Écho du RAAMM pour la période du 15 au 21 octobre
Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 15 au 21 octobre 2018 .
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire
- 1. Pour un souper de Noël original, venez vivre une expérience à l’aveugle avec le RAAMM!
- 2. Appel aux membres du RAAMM : Seriez-vous intéressés à suivre une formation sur le fonctionnement du Victor Reader Stream ?
- 3. Association sportive des aveugles du Québec (ASAQ) : Session de tennis sonore
- 4. Greffes de la cornée- Première canadienne en ophtalmologie à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont
- 5. France- Un jeune aveugle et son chien guide expulsés d’un Monoprix à Marseille, un appel au boycott lancé sur les réseaux sociaux
- 6. Nantes: Avec ses graffitis en braille, The Blind donne sa vision de l’art
- 7. Photoreporter. Un Off entre l’ombre et la lumière
- 8. Les outils, des organes des sens à part entière ?
- 9. OPHQ – Nous voulons connaître votre opinion – Semaine québécoise des personnes handicapées
1. Pour un souper de Noël original, venez vivre une expérience à l’aveugle avec le RAAMM!
Vous êtes à la recherche d’une idée originale pour le souper de Noël de votre équipe de travail? Venez vivre une expérience marquante et découvrir ce dont vous êtes capables quand vous ne voyez rien!
C’est dans une ambiance conviviale et sécuritaire que le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) vous invite à vous mettre dans la peau d’une personne aveugle le temps d’un repas. Les yeux bandés dès votre arrivée chez-nous, vous devrez faire appel à vos autres sens et à votre débrouillardise pour souper et relever quelques défis!
Des membres du RAAMM, vivant avec un handicap visuel, se joindront à votre groupe pour vous guider pendant votre cécité temporaire, vous partager leur expérience de vie, répondre à toutes vos questions et vous lancer des défis.
Deux dates sont disponibles :
- Jeudi 6 décembre
- Jeudi 13 décembre
Cette activité, d’une durée approximative de 3h, est offerte aux groupes de 8 à 12 personnes au coût de 50$ par personne (repas 3 services et breuvages non alcoolisés inclus). Vous pouvez apporter votre vin ou bière, mais prenez note que le fait d’être sous bandeau pourrait amplifier l’effet de l’alcool.
Pour plus d’information ou pour réserver une des dates offertes, contactez Josée Boyer au 514-277-4401, poste 116 ou par courriel à [email protected].
C’est dans nos locaux, au 5225, rue Berri (local 100), à Montréal (métro Laurier), que nous vous recevrons pour cette activité.
À propos du RAAMM
Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) est engagé dans la défense collective et individuelle des droits des personnes aveugles et malvoyantes en vue de leur pleine participation sociale. Nous contribuons à bâtir une société universellement accessible et inclusive où les personnes ayant une limitation visuelle pourront s’accomplir et s’engager activement au sein de la communauté.
2. Appel aux membres du RAAMM : Seriez-vous intéressés à suivre une formation sur le fonctionnement du Victor Reader Stream ?
Communément appelé le Stream, le Victor Reader Stream est un lecteur média portable pour personnes aveugles et malvoyantes pouvant jouer des livres DAISY, MP3, MP4, EPUB, et plusieurs autres formats audio. Il offre aussi diverses possibilités.
Le RAAMM désire savoir si vous souhaiteriez participer à ce type d’atelier sur le Stream et quels points vous aimeriez qu’on aborde en particulier?
Quelques-uns de nos membres ont déjà manifesté leur empressement à en connaître davantage sur cet appareil lors de la dernière rencontre de notre populaire activité «jasons technologie».
Veuillez signifier votre intérêt et proposer des sujets à traiter sur le Stream à Anna Gluhenicaia au 514-277-4401, poste 111, ou par courriel à [email protected] avant le 30 octobre.
Si nous avons suffisamment de participants, nous vous proposerons une date pour le mois de novembre.
Notez qu’il faut posséder un Victor Reader Stream pour participer à cette formation.
3. Association sportive des aveugles du Québec (ASAQ) : Session de tennis sonore
L’ASAQ vous offre cet automne la chance de découvrir ou de redécouvrir le tennis sonore.
La session, d’une durée de 6 séances, sera encadrée par une instructrice de tennis sonore.
