficience physique de l’île de Montréal, 2 juin 2021

Pour plus d’informations : https://dephy-mtl.org/survey/covid-19/article-covid/?entry_id=4102

5. AlterGo – Marche exploratoire : l’Université de Montréal adopte le changement

Entrevue publiée par AlterGo le 25 mai 2021

« Ça change les individus. Ma grande implication, moi-même, m’emmène à changer et à revoir ma façon de faire et ma façon d’être. Je défends maintenant la cause de l’accessibilité. » – Sébastien Richer, Université de Montréal 

Le service de marches exploratoires proposé par Formation AlterGo sert aux organisations qui souhaitent améliorer l’accessibilité de leurs établissements et services. Pour certains, l’exercice a un impact non négligeable sur leur façon de travailler, et même de voir le monde! C’est le cas de Sébastien Richer, directeur des services à la communauté de l’Université de Montréal.

Cate Lawrence, conseillère en accessibilité universelle en loisir et responsable des marches exploratoires chez Formation AlterGo, s’est entretenue avec lui pour savoir ce qui l’a le plus touché de son expérience.

Bonjour Sébastien! Pourrais-tu te présenter à nos lecteurs?

Je suis un professionnel avec 20 ans d’expérience et, depuis l’an dernier, je suis à l’Université de Montréal, à la direction des services à la communauté. Avant mon rôle ici, j’ai été, pendant 2 ans, gestionnaire d’une organisation à but non lucratif qui faisait la réintégration sociale de personnes ayant des troubles de santé mentale. Préalablement, j’ai travaillé une douzaine d’années dans les institutions financières. J’ai travaillé dans différentes institutions financières comme gestionnaire d’équipe de travail, toujours pour amener des gens, des individus ou des équipes à devenir plus performants.   

Pourrais-tu parler un peu du projet d’aménagements à l’Université et de son lien avec l’accessibilité universelle?

En 2020, l’Université de Montréal a souhaité réactualiser ses pavillons. On a une nouvelle direction générale pour s’assurer, justement, que les projets soient bien analysés. Il y a une grande volonté de la direction de pouvoir aménager les espaces en lien avec l’accessibilité universelle de ses bâtiments.

Dans mon rôle de directeur des services à la communauté, je suis la personne qui est la plus près de tous les utilisateurs, que ce soit les étudiants, les professeurs, etc. Je me considère comme le porte-parole de ces individus. C’est important pour l’Université de développer ce créneau-là de l’accessibilité universelle, ainsi que nos façons de faire. Je ne fais pas ça seul, mais en partenariat avec l’équipe de projet et l’ensemble du comité de direction. Je porte quand même le flambeau pour m’assurer que le travail est bien connu et qu’il y a une poursuite au niveau des initiatives qu’on met en place.

« Tant que tu ne fais pas ce parcours pendant une marche exploratoire, tu ne peux vraiment pas comprendre ce qu’ils peuvent vivre. »

Comment as-tu entendu parler d’AlterGo, et plus particulièrement, des marches exploratoires?

En fait, dans mon ancienne vie, j’ai eu à côtoyer AlterGo. J’avais été sollicité pour être membre du conseil d’administration, donc je connaissais un peu l’organisme, par mes activités professionnelles antérieures. En arrivant à l’Université, on a fait des recherches. Mon directeur général connaissait différentes firmes dans le milieu, dont AlterGo, et j’ai pris contact avec vous pour connaître davantage quelles pouvaient être les offres de service appropriées pour l’Université. C’est comme ça qu’on a pu collaborer et participer, jusqu’à tout récemment, à certaines marches exploratoires à l’Université.

Dans le cadre de ce projet, tu t’es également déplacé dans une partie du Pavillon Roger-Gaudry en fauteuil roulant. Comment décrirais-tu ton expérience?

J’ai adoré! Je trouve que c’est très pertinent de pouvoir –permettez-moi l’expression– chausser les chaussures de quelqu’un d’autre. Je souhaitais vraiment pouvoir comprendre la réalité des enjeux vécus par des gens, notamment en fauteuil roulant. Par exemple, les obstacles physiques auxquels ils doivent faire face ou les commentaires qu’ils reçoivent. Parce que, c’est beau de se faire aider, mais de constamment se faire offrir « Est-ce que je peux, est-ce que je peux… », ça peut être frustrant. En tout cas, moi j’ai pu vivre une frustration intérieure, parce que justement, les gens sont fiers et veulent pouvoir être indépendants. Je pense que c’est au-delà des confrontations physiques qu’ils peuvent vivre dans les bâtiments. Tant que tu ne fais pas ce parcours pendant une marche exploratoire, tu ne peux vraiment pas comprendre ce qu’ils peuvent vivre.

Dès qu’on est assis dans un fauteuil roulant, il y a un échange de regards. Les gens sans limitation peuvent se sentir inconfortables avec des personnes qui ont un handicap ou une mobilité réduite. Parce que, justement, les gens ne savent pas comment s’y prendre. Ils veulent offrir leur aide, ils sont très bienveillants, mais… ils ne devraient pas avoir à le faire. Les obstacles ne devraient pas être là.

