Écho du RAAMM pour la période du 4 au 10 mars
Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 4 au 10 mars 2019.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire
- 1. Le RAAMM vous propose un atelier d’expérimentation « Les enregistrements sonores et binauraux, changer la perspective par le son», mercredi 20 mars, de 18 h 30 à 21 h
- 2. Déménagement d’une installation de l’Institut Nazareth et Louis-Braille du CISSS de la Montérégie-Centre située à Montréal
- 3. Bon à savoir : Évaluation initiale des besoins et liste de médicaments
- 4. Longueuil: des déplacements en bus difficiles pour les personnes aveugles
- 5. Restructuration de l’équipe du RUTA
- 6. AMI-Télé, de la description à l’action
- 7. Avis important aux utilisateurs de PC sous Windows 10
- 8. L’association Valentin Haüy et Microsoft engagés pour l’accessibilité numérique
- 9. Smartphone et tablette, ” des outils indispensables pour l’autonomie des malvoyants “
- 10. Résultats du Tournoi de goalball du Midwest américain .Une étoile du coach pour Raki Karim
- 11. Une Toyota GT86 (2019) piloté par un aveugle
- 12. Forum GO – Pour un grand Montréal accessible : 85% des Québécois ne sont pas sensibilisés à l’accessibilité universelle
- 13. Montréal veut déneiger l’entrée des logements des personnes à mobilité réduite
1. Le RAAMM vous propose un atelier d’expérimentation « Les enregistrements sonores et binauraux, changer la perspective par le son», mercredi 20 mars, de 18 h 30 à 21 h
Dans cette présentation, qui prendra la forme d’un atelier d’expérimentation, nous allons explorer des enregistrements sonores binauraux. Comparativement aux enregistrements stéréo, ce type d’enregistrement à deux canaux donne une impression particulièrement réaliste de l’environnement fournissant des informations directionnelles essentielles. Ainsi, nous allons explorer et comparer plusieurs possibilités afin d’effectuer des enregistrements binauraux de style « hands on » à l’aide de différents types de microphones. Cette technique nous permet de nous fondre dans l’univers sonore de la personne portant les micros et de mieux comprendre les perspectives sonores qu’elle expérimente.
Animateurs : Florian Grond, Phd et Rossio Motta-Ochoa, Phd
Coût : gratuit
Date : mercredi 20 mars, de 18 h 30 à 21 h
Date limite d’inscription : mercredi 13 mars
La participation de 5 personnes minimum est requise pour la tenue de cette activité.
Veuillez prendre note que l’inscription se fait auprès d’Anna Gluhenicaia au 514-277-4401, poste 111, ou par courriel [email protected]
2. Déménagement d’une installation de l’Institut Nazareth et Louis-Braille du CISSS de la Montérégie-Centre située à Montréal
Source : (Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre) Institut Nazareth et Louis-Braille, 25 février 2019
Veuillez noter qu’à compter du 25 février, l’équipe spécialisée en surdicécité ainsi que les services en basse vision situés présentement au 3600, rue Berri à Montréal, seront relocalisés à une nouvelle adresse :
3800, rue Radisson
Montréal (Québec) H1M 1X6
Téléphone : 514 284-2214
Ces locaux sont situés près du métro Radisson dans l’Est de Montréal.
Les services offerts demeureront les mêmes, ainsi que les coordonnées téléphoniques de son personnel.
Pour toute question concernant ce déménagement, vous pouvez communiquer avec Madame Véronique Dumont, chef du programme conjoint en surdicécité au 514 284-2214, poste 3265.
Il est à noter que l’IN LB offre aussi de services à Montréal à son installation située à l’école d’optométrie de l’Université de Montréal au 3744, rue Jean Brillant.
Nous profitons de l’occasion pour vous rappeler que les demandes de services en déficience visuelle doivent être adressées au service de l’Accueil-Évaluation-Orientation. Les modalités de références ainsi que les coordonnées pour nous rejoindre sont disponibles sur notre site web à l’adresse suivante : http://www.inlb.qc.ca/professionnels-recherche/acces-aux-services/
Nous vous remercions de votre habituelle collaboration et recevez nos meilleures salutations,
La directrice des programmes en déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme et déficience physique (DI-TSA et DP)
Sylvie Bilodeau
SB/SA/cg
3. Bon à savoir : Évaluation initiale des besoins et liste de médicaments
Par Mireille Manavella, Comité des usagers Institut Nazareth et Louis-Braille diffusé sur usagers-express ,20 février 2019
D’après la loi sur les services de santé et les services sociaux (L4S), tous les professionnels de la santé des établissements du réseau sont tenus de réaliser une évaluation initiale des besoins auprès de chaque usager, et ce tous les quatre ans.