- Lieu : Les participants inscrits auront accès au gymnase de l’école Joseph-Charbonneau située au 8200, rue Rousselot à Montréal
- Quand : Chaque mercredi de 18h à 19h30, du 7 novembre au 12 décembre 2018
- Matériel : les raquettes et les balles seront fournies
- Coût : 75 $ pour les 6 séances et, le cas échéant, le montant de la cotisation pour devenir membre de l’ASAQ (15$)
- Pour qui : Toute personne de 14 ans et plus qui est, ou qui devient, membre de l’ASAQ. Les personnes non-voyantes, malvoyantes et voyantes peuvent s’inscrire. Il faut minimum 4 inscriptions pour que l’activité ait lieu.
Pour plus d’informations ou vous inscrire, vous pouvez me rejoindre au 514 252-3178 poste 3716 ou à [email protected].
Merci et bonne fin de journée,
Naomie Doirilus
Animatrice-intervenante
Mes jours de travail sont : mardi, jeudi et vendredi
Association sportive des aveugles du Québec (ASAQ)
4545, Ave Pierre-De Coubertin, Montréal (Québec) H1V 0B2
Tél. : 514-252-3178 poste 3716
Courriel : [email protected]
Web : www.sportsaveugles.qc.ca | Suivez-nous sur Facebook !
D’autres sens en jeu!
4. Greffes de la cornée- Première canadienne en ophtalmologie à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont
Publié par ici-Radio-Canada le mercredi 10 octobre 2018
C’était jour de première, mercredi, à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, dans l’est de Montréal, où l’on vient d’acquérir un nouvel outil qui permettra de réaliser avec encore plus de précision des interventions dans un secteur en effervescence, celui des greffes de cornée.
L’établissement était fier de présenter son tout nouveau microscope électronique OCT, acquis au coût de 640 000 $.
« C’est un microscope qui utilise la tomographie par cohérence optique, qui permet des gestes beaucoup plus précis pour le chirurgien», explique le Dr Éric Fortin, coordonnateur clinique du centre universitaire d’ophtalmologie à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.
« Ça risque aussi d’influencer le type de chirurgie qu’on pratique. On va peut-être avoir des façons innovantes de faire nos chirurgies, découlant du fait qu’on voit mieux les structures qu’on opère.»-Dr Éric Fortin, coordonnateur clinique, Centre universitaire d’ophtalmologie, Hôpital Maisonneuve-Rosemont
L’appareil devrait permettre d’améliorer le taux de réussite des chirurgies de l’œil pour les patients atteints de maladies de la cornée, de la rétine ou du glaucome.
Les médecins s’attendent notamment à voir diminuer les complications avant ou après l’opération.
La Dre Julia Talajic, par exemple, est la première spécialiste des greffes de cornées au Canada à utiliser cet appareil à la précision inégalée.
Le microscope électronique OCT lui permet maintenant d’obtenir une coupe en trois dimensions de l’œil qu’elle opère.
« On est plus sûr d’où on est rendu dans la dissection profonde de la cornée. Et on est plus sûr de ne pas perforer la dernière couche de la cornée par accident.»-Dre Julia Taladjic, ophtalmologiste, Réseau de recherche en santé de la vision, Hôpital Maisonneuve-Rosemont
« Ça permet une réhabilitation visuelle plus rapide, une meilleure vision à long terme avec une meilleure survie de la greffe, avec moins de complications au moment de la chirurgie », explique la Dre Taladjic.
L’OCT permet notamment des greffes de cornée d’un centième de millimètre d’épaisseur, l’équivalent d’une feuille de papier mouchoir.
« On réussit à décomposer une image et à la reconstituer en coupe. Ça nous donne une information très importante sur la pathologie dans le tissu », ajoute le Dr Fortin.
Aujourd’hui, on est à des années-lumière des premières greffes réalisées dans les années 1960, alors qu’on devait toujours transplanter la cornée entière avec des risques de rejet élevés.
Chaque année au Québec, environ 1000 greffes de la cornée sont réalisées, dont presque le tiers à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.
Avec les informations de Normand Grondin
5. France- Un jeune aveugle et son chien guide expulsés d’un Monoprix à Marseille, un appel au boycott lancé sur les réseaux sociaux
Publié par La rédaction de LCI le 10 octobre 2018
Le 21 septembre dernier, Arthur Aumoite, aveugle de 25 ans, a été expulsé en compagnie de son chien guide Loya d’un Monoprix à Marseille. La scène, filmée en direct, a provoqué l’indignation des internautes. Le jeune homme a indiqué vouloir porter plainte contre l’enseigne, qui a présenté ses excuses sur son compte Twitter.