« On peut régler à la source en prenant en compte l’accessibilité universelle dès le début des projets. »

Tu es impliqué dans plusieurs processus de consultations, avec Formation AlterGo, Kéroul, la Société Logique, etc. Quels points clés as-tu appris tout au long des processus de consultation?

Ça change les individus. Ma grande implication, moi-même, m’emmène à changer et à revoir ma façon de faire et ma façon d’être. Je défends maintenant la cause de l’accessibilité. Ça, je pense que c’est notable, parce qu’on ne voit plus nos immeubles de la même façon, on ne voit plus nos pavillons ou le travail à effectuer de la même façon. Je pense que c’est ce qu’il faut retenir.

On peut dire que tu as développé un réflexe AU (Accessibilité Universelle), que tu peux maintenant voir quand il y a un enjeu?

Exactement, oui. On peut régler à la source en prenant en compte l’accessibilité universelle dès le début des projets. On est d’ailleurs en processus de consultation pour un projet d’amélioration de nos salles de toilettes dans l’un de nos pavillons.

Ce que je découvre, avec l’ensemble des comités, c’est que les personnes ayant une limitation fonctionnelle savent que c’est impossible que tous les accès et les toilettes et les couloirs soient adaptés en même temps, à court terme. Cependant, elles veulent que les endroits qui sont aménagés le soient de la bonne façon, la première fois.

« Il faut aller chercher l’implication des gens qui ont une limitation fonctionnelle. Il faut s’impliquer nous-mêmes aussi. »

Quelles sont les prochaines étapes de l’Université pour rendre le campus plus accessible?

En fait, actuellement, on a un registre de tout ce qui est fait à l’Université. Tous les projets ont un volet en accessibilité. Donc, dès la demande d’un projet par les équipes, il va y avoir automatiquement des sommes qui vont être investies pour pouvoir intégrer des rapports qui assurent une accessibilité universelle. Tous les projets vont devoir se faire analyser en accessibilité universelle avant d’être approuvés. C’est un très grand changement. On a actuellement 2 projets qui débutent : la Place Laurentienne, qui sera ramenée sur un seul étage pour permettre d’entrer dans le pavillon directement par transport adapté. Également, le gros projet de réaffectation de notre Pavillon Roger-Gaudry, où tout va être fait dans les règles de l’art pour assurer qu’il y ait une bonne accessibilité pour la communauté qui va vouloir y accéder. Un projet de plusieurs millions sur 3-4 ans.

Que recommanderais-tu à d’autres personnes qui souhaiteraient rendre leurs sites plus accessibles?

Il faut aller chercher l’implication des gens qui ont une limitation fonctionnelle. Il faut s’impliquer nous-mêmes aussi. Je pense que de mettre les lunettes de quelqu’un qui est en situation de handicap est la clé. D’y croire, aussi. Toujours retenir qu’aujourd’hui, dans plusieurs endroits publics, il y a de gros enjeux, de grosses lacunes. Il faut penser à la diversité et à l’accessibilité universelle, parce que justement, ça fait partie de notre quotidien, ça fait partie de notre réalité. C’est là pour demeurer et on ne sait jamais quand on en aura besoin nous-mêmes. Donc, il faut s’assurer de bien faire les choses, pour que les gens se sentent bien intégrés.

As-tu un mot de la fin?

Je voudrais juste remercier Formation AlterGo pour l’accompagnement, l’écoute et le bon support. Je pense qu’il y a un très bon partenariat qui s’est établi et que vous êtes aussi garants de tout ce succès-là. Ce fut un excellent accompagnement et je vous en félicite!

Merci à Sébastien Richer et toute l’équipe de l’Université de Montréal pour leur soutien et leur travail vers un monde plus accessible!

Source : https://www.altergo.ca/fr/actualites/marche-exploratoire-luniversite-de-montreal-adopte-le-changement/?fbclid=IwAR3f0tS0EJQj9xjmvmEEI9th7z16kTDAD8QprJOpR8ASdTFDVF1PPF-QEbs

6. Participants ayant une basse vision pour une évaluation d’une étudiant en O&M

À l’École d’Optométrie à l’Université de Montréal, nous cherchons des participants ayant une basse vision afin de procéder avec une évaluation de déplacements effectuée dans un endroit de leur choix (maison, école d’optométrie ou autre endroit) entre la mi-juin et fin juillet. L’évaluation consistera d’un entretien, une évaluation de vision fonctionnelle ainsi qu’une évaluation de déplacements. Le but des évaluations est d’améliorer la pratique de nouveaux étudiants en orientation et mobilité. Aucun aide à la mobilité ni interventions seront effectués après l’évaluation. Toutefois, les participants auront accès aux résultats. Les personnes intéressées ou qui aimeraient plus d’informations sont invitées de communiquer avec Joe Nemargut à [email protected].

Pour les personnes qui aimerait participer dans le futur, mais qui ne sont pas disponibles aux dates indiquées sont invitées à communiquer avec Joe Nemargut pour d’autres opportunités.