Cependant, l’Institut Nazareth et Louis-Braille estime qu’effectuer une évaluation initiale des besoins tous les cinq ans s’avère raisonnable et permet néanmoins de vérifier l’évolution de la situation de santé de l’usager.
L’évaluation initiale est réalisée dès l’accueil d’un usager, afin d’établir son cheminement clinique, et ce par une équipe dédiée, composée de travailleurs sociaux, d’ergothérapeutes ou de psychoéducateurs selon le profil de l’usager.
À l’occasion de demande de mise à jour de logiciel, il a été constaté que des usagers n’ont été soumis à aucune évaluation initiale depuis de nombreuses années, voire jamais.
Lorsque l’évaluation initiale des besoins est complétée et que la situation de l’usager est inchangée, une réévaluation est simplement effectuée ce qui est nettement plus rapide.
Les évaluations peuvent s’effectuer de différentes façons selon les situations, soit par téléphone ou dans les locaux de l’INLB.
Afin de répondre plus rapidement à une demande de service, l’INLB a opéré des ajustements consistant, entre autre, à installer un logiciel avant même une évaluation ou une réévaluation.
Relativement à l’état de santé en général, il est à noter que les usagers ne sont pas tenus de répondre à toutes les questions, notamment, transmettre des informations ne concernant pas leur déficience visuelle. De plus, les usagers n’ont aucune obligation de fournir leur liste de médicaments. Toutefois, celle-ci peut être nécessaire, au cas où les optométristes ou les psychologues doivent effectuer une prescription. Cependant, un changement de médicament pourrait être signalé à un spécialiste en orientation et mobilité en cas d’effet secondaire, étourdissement, etc.
Source : usagers-express ,20 février 2019
4. Longueuil: des déplacements en bus difficiles pour les personnes aveugles
Article de Zacharie Goudreault publié le 25 février 2019 dans le Journal Métro
Un organisme de défenses des droits des personnes malvoyantes déplore que les déplacements de ses membres en transport en commun soient ardus sur la Rive-Sud en raison de l’absence d’annonces verbales des arrêts dans les autobus du Réseau de transport de Longueuil (RTL).
Depuis deux ans, l’ensemble les quelque 1800 bus de la Société de transport de Montréal (STM) disposent d’un affichage visuel et sonore indiquant le prochain arrêt, une technologie qui s’inscrit dans le projet iBUS de géolocalisation en temps réel de la flotte de la STM.
L’annonce verbale des arrêts est toutefois absente des 475 autobus du RTL, venant compliquer les déplacements des personnes ayant une déficience visuelle qui optent pour ce mode de transport.
Ça rend les déplacements plus difficiles parce qu’on ne sait pas du tout où on est rendus. Souvent, on demande au chauffeur de nous aviser quand on va être rendus à tel coin de rue, mais malheureusement, ça arrive trop souvent qu’il nous oublie», a souligné à Métro la directrice générale du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM), Pascale Dussault.
Ainsi, des clients du RTL avec des problèmes de vision débarquent souvent de l’autobus plus loin que l’arrêt espéré. «Ça devient difficile de se retrouver», a expliqué Mme Dussault, qui utilise régulièrement le transport en commun pour se déplacer à Longueuil.
À Laval, un système d’affichage sonore et visuel des arrêts a été installé dans 285 des 317 autobus de la flotte au cours des dernières années. «D’ici la fin de l’année, ce sera le cas pour l’ensemble des véhicules», a par ailleurs confirmé à Métro la porte-parole de la Société de transport de Laval, Estelle Lacroix.
La directrice générale du RAAMM se questionne sur les raisons pour lesquelles Longueuil n’a toujours pas muni sa flotte d’autobus de cette technologie, contrairement à d’autres sociétés de transport. «C’est étonnant, surtout qu’en 2019, ce n’est pas quelque chose de très difficile à faire. En plus, ce serait bénéfique pour tout le monde», estime Mme Dussault.
«Il faut faire beaucoup de revendications. Il faut écrire des lettres et revendiquer et à un moment donné, on va l’avoir.» -Josée Boyer, agente de développement et de communication au Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain.
Étude en cours
Le RTL a indiqué à Métro qu’il étudiera «durant les prochains mois» la possibilité d’intégrer l’annonce verbale des arrêts dans sa flotte d’autobus.
«C’est dans nos plans, du moins, de vraiment l’étudier et de voir si c’est quelque chose qu’on peut mettre en avant», a affirmé la porte-parole du RTL, Alicia Lymburner. Elle a ajouté qu’un partenariat a été réalisé en ce sens avec l’organisme de transport exo, qui gère les six lignes de train de banlieue du Grand Montréal et un vaste réseau de bus, «dans une optique d’efficience budgétaire».
«Ce ne sont pas tous nos autobus qui ont un système de haut-parleurs et des micros, loin de là. Il faut donc évaluer les coûts que ça représenterait de munir toute notre flotte avec ça», a-t-elle expliqué.
