Écho du RAAMM pour la période du 4 au 10 décembre
Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 4 au 10 décembre 2917.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire
- 1. Message du Service d’aide bénévole pour la période des fêtes
- 2. « Une personne peut compenser son handicap si on lui en donne les moyens »
- 3. Coup d’oeil sur la première implantation d’un iris artificiel en Estrie
- 4. Il perd en partie la vue après une chirurgie dentaire
- 5. Jouer au hockey sans quitter la rondelle… des oreilles!
- 6. France- La fédération des aveugles toujours en lutte contre la gare Saint-Roch à Montpellier
- 7. Panda guide, des yeux pour les aveugles
- 8. Parution d’une nouvelle édition du Guide des programmes destinés aux personnes handicapées, à leur famille et à leurs proches
- 9. La ministre Lebouthillier annonce le Comité consultatif des personnes handicapées
- 10. Une coalition demande des trottoirs plus spacieux à Toronto
- 11. Renouveau à Laval : l’aménagement des rues et boulevards entièrement repensé
- 12. Un partisan du CF déplore les installations mal adaptées aux handicapés
- 13. L’opposition propose une «charte des chantiers» pour Montréal
- 14. Valérie Plante critiquée pour son manque d’engagements envers les personnes handicapées.
- 15. Participez au Marché de Noël et des Traditions de Longueuil!
1. Message du Service d’aide bénévole pour la période des fêtes
Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain tient à vous informer que le service d’aide bénévole sera fermé durant la période des fêtes, soit du 22 décembre 2017 à compter de 16 h 00 jusqu’au 7 janvier 2018 inclusivement.
Le service reprendra le 8 janvier à partir de 8 h 00.
Pour ceux qui prévoient avoir des besoins d’accompagnement pendant cette période, veuillez adresser vos demandes au service d’aide bénévole au poste 115 avant le lundi 18 décembre 2017, au plus tard à 16 heures.
Nous en profitons pour vous souhaiter un joyeux temps des fêtes et une année 2018 marquée par la santé, le bonheur et la prospérité!
Source : RAAMM, 4 décembre 2017
2. « Une personne peut compenser son handicap si on lui en donne les moyens »
Titulaire d’un doctorat en histoire économique et sociale, Vincent Michel a un parcours fait de ténacité et de solidarité. Il préside la fédération des aveugles et amblyopes de France qui est en Martinique à l’occasion de son centenaire. Demain, ses membres organisent une marche dans les rues de Fort-de-France.
Un centenaire, c’est l’occasion de faire une rétrospective, quels ont été les grands combats de la fédération ?
Il y en a eu beaucoup puisqu’en 1917 il n’y avait aucune législation pour les personnes aveugles dans ce pays. Tout le substrat législatif et réglementaire s’est construit tout au long du XXe siècle, en particulier après la guerre de 1939-45. Il y a eu trois grandes lois, celle du 30 juin 1975 est la première grande loi d’orientation en faveur des personnes handicapées. Celle du 10 juillet 1985 qui traite du sujet de l’emploi, et celle du 11 février 2005, pour l’égalité des droits et des chances. Nous avons été très présents sur l’élaboration de tous ces textes. Notamment, sur un droit qui est essentiel, le droit à la compensation.
En quoi consiste-t-il ?
C’est de considérer qu’une personne handicapée peut compenser son handicap, pour peu qu’on lui mette des moyens et des outils à disposition. La fédération des aveugles a été une des associations en pointe sur la gestion du droit à la compensation.
Quels grands chantiers restent-ils ?
Si je vous dis qu’en France, 8% seulement des livres sont accessibles aux aveugles, il reste à traiter les 92%! Une personne aveugle sur deux est au chômage. Pour atteindre le niveau national il reste à mettre 40% des aveugles en emploi. Tous les départements ne sont pas pourvus de système d’accompagnement, d’inclusion scolaire. Et tant et tant d’autres choses.
Vous avez vous-même réussi des études supérieures à un moment où c’était encore plus difficile pour un aveugle, comment cela se passe-t-il aujourd’hui ?
Il faut que le déficient visuel soit accompagné d’une équipe hautement qualifiée. Il faut qu’il ait les documents pédagogiques adaptés en temps et en heure. Il arrive qu’un enfant aveugle reçoive ses manuels scolaires en braille, six mois après la rentrée! Autrefois les enfants déficients visuels étaient scolarisés dans des instituts spécialisés. Ils étaient pris en charge du matin au soir par des professionnels de la déficience visuelle. Aujourd’hui on va vers la désinstitutionalisation pour l’inclusion scolaire. Sur le principe c’est mieux. C’est plus intéressant pour l’enfant. Quand j’étais gamin, on rentrait à la maison tous les trois mois. Maintenant, sur le plan de la qualité pédagogique, cela pose des problèmes dans certains cas.
Votre parcours est assez atypique…
J’ai d’abord été scolarisé en enseignement spécialisé. En 5e, j’ai claqué la porte de l’institution et je suis entré dans un établissement classique. Il n’y avait aucun dispositif d’intégration à l’époque, mais j’ai eu la chance d’être très accompagné par ma famille, mes camarades et des équipes d’enseignants extraordinaires. J’avais un vieil oncle prêtre qui lisait très bien et qui m’enregistrait en audio des livres. Pour m’amuser, de temps en temps, je lui balançais une ouvre de Marx ou Lénine. Dans sa lecture, je trouvais alors quelques commentaires! Tout cela m’a permis d’aller au bac puis à l’université jusqu’à un doctorat en histoire économique et sociale.
Quand est venu votre engagement militant ?
Dès mes 18 ans. J’ai mesuré que si on voulait que les choses changent, il fallait s’engager. Cela me fait bientôt 50 ans de militantisme!
Vos impressions depuis votre arrivée en Martinique ?
Je trouve d’abord qu’il y a beaucoup de solidarité entre les gens. Mais il y a un gros travail du côté des infrastructures. Le transport aussi est un vrai problème. Or c’est encore plus primordial pour les déficients visuels. Je pense également à l’accès à l’enseignement secondaire, qui pourrait certainement être amélioré.