Cordialement,

Joe Nemargut, COMS, PhD

Professeur adjoint

École d’optométrie

Université de Montréal

[email protected]

7. Petite annonce 

Pèse-personne parlant de marque Taylor à vendre

Neuf jamais utilisé

Prix : 50$

Pour information appelez (514) 277-4401 poste 115

8. Les personnes en situation de handicap au bord du gouffre financier et psychologique

NOUVELLES DE Collectif d’organismes pour la défense des droits des personnes en situation de handicap (CODDPSH) 

 

MONTRÉAL, le 2 juin 2021 /CNW Telbec/ – Lettre ouverte du Collectif de défense des droits des personnes en situation de handicap à M. Christian Dubé, Ministre de la Santé et des Services Sociaux.

Monsieur le Ministre,

À l’occasion de la Semaine québécoise des personnes handicapées (SQPH), le Collectif de défense des droits des personnes en situation de handicap (CODDPSH) souhaite s’entretenir avec vous et vous rappeler la dure réalité vécue par les personnes handicapées du Québec. Il souhaite également faire sortir de l’ombre ceux qu’on y a trop souvent poussés depuis le début de cette pandémie.

La COVID-19 est venue mettre en lumière les failles du système de santé québécois. Des mesures mises en place dans l’urgence ont eu un impact majeur et très inquiétant pour les personnes en situation de handicap. L’augmentation des salaires des préposés aux bénéficiaires en CHSLD à 26$ de l’heure a créé des disparités salariales telles que les personnes qui dépendent des préposés pour assurer leur maintien à domicile se retrouvent désormais sans aide. Car, soyons réalistes, il leur est impossible d’égaler un tel taux horaire. Avec un salaire moyen de 15$ de l’heure, il a été facile aux préposés de fuir l’aide à domicile pour de meilleures conditions de travail. Et on ne peut les blâmer.

Le résultat de cette mesure entraîne un appauvrissement important des personnes handicapées vivant à domicile : elles doivent désormais se présenter comme un employeur compétitif. Selon nos estimations, une personne en situation de handicap recevant 25 h de services par semaine doit débourser de ses poches un montant de 250$ par semaine pour pallier la différence ce, malgré l’aide du chèque emploi service ou d’autres mesures. Cela revient à dépenser 1083$ de plus par mois. Qui peut se le permettre sans augmentation de revenu? Et ce ne sont pas les 750 millions de $ sur 5 ans annoncés lundi qui permettront de couvrir ces écarts. Cette annonce est un début mais il faut aller beaucoup plus loin dans les fonds alloués.

Une solution qui semblait innovante a créé un problème majeur de pénurie de manque d’œuvre qui aurait pu être évité. L’objectif du gouvernement n’est-il pas de favoriser le maintien à domicile? « Chez soi », n’est-il plus « le premier choix »?

Maintenant, inversons les rôles. Imaginez-vous, Monsieur le Ministre, alors qu’une pandémie mondiale sévit, dans l’incapacité de vous protéger car vous ne pouvez pas enfiler votre masque seul, avec un espoir très lointain de vous faire vacciner mais face à une menace d’application d’un protocole de triage qui vous place parmi ceux qui ne seraient pas choisis pour être sauvés.

La situation est devenue extrêmement anxiogène, inhumaine et intenable pour bon nombre de personnes en situation de handicap. Elles ont même été poussées à l’extrême, à l’envoi d’une mise en demeure au gouvernement pour le sommer de changer l’ordre de priorisation dans la vaccination. Cette situation est déplorable, notamment car : « Des données scientifiques montrent que les gens handicapés ont trois à cinq fois le risque de la population en général de développer des complications graves ou de mourir de la COVID-19 », précise l’avocat Julius Grey cité par Le Devoir au moment de la mise en demeure le 17 avril (source : https://www.ledevoir.com/societe/sante/598965/quebec-somme-de-permettre-aux-personnes-handicapees-de-se-faire-vacciner-des-maintenant). 

Enfin, nous déplorons qu’aucun organisme voué à la défense des droits des personnes handicapées n’ait encore été invité à vous faire part de ses recommandations. Monsieur le Ministre, n’auriez-vous pas oublié de consulter quelqu’un ? Nous réitérons, dans cette lettre, notre demande d’ouvrir avec vous un dialogue pour pouvoir être entendus.

Nous vous remercions, Monsieur le Ministre, de l’intérêt pour vous accorderez à notre demande.

À propos du CODDPSH
Le Collectif de défense des droits des personnes en situation de handicap regroupe 12 organismes de défense de droits qui, pour la première fois, ont uni leurs voix. Ensemble, ils se sont engagés à travailler pour les intérêts des personnes en situation de handicap et ce, au-delà de cette période de pandémie. Le tout dans un esprit de solidarité, d’inclusion et de respect des missions de chacun.

Joëlle Rivard

Organisatrice communautaire à Moelle épinière et motricité Québec (MEMO-Qc)

Au nom du Collectif d’organismes pour la défense des droits des personnes en situation de handicap (CODDPSH)

Les membres du CODDPSH – Collectif des organismes en défense des droits des personnes en situation de handicap :

Carrefour familial des personnes handicapées

Centre communautaire Radisson

Comité d’action des personnes vivant des situations de handicap (CAPVISH)

Ex aequo

Institut National pour l’Équité, l’Égalité et l’Inclusion des personnes en situation de handicap (INÉÉI-PSH)

Moelle épinière et motricité Québec (MÉMO-Qc)

Mouvement PHAS

Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM)

Regroupement des Usagers du Transport Adapté et accessible de l’île de Montréal (RUTA Montréal)

Réseau international sur le Processus de production du handicap (RIPPH)

RUTA Montréal

Vie autonome Montréal

SOURCE Collectif d’organismes pour la défense des droits des personnes en situation de handicap (CODDPSH)

Pour information: Joëlle Rivard, organisatrice communautaire à Moelle épinière et motricité Québec (MÉMO-Qc) : [email protected] / 514 341-7272 poste 241; Aline Vancompernolle, agente de communication à Moelle épinière et motricité Québec (MÉMO-Qc) : [email protected] / 438 927-2338.

