Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

Écho du RAAMM pour la période du 26 octobre au 1 novembre

26 octobre 2020

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 26 octobre au 1 novembre 2020.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Convocation à la quarantième assemblée générale annuelle du RAAMM

Montréal, le 18 octobre 2020

Objet : Convocation à la quarantième assemblée générale annuelle

Madame, Monsieur,

En ma qualité de Président du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM), j’ai le plaisir de vous convoquer à la quarantième assemblée générale annuelle de notre organisme. Cette assemblée se tiendra le mercredi 18 novembre 2020, de 18h30 à 20h30 à travers la plateforme de vidéoconférence Zoom

Nous sommes conscients que la tenue d’une assemblée générale annuelle sur une plateforme électronique n’est pas très conviviale et peut ne pas convenir à tous, mais malheureusement la conjoncture actuelle ainsi que les exigences administratives de nos bailleurs de fonds nous contraignent à tenir notre AGA avant le 31 décembre 2020.

Pour participer, vous pourrez utiliser un téléphone intelligent, une tablette, un ordinateur, une ligne téléphonique régulière ou nous pourrons vous appelez et vous introduire dans la réunion.

Lors de cette assemblée, nous vous présenterons le rapport d’activités et les états financiers pour l’exercice 2019-2020 ainsi que le plan d’action et les prévisions budgétaires pour 2020-2021.

Afin de bien préparer cette assemblée, nous vous demandons de confirmer votre présence auprès de Céline Lemaire avant le 11 novembre par téléphone au 514-277-4401, poste 111, ou par courriel [email protected] . Par la suite, nous vous fournirons les codes d’accès pour vous brancher à la réunion.

Pour obtenir les documents relatifs à l’assemblée vous pouvez en faire la demande à Céline Lemaire .

Pour ceux qui souhaitent se familiariser avec la plateforme Zoom, nous vous proposons de participer à une session de pratique le vendredi 13 novembre, de 10h00 à 11h00.

Le soir de l’assemblée, l’animateur de la rencontre commencera à accepter les gens à 18h00 et nous débuterons l’assemblée à 18h30.

Recevez, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations cordiales.

Jean-Marie D’Amour, Président

Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

5225, rue Berri, bureau 101
Montréal (Québec) H2J 2S4
Tél. : (514) 277-4401

[email protected]

 

RAAMM Bâtir ensemble un quotidien accessible

2. Ordre du jour de la 40ÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DU RAAMM

Mercredi 18 novembre 2020, de 18h30 à 20h30 à travers la plateforme de vidéoconférence Zoom

Ordre du jour

18 h 30 : 1) Mot de bienvenue, présences, vérification du quorum et ouverture de l’assemblée

18 h 40 : 2) Nomination à la présidence et au secrétariat de l’assemblée

18 h 45 : 3) Adoption de l’ordre du jour

18 h 50 : 4) Adoption du procès-verbal de l’assemblée générale annuelle du 12 juin 2019

19 h 00 : 5) Présentation et adoption du rapport d’activités 2019/2020

19 h 20 : 6) Présentation et adoption des états financiers vérifiés 2019/2020

19 h 30 : 7) Présentation des prévisions budgétaires 2020/2021

19 h40: 8) Situation financière au 30 septembre 2020

19 h 50 9) Nomination des auditeurs indépendants pour 2020/2021

19 h 55: 10) Affiliation du RAAMM au RAAQ

20 h 00 : 11) Présentation et adoption du plan d’action 2020/2021

20 h 15 : 12) Élections :

12.1) Nomination d’un président, d’un secrétaire et de 2 scrutateurs

12.2) Élection de deux administrateurs

12.3) Élection à la Présidence du RAAMM

20 h 25 : 13) Varia

20 h 30 : 14) Mot de la fin et levée de l’assemblée

 

Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

5225, rue Berri, bureau 101

Montréal (Québec) H2J 2S4

Tél. : (514) 277-4401

[email protected]

3. RAPPEL – Dans le cadre de sa programmation d’activités d’automne 2020, le RAAMM vous invite à la conférence virtuelle Histoire de l’art  « Le Louvre, le musée le plus grand au monde » Vendredi 6 novembre , sur Zoom

Le Louvre, une institution née au lendemain de la Révolution française, est le plus grand musée au monde. À la suite d’un bref historique, le participant sera convié à une visite de ce bâtiment patrimonial français. Puis, il prendra connaissance des principales œuvres. Enfin, le participant s’attardera aux grandes vedettes picturales qui font la renommée du Louvre : la Victoire de Samothrace, la Joconde de Léonard de Vinci, la Vierge au chancelier Rolin de Jan Van Eyck ou la Nef des fous de Jérôme Bosch, pour ne nommer que celles-là.

Animateur : Vincent Arseneau, historien de l’art

Date limite d’inscription : vendredi 30 octobre

La participation de 10 personnes minimum est requise pour la tenue des conférences.

