Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

Écho du RAAMM pour la période du 11 au 17 mars

11 mars 2019

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 11 au 17 mars 2019.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Membres du RAAMM, vous pouvez, dès maintenant, mettre à votre agenda la date du 12 juin 2019

La prochaine Assemblée générale annuelle du RAAMM aura lieu mercredi 12 juin, en soirée, de 18h à 21h à la salle Berthe Rhéaume, 5225, rue Berri, Montréal.

Les membres du RAAMM recevront dans quelques semaines l’avis de convocation ainsi que l’ordre du jour.

Nous espérons avoir le plaisir de vous compter parmi les personnes présentes le 12 juin.

L’Équipe du RAAMM en action pour vous!

2. «On jase technologie » fera relâche en avril

L’équipe du RAAMM vous informe que l’activité « On jase techno » fera relâche en avril. La rencontre prévue le vendredi 5 avril est annulée pour nous permettre d’organiser la soirée de reconnaissance des bénévoles.

Une invitation officielle pour la soirée de reconnaissance sera envoyée prochainement aux bénévoles actifs et aux membres impliqués.

Voici les dates et les thèmes des prochaines rencontres « On jase techno » :

Vendredi 3 mai – Accès à la radio via les appareils intelligents et le Victor Stream

Vendredi 7 juin – Accès à la navigation (GPS)

Au plaisir de vous retrouver en mai pour de nouvelles discussions technos.

L’équipe du RAAMM

3. Fermeture du Comptoir des ventes pour l’inventaire

Bonjour,

Comme à chaque année, les activités du Comptoir des ventes seront suspendues pour la prise d’inventaire. Voici les dates importantes pour cette année :

Dates de fermeture pour le Comptoir des ventes

* Fermeture du CDV à compter du mardi 26 mars à midi

* Reprise des activités le lundi, 1er avril

Merci de votre attention.

Martine Vincent

CISSS de la Montérégie-Centre

Installation Institut Nazareth et Louis-Braille Chef du Service de basse vision Chef du Service des aides techniques

(450) 463-1710, poste 282

Source : Comité des usagers de l’INLB via Usagers- express ,5 mars 2019

4. AMI annonce son programme de bourses d’études 2019

Toronto, le 26 février 2019 /CNW/ –  Accessibilité Média Inc. (AMI) a le plaisir d’annoncer le lancement de son programme de bourses d’études annuel en mémoire de Robert Pearson. Cette année marque le huitième anniversaire de ce programme de bourses d’études qui apporte un soutien financier à des étudiants ayant une incapacité.

À compter d’aujourd’hui, AMI accepte les candidatures pour son programme de bourses d’études en mémoire de Robert Pearson. La période de réception des candidatures prendra fin le vendredi 10 mai à 17 h, heure de l’Est. Les renseignements concernant entre autres les conditions d’admissibilité au programme de bourses d’études d’AMI 2018, ainsi que les règles et règlements complets, sont disponibles sur www.AMI.ca/scholarship et www.amitele.ca/bourse-ami-tele.

AMI s’est associée avec NEADS (National Educational Association of Disabled Students) pour gérer son programme et atteindre les étudiants ayant une incapacité dans tout le pays. Deux bourses de 5 000 $ seront décernées à deux étudiants méritants ayant une incapacité permanente : un dans la communauté francophone et un dans la communauté anglophone.

Les récipiendaires du programme de bourses d’études AMI 2018 en mémoire de Robert Pearson étaient Élisanne Pellerin, de Montréal (Québec) et Laura Lefèvre, d’Edmonton (Alberta).

À propos de NEADS

Depuis sa fondation en 1986, l’Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire (NEADS) a pour mandat de promouvoir le plein accès à l’éducation et à l’emploi pour les étudiants et diplômés handicapés du niveau postsecondaire partout au Canada. Pour en savoir plus, visitez le site www.neads.ca.