Le RAAMM, pour sa part, entend militer jusqu’à ce que l’ensemble de la flotte d’autobus du RTL soit munie d’un système d’annonce vocale des arrêts. L’organisme espère par ailleurs que ses membres auront l’occasion de tester cette technologie avant qu’elle ne soit ajoutée aux autobus afin de vérifier si celle-ci répond aux besoins des personnes ayant des problèmes de vision.
5. Restructuration de l’équipe du RUTA
Source : Serge Poulin directeur général, RUTA, 22 février 2019
Le 22 janvier dernier, les membres du conseil d’administration ont procédé à une restructuration majeure afin de permettre au RUTA de se rapprocher davantage de ses membres tout en poursuivant ses représentations auprès des diverses instances œuvrant dans le transport collectif à Montréal.
Mme Valérie Huot a, à cet effet, été promue au poste de directrice adjointe. Elle poursuivra donc sa participation au sein des comités de nos partenaires associatifs, la coordination de la table transport et son travail sera davantage concentré au niveau de la concertation et de la représentation auprès des différents partenaires issus des milieux publics et parapublics.
Il a également été décidé de procéder à l’embauche d’une nouvelle ressource qui sera davantage dédiée à la mobilisation, aux activités avec les membres et aux communications.
C’est donc avec un très grand enthousiasme que nous vous vous informons de l’arrivée de Mme Emmanuelle Lippé au sein de notre équipe à titre d’agente de mobilisation et de communication. «En effet, revendiquer des moyens et des ressources pour améliorer l’accessibilité universelle dans les transports collectifs dans une perspective de défense de droits collectifs m’apparaît comme un pas important vers plus d’équité sociale» a affirmé Mme Lippé au cours du processus de sélection. Elle possède une vaste expérience en animation, en éducation populaire et en mobilisation communautaire. De plus, Emmanuelle est une vidéaste engagée et elle réalise des documentaires participatifs sur divers thèmes sociaux.
Nous lui souhaitons la bienvenue et nous sommes convaincus que son dynamisme contribuera grandement à l’essor du RUTA auprès des membres et sur la place publique.
Vous pouvez joindre Emmanuelle au : 514-255-0765 ou par courriel à [email protected]
Source : Serge Poulin directeur général
6. AMI-Télé, de la description à l’action
Article d’Amélie Gaudreau publié dans Le devoir la 16 février 2019
Après cinq ans d’existence, AMI-Télé fait une place grandissante à une programmation originale par et pour les personnes handicapées, sans pour autant négliger les autres. Entrevue avec la responsable de sa programmation.
On a écrit dans ces pages il y a quelques semaines tout le bien que l’on pensait de la série documentaire originale d’AMI-Télé, Ça ne se demande pas, dans laquelle des personnes vivant avec un handicap commun répondaient avec enthousiasme et intelligence à des questions anonymes du public, pas toujours très élégantes. Depuis, cette émission a piqué la curiosité d’un plus grand public grâce au passage de quelques-uns de ses participants à Tout le monde en parle à la fin de janvier.
C’est ce que confirme en entrevue au Devoir Isabella Federigi, vice-présidente à la programmation et à la production de cette chaîne qui diffuse toutes ses émissions en vidéodescription : « La visibilité que Tout le monde en parle nous a donnée est assez incroyable ! » Elle ajoute qu’elle a appris au détour d’une conversation avec un employé d’un câblodistributeur qu’à la suite de cette présence à la grand-messe télévisuelle du dimanche, nombre d’abonnés avaient contacté le service à la clientèle pour savoir s’ils étaient abonnés à la chaîne et comment la trouver.
Pourtant, AMI-Télé, branche francophone du réseau canadien Accessible Media lancée en décembre 2014, fait partie des chaînes à « distribution obligatoire » dans les forfaits de base offerts par les câblos, comme le sont APTN, Unis et MétéoMédia.
Mme Federigi souligne à cet effet que même si la chaîne envoie aux câblodistributeurs le signal en haute définition, ces derniers ne distribuent pas la chaîne dans ce format, à l’exception de Telus. « Si on était diffusés en HD, les gens qui font du zapping tomberaient plus souvent sur notre chaîne, même si c’est par hasard… » Le Devoir a contacté le service des communications de Vidéotron à cet effet. L’entreprise a répondu que, « pour le moment, les chaînes AMI-Télé et AMI-TV ne sont effectivement pas offertes en HD sur Illico. Vidéotron s’apprête à lancer Helix, sa toute nouvelle plateforme de télévision IP dans les prochains mois, et les deux chaînes AMI seront offertes en HD sur celle-ci. »
Le débranchement et la vidéodescription obligatoire
Bonne nouvelle, donc. Il reste tout de même que la désaffection des téléspectateurs à l’égard de la télévision « câblée » inquiète. « On sait que les gens se débranchent, de poursuivre Isabella Federigi. Donc, plus il y a de débranchements, plus les revenus baissent. Ça, c’est un gros défi pour AMI-Télé », dont les redevances des câblodistributeurs sont la seule source de revenus.