La scène, filmée en direct, a ému les internautes et a été largement partagée sur les réseaux sociaux ces derniers heures. Dans cette vidéo, datée du 21 septembre, un aveugle de 25 ans, Arthur Aumoite, accompagné de son chien guide, est expulsé d’une enseigne Monoprix à Marseille. Le gérant du magasin de Blancarde, dans le centre de la cité phocéenne, bloque l’accès au jeune homme, mettant en avant des questions “d’hygiène dans la zone alimentaire”.
A l’AFP, Arthur Aumoite a annoncé sa volonté de porter plainte contre le magasin. Sur Twitter, Monoprix a “présenté ses excuses pour ces faits, que (l’entreprise) condamne fermement”. “Si pour des raisons sanitaires, les animaux ne sont pas acceptés dans nos magasins, les guides d’aveugles font évidemment exception” écrit le groupe lundi.
Sur son compte Facebook, le jeune homme, victime d’une atteinte rétinienne génétique, raconte son quotidien difficile. Il se dit régulièrement “dévisagé, contrôlé”. Voire pire : “Parfois on me refuse l’accès, spécifiquement dans les taxis, VTC, et commerces alimentaires.” Il rappelle également l’article 88 de la loi de 1987 et l’obligation d’ouvrir tous les lieux publics aux personnes accompagnées d’un chien guide.
Il y a une loi qui prévoit des sanctions, il faut aller jusqu’au bout.Arthur Aumoite à l’AFP
“Ce n’est pas moi contre Monoprix, je veux juste faire quelque chose de bien d’une situation de départ qui est affligeante, honteuse et dégradante. Nous comptons sur la viralité de l’incident, sur les réseaux sociaux et dans les médias, pour faire bouger les choses. Mais je compte aussi agir en justice contre les deux personnes qui m’ont viré du magasin. Il y a une loi qui prévoit des sanctions, il faut aller jusqu’au bout” a expliqué Arthur Aumoite à l’AFP.
Ce mardi à l’AFP, la Fédération Française des Associations de Chiens guides d’aveugles (FFAC) a dénoncé “cette séquence assez choquante, qui plus est avec l’usage de la violence”. “Ils sont dressés pour ne jamais attaquer, même si leur maître est agressé, ou pour ne pas aller renifler voire manger des aliments. D’ailleurs, on voit bien dans la vidéo que durant toute la séquence Loya (le chien guide, ndlr) reste absolument calme, couchée aux pieds de son maître, et n’oppose aucune résistance”, explique Yolande Desousa, chargée de communication de la FFAC.
Vidéo Témoignage d’un malvoyant expulsé d’un supermarché à cause de son chien guide: http://www.youtube.com/watch?v=Q9jvJMfE-rQ
6. Nantes: Avec ses graffitis en braille, The Blind donne sa vision de l’art
Publié le 2 octobre par Julie Urbach sur 20minutes-fr
•The Blind réalise des inscriptions avec des demi-sphères, qu’il colle sur les murs.
•Un moyen de donner accès à son art aux personnes non-voyantes mais aussi d’interroger sur la notion d’accessibilité.
« Touche l’art et l’art te touchera », voilà la phrase qu’écrirait The Blind (l’aveugle, en anglais) s’il devait résumer son art. Et ce n’est ni avec un marqueur ni avec une bombe de peinture qu’il irait l’inscrire sur un mur. Mais avec un stylo à colle et des dizaines de demi-sphères blanches, à fixer les unes à côté des autres.
A 35 ans, The Blind expose pour la première fois en solo, à Trempolino à Nantes, jusqu’au 12 octobre (gratuit). L’artiste, issu du milieu du graff y présente sa singularité. Celle de vouloir s’adresser à tous, et notamment aux personnes malvoyantes, en utilisant le braille. « Quand on se lance dans le graff on veut être vu par tout le monde, assure le Nantais, membre du collectif 100 Pression. Un jour, je me suis dit que ce n’était évidemment pas possible pour les aveugles… J’ai trouvé le constat intéressant. Il y a aussi le fait qu’on prend souvent les gens atteints de handicap pour des marginaux… C’est un peu pareil pour les graffeurs ! »
Alphabet universel
Grâce à des rencontres et à des méthodes sur Internet, le jeune homme, qui porte des lunettes pour une simple myopie, apprend le braille. A l’aide de moules, de plâtre (« une matière douce, presque sensuelle ») et de « son sens de la provoc », il écrit ses premiers messages. « Ne pas toucher » sur l’église Sainte-Croix à Nantes, « Broyer du noir » dans les catacombes de Paris… Si le braille se lit d’habitude avec les deux premières phalanges, il faut utiliser en général les deux mains pour déchiffrer cet alphabet en version street art.