La fédération des aveugles et amblyopes de France regroupe 50 associations dont trois en Outre-mer (Guadeloupe, Martinique et en Polynésie).
Propos recueillis le 28 novembre 2017
3. Coup d’oeil sur la première implantation d’un iris artificiel en Estrie
Depuis trois ans, Marie-France Lazure fuit la lumière comme la peste. Victime d’une mauvaise chute, elle a perdu une bonne partie de son iris droit. Désormais, elle peut sortir au grand jour sans craindre d’être aveuglée grâce à l’implantation d’un iris artificiel, réalisée pour la première fois en Estrie.
Quelques mois plus tôt, la dame de Granby ne savait plus vers quel saint se tourner. Sans iris pour filtrer la lumière qui entre dans l’oeil, Marie-France Lazure était toujours aveuglée par n’importe quelle source lumineuse. « J’avais une patch dans la lunette. Je ne pouvais pas aller au soleil, dans les centres commerciaux. J’étais très mal partout où il y avait de la lumière », explique-t-elle.
Sa vie change du tout au tout lorsqu’elle consulte finalement l’ophtalmologiste Mazen Choulakian en mai dernier au CIUSSS de l’Estrie-CHUS. « Dès que j’ai examiné son oeil, ça a tout de suite fait ding ding ding!, il y a quelque chose de nouveau sur le marché », se remémore le chirurgien. Pour lui, il n’y a pas d’autre choix : il faut implanter un nouvel iris dans l’oeil de Marie-France Lazure, une technique récente au Québec et jamais vue en Estrie.
«Je n’y croyais pas. Finalement j’ai dû y croire parce que c’est arrivé en l’espace de cinq mois. » -Marie-France Lazure
Opération délicate
Un iris en silicone a d’abord été fabriqué sur mesure en Allemagne. « C’est un artiste peintre qui va aller peindre l’iris pour avoir un match parfait [avec l’autre iris] pour que quand on l’implante, esthétiquement ça ne paraisse pas », ajoute Dr Choulakian.
La veille de l’opération, le chirurgien révise ses notes, bien conscient de la première qui est sur le point de se produire dans la région. « Je suis du genre à vraiment me préparer pour une chirurgie, mentionne-t-il, alors la veille j’avais révisé toutes les photos, mon plan de match, j’avais une liste d’étapes à faire. »
Avec son équipe de spécialistes, Mazen Choulakian prend finalement le bistouri le 25 octobre. Après avoir incisé le globe oculaire de la patiente, il insère le nouvel iris à l’aide de points de suture blancs, à peine plus gros qu’un cil. « Par la suite, avec des pinces spéciales, on va aller chercher ces points de suture-là pour les ancrer au niveau du globe », détaille le chirurgien.
Deux heures plus tard, le tout est complété. Marie-France Lazure est la première patiente de l’Estrie à avoir un iris artificiel dans un œil. « Ce n’est pas douloureux du tout. Ça fait moins mal que se faire arracher une dent », raconte-t-elle.
Invisible à l’oeil nu
La différence entre les deux yeux de Marie-France Lazure est imperceptible. « Quand on regarde de loin, honnêtement ce n’est pas visible », indique Mazen Choulakian.
« C’est parfait, c’est identique, c’est quasiment un miracle! » -Marie-France Lazure
Mazen Choulakian est désormais un pionnier dans l’implantation d’un iris artificiel en Estrie. Il pourrait déjà retenter l’expérience en janvier prochain, mais jamais sans son porte-bonheur.
« Je suis un peu superstitieux, alors j’ai une paire de bas que je porte la journée de la chirurgie, révèle-t-il. Ce sont mes bas chanceux! »
Un iris peint sur mesure!
Auparavant, les iris artificiels implantés dans les yeux étaient complètement noirs. Depuis 2012, les nouveaux implants sont peints à la main selon l’œil, la couleur et les nuances des yeux du patient. Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) est le premier hôpital au Québec à avoir réalisé cette chirurgie. Depuis 2012, ce type d’opération a été réalisé cinq fois au CHUM.
Texte de Mario Bérubé publié le novembre 2017
4. Il perd en partie la vue après une chirurgie dentaire
Un homme de St-Narcisse-de-Beaurivage qui a désormais «une cécité permanente de son œil droit» poursuit pour 380 000 $ un chirurgien buccal et maxillo-facial de Lévis qui aurait «omis de divulguer à son patient» les risques sérieux liés à une «correction dentaire».
En octobre 2014, l’homme a consulté le chirurgien qui lui a proposé d’effectuer la correction dentaire en plusieurs étapes. Toutefois, lors de cette consultation, le médecin aurait omis de dire au patient que des risques sérieux étaient liés à l’intervention, comme celui d’un arrêt cardiaque, «le risque d’atteinte permanente à la vision et le risque de décès».
Un mois plus tard, à la suite de la première intervention, l’homme a été opéré sous anesthésie générale et, à son réveil, il a «constaté une perte de vision complète à l’œil droit».
Ce ne serait qu’à ce moment que le chirurgien a mentionné que l’intervention comportait un risque de «désastreuse complication de cécité de l’œil droit complète avec atteinte oculomotrice», est-il écrit dans la requête déposée en Cour supérieure, chambre civile.
C’est également à ce moment que le patient a appris que, durant l’intervention, «son cœur s’était arrêté pendant près de 20 secondes et qu’un massage cardiaque avait été pratiqué» sur lui.
Selon le poursuivant, le chirurgien «a failli à son obligation d’information» en omettant de divulguer tous les risques connus «et importants inhérents à l’intervention projetée».
«Ces risques, bien que rares, devaient être dévoilés (…) compte tenu de la gravité des conséquences qu’ils entraînent», peut-on lire.
L’homme, qui aujourd’hui a perdu sa vision en trois dimensions, est encore «incapable d’accepter cette perte et la situation lui cause beaucoup «de stress, d’anxiété, de nervosité, de colère et de frustration».