À propos d’AMI

AMI est un organisme multimédia à but non lucratif qui vise à divertir, informer et motiver les Canadiennes et les Canadiens aveugles ou malvoyants. La vision d’AMI, qui exploite trois services de radiodiffusion (AMI-télé en français, et AMI-tv et AMI-audio en anglais), consiste à faire entendre la voix des Canadiennes et des Canadiens en situation de handicap en représentant leurs intérêts, leurs préoccupations et leurs valeurs par le biais de médias accessibles qui reflètent leur réalité. Pour en savoir plus, visitez AMItele.ca et AMI.ca.

SOURCE : Accessibilité Média Inc. (AMI)

Pour de plus amples informations, communiquez avec :

Bouba Slim, chef marketing et communications

438-288-3610 [email protected]

ou Greg David, spécialiste en communications, Accessible Media Inc., [email protected], 647-417-0631

5. AMI-Télé Les Complices: les non-voyants comme vous ne les avez jamais vus

Article de Jean-François Cloutier publié le 5 mars 2019 par TVQC

Dès le 18 mars, AMI-télé présentera une nouvelle série documentaire intitulée Les Complices, qui s’intéresse aux relations qui se tissent entre des personnes ayant un handicap visuel et ceux ou celles qui les accompagnent lors de sorties récréatives.

Les Complices

On y suit en parallèle six duos qui apprennent à se connaître à travers une série d’activités, que ce soit des moments simples du quotidien ou encore des sorties plus inhabituelles. Cours de conduite automobile, partie de pêche, hébertisme dans les arbres, séance de mise en forme, sortie au cinéma… Les activités auxquelles participent les duos sont variées, divertissantes, et parfois inusitées ! Au final, chacun des membres des duos apprend de l’autre. Au cours des 10 épisodes de la série, une réelle complicité s‘établie entre les protagonistes créant ainsi, dans certains cas, de vraies amitiés solides et durables.

« La nouvelle série documentaire Les Complices permettra aux téléspectateurs de constater à quel point l’accompagnement d’une personne ayant un handicap visuel peut être une aventure humaine enrichissante », affirme Isabella Federigi, vice-présidente, programmation et production d’AMI-télé. Produite par PR3 Médias et réalisée par Louis Asselin, la série Les Complices fait vivre des moments touchants, des fous rires et permet d’être témoin privilégié d’amitiés naissantes. Et à tout coup, le plaisir des complices est contagieux !

La série documentaire Les Complices sera diffusée sur les ondes d’AMI-télé les lundis à 20h, dès le 18 mars, et disponible au amitele.ca et sur l’application iOS AMI au lendemain de la diffusion.

Connais ton complice

Sur le web, les Internautes pourront découvrir les capsules Connais ton complice dans lesquelles les duos répondent à des questions sur divers thèmes. Parmi ceux-ci : l’amitié, les voyages, la musique et les odeurs. Visitez amitele.ca

Source : https://www.tvqc.com/2019/03/05/chaine/ami-tele/les-complices-les-non-voyants-comme-vous-ne-les-avez-jamais-vus/

6. Informations en provenance de Canadialog concernant les mises à jour de Windows 10

1. Même s’il est possible de retarder les mises à jour pour quelques heures, si une version Home de Windows 10 est utilisée, il n’est pas toujours possible d’avoir le plein contrôle sur le temps exact où la mise à jour s’effectuera. Dans certains cas, si la mise à jour a été reportée, il pourra être difficile de la lancer à une heure précise. Beaucoup plus de ressources sont disponibles du côté de Windows 10 Pro en ce qui a trait à la gestion des mises à jour. Ainsi, prudence avec le report des mises à jour si vous être un utilisateur de Windows 10 Home ou édition familiale!

 2. Effectivement, il est possible que vous ayez à répondre à certaines questions à la suite de l’installation de la mise à jour et ce, avant même le lancement des applications accessibles. Toutefois, il est possible, même en étant un utilisateur d’un lecteur d’écran, ce qui est mon cas, de répondre en toute autonomie à ces questions sans l’aide d’une tierce personne. En effet, Windows 10 intègre maintenant plusieurs options d’ergonomies incluant un lecteur d’écran nommé Narrateur qui est maintenant disponible en français. Ce dernier peut être lancé ou arrêté en toutes circonstances en utilisant le raccourci clavier CTRL + Windows + Entrée. Ainsi, il sera possible de répondre aux questions en utilisant tab, Maj + Tab, les flèches et la touche Entrée. Lorsque votre lecteur d’écran / logiciel de grossissement des caractères sera de retour, vous n’aurez qu’à fermer le Narrateur en appuyant à nouveau sur CTRL + Windows + Entrée.