À cette réalité s’ajoute un autre enjeu de taille : à partir de septembre prochain, la plupart des chaînes seront tenues d’offrir leur programmation en vidéodescription aux heures de grande écoute. Les acquisitions étrangères qui n’ont jamais été diffusées en vidéodescription ailleurs et les productions québécoises pour lesquelles AMI-Télé participait au financement afin de les présenter en deuxième fenêtre de diffusion sur leur antenne — comme ce fut le cas dans les dernières années avec Pour Sarah et les premières saisons des Pays d’en haut et d’autres productions « en cours » — ne suffiront peut-être pas à conserver l’auditoire actuel.
Nécessité de se renouveler
C’est dans ce contexte que la chaîne a entrepris un virage vers les productions originales. « On veut non seulement rendre les contenus accessibles, d’expliquer Mme Federigi, on veut également divertir, informer, donner une voix aux Canadiens malvoyants ou non-voyants. On veut donner une voix à ceux qui normalement n’en ont pas chez les autres diffuseurs et dans les médias en général. On a élargi [notre programmation] à toutes formes de handicaps, mais toujours en gardant un accent sur la communauté malvoyante et non voyante. »
Ainsi, outre Ça ne se demande pas, la chaîne a proposé récemment le magazine Mission accessibilité, animé par trois jeunes adultes vivant avec des handicaps différents qui testent la faisabilité d’activités « banales » pour le reste de la population, comme aller voir un film au cinéma quand on est sourd ou aller dans un bar ou prendre le métro quand on est en fauteuil roulant, tout en montrant des exemples d’actions entreprises ailleurs dans le monde pour favoriser l’accessibilité de tous. Isabella Federigi admet qu’avec cette production, « on voulait sensibiliser et interpeller ceux en situation de pouvoir », sans toutefois « taper sur la tête des gens parce qu’ils font des choses de la mauvaise façon […] C’est toujours dans un but de sensibiliser et de donner une voix à ceux qui n’en ont pas. »
La vice-présidente à la production mentionne du même souffle la série Les complices, qui sera diffusée en mars, où l’on pourra voir des personnes voyantes et non voyantes couplées pour « vivre la réalité de l’autre et s’entraider » dans leur quotidien à la maison et au travail, une production qu’elle qualifie de « lumineuse ».
Quand on lui demande si ces émissions ont le pouvoir de modifier la perception que la population a des personnes vivant avec un handicap, Isabella Federigi répond qu’elle aurait envie de crier un « gros oui ». « Les gens [vivant avec un handicap] veulent qu’on arrête de les voir comme différents. Ils veulent qu’on leur donne les outils pour qu’ils deviennent le plus “normaux” possible, qu’on ne les traite pas comme des handicapés, mais comme des humains. J’espère que c’est ça qu’on arrive à faire grâce à nos productions. Qu’on voie l’humain avant de voir la personne handicapée. Qu’on ne voie pas les limites. Si ça peut aider à briser des barrières, c’est merveilleux. On va avoir fait ce qu’on doit faire. »
Source : https://www.ledevoir.com/culture/ecrans/547883/ami-tele-de-la-description-a-l-action
7. Avis important aux utilisateurs de PC sous Windows 10
La dernière mise à jour importante de Windows 10 est en cours de distribution et d’installation depuis l’automne dernier. Elle porte les numéros 1809 / 17763. Sous Windows 10, s’il est possible de retarder l’installation des mises à jour, il est toutefois impossible de les empêcher. Après un certain nombre de rappels intempestifs, si vous ne donnez pas suite, la mise à jour s’impose d’elle-même, et à un moment qui pourrait bien ne pas vous convenir. Dans ces conditions, mieux vaut planifier la chose. L’opération peut être passablement longue, notamment si votre machine a pris un peu d’âge.
Un premier problème surgit au redémarrage qui suit cette mise à niveau. Avant que votre lecteur d’écran ou votre logiciel de grossissement n’ait été lancé, vous devez répondre à une douzaine de questions. Le recours à une personne voyante pourrait être nécessaire.
Un second problème concerne ceux qui ont configuré le contraste élevé dans les options d’ergonomie du panneau de configuration. Si c’est votre cas, il est probable que les logiciels de la suite Office ne puissent pas afficher les boîtes de dialogues pour l’ouverture ou la fermeture des fichiers.