Au surplus, l’homme de 52 ans souffre de «douleurs à l’œil droit, de maux de tête fréquents, de nausées et de vertige».
Article de Kathleen Frenette publié le 27 novembre 2017
5. Jouer au hockey sans quitter la rondelle… des oreilles!
Le bruit des patins et des bâtons sur la glace est le même, les encouragements qui fusent du banc des joueurs aussi. Le sifflet des arbitres retentit comme dans n’importe quel autre aréna, et la rondelle est aussi âprement disputée le long des bandes que partout ailleurs. Comment devinez que d’un bout à l’autre de cette patinoire de Leduc en Alberta, les joueurs qui évoluent sont… aveugles?
Sans yeux pour voir, c’est par l’ouïe que les athlètes se sont guidés sur la glace lors du Tournoi de hockey sonore de l’Ouest organisé dans cette ville ce week-end.
La rondelle, plus grande que dans les joutes ordinaires, émet un tintement qui permet aux joueurs de la repérer – d’où le nom de hockey sonore donné à la discipline.
Certaines passes, il est vrai, n’aboutissement pas directement sur la palette, mais le rythme de jeu demeure rapide, pimenté de mises en échec et d’arrêts de la mitaine dignes des meilleurs cerbères.
« On sait jouer la game. On n’est pas n’importe où sur la glace, on sait où se placer », assure Robert Gignac, bénévole depuis 25 ans auprès des Hiboux de Montréal, une équipe de hockey sonore de la métropole québécoise.
«C’est souvent des handicaps que les joueurs ont développés tard. Plusieurs ont joué au hockey et tu le vois, les meilleurs ont un très haut calibre. On a des juniors majeurs et des juniors A. » -Robert Gignac, coorganisateur du tournoi de l’Ouest et bénévole au sein des Hiboux de Montréal
Les différentes équipes de malvoyants s’organisent autour de la Ligue canadienne de hockey sonore, la première du genre dans le monde, créée à Toronto en 1962.
Son directeur général, Matt Morrow, a organisé le tournoi. « Nous avons un tournoi national depuis cinq ans, et c’est la deuxième année que nous avons un tournoi régional dans l’Ouest », explique celui qui, parfaitement voyant, a commencé à s’impliquer au sein du hockey sonore par amitié pour un gardien, avant de prendre les rênes de la discipline au Canada.
« Plusieurs gars me disent que de pouvoir rechausser leurs patins après avoir perdu la vue, ça leur donne espoir de pouvoir jouir de leur vie comme auparavant. »- Matt Morrow, directeur général de la Ligue de hockey sonore du Canada
Le sport permet à plusieurs joueurs d’accepter la perte d’un de leur sens.
« Ils ont tous des handicaps différents, mais ils se rejoignent dans leur handicap visuel. C’est ça qui fait que ces gars-là arrivent dans la chambre sans être des handicapés visuels qui viennent jouer au hockey pour handicapés visuels. Ils redeviennent des joueurs de hockey qui viennent jouer au hockey.»-Robert Gignac, coorganisateur du tournoi de l’Ouest et bénévole au sein des Hiboux de Montréal
Si les gardiens sont complètement aveugles – un règlement impose même de leur bloquer la vue à l’aide d’un bandeau! -, certains joueurs conservent jusqu’à 10 % de leur vision.
Certains, au contraire, ne peuvent pas se déplacer à l’extérieur de la patinoire sans leur chien-guide
Plus leur vue est bonne, plus les joueurs sont susceptibles de se retrouver sur la ligne offensive.
Peu importe leur position, tous les joueurs retrouvent la camaraderie qui fait partie intégrante du sport national canadien.
«C’est comme une ligue de garage : ils sont compétitifs, dans le lockerc’est la même chose que dans n’importe quelle équipe de hockey. »-Robert Gignac, co-organisateur du tournoi de l’Ouest et bénévole au sein des Hiboux de Montréal
Le hockey sonore a planté, depuis quatre ans, ses racines aux États-Unis.
D’ici 2020, la Ligue canadienne espère bien pouvoir organiser un tournoi international, avec des équipes provenant d’au moins quatre pays, avant de se lancer dans l’aventure paralympique.
Article publié par Ici-Radio-Canada le 26 novembre 2017
Source : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1069646/leduc-aveugle-tournoi-sonore
6. France- La fédération des aveugles toujours en lutte contre la gare Saint-Roch à Montpellier
Malgré quelques améliorations, la gare Saint-Roch de Montpellier n’est pas adaptée pour les aveugles. Thierry Jammes, président de la Faf-Lr, poursuit son combat contre la SNCF devant les tribunaux.
“Ils jouent la montre. Ils veulent faire durer les procédures judiciaires en invoquant l’incompétence du juge. Ce n’est pas mon but de mener une bataille devant les tribunaux, mais nous allons être forcés de le faire”, regrette Thierry Jammes, président de la Fédération des aveugles et des ambyoples de France en Languedoc Roussillon (Faf-Lr).
Les poteaux de la discorde
Hier, Thierry Jammes et la SNCF sont passés devant le juge. En cause : des problèmes de sécurité résultant des poteaux incurvés de la nouvelle nef de la Gare de Montpellier.
Également incriminée, la discrimination faite aux personnes aveugles et malvoyantes quant à l’impossibilité d’acheter des billets à prix réduits, vendus uniquement sur internet via le site IDTGV ou les applications mobiles OuiGo et OuiBus.
Pour la seconde fois en deux mois, la SNCF a désiré reporter l’audience. Mais président du tribunal ne l’a pas entendu de cette oreille et a décidé que l’audience aurait bien lieu. Les avocats des deux parties ont plaidé. “C’est la deuxième fois en deux mois que l’entreprise voulait reporter la séance”, s’insurge Thierry Jammes.
“C’est la première fois de son histoire que notre association, qui défend les usagers des services et ses adhérents, attaque au tribunal, ajoute-t-il. Notre vocation est de négocier jusqu’au bout pour que l’accessibilité soit possible.”