Source : https://www.newswire.ca/news-releases/les-personnes-en-situation-de-handicap-au-bord-du-gouffre-financier-et-psychologique-856674595.html

9. Avis de convocation à l’assemblée générale annuelle de l’AUTAL du 15 juin 2021

Longueuil, le 28 mai 2021

Destinataires : tous les membres de l’Association des usagers du transport adapté de Longueuil

Objet : Avis de convocation à la 40e assemblée générale annuelle

 

Madame,

Monsieur,

Par la présente, nous avons le plaisir de vous convoquer à la 40e assemblée générale annuelle de l’Association des usagers du transport adapté de Longueuil (AUTAL), qui se tiendra le mardi 15 juin 2021, de 17 h 00 à 19 h 00, par vidéoconférence Zoom.

Afin de respecter les recommandations du gouvernement du Québec et de la Direction de la santé publique ainsi que d’assurer la santé et la sécurité des participants, l’AUTAL a décidé que l’assemblée générale annuelle se tiendra exceptionnellement par Zoom. Nous sommes conscients que ce mode de communication n’est pas très convivial pour tenir une assemblée et peut ne pas convenir à tous.

Pour participer à l’assemblée, vous pourrez rejoindre celle-ci via internet en utilisant un ordinateur ou une tablette, ou par téléphone avec un cellulaire ou un téléphone fixe.

Cette rencontre constitue un moment très important de l’année, car elle vous donne l’occasion d’exprimer votre opinion et de choisir vos administrateurs au sein du conseil d’administration de votre organisme.

Lors de cette assemblée, nous vous présenterons les états financiers pour l’année 2020-2021, les prévisions budgétaires pour l’année 2021-2022, le rapport annuel d’activités pour l’année 2020-2021 et le plan d’action pour l’année 2021-2022. Ensuite, vous serez appelés à élire les administrateurs du Conseil d’administration.

 

Vous trouverez le projet d’ordre du jour de l’assemblée à la suite de cet avis de convocation.

Afin de nous aider à planifier le déroulement de cette assemblée, nous vous saurions gré de bien vouloir confirmer votre présence, en communiquant avec madame Julie Surprenant, adjointe administrative, par téléphone au 450 646-2224 poste 3, ou par courriel à [email protected] au plus tard le vendredi 11 juin 2021 avant 16 h 30. Veuillez prendre note que madame Julie Surprenant travaille du mardi au vendredi, de 9 h 00 à 16 h 30.

Les documents et les codes d’accès pour l’assemblée seront envoyés uniquement aux membres inscrits.

Espérant vous retrouver en grand nombre à cette assemblée, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

François Tremblay

Président

40e assemblée générale annuelle

Le mardi 15 juin 2021 – de 17 h 00 à 19 h 00 Par vidéoconférence Zoom

Projet d’ordre du jour

1. Mot de bienvenue, vérification des présences, du quorum et ouverture de l’assemblée 2. Nomination d’un président et d’un secrétaire d’assemblée 3. Constatation de la régularité de l’assemblée (avis de convocation) 4. Lecture et adoption de l’ordre du jour 5. Adoption du procès-verbal de l’assemblée générale annuelle du 15 septembre 2020 6. Présentation et adoption des états financiers pour l’année 2020-2021 7. Présentation et adoption des prévisions budgétaires pour l’année 2021-2022 8. Nomination d’un vérificateur externe pour l’année 2021-2022 9. Présentation et adoption du rapport annuel d’activités pour l’année 2020-2021 10. Présentation et adoption du plan d’action pour l’année 2021-2022 11. Élection des membres du conseil d’administration 11.1. Nomination d’un président et d’un secrétaire d’élection 11.2. Nomination de deux scrutateurs 11.3. Élection d’un administrateur pour un mandat d’un an 11.4. Élection de trois administrateurs pour un mandat de deux ans 12. Autres questions 13. Mot de la fin 14. Levée de l’assemblée

 

L’équipe de l’AUTAL

Association des usagers du transport adapté de Longueuil

150, rue Grant, bureau 118

Longueuil (Québec) J4H 3H6

Téléphone : 450 646-2224

Courriel : [email protected]

10. Plan d’urbanisme de Longueuil: une dernière consultation avant l’adoption

Une article d’ Ali Dostie publié dans Le Courrier du Sud le 2 juin 2021

Jusqu’au 15 juin, les citoyens de Longueuil sont appelés à se prononcer sur le plan d’urbanisme bonifié de la Ville, avant son adoption finale. Certaines adoptions dans les arrondissements seront toutefois repoussées.

Les citoyens sont ainsi appelés à s’exprimer une nouvelle fois sur cet enjeu, dans le cadre de cette consultation obligatoire prévue par la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme. Une période de préconsultation avait précédé l’adoption, le 18 mai, du projet de Plan d’urbanisme.