À noter également que le centre d’ergonomie peut être lancé en tout temps en utilisant la combinaison Windows + U. Dans ce dernier, vous trouverez plusieurs options en lien avec le grossissement des caractères, les contrastes et bien plus encore.

Connaissant l’abondance avec laquelle les mises à jour peuvent s’effectuées, il est possible que vous ayez à faire appel au Narrateur ou aux outils d’ergonomie et ce, même entre les mises à jour majeures de Windows 10. Ce sont donc des outils à connaître et à apprivoiser!

Alexandre Bellemare

 

CANADIALOG

 

Responsable du soutien technique et représentant des ventes

 

Tél: +1-888-730-0003 Ext. 101

 

[email protected]

 

http://canadialog.com

7. Aucune sonorisation dans les autobus du RTL

Un article d’Émilie Tremblay, diffusé sur le site Web de la Télévision Rive-Sud, TVRS, le 26 février 2019

Sur la flotte de 475 autobus du Réseau de transport de Longueuil (RTL), aucun n’est muni d’appareils d’annonces verbales. Une situation déplorée par l’agente de développement et de communications du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM), Josée Boyer. « Ça fait déjà deux ans qu’on demande d’avoir des annonces verbales dans les autobus pour que nos membres puissent savoir à quelle rue ils sont rendus et quand ils doivent débarquer. »

Pour l’instant, la cinquantaine de personnes malvoyantes dénombrées par le RAAMM qui utilise le transport régulier au sein du RTL se fie au chauffeur d’autobus. Le problème, selon Mme Boyer, c’est que le chauffeur ne se souvient pas toujours à quel arrêt la personne veut descendre et les usagers malvoyants finissent accidentellement par sortir plus loin que prévu. « Ce genre de situation empêche certains de prendre le transport en commun parce que ça les insécurise, » ajoute Josée Boyer.

Le RAAMM demande donc au RTL d’installer des appareils de sonorisation dans sa flotte d’autobus. Ceux-ci indiqueraient vocalement le nom des arrêts à venir. La conseillère en communication et affaires publiques du RTL Alicia Lymburner souligne que le réseau de transport a choisi de prioriser un autre volet du système d’aide à l’exploitation et à l’information voyageur dans les dernières années : l’application Chrono. Celle-ci donne l’information en temps réel l’emplacement et l’heure des prochains passages des autobus du RTL.

Elle affirme également que l’affichage à bord des autobus annonçant les prochains arrêts est aussi dans leurs plans pour 2019-2020 et que les équipes de réseau de transport vont se pencher sur l’annonce vocale à bord dans les prochains mois afin de prendre en compte les défis d’un tel système.

Selon Mme Lymburner, le RTL devrait être en mesure de mettre en service les annonces vocales en 2020. Plusieurs organismes, dont le RAAMM, devraient être invités à participer au projet pilote afin de s’assurer que tout est conforme. « On va évaluer si la synthèse vocale est assez forte, si les bruits ambiants ne dérangent pas et si le son est bon en avant comme en arrière, » explique Josée Boyer.

Source http://www.tvrs.ca/blog/aucune-sonorisation-dans-les-autobus-du-rtl?fbclid=IwAR0Ubkgs7YukAiPmynFkHgIUGOEhNNVhoJryNpBA_tpGC6n1m4nh3y13shQ 

8. Des informations en temps réel sur tous les autobus d’exo d’ici la fin de l’année

Article de Zacharie Goudreault publié dans le Journal Métro le 5 mars 2019
L’ensemble des 600 autobus d’exo dans les couronnes nord et sud de Montréal disposeront d’un système de géolocalisation en temps réel de même que d’un affichage visuel et sonore des arrêts, facilitant ainsi les déplacements des personnes aveugles.

Près de 16 M$ seront investis par Québec et Ottawa afin de permettre aux clients de l’organisme de transport de voir en direct sur l’application mobile Chrono où se situe le bus qu’ils souhaitent prendre.