Ce qui a le plus choqué Thierry Jammes, c’est la plaidoirie de la SNCF, invoquant l’incompétence du juge sur cette affaire.
Le Président du Tribunal les prévient :
Je vais statuer et peut-être que notre instance n’est pas la bonne. Mais je veux que vous fassiez passer le message aux dirigeants de la SNCF. que si une personne aveugle se fracasse le crâne contre un des poteaux incurvés de la Gare, ceci se règlera au Tribunal correctionnel.
Trois rappels depuis 2014
Depuis 2011 et le début des travaux de la gare Saint-Roch de Montpellier, Thierry Jammes, en tant que président de Faf-LR, a été consulté pour que la gare soit la plus adaptée aux personnes handicapées.
Trois ans plus tard, la gare est inaugurée. Seulement, celle-ci comporte de nombreux dysfonctionnements pour les aveugles et malvoyants. Escalators inadaptés, signaux sonores qui ne se déclenchent pas à temps… et surtout, les voûtes de la nef, flambant neuves, mais risquées pour les non-voyants.
Depuis, certains problèmes, comme les escalators et les signaux sonores, ont été rétablis, reconnaissent la SNCF et la Fédération. Le problème des poteaux incurvés de la nef, lui, n’a toujours pas été résolu.
“Nous avons signalé ce problème dès le début. La SNCF nous a promis d’agir, et au bout de trois ans, toujours rien concernant les poteaux”, s’indigne le président de la Faf-LR.
Ce qui m’indigne le plus, c’est que la SNCF ne tente pas de résoudre le problème, mais de déclarer le juge incompétent. On aurait pu régler cette affaire autrement”, déplore-t-il.
Le rendu du Tribunal aura lieu le 7 décembre. Le juge se dira alors compétent ou non pour juger de l’affaire. Au regard d’autres affaires, Thierry Jammes se veut confiant et pense que le juge pourra se déclarer compétent.
Article publié par Florence Morel Publié le 18 novembre 2017
7. Panda guide, des yeux pour les aveugles
Une petite caméra sur la tête, un minuscule haut-parleur et un smartphone : voilà le guide Panda, capable, grâce à son intelligence artificielle, de reconnaître des objets du quotidien. À la demande et vocalement, il en indique la direction. Ce système léger et malin a obtenu le prix EDF Pulse du public 2017. Une innovation étonnante…
« Où sont mes clés ? » demande la personne dont les yeux ne voient pas. Une voix sort du petit casque qu’elle porte sur la tête, déclenchant la caméra grand angle, et la guide vers le trousseau. L’idée ressemble à de la science-fiction. Plus facile à imaginer qu’à réaliser… La jeune start-up Panda Guide, créée début 2017, l’a fait.
Actuellement en test, le système reconnaît déjà un millier d’objets. Car l’informatique qui est à l’œuvre apprend à reconnaître des formes dans n’importe quel environnement. Cet entraînement se passe bien. « Nous devons sélectionner les objets utiles, nous explique Jérémy Delage, responsable de la communication. Nous donnons la priorité à la vie quotidienne et au monde du travail ».
L’application, qui tourne sur un téléphone mobile, est en test chez une centaine de personnes déficientes visuelles. Ce sont elles qui aident à optimiser la recherche. L’entraînement de l’intelligence artificielle, lui, s’est appuyé sur une communauté d’aveugles et de déficients visuels comptant 300 personnes. Chacune a répondu à des enquêtes qui ont orienté les choix finaux.
« Des yeux dans les oreilles » : c’est le credo de l’équipe de Panda Guide. Ce petit casque, léger, embarque une caméra, un microphone et un haut-parleur. Relié à un smartphone, il reçoit ses ordres par la voix de l’utilisateur, déclenche la caméra grand angle, analyse l’environnement pour repérer l’objet recherché et guide ensuite la personne vocalement.
Le défi du moment : lire les commandes tactiles
Les essais doivent maintenant se poursuivre grandeur nature avec des bêta-testeurs. « Nous cherchons des volontaires en Île-de-France », confie Jérémy Delage. Le système complet n’a pas encore été intégré mais il existe un prototype fonctionnel, pour l’entraînement, et une maquette du casque, pour affiner l’ergonomie. « Actuellement, par exemple, nous travaillons sur les surfaces tactiles, de plus en plus nombreuses dans notre environnement immédiat, les fours, les appareils électroniques, etc. Nous apprenons à les repérer. » Un système complètement fonctionnel commencera ses essais début 2018.
Article de Jean-Luc Goudet publié le 24 novembre 2017
Source : http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/divers-panda-guide-yeux-aveugles-69295/
8. Parution d’une nouvelle édition du Guide des programmes destinés aux personnes handicapées, à leur famille et à leurs proches
Madame,
Monsieur,
L’Office des personnes handicapées du Québec (Office) a le plaisir de vous informer de la publication d’une nouvelle édition du Guide des programmes destinés aux personnes handicapées, à leur famille et à leurs proches.
Ce guide présente des renseignements concernant les nombreux programmes offerts à cette population en lien avec le soutien au revenu, le soutien à domicile, l’habitation, l’emploi, les aides techniques, les services de garde, l’éducation, le transport ainsi que le loisir, le sport, la culture et la vie communautaire.
Chacun des programmes est décrit sommairement dans une fiche qui présente, entre autres :
la description du programme;
les principaux critères d’admissibilité;
le montant de la prestation ou de l’indemnisation, selon le programme;
la façon de procéder pour en bénéficier.
De plus, cette édition 2017 inclut pour la première fois des informations sur les programmes qui s’adressent plus particulièrement aux personnes handicapées des Premières Nations non conventionnées du Québec. Ces renseignements spécifiques vont leur permettre de mieux connaître les programmes pouvant les concerner et faciliter leur participation sociale.
Se procurer le Guide
Ce guide peut être téléchargé gratuitement à partir de notre site Web, dans la section « Guides de l’Office » de l’onglet « Publications ». Il est aussi disponible en médias adaptés et en version papier en remplissant le formulaire de commande en ligne. Une version traduite en langue anglaise sera publiée sous peu.