Sur sa plateforme consultation.longueuil.quebec, la Ville détaille le projet de Plan d’urbanisme et présente le rapport de préconsultation dressant la liste des modifications qui y ont été apportées à la lumière des commentaires obtenus de la part de citoyens et d’organismes.

On y note entre autres les préoccupations citoyennes d’assurer l’intégration harmonieuse de toutes nouvelles constructions dans les quartiers établis, ainsi que celle de limiter les démolitions dans les milieux de vie établis.
Des enjeux particulièrement sensibles qui avaient suscité une levée de boucliers, l’automne dernier.
 La mairesse Sylvie Parent avait par ailleurs décrété un moratoire sur la démolition de résidences unifamiliales.

Les préoccupations en termes de patrimoine bâti et d’accessibilité universelles, tout comme les enjeux environnementaux, sont aussi soulevées. Dans le chapitre consacré à la vision de développement du centre-ville, on précise aussi que le milieu de vie devra être doté d’équipement scolaires, culturels et communautaires.

Selon Mme Parent, cette démarche de préconsultations a permis de proposer «un projet de Plan d’urbanisme qui cadre réellement avec les besoins exprimés du milieu».

«Je suis convaincue que cet important document de planification, unifié à l’échelle du territoire pour la toute première fois, créera, à terme, des milieux de vie enviables et que tous se l’approprieront», a-t-elle mentionné.

Le Plan d’urbanisme s’inscrit dans la continuité du Schéma d’aménagement et de développement de l’agglomération de Longueuil et du Plan métropolitain d’aménagement et de développement de la Communauté métropolitaine de Montréal.

Ajustements
À la séance du conseil du 18 mai, la conseillère municipale Nathalie Boisclair a avisé que l’adoption des projets de règlements omnibus visant à modifier la réglementation de zonage a été reportée de quelques semaines dans l’arr. de Saint-Hubert.

Certaines dispositions réclamées depuis plusieurs années et dans le cadre des récents débats entourant la démolition de maisons n’auraient pas été prises en compte dans le projet de règlement actuel.

«Quand on adoptera ces dispositions, elles refléteront les attentes des citoyens», a-t-elle signifié. Elle a entre autres évoqué des dispositions concernant l’abattage d’arbres et l’autorisation des pratiques d’agriculture urbaine.

Sans s’adresser spécifiquement à sa collègue, la conseillère Monique Bastien a ajouté que «cet omnibus a été préparé avec les recommandations des élus qui ont demandé au service [de la Ville] de préparer un règlement, avec ça et ça, ce qui a été fait. Et là, tout d’un coup, il manque telle affaire. Tout ce que ça fait, ça retarde l’application de choses que les gens attendent, d’où ma grande déception.»

L’arr. du Vieux-Longueuil a adopté les projets de règlement omnibus lors d’une séance extraordinaire le 20 mai.

Le «Far-West se poursuit»
Par ailleurs, la mise en place du comité de démolition prévue en juin sera remise en août, selon la conseillère municipale Colette Éthier. La Ville s’accorde ce temps supplémentaire afin d’analyser les meilleures pratiques en la matière.

L’élue demande toutefois à l’administration municipale d’agir en attendant l’entrée en vigueur du comité. Car malgré le moratoire, «les chiffres montrent que le Far-West se poursuit à Longueuil», a imagé Mme Éthier.

Entre janvier et mai, la Ville a émis 117 permis, comparativement à 280 en 2020, selon l’élue.

«Je redemande à la Ville de trouver une solution avant la mise en place du comité de démolition afin de préverser un milieu de vie cher à nos citoyens. C’est un gâchis pour notre patrimoine.»

Source : https://www.lecourrierdusud.ca/plan-d-urbanisme-de-longueuil-une-derniere-consultation-avant-l-adoption/

Pour information : https://consultation.longueuil.quebec/plan-d-urbanisme .

11. ARTM REFONTE TARIFAIRE : Les changements tarifaires du 1er juillet

Créée en juin 2017, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) a reçu comme mandat d’établir le cadre tarifaire des services de transport collectif dans la grande région métropolitaine, incluant l’agglomération de Longueuil. L’objectif est de favoriser et de faciliter l’utilisation du transport collectif par les citoyens. Dès le 1er juillet 2021, elle lancera la première phase de la refonte tarifaire, prévue sur quatre ans. Le premier grand jalon de déploiement se fera principalement sur le territoire des couronnes Nord et Sud mais quelques nouveautés sont toutefois prévues pour l’agglomération de Longueuil.

Quatre zones tarifaires

Dès le 1er juillet, le nombre de zones tarifaires passera à quatre au lieu de huit.

Zone A : Île de Montréal

Zone B : Agglomération de Longueuil et de Laval

Zone C : Couronnes sud et couronne nord

Zone D : Hors territoire de l’ARTM

 

Pour 2021, l’apparition et la suppression de nouveaux titres se fera principalement en Zone C et D. Le déploiement de la refonte tarifaire devrait se faire pour l’agglomération de Longueuil lors de la phase 2.