Notez toutefois qu’il est possible d’ouvrir un fichier en l’activant dans l’explorateur de fichiers. Une fois ouvert, on peut le modifier, et le sauvegarder en utilisant le raccourci clavier Control-S, ou encore l’option « Enregistrer «» du menu fichier. Par contre, il n’est pas possible de sauvegarder sous un autre nom, d’ouvrir un fichier directement à partir de Word ou d’Excel, ou de réaliser une tâche qui nécessite la boîte de dialogue d’interface avec le système de fichiers.
Pour retrouver un fonctionnement normal de la suite Office, il faut donc désactiver le contraste élevé. Si vous avez coché l’option à cet effet dans vos paramètres d’ergonomie, vous pouvez activer et désactiver cette fonctionnalité en appuyant simultanément sur les touches Alt Gauche + Majuscule Gauche + Imprime Écran.
Ceux pour qui le contraste noir élevé est indispensable, pourraient trouver avantageux d’utiliser la loupe de Windows. On l’active en appuyant simultanément sur la touche Windows et sur le signe Plus du pavé numérique. Pour la fermer, enfoncer en même temps les touches Windows et Échappement. Pour obtenir un contraste noir amélioré, il faut cocher « Inverser les couleurs »dans les options de la loupe. Il n’est pas nécessaire de choisir un grossissement. La loupe coexiste pacifiquement avec le lecteur d’écran JAWS.
Les utilisateurs de ZoomText disposent également d’une fonction d’inversion des couleurs qu’ils pourraient trouver intéressant d’expérimenter.
Microsoft travaille sur le problème, mais n’est pas encore en mesure de préciser une date à laquelle un correctif sera disponible. Le moment venu, celui-ci sera intégré à une mise à jour automatique de votre système d’exploitation.
L’équipe du RAAMM
8. L’association Valentin Haüy et Microsoft engagés pour l’accessibilité numérique
Article d. Emilie Lebre pour l’Association Valentin Haüy publié le 28 février 2019
L’association Valentin Haüy signe un partenariat avec Microsoft pour l’aider à développer et adapter des solutions d’intelligence artificielle accessibles aux personnes aveugles et malvoyantes.
Des outils accessibles à tous
L’accessibilité numérique est l’une des priorités actuelles de l’Association Valentin Haüy. Comme l’explique Manuel Pereira, expert du Centre d’évaluation et de recherche sur les technologies pour les personnes aveugles ou malvoyantes (Certam) et Responsable accessibilité numérique de l’Association Valentin Haüy : « Intégrer cette notion d’accessibilité en amont de la production des contenus peut leur permettre d’enrichir plus facilement les futures adaptations. Plutôt que d’installer des systèmes fermés peu ou pas accessibles, les acteurs du marché ont tout intérêt à développer des solutions susceptibles d’être « nativement » utilisables par des personnes en situation de handicap ».
Pour Philippe Trotin, Responsable Accessibilité chez Microsoft France, cette démarche s’inscrit dans « la mission de Microsoft, de permettre à chaque individu et à chaque organisation à travers le monde de réaliser ses ambitions. L’accessibilité numérique est donc un enjeu majeur pour Microsoft. Nous sommes convaincus que les bénéfices de l’Intelligence Artificielle (IA) doivent être accessibles à tous et toutes. C’est pourquoi des fonctionnalités d’accessibilité sont intégrées « nativement » dans nos produits et que nous développons des applications spécifiques pour permettre aux personnes en situation de handicap de mieux surmonter les difficultés dans leur vie quotidienne».
Trois chantiers communs prévus
– L’accompagnement de Microsoft lors des tests d’adaptation d’applications mobiles bientôt disponibles en France et en français.
– L’organisation conjointe d’événements durant l’année 2019 pour valoriser les solutions proposées. L’association Valentin Haüy prévoit notamment la deuxième édition de sa journée dédiée à l’accessibilité numérique.
– Une réunion du forum utilisateurs de l’association au dernier trimestre 2019 pour faire part à Microsoft des recommandations relatives aux améliorations à apporter à ses produits.
Ce partenariat devrait ouvrir la voie à d’autres initiatives en ce sens.
9. Smartphone et tablette, ” des outils indispensables pour l’autonomie des malvoyants “
Source : RTBF, Belgique ,22 février 2019
Une jeune maman s’est rendue à une formation à Bruxelles pour apprendre à utiliser le Voice over. Il s’agit du système de lecture d’écran du téléphone, qui indique à la personne malvoyante ce qu’elle touche sur l’écran. « Pour l’instant, j’approche mon téléphone de mon œil », explique Aden, « mais vu que ma vue a encore baissé, j’aurai besoin du retour vocal ».