Considérant les nombreux programmes s’adressant aux personnes handicapées, à leur famille et à leurs proches, ce guide simplifie et facilite le repérage de l’information utile en cette matière. L’Office espère que vous contribuerez à lui offrir une visibilité accrue et que, de ce fait, il rejoindra un nombre important de personnes ayant besoin des renseignements qu’il contient.
Source : OPHQ, 28 novembre 2017
9. La ministre Lebouthillier annonce le Comité consultatif des personnes handicapées
OTTAWA, le 23 nov. 2017 /CNW Telbec/ – Le gouvernement comprend que le fait de vivre avec un handicap peut avoir des répercussions importantes sur une personne et sa famille. L’Agence du revenu du Canada (l’Agence) s’est engagée à administrer les mesures à l’intention des personnes handicapées de façon équitable, transparente et accessible.
Aujourd’hui, l’honorable Diane Lebouthillier, ministre du Revenu national, a annoncé que le Comité consultatif des personnes handicapées, mis sur pied en 2004 et dissous en 2006, sera rétabli afin de fournir à l’Agence un forum officiel de collaboration avec les intervenants du milieu. Le travail soutenu de l’Agence visant à améliorer l’accessibilité de ses services auprès des personnes handicapées sera facilité par le travail du Comité.
Le Comité sera co-présidé par Frank Vermaeten, sous-commissaire de l’Agence et Dre Karen R. Cohen, PDG de la Société canadienne de psychologie, et sera formé de personnes handicapées, de défenseurs des intérêts de ces personnes et des collectivités autochtones, de professionnels de la santé qualifiés et de fiscalistes.
L’Agence, par l’intermédiaire du Comité, travaillera en étroite collaboration avec des intervenants pour s’assurer qu’elle administre toutes les mesures pour les personnes handicapées de façon équitable sous le couvert de la Loi de l’impôt sur le revenu. Le Comité aura pour mandat :
- d’informer l’Agence des besoins et des attentes des personnes handicapées;
- d’examiner les pratiques administratives de l’Agence et de formuler des conseils à leur sujet;
- de formuler des recommandations sur la façon dont l’Agence peut améliorer la qualité des services qu’elle offre aux personnes handicapées.
Le nouveau Comité consultatif des personnes handicapées inclura 12 membres et se rencontrera pour la première fois en 2018.
« Nous nous sommes engagés à ce que tous les Canadiens reçoivent les crédits et les prestations auxquels ils ont droit. C’est pourquoi nous rétablissons le Comité consultatif des personnes handicapées, un forum qui a fait ses preuves pour lier les fonctionnaires de l’Agence du revenu du Canada et les intervenants du milieu. Il veillera à ce que les points de vue des Canadiens vivant avec un handicap soient mieux pris en compte dans le processus décisionnel de l’Agence. La sensibilisation et la consultation sont essentielles, et je serai heureuse d’entendre les points de vue des membres sur les mesures que nous pourrions prendre pour améliorer l’accessibilité de nos services pour les Canadiens qui vivent avec un handicap. »-L’honorable Diane Lebouthillier, ministre du Revenu national
Faits en bref
- Le Comité jouera un rôle important dans les efforts soutenus de l’Agence afin d’améliorer l’accessibilité pour les personnes handicapées.
- Le Comité formulera des commentaires à l’Agence quant à la façon dont elle administre diverses mesures à l’intention des personnes handicapées, dont la prestation pour enfants handicapés, certaines déductions comme les frais de préposé aux soins et les frais médicaux admissibles, les mesures à l’intention des aidants de personnes à charge adultes et le crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH).
- Le CIPH est un crédit d’impôt non remboursable offert aux personnes handicapées (ou aux membres de leur famille qui voient à leurs besoins) qui compense les coûts liés au fait de vivre avec un handicap.
- L’Agence reçoit en moyenne plus de 250 000 demandes de CIPH par année. Plus de 80 % de ces demandes sont approuvées.
- Quelques 770 000 personnes ont demandé le crédit pour eux-mêmes l’année dernière. Cela représente plus de 1,3 milliard de dollars en allègement fiscal en 2016-17.
Mandat
Le rôle principal du Comité consistera à conseiller la ministre du Revenu national et le commissaire de l’Agence sur l’application et l’interprétation des lois et des programmes liés aux mesures fiscales pour les personnes handicapées administrés par l’Agence. Le Comité offrira également des conseils sur la façon de tenir compte des besoins et des attentes des personnes concernées et déploiera des efforts pour accroître la sensibilisation et le taux d’adhésion des mesures pour les personnes handicapées.
Le Comité recommandera aussi à l’Agence des façons de mieux informer les personnes handicapées et les différents intervenants des mesures fiscales et des changements administratifs. Le Comité examinera également les pratiques administratives de l’Agence et lui fera des recommandations sur la façon d’améliorer la qualité des services qu’elle offre aux personnes handicapées.
Source : Agence du revenu du Canada
10. Une coalition demande des trottoirs plus spacieux à Toronto
Des militants pour l’accessibilité tentent de convaincre les conseillers municipaux de Toronto d’adopter un règlement qui exigerait que tous les trottoirs de la ville fassent au moins 2,1 m de largeur.
Selon la loi ontarienne sur l’accessibilité pour les personnes handicapées, tous les trottoirs de la province doivent faire au moins 1,5 m de largeur.
« Pour de nombreuses artères du centre-ville [de Toronto], c’est bien trop étroit », affirme Adam Cohoon, qui éprouve souvent des difficultés à s’y déplacer avec son triporteur électrique.
L’homme handicapé dit qu’un trottoir achalandé comportant des obstacles, comme des poteaux, des rampes ou des affiches de commerces, lui rend la vie difficile. Sans compter les piétons « zombies » qui ont les yeux rivés sur leur téléphone en marchant, ajoute-t-il.