En plus de faciliter l’organisation des déplacements des usagers du transport en commun en banlieue, ce système devrait aider à réduire l’engorgement de certaines lignes de bus aux heures de pointe.

«Il y a des compteurs de passagers qui sont inclus dans les équipements, donc on sait combien de personnes sont dans l’autobus, ce qui permet justement de mieux planifier le nombre de bus et le besoin pour ajuster la fréquence par la suite. Éventuellement, les fonctionnalités vont permettre aux clients de voir combien de personnes sont dans l’autobus au moment de l’embarquement», a indiqué à Métro le directeur général d’exo, Sylvain Yelle, en marge d’une conférence de presse tenue mardi dans la municipalité de McMasterville.

«Je crois qu’avec une technologie comme celle-là, on va pouvoir attirer plus de citoyens en banlieue vers le transport en commun.» – François-Philippe Champagne, ministre fédéral de l’Infrastructure et des Collectivités  

À l’instar des trains de banlieue, l’ensemble des bus gérés par exo seront munis d’un afficheur visuel et d’un système d’annonce verbale des arrêts, ce qui permettra de faciliter les déplacements des personnes ayant des problèmes de vision.

«C’est important parce que ça nous dit où on est rendus, à quel arrêt on doit débarquer. C’est une sécurité parce que les chauffeurs nous oublient parfois», a expliqué à Métro Josée Boyer, agente de développement et de communication au sein du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain.

Des membres du regroupement ont d’ailleurs pris part en mai dernier à un projet pilote visant à faire tester cette technologie par différents organismes œuvrant auprès de personnes à mobilité réduite.

Deux ans plus tard
L’organisme de transport exo emboîte ainsi le pas à la Société de transport de Montréal, dont l’ensemble des quelque 1800 bus disposent d’un système de géolocalisation similaire depuis déjà deux ans.

«On part de différents endroits: certains secteurs avaient déjà une technologie [de géolocalisation], d’autres non, donc il fallait harmoniser le tout pour l’ensemble du réseau», a expliqué le directeur exécutif responsable des technologies de l’information à exo, Rémi Lafrance, qui a aussi fait part d’enjeux de financement pour justifier ce délai.

Source : https://journalmetro.com/actualites/2216260/des-informations-en-temps-reel-sur-tous-les-autobus-dexo-dici-la-fin-de-lannee/

9. Malvoyant, il part randonner, seul et sans GPS, sur un chemin de 200 km semé d’embûches

Un article de Béatrice Colin publié le 6 mars sur 20minutes.fr

Vice-champion paralympique de cécifoot en 2012, David Labarre, malvoyant de naissance, s’est lancé le défi de marcher seul durant quinze jours. Histoire de dire que le handicap n’empêche rien

 

Pour toute boussole, des dizaines de notes en braille et des rencontres pour le remettre dans le bon chemin. Vendredi 22 février, David Labarre est parti à pied de Carcassonne avec un sac de 25 kg sur le dos. Son objectif : rallier d’ici ce samedi la petite commune d’Aspet, en Haute-Garonne, en passant par le GR 78 qui sillonne le piémont pyrénéen.

Si pour les randonneurs aguerris, ces 213 km sont presque une promenade de santé, pour David Labarre, malvoyant de naissance, cela relève plus du défi. Pourtant, celui qui a été vice-champion paralympique de cécifoot en 2012 n’en est pas à son premier challenge. Mais lorsqu’il est parti l’an dernier à l’assaut du Pic d’Aneto, il n’était pas seul.

Là, c’est en solo qu’il a décidé d’affronter la nature. Se perdant, souvent, doublant ses temps de parcours. « Dès le départ je suis parti dans le sens contraire », peste le trentenaire qui distingue à peine les formes la journée et ne voit absolument rien la nuit.

Impossible pour lui de situer les balises en bord de chemin ou de se rendre compte qu’il a loupé une bifurcation. « J’ai vécu de grands moments de solitude. Quand je suis arrivé au-dessus de Pamiers, j’arrive en haut d’une crête et je me retrouve au milieu d’un champ. Là, impossible de trouver le chemin annoté sur mon plan en braille », raconte-t-il.