Quand on lui demande ce que le téléphone représente, elle répond sans hésiter : « C’est le prolongement de ma personne ». Et explique : « Quand je suis dans un restaurant avec des amis, je m’en sers pour lire le menu. Je fais une photo avec mon téléphone et je zoome pour voir mieux. Dans la rue, je fais la même chose pour lire les plaques de rue. Et grâce au retour vocal de Google Maps… je peux aller à des endroits que je ne connais pas. Mon téléphone me sert pour tout, pour avoir une vie sociale normale en fait. »
Sans ces appareils, on est un peu isolés
De son côté, Christian est également très enthousiaste. Devenu non-voyant à cause d’une maladie, il s’est acheté un téléphone avec retour vocal et une tablette. « Sans ces appareils, on est un peu isolés », confie Christian, « le premier mail que j’ai enregistré vocalement, je l’ai envoyé à tous mes contacts. Je leur ai dit : ‘Les gars, je reviens aux affaires !’ »
Quelle est la meilleure application musicale ? Quelle est l’application bancaire la plus pratique pour les malvoyants ? Pendant la formation, on s’échange astuces et conseils pratiques. « Certaines applications sont encore totalement inutilisables pour les malvoyants », déplore le formateur Chris Alexandre. Lui-même non-voyant total, il confie avoir changé de banque car l’application n’était pas assez pratique.
Si l’accessibilité de certaines applications est encore à améliorer, Chris Alexandre l’assure néanmoins : « grâce à des gestes spécifiques on peut utiliser un smartphone et une tablette comme tout un chacun ». Selon lui, ce sont même « des outils indispensables pour l’autonomie de la personne déficiente visuelle. Sans eux, on n’aurait par exemple plus la possibilité d’avoir accès à nos comptes bancaires sans l’intervention d’un tiers. »
10. Résultats du Tournoi de goalball du Midwest américain .Une étoile du coach pour Raki Karim
Montréal, le 26 février 2019.- La fin de semaine dernière, l’équipe masculine de goalball du Québec, composée des athlètes Bruno Haché de Dorval, Raki Karim de NDG et Simon Tremblay de Val-Bélair, était au Michigan pour participer à la 35e édition du Midwest Regional Goalball Tournament, organisée par la United States Association of Blind Athletes (USABA). L’équipe était accompagnée de l’entraîneure Nathalie Séguin, de l’assistante-entraîneure Viviane Marcotte L’Heureux, de la physiothérapeute Janie Barette et de l’arbitre Mélanie St-Pierre, seule arbitre québécoise présente à cette compétition.
Les grands honneurs de la compétition masculine sont allés à l’équipe New Jersey Thunder, qui a remporté l’or contre Spittin Llamas au compte de 4-3. Le bronze a été remporté par l’équipe Windy City Storm après une victoire de 12 à 8 contre l’équipe New York Empire.
Du côté féminin, l’équipe Georgia Phantoms a remporté la médaille d’or suite à sa victoire de 3-0 contre l’équipe Hotlanta Blazers. Le bronze est allé à l’équipe Avalanche suite à sa victoire contre l’équipe New Jersey Honeybees au compte de 13-4.
L’équipe du Québec a terminé le tournoi avec deux victoires, la première contre DC Eagles 13 à 7 et la deuxième contre Manticores 8 à 6. Nos porte-couleurs ont subi 2 défaites, dans deux parties très serrées, contre l’équipe californienne Crown 7 à 6 et contre la Floride 8 à 7.
Nathalie Séguin, entraîneure en chef de l’équipe québécoise s’est dit satisfaite du travail accompli : « l’équipe du Québec a joué une superbe journée au tournoi du Michigan. Il faut prendre note que les deux défaites avaient un seul but de différence » a-t-elle affirmé.
Madame Séguin a souligné la participation des athlètes albertains Blair Nesbitt et Aaron Prevost, qui se sont joints à l’équipe québécoise pour ce tournoi international. Pour terminer, elle a attribué une mention spéciale au jeune athlète montréalais Rakibul Karim, « une étoile du coach va à notre centre Raki Karim qui a démontré toutes ses améliorations et peut rivaliser dans un tournoi de ce calibre » a-t-elle conclu.
La participation de l’équipe du Québec à cette compétition est possible grâce à l’appui financier du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES).
À propos du Goalball
Le goalball a été inventé après la seconde guerre mondiale comme moyen de réadaptation pour les personnes devenues aveugles pendant la guerre.
Joué en gymnase, l’objectif du jeu consiste à faire rouler ou rebondir un ballon qui contient une clochette, de manière à le faire pénétrer dans le but de l’équipe adverse alors que les joueurs adverses essaient de bloquer le ballon avec leur corps. Tous doivent porter un bandeau, pour égaliser les chances entre les joueurs aveugles et malvoyants. Le terrain de goalball est délimité par une bande de ruban adhésif avec une ficelle au centre pour créer une ligne tactile; de cette manière, les joueurs peuvent s’orienter sur le terrain.