Pour vous inscrire communiquez avec Céline Lemaire au 514-277-4401, poste 111, ou par courriel à [email protected].

Prenez note que vous devez obligatoirement être membre du RAAMM pour pouvoir vous inscrire aux activités.

Pour faire une demande d’adhésion, veuillez communiquer avec Céline Lemaire au 514-277-4401, poste 111.

À propos de Zoom

Il est possible de se joindre à une activité offerte sur la plateforme Zoom via un ordinateur doté d’une connexion internet ou par téléphone cellulaire ou téléphone fixe. Les informations de connexion pour les activités auxquelles vous souhaitez participer vous seront envoyées après votre inscription.

4. Des terminaux de paiement plus accessibles bientôt dans des entreprises près de chez vous –INCA travaille avec Moneris sur le développement d’un terminal de paiement plus accessible

8 octobre 2020 – Les Canadiens vivant avec une perte de vision pourront bientôt faire des achats par eux-mêmes tout en réduisant leur risque de compromettre la sécurité de leurs renseignements personnels et financiers. Avec l’appui du gouvernement du Canada, INCA travaille en collaboration avec la société Solutions Moneris (« Moneris ») pour créer une expérience de magasinage inclusive et accessible à tout le monde.

« Tous les jours, des centaines de milliers de Canadiens vivant avec une perte de vision doivent compter sur l’aide d’autrui pour effectuer des paiements et ce faisant, accepter de renoncer à leur indépendance financière. Imaginez si vous deviez choisir entre divulguer votre NIP à la caissière ou à l’étranger dans la file derrière vous afin d’obtenir de l’aide ou ne pas faire votre épicerie, affirme John M. Rafferty, président et chef de la direction d’INCA. Grâce au financement du gouvernement du Canada, nous allons travailler avec Moneris pour surmonter cet obstacle important. »

Les terminaux de paiement existants obligent souvent les clients à se fier à des repères visuels pour obtenir de l’information, ce qui constitue un obstacle pour les Canadiens vivant avec une perte de vision. Les obstacles les plus courants incluent les dispositifs à écran tactile sans caractéristiques tactiles, les appareils sans invites verbales ainsi que les interfaces utilisateur incohérentes.

« À l’heure actuelle, il m’est impossible d’effectuer des paiements en personne au moyen de ma carte de crédit sans l’aide d’une personne voyante, car je n’ai aucun moyen de vérifier, de confirmer ou de modifier le montant du paiement moi-même, explique Rocky Serkowney, un Torontois qui est aveugle depuis 20 ans. Il m’arrive encore occasionnellement de payer en espèces. Cependant, à mesure que de plus en plus de commerces prennent le virage sans contact, je suis de plus en plus confronté à l’obligation de renoncer à ma vie privée et à mon indépendance en raison de l’inaccessibilité des terminaux de paiement existants. »

En consultation avec la communauté des personnes handicapées, Moneris mettra son logiciel à niveau afin d’offrir des caractéristiques d’accessibilité améliorées. Pensons notamment à l’augmentation de la taille des caractères, l’augmentation de la luminosité, l’inversion du contraste des couleurs et la demande de rétroaction audio.

« Moneris s’engage à assurer l’inclusion et à veiller à ce que tous les Canadiens aient la capacité de protéger et de gérer leur indépendance financière, précise Angela Brown, présidente et chef de la direction de Moneris. Nous sommes honorés de travailler avec INCA et nous voulons comprendre les besoins de la communauté canadienne des personnes aveugles ou ayant une vision partielle des aveugles dans l’optique d’offrir une solution inclusive à toutes les entreprises du pays. »

Moneris est l’une des rares entreprises canadiennes de traitement des paiements qui développe ses propres solutions logicielles pour les terminaux de paiement, tant en magasin qu’en ligne. Cette capacité lui permet de travailler avec des organisations comme INCA pour mettre au point et améliorer rapidement des solutions de paiement. Moneris améliorera l’accessibilité de ses solutions de terminaux sans frais pour les clients de ses commerçants.

« Les investissements et les partenariats réalisés dans le cadre du Programme de développement de la technologie accessible permettent aux Canadiens de participer pleinement à leurs communautés, à leurs lieux de travail et à l’économie Canadienne, précise Carla Qualtrough, la Ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées. Les terminaux de paiement accessibles permettent non seulement d’assurer la sécurité personnelle et l’indépendance financière des individus, mais aussi d’éliminer les obstacles à l’inclusion auxquels sont confrontés les Canadiens aveugles et malvoyants. Je remercie l’INCA et Moneris pour leur engagement envers l’intégration des personnes en situation de handicap. »

Les terminaux améliorés devraient être accessibles aux propriétaires d’entreprises au printemps 2021. Grâce à l’apport de Canadiens aveugles ou ayant une vision partielle, ils seront les terminaux de paiement les plus accessibles pour les Canadiens vivant avec une perte de vision.