Il a fini par entendre des voix, celles de militaires en stage commando, presque aussi perdus que lui. Mais eux avaient un GPS, contrairement à David Labarre qui se géolocalise uniquement le soir, grâce à son téléphone, pour rassurer ses proches et poster une vidéo sur Facebook.

« Le handicap n’empêche rien »

Des rencontres, depuis son départ, ce natif du village commingeois d’Arbon en a fait plein. Certaines, complètement ubuesques. Comme la fois où dans un village au fin fond de l’Ariège un habitant lui a présenté un conteneur rempli de partitions en braille.

 

« Des gens m’ont prêté leur jardin pour bivouaquer, j’ai mangé à leur table le soir. J’ai fait des rencontres extraordinaires, j’ai complètement déconnecté et vécu des choses belles. Cette randonnée, je la fais essentiellement pour moi, mais si ça peut aider certaines personnes à se dire que le handicap n’empêche rien, ce sera aussi une satisfaction », assure celui qui en septembre prochain va s’attaquer aux pentes du Mont Blanc.

Son expérience pourrait aussi servir à la création d’un GPS en braille pour que tous les malvoyants ou aveugles puissent aussi partir à l’aventure en toute autonomie.

Source : https://www.20minutes.fr/societe/2466419-20190306-video-malvoyant-part-randonner-seul-gps-chemin-200-km-seme-embuches

10. France- Du jamais vu… Aux Sables d’Olonne, les malvoyants peuvent jouer au casino

Article de David Phelippeau publié le 6 mars par 200 minutes Société

Comme souvent, les initiatives les plus originales et inattendues naissent d’une conversation anodine. Il y a un an, un soir, Emmanuel Fiquet, directeur du Casino des Atlantes aux Sables d’Olonne (Vendée), discute avec sa femme de l’insertion des handicapés dans les casinos. « Pourquoi tu ne ferais pas les cartes du bar et restaurant en braille ? », lui souffle alors sa femme.

Emmanuel Fiquet est emballé par l’idée, mais il veut aller plus loin :

« Ces malvoyants, on va les attirer dans un divertissement, mais ils ne seront pas autonomes pour jouer aux machines à sous ? Il faut qu’on les intègre encore davantage… » La machine (sans sous) est lancée. L’idée devient réalité.

100 euros seulement de budget

Le 12 février, 25 machines à sous (sur 100) du casino sablais – « des mises de 0,01 centime à 1 euro pour avoir accès à la même gamme de jeux que tout le monde » – sont équipées de petites tablettes écrites en braille sous les boutons et les entrées et sorties de billets. « C’est unique en France et même sans doute au monde, assure Emmanuel Fiquet. Je suis allé deux fois à Las Vegas, je n’ai jamais vu ça. »

Une première mondiale peu onéreuse: 100 euros au total pour traduire cartes et machines à sous. « Ma femme a tout fait seule en un mois, de manière artisanale, en s’inspirant d’Internet, félicite Emmanuel Fiquet, très fier. Elle y a passé beaucoup de temps… » « Pour un résultat formidable », selon Chantal, aveugle de naissance, qui a testé mardi matin pour 20 Minutes.

« Vous êtes la première au monde à jouer dans un casino avec des machines équipées en braille », rit Emmanuel Fiquet. Après des explications liminaires et quelques minutes pour se familiariser avec les doigts avec les étiquettes en braille et les boutons, Chantal se lance, seule, avec un billet de 10 euros. A chaque tintement de l’engin, elle sourit et reprend espoir de devenir un peu plus riche. Seul bémol, aucune machine n’est encore pourvue d’une assistance vocale indiquant le nombre de crédit restant. « Il m’en reste combien ? », interroge-t-elle à plusieurs reprises. Dix minutes plus tard, le crédit est épuisé. Fin de la partie.

Peu d’écriture en braille dans la vie de tous les jours

« Cela m’a plu, j’espère que vous aurez des clients et qu’ils auront plus de chance que moi, sourit Chantal en s’adressant au patron du casino. Je me suis sentie autonome. J’étais à l’écoute de la musique et je savais quand j’avais gagné… » Dans la vie tous les jours, hormis les médicaments, peu d’objets, de lieux sont munis d’écriture en braille.