C’est un sport unique pour le spectateur étant donné l’atmosphère silencieuse requise pour faciliter la concentration des athlètes.
Source: Association sportive des aveugles du Québec
11. Une Toyota GT86 (2019) piloté par un aveugle
Publié le 13 février 2019 par sportauto.fr
La Toyota GT86 est la voiture “raisonnablement rapide” que pilotent les invités du programme britannique Top Gear. Toyota en a confié le volant, sur la piste de l’aérodrome de Dunsfold (Angleterre) utilisée dans l’émission, à un aveugle. Amit Patel, autrefois médecin, a perdu la vue en 2013. Il n’avait pas conduit depuis. Découvrez la vidéo. (Anglais)
Patel a été guidé par le pilote instructeur Mark Watkins pour appréhender la piste, d’abord avec une Yaris hybride avant de passer au petit coupé sportif. Watkins, habitué à travailler avec des non-voyants et malvoyants, s’est dit impressionné par la progressivité de la conduite de son élève. Ce dernier a quant à lui expliqué : “C’est amusant comme les choses reviennent ; le son du moteur, les changements de rapport, l’embrayage et le frein. Mais conduire sans savoir où l’on va, c’est la partie la plus folle.”
AdChoicesUn chrono plus qu’honorable
Après plus de 40 tours en deux jours, Amit Patel a pris le départ pour le chrono, toujours guidé par Mark Watkins. Il est parvenu à réaliser un temps de 1’46″58 sur le fameux circuit, une bonne performance en soi qui le placerait dans le milieu du classement des stars de Top Gear ayant piloté la GT86 sur ce tracé. Le moniteur, quant à lui, raconte : “Être en voiture à côté de quelqu’un qui allait presque aussi vite que moi, mais en étant aveugle, était une expérience surréaliste.”
Une seconde vidéo se concentre sur la formation d’Amit Patel par Mark Watkins. Découvrez-la. (Anglais)
Source : https://news.sportauto.fr/news/1535667/Toyota-GT86-Circuit-Aveugle-Vid%C3%A9o
12. Forum GO – Pour un grand Montréal accessible : 85% des Québécois ne sont pas sensibilisés à l’accessibilité universelle
Publié par AlterGo le 27 février 2019
La grande majorité des Québécois n’ont pas entendu parler de l’accessibilité universelle dans les derniers mois, révèle un sondage Léger réalisé pour le compte de Formation AlterGo. Les résultats du sondage ont été dévoilés dans le cadre de l’événement GO – Pour un grand Montréal accessible, le 1er forum réunissant les acteurs de la grande région de Montréal concernés par l’accessibilité universelle dans le domaine du sport, du loisir et de la culture.
Ce sont plus précisément 73% des répondants qui ont indiqué ne pas avoir entendu parler de l’accessibilité universelle dans les derniers mois, alors que 12% ne s’en souvient pas ou ne sait pas.
« Les résultats nous démontrent que les Québécois ne connaissent pas le concept de l’accessibilité universelle, et ce, même si un Québécois sur 3 déclare avoir une limitation fonctionnelle. En sachant cela, nous avons maintenant une base de travail. L’événement d’aujourd’hui nous permet de réunir plus de 150 acteurs des différents milieux, de se rencontrer, de se concerter et de réfléchir collectivement à la création d’outils et de projets afin de construire ensemble une société plus inclusive » souligne Elsa Lavigne, directrice générale d’AlterGo.
De plus, près de la moitié des répondants (46%) ont affirmé ne pas savoir qui était visé par l’accessibilité universelle. Plus d’une personne sur cinq (22%) associent également l’accessibilité universelle aux personnes ayant peu de moyens financiers.
Un travail de sensibilisation
Un autre grand constat que ce sondage a permis de tirer est que les Québécois croient qu’il est préférable de développer des activités sportives, de loisirs et culturelles adaptées qui sont réservées uniquement pour les personnes ayant des limitations fonctionnelles (53%) plutôt que de les inclure dans les activités régulières (38%).
« Ces résultats démontrent qu’il y a encore beaucoup de travail à faire pour changer les mentalités. Si on veut une société accessible pour tous, il faut que tout le monde mette la main à la pâte. Mais ce qu’on constate avec ce sondage, c’est que la majorité des citoyens ne se sentent pas concernés par l’accessibilité universelle » affirme Sophie Lanctôt, directrice générale de Société Logique et une des panélistes
du GO – Pour un grand Montréal accessible.