À propos de la Fondation INCA
Depuis 1918, la Fondation INCA est un organisme à but non lucratif qui vise à changer ce que signifie d’être aveugle dans la société d’aujourd’hui. Nous mettons en œuvre des programmes novateurs et des initiatives de défense des droits qui donnent aux personnes touchées par la cécité les moyens de réaliser leurs rêves tout en éliminant les barrières afin de favoriser l’inclusion. Notre action est soutenue par un réseau de bénévoles, de donateurs et de partenaires d’un océan à l’autre. Pour en savoir plus ou pour contribuer, visitez 
inca.ca.

À propos de Solutions Moneris
Moneris est le plus grand fournisseur canadien de solutions innovantes pour les paiements mobiles, en ligne et en magasin, traitant plus d’une transaction sur trois. Au service d’entreprises de toutes les tailles et œuvrant dans tous secteurs, Moneris propose du matériel, des logiciels et des solutions pour aider à transformer la façon dont les entreprises se développent et fonctionnent en matière de paiements et au-delà. Pour en savoir plus, visitez 
moneris.com/fr et suivez @moneris.

Source : https://cnib.ca/fr/news/des-terminaux-de-paiement-plus-accessibles-bientot-dans-des-entreprises-pres-de-chez-vous?region=qc

5. STM-Refonte réseau de bus: invitation dernière phase de consultation

Bonjour,

La démarche de la refonte du réseau bus, qui porte sur la structure du réseau et les parcours des lignes, se poursuit cet automne avec la reprise des consultations publiques sectorielles.

D’ici 2026, de grands projets de transport collectif verront le jour. Pensons au REM, au SRB Pie-IX ou au prolongement de la ligne bleue. La mise en place de ces projets, ainsi que le développement urbain, influenceront la façon dont vous utilisez le service bus. C’est donc le moment idéal de repenser le réseau pour le rendre encore plus attrayant et adapté à l’évolution de l’île de Montréal.

Suite aux ateliers tenus avec vous en 2018, nous avons confirmé l’orientation préliminaire d’un rééquilibrage des principes de planification en faveur de la performance des services (linéarité, fréquence élevée de passage), alors que l’étendue de la couverture du territoire serait assurée par des lignes secondaires. Cette orientation a par la suite été confirmée par les réponses du sondage web grand public. Pour tous les types de clientèle, la fréquence de passage du bus est de loin la principale considération des répondants, en tête des autres priorités.

Trois séances d’information virtuelle auront lieu cette année et seront suivies d’une période de consultation en ligne, sur la plateforme Parlons-en. Ce sera l’occasion de partager vos idées, poser vos questions et exprimer votre vision du réseau des bus pour chaque quartier visité.

Calendrier des séances d’information virtuelle, inscrivez-vous : stm.info/refonte

  • Lachine / Lasalle : 28 octobre, 18h30
  • Sud-Ouest / Verdun / sud de Ville-Marie : 9 novembre, 18h30
  • Mont-Royal / Outremont / Côte-des-Neiges : 16 novembre, 18h30

Nous vous invitons à relayer cette invitation dans vos réseaux.

À vous la parole !

L’équipe de la STM

[Envoyé de la boîte courriel [email protected]]

Source :

Julie Cadieux

Conseillère-Milieux associatifs

Développement durable et accessibilité universelle

6. AlterGo repense son site web

15 octobre 2020

AlterGo est fier de dévoiler son tout nouveau site web  https://www.altergo.ca/fr/ développé par l’agence Atypic! Grâce à une arborescence complètement repensée, le site offre aux internautes une navigation plus rapide et intuitive! La facture visuelle a été modernisée et épurée, tout en portant une attention particulière à l’accessibilité des contenus. De plus, le site est maintenant parfaitement réactif, c’est-à-dire que son contenu s’adapte à toutes les tailles et les résolutions d’écran.

« Dans le contexte actuel de la pandémie, le web prend de plus en plus de place. Il était donc primordial de revamper le site et d’y mettre en valeur l’éventail des services d’AlterGo. Atypic voulait aussi prouver que l’accessibilité universelle pouvait être sexy, en développant un site web esthétiquement attrayant, tout en étant efficace » indique Benjamin Vachon, directeur-conseil de l’agence Atypic.

Les visiteurs y retrouveront de l’information bonifiée sur l’accessibilité universelle et une meilleure présentation de l’offre de services! À l’aide d’un système de filtre, ils pourront facilement s’informer sur les services-conseils, les activités de sensibilisation et les nombreuses formations offertes par AlterGo. Qui plus est, s’inscrire à une formation n’aura jamais été aussi facile, grâce à la possibilité de remplir un formulaire directement en ligne.

Plusieurs des usagers du site le consultent afin de trouver de l’information sur les membres d’AlterGo. Ainsi, le répertoire des membres a été optimisé pour permettre de trouver rapidement les activités de ces derniers.