Saint-Bruno-de-Montarville en TRAM 3

Autre nouveauté cette année, la clientèle de la ville de Saint-Bruno-de-Montarville pourra utiliser nos services du transport régulier, du transport adapté et le taxi collectif avec un titre TRAM 3.

Des nouveaux titres de transport multizones par :

Pour passer d’une zone à l’autre en utilisant l’autobus, le métro et le train, les usagers pourront désormais se munir des nouveaux titres « tous modes » zone ABC et zone ABCD, disponibles en 1, 2, 10 passages ou en titre mensuel. Avec le titre Zone ABC, un client pourra circuler entre les zones A, B et C. Par exemple, en partant de Longueuil, arrondissement de Saint-Hubert, il pourra utiliser notre réseau puis prendre le métro pour se rendre à Montréal. Le principe est le même pour le titre Zone ABCD, qui permettra en plus de se rendre dans la zone D, soit hors du territoire de l’ARTM. Disponible dès le 1er juillet, le titre ABC en 1, 2 et 10 passages est disponible, sur la carte Solo, à nos points de vente et à la billetterie métropolitaine. Pour le titre mensuel, disponible sur la carte OPUS, et le titre ABCD, ils sont vendus dans les billetteries métropolitaines.

 

Pour le transport adapté du RTL, seul le titre Zone ABC 1 passage sera disponible en monnaie exacte et sans correspondance. Les usagers pourront également remettre au chauffeur 2 billets papiers.

Réduction de 40% sur les tarifs mensuels des étudiants âgés de 18 ans et plus

Cette année, l’harmonisation se fera également pour les tarifs des titres mensuels étudiants. Les étudiants âgés de 18 ans et plus vont bénéficier d’une réduction de 40 % sur le titre TRAM 3.

Pour plus d’informations, consultez la grille tarifaire de juillet 2021 qui sera mise en ligne sur notre site web au courant du mois de juin.

Gratuité des enfants âgés de 11 ans et moins

La gratuité des enfants âgés de 11 ans et moins est désormais en vigueur en tout temps. Ils devront être accompagnés d’une personne de 14 ans et plus, qui en assume la responsabilité. Cette personne doit s’acquitter de son droit de passage et peut accompagner un maximum de 5 enfants.

Si un enfant voyage seul, il devra être en possession d’une carte OPUS et d’un titre de transport à tarif réduit valide.

 

Pour le transport adapté : attention, l’application des modalités entourant la gratuité des enfants doit respecter la politique d’admissibilité gouvernementale, car des conditions s’appliquent :

Vous pouvez vous déplacer avec un accompagnateur si vous avez obtenu cette autorisation lors de votre admission au transport adapté.

Vous devez mentionner au moment de votre réservation qu’une personne vous accompagnera.

Le nombre maximal d’enfants autorisé est limité à ceux inscrits à votre dossier usager.

Au besoin, veuillez contacter votre service de transport adapté pour obtenir davantage d’information sur les conditions.

Indexation tarifaire

Comme chaque année, une indexation moyenne de 2% des tarifs aura lieu le 1er juillet 2021.

La nouvelle grille tarifaire établie par l’ARTM sera en ligne sur notre site web au mois de juin.

Si vous souhaitez avoir plus de détails sur la première phase de la refonte, visitez le site web de l’ARTM https://www.artm.quebec/tarification/refonte-tarifaire/

Source : https://www.rtl-longueuil.qc.ca/fr-CA/tarifs/refonte-tarifaire/

12. Le gouvernement du Canada appuie les nouvelles technologies rendant les terminaux de paiement électronique plus accessibles aux personnes ayant une perte de vision

NOUVELLES FOURNIES PAR Emploi et Développement social Canada 

GATINEAU, QC, le 31 mai 2021 /CNW/ – Le gouvernement du Canada continue sur sa lancée pour bâtir un Canada sans obstacle. À l’heure actuelle, le gouvernement se concentre particulièrement à appuyer les nouvelles technologies qui aident les Canadiens en situation de handicap à jouer un rôle actif dans la société. Cela n’a jamais été aussi important, alors que nous reconstruisons en mieux notre pays après la pandémie de COVID-19.

Aujourd’hui, dans le cadre de la Semaine nationale de l’accessibilité 2021, la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Carla Qualtrough, a participé au Sommet de Paiements Canada 2021 et à l’introduction de nouvelles fonctionnalités d’accessibilité pour les terminaux de paiement électronique de la Corporation Solutions Moneris

(« Moneris »). Développées en collaboration avec INCA et le gouvernement du Canada, les nouvelles fonctionnalités dévoilées par Moneris aideront les Canadiens ayant une déficience visuelle lors d’un paiement. Ces fonctionnalités incluent de plus grandes tailles de police, un contraste accru et des signaux sonores bilingues donnant des instructions claires. Présentement, les terminaux de paiement obligent les consommateurs à payer à l’aide d’indices visuels, créant des obstacles pour les Canadiens ayant une perte de vue.

Dans le budget de 2019, le gouvernement du Canada s’est engagé à trouver des façons d’améliorer l’accessibilité des terminaux de paiement électronique pour aider les personnes en situation de handicap dans leur vie de tous les jours. Cela permet aux personnes d’avoir une plus grande autonomie, tel que payer l’épicerie sans compter sur l’aide de quelqu’un. Un investissement de 557 725 $ d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada a aidé Moneris et INCA à développer ce nouveau terminal accessible. Basé sur les commentaires de la communauté, il introduit de nouvelles fonctionnalités d’accessibilité qui éliminent les obstacles.