Sur le Palais de justice de Nantes, l’inscription « Pas vu, pas pris » a longtemps été prise comme une traduction officielle, avant d’être retirée. Car la plupart du temps, The Blind agit sans autorisation. « J’impose mon travail et j’impose la notion d’accessibilité, comme on nous impose des publicités dans la rue », admet sans souci celui qui se décrit comme un « artiviste ». « Le grand public se rend compte que tout seul, il n’a pas les clés de lecture, comme certains n’ont pas accès à l’art contemporain ou à la culture en général… »
Grâce à cet alphabet universel, The Blind a traversé une vingtaine de pays où il a laissé sa trace, et rêve désormais de repartir à New York ou de graffer sur la muraille de Chine. A Trempolino, il mixe braille et portraits de personnes malvoyantes, dont les témoignages sont à découvrir en faisant glisser ses mains sur les cadres.
7. Photoreporter. Un Off entre l’ombre et la lumière
Publié le 3 octobre 2018
Bretagne- Du 6 octobre au 4 novembre, la septième édition du festival Photoreporter s’installera sur toute l’agglomération. À Plérin, le Cap accueille déjà l’installation d’un « Off » pas comme les autres. Ce n’est pas un mais des photographes, malvoyants, qui sont portés « De l’ombre à la lumière ».
La photographie en noir et blanc, on connaît. Reste qu’elle décline aussi les gris. Avec l’exposition « De l’ombre à la lumière », qui va s’installer au Cap, c’est du noir pur et du blanc pur qui se mettent en contraste, tels le yin et le yang. De quoi faire cligner les yeux et prendre du recul pour deviner l’image. Ou alors se rapprocher, très près et mettre le sens du toucher à l’ouvrage et découvrir que son noir prend du volume. C’est justement ce mélange des mondes des voyants et déficients visuels qu’a voulu l’association Photoreporter Off. Une exposition proposée en parallèle de la septième édition du festival Photoreporter.
Une production « maison »
C’est l’association Photoreporter Off qui est à l’initiative de cette proposition qui invite à plonger dans le monde des aveugles et malvoyants. Pour ça, elle les fait devenir photographe de leur quotidien en les invitant à se saisir d’un appareil photo jetable, pour un travail sur l’autoportrait, la sphère intime, la sphère extérieure, et leur « vision » de l’avenir.
Ces représentations permettent d’évaluer ce que représente la simple chute d’un savon lors de la toilette, une poubelle qui n’a pas été remise à sa place ou une voiture stationnée sur le trottoir. Le spectateur y découvre aussi les astuces ingénieuses mises en œuvre pour pouvoir tondre sa pelouse, ou encore l’envie traduite de voir la couleur du ciel.
En braille, peut-être
« 200 photos ont été réalisées et nous en avons sélectionné cinquante. Au mieux, les personnes qui les ont prises distinguent la nuit du jour. Avec cette exposition et la technique, il ne s’agit pas de faire « voir » aux mal et non-voyants, mais de leur donner des repères sur l’image. L’idée est aussi de faire les personnes voyantes se retrouver en demande d’explications, de se mettre à la place de », explique Bertrand Thérézien, secrétaire de l’association qui a développé le projet. Les visiteurs disposeront d’ailleurs d’un livret de l’exposition déclinant les images d’origine et les légendant. « Aux murs, les photographies devraient être légendées en braille, si du moins nous réussissons à trouver, avant samedi, une machine capable de le faire». À bon entendeur…
8. Les outils, des organes des sens à part entière ?
Publié 10 oct. 2018 par INSERM
Et si un humain tenant un outil était capable de percevoir tactilement son environnement non pas uniquement avec l’extrémité de l’outil mais avec l’intégralité de ce dernier ? C’est ce que montre une étude de chercheurs de l’Inserm au sein du Centre de recherche en neurosciences de Lyon (Inserm/Université Jean Monnet Saint-Etienne/Université Claude Bernard Lyon 1/CNRS) qui met en évidence la capacité du cerveau humain à intégrer un outil comme un véritable organe des sens. Ces travaux, parus dans Nature, posent la question d’un nouveau paradigme concernant le sens du toucher, de son interprétation dans le développement de l’utilisation des outils par l’homme et dans ses applications médicales, notamment en prothétique.