Source : https://www.altergo.ca/fr/actualites/altergo-repense-son-site-web/

AlterGo contribue à l’accessibilité universelle sur l’île de Montréal

7. Emploi- Personnes en situation de handicap: focaliser sur ce qu’elles sont et non sur ce qu’elles ne sont pas

Article de Ruby Irene Pratka publié par Les Affaires Édition du 14 Octobre 2020

Plusieurs analyses en Amérique du Nord ont conclu que les taux de roulement pour les employés en situation de handicap sont inférieurs aux taux de roulement des travailleurs sans handicap. Pour ne citer qu’un exemple parmi ces recherches, un franchisé qui exploite six restaurants Tim Hortons à Toronto, Megleen Inc., rapportait il y a quelques années un taux de roulement de 35% pour ses employés ayant un handicap, par rapport à 75% dans l’ensemble de l’industrie.

Toutefois, si elles veulent avoir la chance de rester dans une entreprise, le défi pour les personnes en situation de handicap consiste en premier lieu à se faire embaucher.

Lors de son premier entretien d’embauche, il y a une quinzaine d’années, dans un organisme municipal, Laurence Parent a par exemple rapidement compris que la personne en face d’elle ne voyait que son fauteuil roulant. «Il m’a dit: Avoir su, je ne t’aurais pas appelé, se souvient celle qui est aujourd’hui chercheuse postdoctorale à l’Institut d’études féministes et de genre de l’Université d’Ottawa. On m’a fait une visite guidée des locaux, en m’expliquant toutes les choses que je ne pouvais pas faire! J’ai quitté en sachant que je n’aurais pas le poste.»

Bon nombre de chercheurs d’emploi handicapés ont une histoire semblable à celle de Laurence Parent. «Les employés avec des incapacités disent que les attitudes des employeurs représentent un obstacle majeur», confirme Sylvain Letscher, professeur au Département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Rimouski, qui a collaboré à une étude sur la perception du marché du travail par les personnes ayant des handicaps physiques et sensoriels. «Quand l’une d’elles révèle qu’elle est en situation de handicap et que l’employeur potentiel est moins informé, la première réaction de ce dernier sera: Je ne peux rien faire pour toi.»

Pourtant, «embaucher ces personnes est un investissement», affirme Hélène Sultan-Taïeb, professeure titulaire à l’École supérieure des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal (ESG-UQAM). Elle a collaboré à une étude pancanadienne publiée par la Commission de la santé mentale du Canada en 2018 qui a montré que l’inclusion des travailleurs aux prises avec un trouble de santé mentale peut améliorer l’environnement de travail et même le rendement d’une entreprise.

Cette recherche a conclu que l’embauche d’une personne vivant avec un handicap tel qu’un trouble dépressif, bipolaire ou obsessionnel-compulsif a un coût initial en matière de temps: il faut créer un environnement de travail sécurisant pour elle. Cependant, cela améliore le climat de travail pour l’ensemble des employés, tout en encourageant le respect mutuel, la transparence et le dialogue. Ce qui se traduit par moins d’absences et un taux de roulement plus faible. À long terme, les avantages d’une telle inclusion seraient de deux à sept fois supérieurs aux coûts, estiment les chercheurs.

Une ressource sous-utilisée

Près de 40% des personnes handicapées sans emploi âgées de 25 à 64 ans se disaient aptes à travailler en 2017, selon l’Enquête canadienne sur l’incapacité. Pour plusieurs acteurs du milieu de l’emploi, elles représentent une ressource sous-utilisée.

Pour Luc Labbé, directeur général d’Horizon travail un organisme montréalais qui appuie des chercheurs de travail ayant une déficience visuelle ou un trouble de santé mentale , les attitudes des employeurs sont une barrière parmi d’autres. Il fait remarquer qu’une personne aveugle comme lui ne peut pas toujours remplir une application en ligne. Certains ayant un handicap ont aussi du mal à se vendre. «Il y a des personnes avec de bons profils qui ont vécu plusieurs échecs professionnels, et ils s’en sortent avec une confiance en soi très amochée», précise-t-il.

Horizon-travail fait partie du Regroupement des organismes spécialisés pour l’emploi des personnes handicapées (ROSEPH), qui en réunit une vingtaine, tous subventionnés par Emploi-Québec. En plus d’accompagner les chercheurs d’emploi ayant des limitations physiques, intellectuelles, sensorielles ou neurologiques, ou ayant un trouble de santé mentale, ces organismes appuient les employeurs qui recherchent de la main-d’oeuvre ainsi que ceux qui veulent rendre leur environnement de travail plus accessible. «Nous ne sommes pas un organisme caritatif, souligne Luc Labbé. Nous sommes là pour dire à un employeur: cette personne peut faire le boulot si vous faites telle ou telle adaptation.»