Le lancement des nouvelles fonctionnalités d’accessibilité pour les terminaux de paiement est une nouvelle étape dans la mise en œuvre de la Loi canadienne sur l’accessibilité et les efforts du gouvernement pour créer un Canada sans obstacle.

« En tant que ministre responsable de l’inclusion des personnes en situation de handicap et ayant moi-même une limitation visuelle, je connais l’importance de ces nouvelles fonctionnalités. Aller à l’épicerie, à la pharmacie ou au centre commercial avec la certitude que je peux effectuer des paiements facilement et sans aide est un changement majeur. Majeur pour l’autonomie personnelle, l’indépendance et la sécurité financière. Je tiens à remercier Moneris et INCA pour avoir travaillé avec le gouvernement du Canada sur cette initiative et pour avoir sorti des sentiers battus pour éliminer les obstacles visant les personnes en situation de handicap. » — La ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Carla Qualtrough

« Garantir un accès juste et équitable à la technologie pour tous les Canadiens est la seule façon de combler le fossé numérique et de créer une expérience de paiement plus inclusive pour les consommateurs. Nous sommes fiers de notre travail avec INCA et le gouvernement du Canada pour créer une solution pouvant être appliquée aux milliers d’appareils Moneris Core actuellement sur le marché. Nous continuerons d’accroître ce nombre à mesure que nous migrerons davantage de commerçants utilisant des anciens appareils vers les appareils Core au cours des prochaines années. »– Présidente et chef de la direction de Moneris, Angela Brown

« Alors que la société continue d’adopter les méthodes de paiement sans contact, les propriétaires d’entreprises ne doivent pas oublier d’offrir des options de paiement accessibles aux 1,5 million de Canadiens vivant avec une perte de vue. Imaginez avoir à choisir entre divulguer votre NIP au caissier ou à un inconnu dans la file derrière vous, ou quitter le commerce sans achat. Chaque jour, un Canadien avec perte de vision est obligé de prendre cette décision. Ces terminaux de paiement améliorés sont la première étape pour garantir l’indépendance financière de tous ceux qui effectuent une transaction de paiement. » — Président et chef de la direction de INCA, John M. Rafferty,

Faits en bref

  • Du 30 mai au 5 juin 2021, c’est la Semaine nationale de l’accessibilité au Canada, un moment où l’accessibilité et l’inclusion sont mises de l’avant partout au Canada. Il s’agit d’une occasion de souligner les contributions des Canadiens en situation de handicap et de reconnaître tous les efforts visant à éliminer les obstacles, afin que les personnes en situation de handicap participent pleinement à tous les segments de la société canadienne.
  • L’investissement fédéral de 557 725 $ a été versé à Moneris et à INCA dans le cadre du Programme de développement de la technologie accessible d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada. Ce programme cofinance des projets innovateurs, menés par des instituts de recherche, des entreprises du secteur privé et des organisations à but non lucratif. Ces projets développent pour les personnes en situation de handicap des dispositifs et technologies numériques d’assistance et d’adaptation.
  • Les nouvelles fonctionnalités d’accessibilité seront disponibles sans frais supplémentaire pour les commerçants avec Moneris. Pour les commerçants utilisant présentement les terminaux Moneris Core (V400c, V400m, Move / 5000 et Desk / 5000), le logiciel sera mis à jour à la fin juin 2021. Les commerçants qui utilisent des terminaux plus anciens peuvent contacter Moneris pour que leurs appareils soient mis à niveau vers des terminaux Moneris Core plus récents.
  • Cette mise à jour comprendra des fonctionnalités d’accessibilité sonores et pour l’écran. Lors de l’activation du mode d’accessibilité, les utilisateurs auront accès à de plus grandes tailles de police et un contraste accru, ce qui se permettra une meilleure visibilité. Le mode audio (V400c et V400m seulement) comprendra des instructions vocales pour laisser un pourboire, pour confirmer le paiement et même offrir l’option de recevoir un reçu imprimé.

Liens connexes

Bâtir un Canada accessible pour les personnes en situation de handicap
Programme de développement de la technologie accessible

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SOURCE

https://www.newswire.ca/fr/news-releases/le-gouvernement-du-canada-appuie-les-nouvelles-technologies-rendant-les-terminaux-de-paiement-electronique-plus-accessibles-aux-personnes-ayant-une-perte-de-vision-858728019.html

13. EN RAPPEL-DATE LIMITE 28 JUIN -Commissaire à l’accessibilité et Dirigeant principal de l’accessibilité – nominations par le gouverneur en conseil

Le gouvernement du Canada sollicite actuellement des candidatures de Canadiens talentueux et issus de milieux divers et de partout au Canada, pour deux postes à temps plein, en nomination par le gouverneur en conseil, à savoir le commissaire à l’accessibilité au sein de la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP) et le dirigeant principal de l’accessibilité au sein du ministère de l’Emploi et du Développement social Canada (EDSC). Le gouvernement du Canada a mis en place un processus de nomination transparent, fondé sur le mérite, qui vise la parité entre les sexes et qui veille à ce que les personnes en situation de handicap, les personnes autochtones et issues des groupes minoritaires soient correctement représentées aux postes de direction.