Le sens du toucher intervient de façon capitale dans le contrôle qu’un individu a de ses mains et par extension des outils à travers lesquels le toucher lui permet de percevoir son environnement.
Des chercheurs de l’Inserm au sein du Centre de recherche en neurosciences de Lyon (Inserm/Université Jean Monnet Saint-Etienne/Université Claude Bernard Lyon 1/CNRS) se sont intéressés aux mécanismes permettant au cerveau de localiser le toucher à travers les outils. Pour cela, ils ont utilisé trois approches complémentaires à travers plusieurs expériences de localisation d’un coup porté sur un bâton tenu en main.
La première approche consistait à frapper à différents endroits un bâton tenu en main par un volontaire dont la vision était obstruée et de lui demander de localiser l’impact. La précision de cette localisation s’est avérée aussi efficace lorsque le choc était administré sur le bâton, quel que soit l’endroit, que lorsqu’il était administré sur le bras du volontaire.
Ces résultats démontrent la capacité humaine à «incorporer » l’ensemble d’un outil tenu en main comme s’il faisait partie de son propre corps, le cerveau l’intégrant comme un organe des sens à part entière.
La seconde approche se basait sur l’enregistrement des vibrations du bâton perçues à la base de sa poignée et sur la peau de la main le tenant. Les chercheurs ont observé que les caractéristiques des vibrations du bâton transmises à la main dépendaient de façon prédictible de l’endroit de l’impact.
Enfin, dans la troisième approche, les caractéristiques des vibrations enregistrées dans la seconde approche ont été traitées par un simulateur informatique des réponses cutanées, permettant ainsi de modéliser les réponses aux vibrations des mécano-récepteurs (neurones sensoriels de la peau) en contact avec le bâton. L’équipe de recherche a ainsi observé que les mécano-récepteurs étaient capables de déchiffrer très précisément les motifs vibratoires du bâton. Ceux-ci étant strictement dépendants de l’endroit de l’impact, le cerveau est capable d’interpréter leur « profil » envoyé par les mécano-récepteurs et par conséquent de localiser la zone d’impact.
Cette étude montre que le cerveau humain traite les outils comme des extensions sensorielles du corps de l’utilisateur, un mécanisme que l’équipe de recherche se propose d’appeler « perception étendue par les outils ». Ce phénomène nouvellement décrit ici représente un nouveau paradigme qui pourrait permettre d’améliorer la compréhension des phénomènes d’incorporations d’outils chez l’être humain et de la perception sensorielle des non-voyants, ainsi que l’appréhension de l’utilisation des prothèses chez les personnes amputées.
Source : http://presse.inserm.fr/les-outils-des-organes-des-sens-a-part-entiere/32709/
9. OPHQ – Nous voulons connaître votre opinion – Semaine québécoise des personnes handicapées
Sondage 2018 concernant la Semaine québécoise des personnes handicapées
Office des personnes handicapées du Québec Secrétariat général
Bonjour.
L’Office aimerait connaître votre opinion concernant la Semaine québécoise des personnes handicapées qui se tient chaque année du 1er au 7 juin.
Ainsi, nous vous invitons à répondre, d’ici le 24 octobre 2018, à un sondage en ligne. Ce bref sondage est d’une durée d’environ 10 à 15 minutes. Votre collaboration nous permettra de recueillir de l’information en vue d’alimenter les réflexions sur la Semaine québécoise des personnes handicapées.
Pour débuter le questionnaire, cliquez sur le bouton ci-dessous, nommé Commencer le sondage.
Commencer le sondage |
Si vous éprouvez de la difficulté à remplir ce sondage, n’hésitez pas à contacter Catherine Vallée-Dumas en composant le 1 866 680-1930, poste 62741 ou en écrivant à [email protected] pour obtenir de l’aide. Le sondage est également disponible en médias adaptés sur demande.
En vous remerciant à l’avance de votre précieuse collaboration, nous vous prions d’accepter nos sincères salutations.
Maxime Bélanger, Directeur, Secrétariat général Office des personnes handicapées du Québec.