Les adaptations varient selon la nature du handicap, note Mickaël Dulin, coordonnateur à l’Étape, un organisme membre du ROSEPH qui travaille avec des gens ayant des limitations physiques ou intellectuelles et des personnes autistes. «Pour une personne avec un handicap physique, on va plus parler de l’accessibilité du bâtiment ou du poste de travail. Pour une personne autiste, ça va être une question de communication.»

Selon Luc Labbé, la bonne foi et la créativité de l’employeur ainsi que l’adaptabilité de l’employé permettent de surmonter beaucoup de barrières. «Nous avons placé des personnes avec un handicap visuel dans 120 professions différentes.»

Les membres du ROSEPH peuvent également aider les employeurs à demander une subvention pour l’achat d’équipements adaptés ou encore une subvention salariale auprès d’Emploi-Québec. À Horizon-travail, le salaire d’un travailleur sur trois est subventionné partiellement par Emploi-Québec.

Source : https://www.lesaffaires.com/dossier/special-pme–diversite/personnes-en-situation-de-handicap-focaliser-sur-ce-qu-elles-sont-et-non-sur-ce-qu-elles-ne-sont-pas/620396

8. Suisse- Être déficient visuel et aimer la lecture: le prix à payer

Texte de Céline Witschard publié le 14 octobre 2020 par L’Illustré

La saison des prix littéraires touche à sa fin. L’occasion idéale de remanier pour vous une réflexion que j’ai menée sur LinkedIn en 2019, et toujours aussi douloureusement actuelle. L’occasion, surtout, de vous faire découvrir, en cette veille de Journée internationale de la canne blanche, une des possibilités de lecture qui s’offrent aux personnes déficientes visuelles: l’acquisition des livres en gros caractères.

Je ne m’attarderai pas ici sur le prix du livre en Suisse, sujet longuement débattu, porté en votation en 2011 et qui amènera sûrement encore le peuple à se prononcer par les urnes. Il est acquis que le prix du livre papier comme numérique est plus élevé en Suisse que chez nos voisins. Le prix des livres en gros caractères ne fait pas exception, avec une surprise en prime.

Un choix onéreux

On choisit d’acquérir des grands formats classiques chez des éditeurs bien connus de tous comme Gallimard ou Albin Michel, pour le plaisir de posséder un bel objet, voire une édition brochée. En tant que personne déficiente visuelle, cependant, on ne choisit pas de lire en gros caractères. Les grands formats sont le prix à payer pour poursuivre la lecture sur livres imprimés. (Quand, bien sûr, cela est encore possible.)

[…] on se retrouve à payer un roman grand format au prix de deux grands formats ordinaires.

Et quel prix! Le grossissement des caractères induit un effet pervers. Il augmente considérablement la pagination initiale des ouvrages. Résultat, un roman qui, dans sa version classique,  tient en un seul volume peut, en gros caractères, être imprimé en deux volumes, vendus évidemment ensemble. Au final, on se retrouve à payer un roman grand format au prix de deux grands formats ordinaires. C’est ce qui m’est arrivé l’an dernier en acquérant le roman de Valérie Perrin Changer l’eau des fleurs (que je vous recommande d’ailleurs chaudement), dans une librairie genevoise. Montant de l’acquisition? Plus de 60 francs! Une somme qui correspond à l’acquisition de quatre à six livres de poche en Suisse romande. Livres que je ne peux personnellement plus lire sans appareil de lecture (j’en parlerai dans un prochain article) et, surtout à deux grands formats, alors que je ne suis repartie, au final, qu’avec un roman…

Alternatives

Évidemment, on pourra objecter qu’il existe des alternatives à l’achat de livres en librairie. Alternatives diverses, dont la moins onéreuse consiste en l’emprunt de livres en bibliothèque. C’est une possibilité qui offre un certain choix, selon les établissements. A Genève, la bibliothèque de la Cité est la mieux dotée avec… 750 livres en gros caractères pour une collection complète de près de 98’000 ouvrages! Autrement dit, la collection de livres en gros caractères mise à disposition des lecteurs de la Bibliothèque de la Cité constitue à peine plus de 0,75% de l’ensemble des titres proposés au public. Heureusement, elle a le mérite d’être assez diversifiée dans les genres littéraires qu’elle représente, puisqu’on y trouve aussi bien des polars que de la poésie ou des essais.

Liseuses et loupes électroniques

Il existe bien entendu d’autres alternatives à l’emprunt de livres en bibliothèque, si l’on souhaite rester dans la lecture visuelle. Des alternatives connues du grand public, comme l’achat de e-books consultables sur liseuses. Cette solution est souvent très pratique lorsque l’on est atteint de déficience visuelle. Elle permet d’adapter la taille des caractères, le type de police et sa graisse, le rétro-éclairage de l’écran, bref, c’est une très bonne alternative à la lecture papier, à cela près, justement, qu’elle écarte l’aspect physique de l’objet livre. Je possède moi-même une liseuse que j’utilise régulièrement, mais elle ne remplacera jamais pour moi, amoureuse de livres et de littérature, l’objet livre.