Le commissaire à l’accessibilité assure la direction exécutive et celle de l’administration et de l’application de la Loi canadienne sur l’accessibilité (LCA) et de ses règlements, conformément à la Partie 5 de la LCA. La LCA et ses règlements sont conçus pour améliorer la participation pleine et égale de toutes personnes dans la société canadienne, en particulier les personnes en situation de handicap.

Le dirigeant principal de l’accessibilité sera un conseiller spécial du ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, chargé de fournir des renseignements ou des conseils sur les enjeux systémiques ou émergents en matière d’accessibilité, de soumettre un rapport annuel au ministre sur les enjeux systémiques ou émergents en matière d’accessibilité pour dépôt au Parlement et sur les résultats atteints par l’ACA, et de préparer des rapports spéciaux à l’intention du ministre, en vertu de la partie 7 de la LCA.

Pour présenter vos candidatures, veuillez-vous reporter aux liens ci-dessous :

GEC – Commissaire à l’accessibilité, Commission canadienne des droits de la personne

https://bcpgec.njoyn.com/cl3/xweb/XWeb.asp?NTKN=c&page=jobdetails&clid=52106&JobId=J0521-1468&BRID=&BPAC=&lang=2

GEC – Dirigeant principal de l’accessibilité, Bureau du dirigeant principal de l’accessibilité

https://bcpgec.njoyn.com/cl3/xweb/XWeb.asp?NTKN=c&page=jobdetails&clid=52106&JobId=J0521-0783&BRID=&BPAC=&lang=2

Les candidatures doivent être déposées par voie électronique d’ici le 28 juin 2021.  

Nous vous invitons à transmettre la nouvelle à vos collègues et au sein de vos réseaux.

Nous nous prions d’agréer nos plus sincères salutations,

Rupa Bhawal-Montmorency

Directrice générale, Direction du Canada accessible

Emploi et Développement social Canada

14. Postes Canada lance une nouvelle stratégie sur l’accessibilité

NOUVELLES FOURNIES PAR Postes Canada 

Initiatives pour améliorer l’accessibilité des services, des bureaux de poste et du lieu de travail de Postes Canada

OTTAWA, ON, le 31 mai 2021 /CNW/ – Alors que les Canadiens célèbrent la Semaine nationale de l’accessibilité, Postes Canada est fière de faire un grand pas en avant pour créer un pays plus inclusif et plus accessible pour les personnes vivant avec un handicap.

À l’heure actuelle, 6,2 millions de Canadiens vivent avec au moins un handicap et, à mesure que la population vieillit, la prévalence de l’incapacité augmente. Postes Canada reconnaît que l’accessibilité est importante et que les Canadiens s’attendent à ce que le service postal prenne les devants dans les grands dossiers qui ont une incidence sur leur vie.

Aussi, Postes Canada est fière de lancer sa stratégie sur l’accessibilité, qui contribuera à améliorer l’accessibilité dans les milliers de collectivités qu’elle dessert.

Fondé sur la rétroaction de personnes vivant avec un handicap, ce plan exhaustif comprend quatre piliers qui permettent à tous les Canadiens d’accéder facilement aux services, aux produits et aux bureaux de poste de Postes Canada et de travailler avec le service postal sans obstacle.

Les quatre piliers de la stratégie sur l’accessibilité de Postes Canada

  • Faire le bonheur des clients : Postes Canada accroît l’accessibilité de ses produits et services, y compris les plateformes et les fonctions numériques, et améliore l’expérience de livraison grâce à un meilleur service à la clientèle.
  • Bâtir des espaces accessibles et sans obstacle : Postes Canada assurera l’accessibilité universelle de tous les nouveaux bureaux de poste et installations. Elle fera également des audits de l’accessibilité de ses immeubles actuels pour l’améliorer au fil du temps.
  • Trouver des occasions d’affaires inclusives : Postes Canada fera la promotion de l’accessibilité et de l’inclusion dans sa chaîne d’approvisionnement et créera des occasions pour les entrepreneurs de la communauté des personnes ayant un handicap.
  • Créer une culture diversifiée et inclusive au sein de notre effectif : Postes Canada élimine les obstacles pour permettre aux personnes vivant avec un handicap de participer pleinement à son effectif et intègre l’accessibilité à sa culture par la sensibilisation et l’éducation.

Participation au mouvement The Valuable 500

Pour démontrer son engagement à l’égard de l’accessibilité, Postes Canada prend part au mouvement mondial The Valuable 500, qui réunit 500 marques influentes pour faciliter le changement systémique et inscrire l’inclusion au programme de leur conseil d’administration.

Regardez la vidéo

Pour en apprendre davantage, vous pouvez regarder une vidéo dans laquelle Cheryl Hodder, première vice-présidente, Affaires de l’entreprise et développement durable, présente la stratégie sur l’accessibilité. Vous trouverez également d’autres renseignements sur le site postescanada.ca/accessibilite.

SOURCE : https://www.newswire.ca/fr/news-releases/postes-canada-lance-une-nouvelle-strategie-sur-l-accessibilite-809413272.html