Chantal fera un retour d’expérience positive à l’association Valentin Haüy, dont elle fait partie à La Roche-sur-Yon. « Je vais en parler et on reviendra tous jouer ensemble dès que possible. » Le rendez-vous est déjà pris pour avril ou mai prochain. Chantal confie avoir hâte d’y être.

Source : https://www.20minutes.fr/insolite/2465663-20190306-video-jamais-vu-sables-olonne-malvoyants-peuvent-jouer-casino

11. On rencontre… Valentin Haüy, l’homme qui a fait lire les aveugles

Article publié dans Le Parisien le 8 février 2019

Sans Valentin Haüy (1745-1822), le braille n’aurait jamais vu le jour. C’est lui qui ouvre la première école pour jeunes aveugles, en 1786. Il y instruit les élèves en culture générale, musique et compétences manuelles pour qu’ils puissent gagner leur vie.

Valentin Haüy était interprète (traducteur de documents écrits) et connaissait dix langues. Il est très attaché à l’écriture. Son dévouement pour les aveugles naît en 1771, lorsqu’il assiste à une scène humiliante dans une foire. Dix aveugles mendiants, affublés de longs nez, de lunettes en carton et de bonnets d’âne, chantent sous la baguette d’un aveugle chaussé de sabots d’âne. Affligé par « cette fable ridicule », il s’est promis de faire lire les aveugles. Il a conçu un procédé pour fabriquer des livres en relief. Personne n’avait songé à rendre la lecture accessible aux non-voyants. Valentin Haüy voulait les « mettre sans cesse en relation avec les clair-voyants ».

Il a mené 24 jeunes aveugles, à jouer pour un concert devant la famille royale à Versailles, en 1786. L’éducation de Louis Braille a profité de l’enthousiasme, du dévouement et du courage de Valentin Haüy.

Depuis 1889, une association porte son nom. Elle compte aujourd’hui 3 400 bénévoles, gère huit établissements et aide les aveugles et les malvoyants à sortir de leur isolement.

http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/sortir-region-parisienne/patrimoine-dans-le-77-a-la-decouverte-de-la-maison-natale-de-louis-braille-08-02-2019-8007525.php

12. Un premier forum sur l’accessibilité universelle

Publié le 27 février 2019 par TVA Nouvelles 

Des organisations qui souhaitent trouver des solutions pour améliorer l’accessibilité universelle à Montréal se sont réunies mercredi à Montréal. Selon l’organisme AlterGo, il reste un grand travail de sensibilisation à faire auprès de la population québécoise.

Dans ce contexte, l’événement «GO – Pour un grand Montréal accessible» est le premier forum qui réunit les acteurs de la grande région de Montréal concernés par l’accessibilité universelle dans le domaine du sport, du loisir et de la culture.

Pas moins d’un Québécois sur trois a une limitation fonctionnelle.

«On doit s’unir ensemble pour sensibiliser la population québécoise aux besoins des personnes qui ont une limitation fonctionnelle, mais surtout à leurs capacités, a dit Elsa Lavigne, directrice générale d’AlterGo. Les capacités des personnes handicapées sont encore méconnues. On s’imagine que beaucoup d’entre elles ne sont pas capables de travailler ou de pratiquer des activités sportives. C’est ça qu’on veut faire changer.»

Source : https://www.tvanouvelles.ca/2019/02/27/un-premier-forum-sur-laccessibilite-universelle

13. Accessibilité universelle: début des travaux à la station Place-des-Arts

Article de Vanessa Hébert publié le 4 mars 2019 dans le Journal Métro

Des travaux de réfection de la station de métro Place-des-Arts commenceront la semaine prochaine afin de la rendre universellement accessible grâce à l’ajout de trois ascenseurs. L’édicule de Bleury Nord sera alors fermé jusqu’à l’automne 2021.

En même temps que ce chantier de la Société de transport de Montréal, un promoteur mènera, sur le même site, des travaux dans le cadre d’un projet immobilier. L’édicule de la rue Bleury sera intégré à celui-ci, ce qui force sa fermeture.