« 2,1 m, c’est un minimum. On a besoin pour assurer une pleine accessibilité quelque chose [autour] de 2,5 à 3,8 mètres, [selon] s’il y a une terrasse, un café, des marches. » -Adina Lebo, présidente, CARP Toronto
Pour certaines routes plus achalandées à Toronto, telles que Yonge, Spadina et Dundas, le seuil minimum est déjà de plus de 3 mètres.
Adina Lebo, présidente de la section torontoise de l’Association canadienne des personnes retraitées (CARP), affirme que des trottoirs plus spacieux seraient bénéfiques non seulement aux personnes qui se déplacent à l’aide d’un fauteuil roulant ou d’un triporteur électrique, mais également aux familles qui manient des poussettes, aux jeunes enfants, aux personnes âgées ainsi qu’aux personnes malvoyantes et aveugles.
Le comité des permis et des normes et celui des travaux publics se réuniront lundi prochain pour voter sur les changements proposés aux terrasses et aux trottoirs, qui devront entrer en vigueur d’ici 2025.
Un texte de Philippe de Montigny publié le 29 novembre 2017
Source : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1070274/trottoirs-toronto-accessible-fauteuil-roulant-mobilite
11. Renouveau à Laval : l’aménagement des rues et boulevards entièrement repensé
Lors de son Forum immobilier tenu le 23 novembre, la Ville de Laval a présenté 11 nouveaux gabarits de rues qui serviront de guides pour les promoteurs, les entrepreneurs et l’administration lavalloise afin d’uniformiser le réseau routier et de créer des milieux de vie sains, attrayants et à l’échelle humaine, comme souhaité dans la vision stratégique Urbaine de nature.
Ces modèles d’aménagement de rues permettront d’augmenter le nombre de trottoirs et de voies cyclables, en plus de mettre en valeur de nouveaux agencements paysagers aux abords des voies de circulation automobile. La mobilité active et l’accessibilité universelle seront également au cœur des préoccupations. « La Ville de Laval est en pleine transformation. Nous avons repensé le réseau routier pour permettre aux citoyens de se déplacer de façon efficace et durable dans un environnement sécuritaire et convivial, peu importe le moyen de transport qu’ils choisissent d’utiliser, et ce, en toute saison », souligne le maire, Marc Demers.
Quelques faits saillants
- Réseau routier actuel : artères principales (210 km), rues collectrices (380 km) et rues locales (1 110 km)
- Développement du réseau à venir : 25 km d’artères principales, 15 km de rues collectrices et 130 km de rues locales créées selon les nouveaux gabarits
- Travaux de réhabilitation : 15 km chaque année (excluant les travaux de conservation de la chaussée)
- Planification échelonnée sur 15 à 20 ans
- Plus de trottoirs et de voies cyclables
- Bonification de l’éclairage
Plantation d’arbres et aménagements paysagers
Il faut souligner que Laval se démarque des autres villes du Québec, étant la seule à détenir un guide des gabarits de rues aussi élaboré et qui tient compte des nouvelles tendances en ce qui concerne l’environnement et les déplacements, dont les déplacements actifs. « Nous avons pris soin d’analyser les pratiques d’autres villes canadiennes et américaines afin d’élaborer ce guide sur mesure permettant d’encadrer le développement du réseau routier et, au final, d’améliorer la qualité de vie des citoyens », explique Marc Demers.
Rappelons que le Forum immobilier de Laval est une initiative de la Ville de Laval et représente le rendez-vous annuel par excellence des promoteurs et des entrepreneurs de la région.
Publié le 24 novembre 2017
12. Un partisan du CF déplore les installations mal adaptées aux handicapés
Colisée Jean-Béliveau
Gaétan Bernier adore encourager son équipe de hockey préférée, le Collège Français de Longueuil, les vendredis soir. Il déplore cependant les contraintes que présente le colisée Jean-Béliveau pour les gens qui, comme lui, doivent se mouvoir en fauteuil roulant.
L’ex-chauffeur d’autobus nolisé a perdu ses deux jambes il y a huit ans, en plus de subir cinq pontages, ce qui le restreint à se déplacer parfois en fauteuil roulant.
«Premièrement, il n’y a pas assez d’espaces de stationnement pour personnes handicapées ici, lance-t-il à la sortie de sa voiture adaptée, en compagnie de sa conjointe. Il n’y en a que deux. Vendredi dernier, il y avait minimum cinq voitures qui en auraient nécessité un. On a dû se stationner plus loin.»
Une fois entré dans la bâtisse par les portes du côté − la porte principale étant inaccessible aux fauteuils roulants −, seule une toilette d’infirmerie est disponible pour les personnes à mobilité réduite. Cette dernière, temporaire, n’est cependant pas adaptée.
Le restaurant, dont l’accès est bloqué en raison de quelques marches, ajoute également au désarroi de Gaétan Bernier.
«Ils devraient construire une petite rampe en bois pour rendre les marches accessibles. Ça ne coûterait pas cher», souligne M. Bernier.
Le colisée Jean-Béliveau ne possède par ailleurs aucune porte électrique.
«Le monde est tellement gentil ici, ce n’est pas vraiment un problème, rassure Gaétan Bernier. Mais c’est une loi depuis 2006 d’en avoir au moins une.»
Difficile d’observer les matchs
Pour observer le match, une plateforme surélevée est disponible pour un nombre réduit de deux ou trois fauteuils, dans un coin de la patinoire. Selon les dires de Gaétan Bernier et de sa conjointe, faute de place, ils doivent souvent s’installer sur les côtés, à la hauteur de la glace, ce qui les empêche de voir l’ensemble de la surface.
L’amateur de hockey ne se plaint pas que pour lui; il souhaite que la situation s’améliore pour les gens qui voyagent de l’extérieur pour assister à des rencontres, que ce soit de calibre junior AAA ou autre, et qui ne sont pas conscients de la situation actuelle.
«L’organisation du Collège Français a été très gentille de nous arranger ça [plateforme et toilette] et de mettre de la pression. Ils sont bien corrects», affirme l’ancien responsable des statistiques et de la logistique des Forestiers d’Amos, dans le midget AAA.