Même si une forte majorité de répondants disent ne pas avoir entendu parler d’accessibilité universelle, bon nombre de Québécois ont probablement vu ou entendu parler d’exemples de cette notion, selon les panélistes. « Ça ne veut pas dire que les gens ne sont pas familiers avec les valeurs qui sont portées par le concept. Ce n’est pas parce que les gens ne savent pas ce qu’est l’accessibilité universelle qu’ils n’ont pas des valeurs d’inclusion ou qu’ils n’ont pas entendu parler de projets de collaboration qui incluaient des personnes sourdes ou handicapées. Ils n’ont tout simplement pas fait le lien entre les initiatives qu’ils ont vu dans leur quotidien et le concept d’accessibilité universelle » note Véronique Leduc, professeure à l’UQAM et panéliste de l’événement.
Le sondage a été développé par Formation AlterGo et financé par la Fondation du Grand Montréal dans le but de mesurer la notoriété et la perception de l’accessibilité universelle auprès des Québécois de façon bisannuelle pour voir l’évolution de celles-ci. Pour atteindre cet objectif, un sondage web a été réalisé du 18 au 21 février 2019 auprès de 1 009 Québécois, âgés de 18 ans ou plus. La marge d’erreur maximale pour cet échantillon de répondants est de ± 3,09% et ce, 19 fois sur 20.
À propos de l’accessibilité universelle
L’accessibilité universelle est le concept qui permet la participation et l’inclusion sociale des personnes ayant une limitation fonctionnelle. L’accessibilité universelle permet à toute personne, quelles que soient ses capacités, l’utilisation identique ou similaire, autonome et simultanée des services offerts à l’ensemble de la population. Que ce soit pour se déplacer en fauteuil roulant ou avec une canne blanche, écouter un film avec audiodescription, lire un courriel, jouer au hockey ou se rendre au travail, l’accessibilité universelle cherche à éliminer les obstacles qui se présentent à tous et elle bénéficie à tout le monde, incluant les travailleurs ou les jeunes familles qui se déplacent avec une poussette.
À propos d’AlterGo
AlterGo est un organisme rassembleur et un moteur d’innovation sociale ayant comme préoccupation l’accessibilité universelle. Il regroupe plus de 130 organismes membres qui se soucient de l’accès au sport, au loisir et à la culture pour les personnes ayant une limitation fonctionnelle sur l’île de Montréal. Avec Défi sportif AlterGo et Formation AlterGo, il mobilise les organisations, les élus et le grand public afin de favoriser l’inclusion sociale partout au Québec.
13. Montréal veut déneiger l’entrée des logements des personnes à mobilité réduite
Article de Zacharie Goudreault publié le 25 février 2019 dans le Journal Métro
La Ville de Montréal mettra en place un programme dans l’ensemble des arrondissements de la métropole afin que l’entrée des logements où demeurent des personnes à mobilité réduite soit déneigée aux frais de la ville-centre.
Plusieurs arrondissements, dont ceux de Ville-Marie, du Plateau-Mont-Royal et de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, ont déjà réalisé dans les dernières années des partenariats avec des organismes communautaires afin de permettre à des personnes âgées ou à mobilité réduite de faire déneiger leur entrée privée gratuitement, sur demande.
La Ville compte désormais «bonifier» ce service en l’étendant à l’ensemble des 19 arrondissements de la métropole, a indiqué lundi, en conférence de presse à l’hôtel de ville, le responsable des services aux citoyens à la Ville de Montréal, Jean-François Parenteau.
Ce programme permettra ainsi d’offrir gratuitement «un déneigement des balcons, des escaliers ainsi que de toute la façade du chemin qui mène à la rue» pour des logements où habitent des personnes âgées ou à mobilité réduite, ce qui permettra de faciliter leurs déplacements, notamment en transport adapté, a expliqué l’élu.
La ville-centre consultera prochainement les arrondissements afin de «cibler les besoins» et d’établir le budget, qui devra être alloué à ce programme, a détaillé M. Parenteau. Le montant alloué à celui-ci ne devrait pas dépasser «quelques centaines de milliers de dollars», a précisé l’élu.
Des contrats seront ensuite remis à des organismes et à des entreprises, qui seront chargés de déneiger l’entrée des personnes à mobilité réduite.
«On va bonifier le nombre de contrats [de déneigement] avec des services spécialisés pour les personnes à mobilité réduite.» -Jean-François Parenteau, responsable des services aux citoyens à la Ville de Montréal
Actuellement, la politique de déneigement comprend une section sur l’accessibilité universelle, qui prévoit notamment le déneigement des débarcadères et des zones de stationnement, mais celle-ci met l’accent sur les grandes artères. «C’est dans les rues résidentielles où le bât blesse», a reconnu l’élu, qui estime que ce nouveau programme permettra de corriger le tir.
Une motion d’Ensemble Montréal, qui réclame l’inclusion d’une norme d’accessibilité universelle dans tous les contrats de déneigement, sera débattue mardi matin en séance du conseil municipal.
Source : https://journalmetro.com/actualites/2194932/montreal-veut-deneiger-lentree-des-logement-des-personnes-a-mobilite-reduite/