La station Place-des-Arts s’ajoutera aux 14 stations qui sont déjà accessibles. En plus de l’ajout d’ascenseurs, les travaux consisteront également à l’agrandissement et la réfection de l’édicule et la rénovation de la dalle structurale de l’édicule et des escaliers fixes.

Les autres édicules de la station Place-des-Arts (Jeanne-Mance, Président-Kennedy et Bleury Sud) seront toujours ouverts pendant les travaux.

À l’heure actuelle, des travaux d’accessibilité sont en cours dans les stations Jean-Drapeau, Jean-Talon, Viau, Mont-Royal, Berri-UQAM et Vendôme.

La STM prévoit amorcer l’implantation d’ascenseurs aux stations Angrignon, Jolicoeur, Préfontaine et Villa-Maria au courant de 2019.

Source : https://journalmetro.com/actualites/montreal/2213570/accessibilite-universelle-debut-des-travaux-a-la-station-place-des-arts/

14. STM-INFO : Fermeture de l’édicule Bleury Nord à la station Place-des-Arts

Dès le 11 mars 2019, l’édicule de Bleury Nord va être fermé pour permettre à un promoteur privé de l’intégrer à un projet immobilier. Nous profiterons de cette fermeture pour installer des ascenseurs à la station Place-des-Arts pour la rendre universellement accessible.

Pour accéder à l’édicule Bleury Sud, situé au coin de Bleury et de De Maisonneuve :

Il est possible qu’à partir du 11 mars, le trottoir de Bleury Ouest, entre De Maisonneuve et Président-Kennedy ne sera bientôt plus accessible en raison du chantier. Pour accéder à l’édicule Sud, en arrivant du nord de Président-Kennedy, traversez du côté est de Bleury, descendez Bleury jusqu’au coin nord de De Maisonneuve, traversez la rue Bleury vers l’ouest, puis traversez De Maisonneuve vers le Sud.

À l’intérieur de la station :

Pour sortir de l’édicule, empruntez la sortie sud, qui se trouve vis-à-vis de la sortie nord. Des escaliers fixes vous mèneront à l’extérieur de la station.

Les arrêts des bus 80, 129 et 365 Sud et de la 435 Ouest qui se trouvent habituellement au nord de De Maisonneuve sont déplacés au sud, en face de l’édicule.

L’arrêt de la 35 Ouest, qui se trouve habituellement sur Président-Kennedy, au coin de Bleury, va être déplacé sur De Maisonneuve Ouest, à l’intersection de Bleury.

Terminus de la 125 Est

Le terminus de la ligne 125-Ontario Est situé à l’intersection de Président-Kennedy et de Bleury (coin sud-ouest) est annulé et relocalisé sur la rue Jeanne-Mance, au nord de l’intersection avec la rue Président-Kennedy.

En descendant de la 125 Est pour vous rendre à la station de métro Place-des-Arts, prenez Jeanne-Mance vers le sud, traversez Président-Kennedy et l’édicule se trouve sur Jeanne-Mance, à votre gauche.

Source : STM, premier mars 2019

15. Complexe Bell de Brossard : un parcours «dangereux» pour les piétons

Article de Nicolas Bérubé publié dans La Presse le 4 mars

Les familles qui se rendent à pied au Complexe Bell de Brossard depuis l’arrêt d’autobus express le plus proche doivent emprunter une piste cyclable et traverser quatre voies de circulation rapide

Lorsqu’il essaie de traverser quatre voies de circulation pour se rendre au Complexe Bell de Brossard, Alexandre Montpetit se sent parfois comme un «chevreuil dans le trafic».

«Il faut attendre qu’il y ait un trou entre les voitures et y aller, dit-il. La plupart du temps, les automobilistes ne ralentissent pas pour nous laisser passer.»

Le problème : aucun passage piéton, arrêt ou feu de circulation n’a été aménagé sur le boulevard Leduc au coin nord-ouest du Complexe sportif Bell de Brossard.

Résultat : les partisans et les familles qui arrivent de Montréal via l’autobus express 90 pour voir les séances d’entraînement du Canadien vont littéralement jouer dans le trafic pour se rendre à l’aréna. Et après les bordées de neige, il faut en plus enjamber le remblai de neige qui s’allonge le long de la chaussée. 