Sa conjointe, Mona Marcotte, ne laisserait pas son mari venir seul aux rencontres, sachant qu’il pourrait avoir besoin de son aide à tout moment.
«Je le sais qu’il aime le hockey et ça me fait plaisir de le suivre, parce que moi, le hockey…, mentionne-t-elle en riant. Si c’était plus accessible, ça attirerait peut-être plus de monde», ajoute-t-elle.
Des investissements importants sont nécessaires
La Ville de Longueuil a été appelée à commenter la situation concernant les arénas sur son territoire.
«Évidemment, on tend à rendre nos arénas le plus accessibles possible pour rejoindre le plus grand nombre de population, affirme le porte-parole Louis-Pascal Cyr. Il faut savoir que rendre accessible un aréna demande des investissements importants. C’est pourquoi nous insérons les travaux qui sont nécessaires dans notre planification lors des rénovations.»
Lorsque questionné sur le temps que prendront ces travaux, la Ville a précisé qu’un projet sur trois ans sera proposé dans le Programme triennal d’immobilisations (PTI) 2018-2020, qui devrait être adopté d’ici la fin de l’année.
«Le colisée Jean-Béliveau, de par sa configuration, présente un défi particulier qui rend impossible, par exemple, d’installer un ascenseur pour rendre les gradins accessibles, ajoute M. Cyr. Nos équipes analysent d’autres solutions qui favoriseraient l’accessibilité qui, sous réserve des décisions du conseil municipal, risquent de faire partie de la prochaine vague des travaux.»
Nouvelle alarme
Au moment de l’entrevue avec Gaétan Bernier, Le Courrier du Sud a constaté la présence d’un électricien finalisant l’installation d’une lumière et d’un bouton d’avertissement sur le côté du bâtiment.
«C’est un strobe avec un bouton de réinitialisation à l’intérieur, a spécifié Yannick Bédard, de Brien M Électrique. Quand une personne appuie sur le bouton à l’extérieur, la lumière flashe à l’intérieur et quelqu’un peut lui ouvrir la porte.»
M. Bernier a accueilli avec enthousiasme la venue de cette nouvelle installation.
«C’est un bon système, mais il va falloir qu’ils posent une pancarte dehors pour indiquer aux gens de passer par là. La Ville pourrait faire mieux et ne pas attendre trois ans, comme mentionné.»
Questionnée à cet sujet, la Ville a affirmé être présentement à l’étude afin d’évaluer si un affichage particulier est nécessaire pour cette récente mesure.
En date du 10 novembre, soit plus de deux semaines après l’entrevue initiale, M. Bernier a affirmé avoir utilisé l’alarme deux semaines d’affilée. Chaque fois, personne dans le Colisée ne lui a répondu et sa conjointe a dû ouvrir la porte elle-même de l’intérieur, en passant par l’entrée principale.
Arénas et centres sportifs de Longueuil
Cynthia-Coull: Accessible aux personnes à mobilité réduite
Jacques-Cartier: Accessible aux personnes à mobilité réduite
Émile-Butch-Bouchard: En voie d’être accessible et accueillera bientôt un ascenseur pour les gradins
Colisée Jean-Béliveau: Non accessible
Olympia: Non accessible
Rosanne-Laflamme: Non accessible
Article de Jonathan Tremblay publié le 27 novembre 2017
Source : http://www.lecourrierdusud.ca/partisan-cf-deplore-installations-mal-adaptees-aux-handicapes/
13. L’opposition propose une «charte des chantiers» pour Montréal
La charte indiquerait entre autres les obligations de la Ville en ce qui concerne les échéanciers.
Le chef de l’opposition officielle de Montréal, Lionel Perez, souhaite créer une «charte des chantiers» pour mieux délimiter les droits des citoyens et des commerçants ainsi que les obligations de la Ville lors de travaux sur les infrastructures municipales.
M. Perez estime que cette charte permettrait de mieux énoncer et harmoniser les mesures de mitigation qui devront être mises en place par la Ville. Il déposera une motion en ce sens le 11 décembre, lors de la prochaine réunion du conseil municipal.
«Cette charte exigera davantage d’imputabilité de la part de l’administration municipale et favorisera l’acceptabilité sociale chez la population», ajoute sa collègue Patricia Lattanzio, conseillère de ville dans Saint-Léonard et porte-parole de l’opposition en matière d’infrastructures de voirie et d’eau.
La charte indiquerait les droits et les obligations en ce qui concerne les échéanciers, la sécurité des piétons et des cyclistes, l’accessibilité universelle, les communications liées aux chantiers, les nuisances, l’impact sur l’économie locale ainsi que l’environnement.
Dans les cartons sous Coderre
M. Perez, qui était responsable des infrastructures jusqu’à tout récemment sous l’administration Coderre, affirme qu’il travaille sur le projet de charte depuis plus d’un an. Questionné à savoir pourquoi celle-ci ne s’est pas trouvée dans le programme électoral d’Équipe Denis Coderre, il a simplement répondu que des choix avaient été faits.
Selon M. Perez, l’essentiel du travail serait déjà fait si la nouvelle administration décide de faire sienne cette idée de charte.
Le parti de la nouvelle mairesse, Valérie Plante, a fait plusieurs promesses électorales en ce qui concerne la gestion et la sécurisation des chantiers. Projet Montréal souhaite créer une «brigade d’inspection» chargée de mener des inspections impromptues pour s’assurer de la conformité des travaux aux plans et devis. La mairesse veut également une «escouade mobilité» qui sévirait, entre autres, contre les chantiers qui bloquent inutilement la circulation des automobiles, des piétons ou des vélos.
Un porte-parole du comité exécutif a indiqué que l’administration Plante ne commentera pas la motion de l’opposition.
Poursuivre la Ville pour nuisances?
Selon M. Perez, les citoyens qui estiment que la charte n’a pas été respectée sur un chantier donné pourront se plaindre à l’ombudsman. Il ne s’est toutefois pas avancé sur les possibilités de poursuites que pourrait engendrer cette mesure.