Surtout, elle possède un défaut: l’écran. La lecture sur écran, pour certains malvoyants dont je fais moi-même partie, est problématique. La lecture écran assèche particulièrement les yeux et fatigue plus que la lecture papier (c’est particulièrement vrai lorsque l’on fait appel à la fonction de rétro-éclairage des liseuses). Conséquence: on lit moins longtemps et moins confortablement (selon les cas, bien entendu). Surtout, c’est prouvé aujourd’hui, on retient beaucoup moins bien ce qu’on lit sur écran par rapport à ce qu’on lit sur papier. Le même problème d’écran et de mémorisation du contenu se pose avec l’usage d’appareils de grossissement comme les loupes électroniques et les appareils de lecture. Le confort de lecture n’est pas optimum, bien qu’ils soient des moyens auxiliaires extrêmement pratiques au quotidien (pour le travail administratif ou pour la lecture professionnelle non continue par exemple, j’en atteste moi-même). Pour la lecture suivie, ces mêmes appareils ont pratiquement tous aujourd’hui une fonction de reconnaissance de caractères qui leur permet de lire directement par synthèse vocale les documents qui leur sont présentés, avec les avantages et les inconvénients que cela suscite.

Action sociale

On l’a vu, il existe de nombreuses alternatives à l’achat de livres papier en gros caractères, à commencer par le passage au livre audio que je n’ai pas développé ici et dont je suis grande utilisatrice également, mais quid de l’amour du papier, de l’objet livre? Peut-on décemment restreindre l’accès aux livres aux lecteurs malvoyants, au travers d’une politique de prix prohibitive? Certes, aujourd’hui la mode n’est plus à la constitution d’immenses bibliothèques familiales, mais un lecteur a toujours plaisir à posséder des livres chez lui. Des ouvrages de référence, qu’il a particulièrement appréciés, qui ont marqué sa vie ou qu’il a simplement plaisir à lire et faire découvrir à ceux qui l’entourent. A 60 francs le roman (ou 30 francs pour un volume simple), difficile de s’offrir plusieurs livres en un mois. Dans cette situation, la lecture devient un luxe que peu de personnes en situation de handicap ou empêchées de lire vont pouvoir se permettre.

Le lectorat des livres en gros caractères est composé essentiellement de personnes malvoyantes. Et qui sont-elles?

  • Les personnes âgées (65 ans et plus) dont la population ne va cesser d’augmenter ces prochaines années.
  • Les personnes atteintes d’un handicap visuel de naissance, en bas âge ou au cours de la vie.
  • Les enfants ayant des troubles de lecture (troubles DYS, troubles de la concentration, difficultés cognitives, etc.).

Autant d’individus qui vivent souvent avec de petits revenus (AVS, AI, budget familial serré) et qui n’ont pas d’autres choix, s’ils veulent acquérir des ouvrages qu’ils pourront lire en toute autonomie, que d’acheter ces ouvrages en gros caractères.

Comment faciliter l’accès à l’achat pour ce public déjà précarisé et empêché sur de nombreux autres aspects de la vie courante? Envisager une politique tarifaire différente pour ces ouvrages spécifiques? Imaginer un “chèque-lecture” utilisable par les personnes concernées en libraire?

Qu’en pensez-vous?

Pour ma part, je continuerai à utiliser toutes les possibilités qui s’offrent à moi pour continuer à lire romans, revus et autres recueils de poésie, que ce soit sur papier, en version audio, numérique ou en braille (que je commence à découvrir en autodidacte). Et je continuerai à conseiller et accompagner tous ceux qui en ont besoin sur le chemin de l’acceptation du handicap quel qu’il soit.

Trentenaire dynamique, Céline Witschard est malvoyante depuis la naissance et en canne blanche depuis février 2018. Ancienne journaliste, enseignante et archiviste, elle crée son entreprise de coaching, conseil, sensibilisation et formation à l’accessibilité et au handicap visuel, début 2019: “Vision Positive”. Passionnée et énergique, elle mène une vie loin des clichés liés au monde du handicap.

Source : https://blogs.illustre.ch/celine-witschard/2020/10/14/etre-deficient-visuel-et-aimer-la-lecture-le-prix-a-payer/

9. France-Un jeu de mots croisés pour mal ou non-voyants créé à Anglet

Article de Jean-Pierre Tamisier publié le 19 octobre 2020 par sudouest.fr

Laurent Lalet a mis au point un jeu de mots croisés pour smartphone ou tablette avec des fonctionnalités vocales qui permettent aux mal voyants ou aux aveugles de jouer aisément.