Pour utiliser l’infrastructure existante sans traverser dans la circulation, les piétons devraient s’éloigner du Complexe Bell et faire un détour d’environ 600 mètres pour aller rejoindre l’accès aménagé pour les automobilistes – accès dépourvu de trottoir. Jusqu’à la porte d’entrée du bâtiment, cela multiplie essentiellement par deux la durée du trajet à parcourir à pied depuis l’arrêt de l’autobus express.

Pour Guy Boily et sa femme Carole Ménard, des citoyens de Brossard qui traversent souvent à cet endroit pour aller magasiner dans les nombreux commerces qui jouxtent le Complexe Bell, la configuration des lieux est «dangereuse» pour les gens qui se déplacent à pied à Brossard, douzième ville en importance au Québec.

«Ce n’est vraiment pas agréable», dit M. Boily. 

«On voit que c’est pensé en fonction des automobilistes. On passe ici deux fois par semaine, et chaque fois, il faut essayer d’anticiper la vitesse des voitures. La Ville pourrait mettre une traverse piétonne à cet endroit, ce serait la moindre des choses.»

Trottoir transformé en piste cyclable

La situation des piétons près du Complexe Bell est plus précaire en raison du fait que le côté est du boulevard Leduc ne comporte pas de trottoir. Pour ajouter à la confusion, le seul trottoir, situé du côté ouest, a été transformé en piste cyclable par la Ville. C’est donc dire que les piétons qui se rendent au Complexe Bell doivent également essayer d’éviter les collisions avec les cyclistes.

Alain Gauthier, directeur des communications à la Ville de Brossard, note que les piétons qui veulent se rendre au Complexe Bell en toute sécurité peuvent le faire en marchant plus longtemps.

«Il y a moyen de traverser, mais évidemment, c’est un petit peu plus long. On parle d’à peu près 800 mètres, contre 500 mètres si on coupe à travers.»

Quant à la possibilité de faire un aménagement adapté aux gens qui se déplacent à pied, M. Gauthier note que ce n’est pas exclu, mais que cela engendrerait des coûts pour la municipalité. «C’est quelque chose qui va peut-être être regardé par le comité de circulation», affirme-t-il.

«Mais vous vous doutez bien qu’une traverse comme ça, ça coûte quand même beaucoup de sous. Ça dépend des priorités, il y a peut-être des besoins qui sont plus prioritaires.»

«Pas crédible»

Jeanne Robin, porte-parole de l’organisation Piétons Québec, note qu’il n’est «pas crédible» d’exiger que les gens fassent un détour de presque 10 minutes pour rejoindre un édifice qui est pratiquement à portée de main.

«Il suffit de s’imaginer un parent avec ses deux jeunes enfants durant l’hiver pour voir que ce n’est pas sérieux.»

Des endroits qui attirent beaucoup de monde doivent faire l’objet d’un travail de planification en amont, dit-elle.

«Les équipements culturels et sportifs, on sait qu’ils vont être fréquentés souvent par des jeunes qui ne sont pas forcément motorisés, qui vont vouloir venir à pied. On place de plus en plus ces équipements dans des “power centers” sans tenir compte des piétons, et ensuite, il faut réparer, car on n’y a pas pensé.»

Les piétons qui décident de traverser la route lorsqu’il n’y a pas d’intersection à proximité n’enfreignent pas la loi, note Mme Robin. «L’article 447 du Code de la sécurité routière permet aux piétons de traverser une route là où il n’y a pas d’intersection, pourvu qu’ils comprennent qu’ils n’ont pas la priorité. Ce n’est pas une expérience agréable, mais c’est permis.»

Dans son budget 2019, Brossard s’engage à «poursuivre la réalisation des travaux routiers majeurs favorisant le transport en commun et la mobilité active».

D’ici 2021, Brossard compte dépenser 131,7 millions de dollars dans ses infrastructures routières, son réseau de distribution d’eau et ses espaces publics.

Source : https://www.lapresse.ca/actualites/201903/03/01-5216848-complexe-bell-un-parcours-dangereux-pour-les-pietons.php