La Ville multiplie les chantiers depuis quelques années. Il y en a eu plus de 700 en 2017, malgré une trêve de travaux au centre-ville pour permettre les festivités du 375e anniversaire de Montréal. Cette trêve prendra fin dès le mois de janvier, lors de la réfection de la rue Sainte-Catherine.
Article publié par Olivier Robichaud le 30 novembre 2017
14. Valérie Plante critiquée pour son manque d’engagements envers les personnes handicapées.
La nouvelle mairesse de Montréal, Valérie Plante, a dû faire face à la critique dès la première réunion du conseil municipal depuis les élections. Un groupe de défense des droits des personnes handicapées lui reproche son manque d’engagements en matière d’accessibilité universelle.
Les porte-parole du Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec (RAPLIQ), connu pour ses sorties médiatiques contre les lieux inaccessibles en fauteuil roulant, se sont présentés à l’hôtel de ville lundi. Le président par intérim, Laurent Morissette, estime que l’accessibilité ne semble pas très haute sur la liste de priorités de Projet Montréal.
«Nous avons des questions pour Mme Plante et ses élus. Nous voulons qu’ils nous disent pourquoi on ne parle jamais de nous. Nous nous questionnons sur le fait qu’on ne fait qu’effleurer du bout des lèvres tout ce qui a trait à l’accessibilité universelle, la mobilité réduite, l’exclusion sociale, la pénurie de logements adaptés, et j’en passe», affirme-t-il.
M. Morissette prend le relais de Linda Gauthier, fondatrice du RAPLIQ, qui a tenté sa chance comme candidate dans le Plateau-Mont-Royal pour Équipe Denis Coderre. Mme Gauthier était d’ailleurs à ses côtés lundi après avoir pris un poste de coordonnatrice au sein de l’organisme.
M. Morissette a quant à lui tenté de devenir candidat de Projet Montréal dans le district Marie-Victorin, sans succès.
Rien sur un registre des logements accessibles
Mme Gauthier se désole notamment qu’une partie du programme adopté par les membres de Projet Montréal ne se retrouve pas sur la plateforme électorale du parti. Le parti de la mairesse s’était donné comme objectif la création d’un registre qui contiendrait la liste de toutes les unités d’habitation accessibles et adaptées de Montréal. Cette promesse ne figure toutefois pas dans la plateforme électorale du parti, qui ne contient d’ailleurs aucune mesure concernant les logements accessibles.
Comme nous le rapportions le 22 septembre, ce registre est réclamé notamment par l’organisme Ex aequo parce que les personnes handicapées ont beaucoup de difficulté à trouver des logements qui répondent à leurs besoins, même dans les rares cas où de tels logements sont disponibles.
Simon Philippe Caron, agent de défense des droits pour Ex Aequo, se dit inquiet de cette absence.
«Cette idée a été reprise par plusieurs candidats pendant la campagne électorale. Je suis un peu plus inquiet maintenant que je vois que ça n’a pas été ajouté à la plateforme», indique-t-il.
M. Caron se dit heureux des engagements de la mairesse en matière de logements sociaux, puisque la majorité des personnes handicapées ont besoin d’appartements à faible prix. Il estime toutefois que le registre était «le seul truc vraiment structurant par rapport au logement accessible et adaptable».
L’ex-maire Denis Coderre avait accueilli favorablement cette proposition lors de la dernière séance du conseil municipal avant les élections. Il avait aussi proposé la création de 950 unités de logement social par année, dont 30% seraient accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Mme Plante affirme qu’elle n’en est qu’au début de son mandat, mais que la question de l’accessibilité est très importante pour son parti. Sa plateforme contient notamment une promesse de rendre accessible l’ensemble des stations de métro d’ici 2030.
Rappelons que le RAPLIQ a lancé un recours collectif contre la Ville de Montréal et la Société de transport de Montréal au sujet de l’accès aux stations de métro.
Article publié le 27 novembre 2017 par Olivier Robichaud
15. Participez au Marché de Noël et des Traditions de Longueuil!
Longueuil, le 23 novembre 2017 – Le Réseau de transport de Longueuil (RTL) s’associe pour une première année au Marché de Noël et des Traditions de Longueuil. Pour l’occasion, les citoyens de l’agglomération de Longueuil pourront se rendre gratuitement vers le site de l’événement sur les lignes 8, 28 et 88 à partir de 18h, du 15 au 17 décembre prochain, sur présentation d’un coupon de gratuité.
«Nous vous encourageons à visiter le Marché de Noël et des Traditions de Longueuil, un événement festif et rassembleur, qui met en valeur les artisans d’ici. Grâce aux nombreux partenariats que nous développons avec les associations de notre territoire, nous favorisons,
par l’utilisation du transport collectif, la participation des citoyens à ces événements», a souligné Colette Éthier, présidente du RTL.
Le Marché de Noël et des Traditions de Longueuil se tiendra du 1er au 23 décembre au parc St. Mark dans le Vieux-Longueuil.
Pour obtenir votre coupon de gratuité du vendredi 15 décembre au dimanche 17 décembre, il suffit de vous rendre sur notre site Web.
http://www.rtl-longueuil.qc.ca/fr-CA/marche-de-noel-2017/?w=y
ou Cliquez ici pour imprimer vos coupons d’embarquement.
À propos du RTL
Le Réseau de transport de Longueuil (RTL) est le principal acteur de la mobilité des personnes sur le territoire des cinq villes de l’agglomération de Longueuil. Troisième société de transport en importance au Québec, le RTL comprend un réseau de 793 kilomètres. Avec quelque 1 100employés, le RTL est un employeur important et participe ainsi à la vitalité économique de la région
Ouvert sur son milieu, il fait partie intégrante de la vie des personnes et de la communauté en apportant des solutions efficaces, novatrices et adaptées aux besoins évolutifs de la clientèle. Le RTL place ainsi l’amélioration de la qualité de vie des citoyens au coeur de son engagement.
Source : RTL