Si les applications fonctionnelles pour malvoyants ou non-voyants existent, elles ont, pour beaucoup, une vocation pratique. Laurent Lalet a choisi de suivre plutôt le chemin du divertissement, en créant Mot j’écoute.  “J’ai quelqu’un de très proche qui souffre de DMLA (maladie de la rétine: NDLR). En regardant ce qui se faisait pour elle, j’ai constaté qu’il n’y avait rien pour le divertissement. Or, c’est important de faire travailler ses fonctions par le jeu. Sans divertissement, beaucoup de personnes qui ont des problèmes de vue, finissent par s’isoler totalement. En travaillant avec des orthoptistes et opticiens, j’ai aussi appris que faire travailler leurs yeux pour les malvoyants était important.”

Chimiste et cruciverbiste

Ancien ingénieur chimiste et directeur de la recherche et du développement d’une importante entreprise, Laurent Lalet aime aussi les mots croisés. “À partir de là, j’ai imaginé un jeu de réflexion, où le maître mot est l’accessibilité.”

Téléchargement gratuit

Depuis quelques jours, Mot j’écoute est disponible sur l’Apple Store et Google Play en téléchargement gratuit incluant deux grilles de mots croisés. On peut ensuite se procurer des packs de grilles payants. Pour les personnes aveugles, le jeu est 100% à l’oral. À partir de mots simples, l’utilisateur ou l’utilisatrice, commande l’application. Pour les personnes qui souffrent de déficience visuelle, le jeu est pour partie à l’oral et pour partie tactile. C’est l’utilisateur qui décide du mode qui lui convient le mieux. Mot j’écoute peut aussi s’utiliser de façon 100% tactile.

Avec des spécialistes

Ses compétences d’ingénieur chimiste ne permettaient pas à Laurent Lalet d’assurer lui-même la conception technique de Mot j’écoute. “Je me suis adressé à l’agence bordelaise de la société de conception de jeux numérique CCCP leader sur le marché du Serious Game. J’ai travaillé avec une équipe de quatre codeurs et game designers pour mettre au point l’application.”

Salué par les orthoptistes

Pour le diffuser, Laurent Lalet a créé la société Brain game speaking. Les professionnels de la vue ont rapidement été intéressés. Le site des professionnels de la vue acuite.fr lui a consacré un long article. “J’ai également rencontré les associations d’aveugles et de mal voyants. L’accueil a été très favorable”, se félicite l’Angloy.

Français et anglais

Les grilles de mots croisés choisies par Laurent Lalet sont pour l’heure d’un niveau accessible aux débutants et joueurs de niveau intermédiaire. Mot j’écoute est actuellement disponible en français et en anglais. Laurent Lalet espère pouvoir faire une version en espagnol et n’écarte pas l’idée de la créer un jour en langue basque. Après les mots croisés, il prépare des versions mots fléchés, anagrammes et quiz.

Source : https://www.sudouest.fr/2020/10/18/un-jeu-de-mots-croises-pour-mal-ou-non-voyants-cree-a-anglet-7975879-3944.php

10. Handicap International -Maroc-Covid: La majorité des personnes en situation de handicap n’ont reçu aucune aide

Article d’Imane Boujnane publié le 29 septembre 2020 par Medias 24

Handicap International a réalisé une étude sur le handicap et la vulnérabilité en temps de crise au Maroc. Cette étude souligne que la majorité des personnes vulnérables, tous facteurs confondus, n’ont reçu aucune aide pendant la crise sanitaire actuelle. Également, leur niveau d’accès aux services de base s’est détérioré.

Les deux objectifs de l’enquête étaient d’évaluer d’une part, l’accès des personnes vulnérables et en situation de handicap, aux dispositifs d’information et d’aide, mis en place dans le cadre de la réponse à la pandémie. Et d’apprécier, d’autre part, l’impact de cette crise sur leur situation personnelle, notamment sur le plan du revenu et de l’accès aux services.

Accès à l’information: les associations ont joué un rôle très réduit

Concernant l’accès à l’information, 61% des tuteurs déclarent avoir parlé du coronavirus et transmis les informations sur la maladie à leur personne à charge. Naturellement, la déficience et l’âge de la personne dépendante sont des facteurs qui influencent fortement le passage de l’information.

Les enfants ont ainsi été moins informés, tout comme les personnes avec une déficience intellectuelle ou mentale. La première raison évoquée est que l’information est trop compliquée.

En général, la majorité des participants n’ont pas eu de problèmes majeurs pour accéder à l’information relative à la crise sanitaire. Toutefois, la moitié déclarent que l’information n’est pas claire ou qu’il y a trop d’informations. D’autre part, 17% indiquent que l’information n’est pas accessible, 12% qu’ils ont des problèmes d’illettrisme et environ 15% qu’ils n’ont pas accès à une connexion.

En outre, la télévision, internet et les réseaux sociaux constituent les principaux canaux d’information des répondants (environ 80%), notamment chez les moins de 34 ans et les personnes avec un niveau d’instruction plus élevé. Toutefois, les associations semblent avoir joué un rôle très réduit dans l’accès à l’information (moins de 10%).

Seulement 68% des participants pratiquent constamment les gestes barrières

De manière générale, les mesures préventives sont très bien connues sans différenciation majeure en fonction du genre, du statut ou du niveau d’instruction de la personne. Cependant, cette connaissance ne se traduit pas par une pratique systématique. Seuls 68% des participants déclarent les pratiquer tout le temps.

Les principales raisons avancées par les personnes pratiquant les gestes barrières de temps en temps, peu ou pas du tout, sont liées à la complexité de leur situation, à l’accès aux produits d’hygiène, à la nécessité de contacts humains à cause de leur état et à la difficulté à comprendre les gestes barrières ou le manque de foi dans leur utilité.

La majorité des personnes vulnérables n’ont reçu aucune aide pendant la crise

Plus de la moitié des participants à l’enquête indiquent que leur revenu a diminué depuis le début du confinement, 40% ont connu une baisse de plus de la moitié de leurs ressources et 35,8% d’entre eux qui avaient un revenu avant la crise, déclarent ne plus en avoir.

Dans ce sens, le rapport souligne que “les jeunes apparaissent être les grands oubliés de la crise. Alors qu’ils sont parmi les plus affectés par les pertes de revenu, et que le taux de chômage dans leur rang est le plus élevé du pays, ils échappent aux dispositifs d’aide mis en place.”

Malgré les efforts consentis, la majorité des personnes vulnérables, tous facteurs confondus, n’ont reçu aucune aide pendant la crise. 

Au final, moins de la moitié des personnes n’ayant plus de revenu ont eu une aide financière. Près de la moitié des personnes dont le revenu a baissé pendant la crise, ont reçu une aide. Et seulement 39,2% des personnes qui n’avaient pas de revenu avant la crise ont pu obtenir une aide. En outre, un tiers des ramedistes, sont restés sans appui financier.

L’accès aux services de base s’est détérioré

Près de 60% des enfants handicapés des familles interrogées n’avaient plus accès à l’éducation pendant la crise. 

Chez les adultes en situation de handicap, le taux d’accès aux secteurs de la santé et à la réadaptation est passé de 14% à 4,7% pendant le confinement.

Du côté des enfants, le taux d’accès aux services est passé de 57,6% à 8,5% dans le secteur de la réadaptation, de 25,4% à 10,2% en matière de santé et de 15,2% à 3,4% en matière d’appui psychosocial.

Finalement et pour améliorer la situation des vulnérables pendant la crise, Handicap international recommande, entre autres, de privilégier la télévision, en tant que canal de communication (car les Ntic, souvent mises en avant, montrent leurs limites quand il s’agit d’atteindre les plus vulnérables), d’informer les personnes en situation de handicap du dispositif Ramed et les accompagner pour qu’elles s’enregistrent, de clarifier les critères de vulnérabilité utilisés dans le cadre des mécanismes d’aide en proposant des mécanismes d’enregistrement variés afin de prendre en compte les enjeux de l’accessibilité et de l’illettrisme.

L’ONG recommande également, d’appuyer les centres de réadaptation pour la prise en charge des coûts induits par la mise en place des mesures sanitaires particulières et de faire un suivi téléphonique régulier des personnes vulnérables pendant le confinement. Afin de rompre l’isolement tout en identifiant des situations d’urgence le plus tôt possible…

Notons que cette enquête a été réalisée pendant le mois de juin 2020 et a ciblé 3 groupes principaux dits “vulnérables”: les personnes en situation de handicap, les tuteurs de personnes handicapées ou dépendantes, les autres personnes vulnérables pour des raisons économiques ou sociales (femmes isolées, personnes en recherche d’emploi et personnes victimes de discrimination, etc.)

Au total de 404 personnes ont contribué à l’enquête, avec une répartition par sexe équilibrée. 26.5% des participants sont des personnes en situation de handicap et 14.5% des tuteurs de personnes handicapées ou dépendantes comptant au moins une personne dépendante dans le foyer. Les tuteurs représentent un total de 67 personnes dépendantes. La seconde part de l’échantillon, soit 59%, est constituée des autres personnes vulnérables.

Bien que l’échantillon ne reflète pas la composition de la population marocaine (avec une proportion plus élevée de personnes en situation de handicap qu’en réalité) les groupes de personnes considérées comme vulnérables sont bien représentés. 87.6% des répondants vivent dans un foyer composé de 3 à 4 personnes ou plus de 4 personnes ce qui est cohérent avec la composition des ménages marocains. 83.4% des participants sont issus des zones les plus affectées par l’épidémie. 

Handicap International est une ONG de solidarité internationale qui intervient dans une soixantaine de pays, dans les situations de pauvreté et d’exclusion, de conflits et de catastrophes aux côtés des personnes handicapées et des populations vulnérables.

Source : https://www.medias24.com/covid-19-la-majorite-des-personnes-en-situation-de-handicap-n-ont-recu-aucune-aide-13174.html